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Ouvrons nos Bibles ce matin pour étudier la Parole de Dieu dans Philippiens, au chapitre 1 - Philippiens, chapitre 1. Nous regardons les versets 9 à 11 ; il s'agit de la prière de Paul pour les croyants. Il écrit : "Et ce que je demande dans mes prières, c'est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui est par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu."

En fait, dans cette prière où Paul prie pour les chrétiens Philippiens, il se concentre essentiellement sur le fait qu'ils aient une santé spirituelle saine. Il se concentre sur les caractéristiques de la vraie spiritualité, sur les éléments de la vie spirituelle que tout chrétien doit poursuivre. Vous souvenez-vous quels sont-ils ? Je vous l'ai mentionné la dernière fois : amour, excellence, intégrité, bonnes œuvres et gloire. En fait, à certains égards, vous pouvez résumer la vie chrétienne en ces cinq termes : amour, excellence, intégrité, bonnes œuvres et gloire. Or, nous avons commencé notre étude la dernière fois en examinant le verset 9 et en considérant le premier de ces cinq éléments essentiels, à savoir l'amour. Le verset 9 dit : "Et ce que je demande dans mes prières, c'est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence."

Nous avons souligné la dernière fois que toute la vie chrétienne commence par l'amour. Tout dans notre expérience chrétienne doit être construit sur un fondement d'amour. En fait, tout le texte des versets 9 à 11 est interdépendant. L'amour mène à l'excellence, ce qui conduit à l'intégrité, ce qui conduit à de bonnes œuvres, ce qui conduit à la louange et à la gloire de Dieu. Donc, l'amour est la base fondamentale de la vie chrétienne. C’est la plus grande vertu de la vie chrétienne et, en fait, la caractéristique de notre foi. Le regretté Dr Donald Barnhouse, qui était un grand enseignant et prédicateur de la Bible de la côte Est, raconte l’histoire d’une Japonaise qui travaillait au bureau d'une compagnie aérienne dans le hall de l’hôtel Imperial à Tokyo. Pour une certaine occasion, alors qu'il se trouvait dans cet hôtel au comptoir de la compagnie aérienne, il a parlé à cette jeune fille, qui parlait couramment le chinois, le japonais et l'anglais par nécessité, et était manifestement très cultivée, ouverte et unique, il lui a simplement demandé si elle était chrétienne.

Elle a répondu : "Non, je suis bouddhiste." Après avoir été interrogée davantage, elle a dit avoir entendu parler de Jésus-Christ et avoir entendu parler d'un livre sacré appelé la Bible, mais elle ne l'avait jamais lue et ne connaissait rien de Jésus Christ personnellement. Ensuite, le Dr Barnhouse lui a posé une question très pertinente. Il lui a dit : "Aimez-vous Bouddha ?" Elle a sursauté, "Aimer ? Je n'ai jamais pensé à ce que l'amour pouvait avoir un lien avec la religion." Se sentant mis au défi par sa piètre réponse, le Dr Barnhouse lui a dévoilé la magnifique réalité de l'amour chrétien, contrairement aux dieux païens qui sont détestés et redoutés. Il a dit à cette jeune fille qu'aucun Dieu dans le monde entier n'est aimé, excepté le vrai Dieu et le Seigneur Jésus-Christ.

Il a souligné le fait que dans son pays, les statues des divinités étaient partout, et qu'elles étaient des monstres féroces, gardant les portes des temples, tandis qu'un peuple paisible tentait en quelque sorte d'apaiser une divinité plus qu'en colère. Il lui a rappelé que dans sa religion, ils brûlaient de l'encens et offraient des sacrifices dans le but d'apaiser les caprices cruels et impulsifs de ces divinités diaboliques. Les bouddhistes n'aiment pas Bouddha. Et Bouddha n'aime pas les bouddhistes. Les Hindous n'aiment pas leurs divinités et leurs divinités ne les aiment pas. Les musulmans n'aiment pas particulièrement Allah. Et il n'y a pas de grande affirmation qu'Allah les aime.

Vous voyez, c'est la grande distinction du christianisme, le fait que son tout et sa substance aient pour cœur l'amour. Dieu nous aime, nous aimons Dieu et, dans ce contexte, nous nous aimons et sommes aimés les uns des autres. C'est la riche distinction du christianisme. Nous l'aimons parce qu'Il nous a aimés en premier. L'amour est la plus grande des choses. L'amour est la réalité qui surpasse tout dans l'expérience chrétienne. La vraie piété commence par l'amour. Dans 1 Corinthiens, chapitre 13, auquel j'ai fait allusion dimanche dernier, Paul écrit : "Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert de rien."

L'amour est la condition sine qua non du christianisme. Un moine bouddhiste peut s'illuminer lui-même, mais s'il n'a pas l'amour, cet amour né de Dieu, c'est inutile. Rien n'a de sens. Rien n'a de valeur à moins qu'il y ait de l'amour. Donc, l'amour est la vertu qui surpasse tout. Paul prie alors pour que l'amour des Philippiens et le nôtre abonde de plus en plus en toute connaissance réelle et avec tout discernement. Il prie pour que notre amour soit croissant.

Or, nous avons noté la dernière fois plusieurs points à ce sujet. C'est d'amour divin qu'il est question, c'est indiqué par le fait qu'il le demande à Dieu. Il vient de Dieu, pas de l'homme. C'est de l'amour de facto ; ils l'ont déjà en abondance et il veut qu'ils en aient de plus en plus. C'est de l'amour décisif - le mot agapè signifie amour de la volonté ou amour par choix, pas par l'émotion. C'est un amour dynamique (qui évolue), il abonde de plus en plus, augmente et déborde. C'est un amour profond, car il est enraciné dans une connaissance et une compréhension spirituelles profondes. Et c'est un l’amour perspicace, en ce sens qu’il a un aperçu de toutes les situations de la vie et sait comment il doit être appliqué.

Donc cet amour n'est pas une impulsion non contrôlée. Il est biblique, perspicace, distinctif, un service rendu à ceux dans le besoin, même si cela induit un sacrifice. Ce n'est pas une émotion, c'est un devoir. C'est un acte de sacrifice désintéressé en faveur de quelqu'un d'autre. Cet amour ne peut pas être réduit à un phénomène sociologique. Il ne peut pas être réduit à un sentiment émotionnel. La clé de cet amour est l'altruisme. Sa clé en est l'humilité. Sa clé est de se plonger dans la satisfaction des besoins des autres. Et les personnes qui aiment vraiment sont engagées envers les autres, désintéressées, bienveillantes pour répondre aux besoins des autres, peu importe qui elles sont et quels que soient leurs besoins. Tout commence par l'amour. Paul prie donc pour qu'ils aient un cœur d'amour

Passons à présent au reste des éléments, aux indispensables de la vie spirituelle. Le second élément est le discernement. Regardez à nouveau le verset 10 : "pour le discernement des choses les meilleures". Remarquez-vous ici l'interdépendance ? Cette élément traite du sens des priorités et suit le premier des indispensables, à savoir l’amour. Le petit mot "pour" fait le lien et nous montre qu'il y a une progression ici. Lorsqu'une personne est littéralement dominée par l'amour de Dieu, elle aura le désir correspondant de chercher et d'approuver les choses meilleures. Pourquoi ? Parce que le véritable amour est contrôlé par la connaissance profonde de la parole, ce qui permet au chrétien d’être complètement perspicace et d'avoir du discernement, ce qui l’amène à rechercher ce qui est meilleur. Donc, ce qu'il dit c'est : "pour" - verset 10 - "le discernement des choses les meilleures". Vous ne pouvez rien discerner sans cet amour pénétrant, sans cette attitude d'engagement que la Bible appelle l'amour biblique.

Passons, au mot "meilleures", qui est un mot très intéressant et important, dokimazō en grec ; c'est un mot très courant dans le Nouveau Testament. Il était utilisé en grec classique pour évoquer le dosage du métal afin de déterminer ses propriétés et sa pureté. Il était utilisé lorsqu'on parlait de tester la monnaie afin de s'assurer qu'il ne s'agissait pas de contrefaçon. Dans Luc 14:19, ce terme est utilisé pour parler de tester la qualité des animaux, à savoir les bœufs. Et dans Luc 12:56, il est utilisé pour évaluer l'état du ciel ou analyser le temps qu'il fait. Donc, ce terme est en rapport avec les tests pour vérifier, prouver ou déterminer quelque chose. Et ce qu'il dit ici, c'est : ma prière pour vous est que vous ayez la capacité d'évaluer et de déterminer les choses qui sont les meilleures. Or, le grec diapherō signifie littéralement différer, se référant aux choses les meilleures - différer. En d'autres termes, il prie pour que vous sachiez faire la différence entre les choses et que vous puissiez déterminer ce qui est le plus important. L'idée est donc de pouvoir déterminer la juste valeur des choses, ce qui a de la valeur, ce qui n'a pas de valeur, ce qui a plus de la valeur, ce qui a moins de valeur, ce qui est essentiel, ce qui est le meilleur, les choses qui comptent vraiment.

Maintenant, écoutez attentivement : ce n’est pas la capacité de faire la distinction entre le bien et le mal. Tout le monde peut le faire. C'est la capacité de faire la distinction entre le bien et le mieux, et seuls quelques-uns semblent pouvoir le faire. Le discernement qui évalue ce qui est le mieux, c'est si crucial ; être capable de prendre votre vie en main et de consacrer votre temps et votre énergie à ce qui compte vraiment - approuver le meilleur, tester, essayer, évaluer, prouver, approuver ce qui est le plus important. Et écoutez bien : la capacité de faire cela sépare le simple du profond, le faible du puissant et le commun de l’influent. Ces personnes profondes, puissantes et influentes sont celles qui ont la capacité de se concentrer sur un objectif meilleur et qui ne sont ni dissuadées ni détournées par des choses qui ne sont pas les meilleures.

Ceci est donc une prière pour l'esprit, en passant. Vous pourriez même dire que la première, une prière pour l'amour, était une prière pour le cœur. Ceci est une prière pour l'esprit, car vous ne pouvez pas poursuivre le meilleur, sauf si vous pouvez évaluer ce qu'est le meilleur. C'est pour moi le défi de la vie : avoir la capacité de poursuivre ce qu'il y a de plus noble et de meilleur. Et ce n'est pas comme ça que sont la plupart des gens. La plupart des gens sont comme une balle qui rebondit, ils réagissent tout simplement - ils réagissent. C'est un genre de style de vie à la mode. Ils ne font que ce que leur impulsion, leur émotion, leur humeur leur disent ou réagissent simplement à l'environnement qui les entoure. Ils ne contrôlent pas leur environnement et ne contrôlent pas leur réponse à cet environnement. En fait, ils ne pensent pas, ils réagissent simplement. La plupart des gens vivent selon leurs humeurs. Ils ne se contrôlent pas eux-mêmes, ils sont contrôlés par leurs humeurs. Ils ne pensent pas du tout. Ils ne peuvent pas poursuivre le meilleur sans entrave ni distraction, car ils ne peuvent pas penser ni contrôler leurs schémas de pensée au point d'évaluer ce qu'est le meilleur. Ils réagissent. C'est tragique, mais la plupart des gens vivent en réaction à tout ce qui les entoure - comme une balle qui rebondit, rebondissant sur tous les murs qu'ils touchent dans n'importe quelle direction.

Il y a eu une étude pédagogique intéressante que j'ai lue cette semaine, dans laquelle on proposait aux gens de nouveaux concepts. En d'autres termes, un homme est entré et a donné à ces personnes un nouveau concept, quelque chose dont ils n'avaient jamais entendu parler auparavant, et leur a demandé de le croire. Et sachant qu'en leur demandant d'y croire, ils devraient mettre de côté certaines des choses qu'ils croyaient auparavant vraies. Les résultats étaient intéressants. Cinquante pour cent des gens y ont cru immédiatement, sans réfléchir. Trente pour cent des gens n'y croyaient pas immédiatement, sans réfléchir. Quinze pour cent des gens voulaient attendre un peu avant de se décider, mais ils n'ont demandé aucune précision et aucune autre information, puis ont pris leur décision. Cinq pour cent des gens ont analysé tous les détails et sont finalement arrivés à une conclusion. Et le résultat du test donne quelque chose comme ça : on estime que cinq pour cent des gens pensent, quinze pour cent des gens pensent penser, et quatre-vingt pour cent des gens préféreraient mourir plutôt que de penser.

C'est comme ça dans le monde. C'est comme ça. Ils ne veulent pas penser. Les gens ne pensent pas. Et ils ne savent pas comment approuver ce qu'est le meilleur ; ils ne peuvent pas contrôler leur esprit car leurs émotions contrôlent leur esprit et ils ne font que réagir instinctivement. Quelqu'un a dit : "La majorité de la société est dans le wagon de queue en train de regarder en arrière." Ils ne font donc que regarder ce qui se passe. Cela me rappelle l’histoire du pilote qui est venu au haut-parleur de l’avion et a déclaré : "J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle est que nous avons perdu toute notre instrumentation et que nous ne savons pas où nous sommes. La bonne nouvelle c'est que nous avons un vent arrière et sommes dans les temps." Je pense que c'est fondamentalement la façon dont la plupart des gens vivent leur vie. Ils n'ont aucune instrumentation, mais ils ont un vent arrière, et ils passent un bon moment à traverser la vie de manière floue, sans aucune idée de ce qui se passe. Si je peux combiner ces métaphores, c'est comme un gars assis sur le toit d'un fourgon de queue, qui ne voit que ce qui s'est déjà passé et qui n'a aucune anticipation du tout. Un homme a dit un jour : "Quand je travaille, je travaille dur et quand je suis assis, je suis assis et quand je pense, je m'endors." Quelqu'un a dit : "De temps en temps, l'homme trébuche sur la vérité, mais la plupart du temps, il est capable de se relever et de continuer malgré tout." Vous voyez, les gens vivent à travers leurs émotions ; ils ne vivent pas en pensant.

Mais en tant que chrétiens, si nous devons poursuivre le meilleur, notre raison doit l'emporter sur notre humeur. Vous ne pouvez pas être victime de vos émotions et de vos humeurs si vous devez poursuivre le meilleur. Dans Romains, vous êtes des familiers de ce merveilleux chapitre 12, deuxième verset, "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait." Vous devez renouveler votre esprit. Vous devez mettre votre pensée en ordre. C'est pourquoi, dans Philippiens 4, verset 8, Paul dit : "Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées." Cela commence par votre esprit. Vous devez aller au-delà de votre humeur et de vos émotions.

Dans Éphésiens 5, Paul dit : "Marchez comme des enfants de lumière ! [...] Examinez ce qui est agréable au Seigneur" Puis, au verset 15, "Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C'est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur." Réfléchissez - pensez. 1 Thessaloniciens 5:21 dit : "Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon". Vous voyez, le caractère chrétien à son plus haut niveau est un amour divinement implanté et grandissant, contrôlé par la vérité et la sagesse qui recherche avec discernement et clarté, ce qui est le meilleur.

Et pourtant, la plupart des gens passeront toute leur vie à réagir de façon instinctive à tout ce qui bouge et à faire tout ce que leur ressenti leur impose de faire, n’accomplissant rien qui ne dure, parce qu’ils n’apprennent jamais à distinguer ce qu'est le meilleur, tandis que les gens véritablement pieux se caractérisent par l'amour et la poursuite du meilleur. Jetez un œil à votre vie. Adoptez-vous et poursuivez-vous vraiment le meilleur ? Ou est-elle remplie de trucs qui ne comptent pas du tout, mais sapent et aspirent votre énergie ?

Il y a un troisième élément ou indispensable dans ce processus, et c'est l'intégrité - l'intégrité. L'amour et la recherche du meilleur mènent à l'intégrité, verset 10, "afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ". En fait, la petite phrase "afin que vous soyez" est, pour vous étudiants grecs, un subjonctif, ce qui induit une clause de but. Vous devez aimer, pour que vous puissiez poursuivre le meilleur, afin que, ou dans le but d'être une personne intègre. Et encore une fois, l'interdépendance est très évidente. Ces choses sont toutes interdépendantes. L'amour, contrôlé par la vérité biblique et la perspicacité pratique, mène à la poursuite du meilleur, ce qui génère une intégrité personnelle et relationnelle.

Observez à présent ces deux mots au verset 10, "afin que vous soyez purs et irréprochables." Ils ont un sens différent, un accent différent que je veux que vous voyiez. Le mot "pur" est un mot très intéressant. Cela signifie authentique, mais il existe une possibilité de deux racines différentes pour ce mot. Certains pensent qu'il est lié à un mot qui signifie tamiser, il serait utilisé pour dire que le grain serait mis dans un tamis et tamisé jusqu'à ce que toutes les impuretés soient éliminées, et ce qui en sortirait alors serait le grain pur. Puis il y a la possibilité que ce mot ait cette autre racine, qui signifierait que toute l'impureté de votre vie a été éliminée, que vous êtes donc pur, comme neuf, à 100%.

D'autre part, il pourrait aussi avoir pour racine deux mots en grec, un mot signifiant soleil, l'autre le fait de juger, de sorte qu'il a littéralement dans son sens racine l'idée de tester quelque chose grâce à la lumière du soleil - tester quelque chose grâce à la lumière du soleil. Ce que, à propos, nous ne savons pas avec certitude c'est si cela est la racine du terme grec eilikrinēs, ou la racine du mot sincère, qui est un dérivé latin. Le mot latin est sine cerae et signifie littéralement "sans cire". Laissez-moi donc vous expliquer ce que cela signifie. Un potier qui fabriquait un pot, un bol, une assiette ou un plat quelconque le faisait tourner sur sa roue; puis quand il était terminé, il le prenait, le brûlait, le cuisait comme vous le savez. Fréquemment, à cause de certaines impuretés dans l'argile, ou d'une erreur de jugement en termes de température, ou autre, il y avait une fissure. Cette cruche fissurée, ou ce pot, ce bol ou ce plat était alors inutile.

Mais à cause de l'argent investi, les potiers sans scrupules essayaient de dissimuler la fissure, et ils utilisaient une cire dure, et remplissaient la fissure avec de la cire. Puis, ils couvraient tout ce qu'ils utilisaient pour enrober ou peindre le pot ou le bol. Alors, quand une personne sage allait au marché pour acheter une pièce de poterie, elle tenait généralement la poterie au soleil et la faisait tourner pour voir si elle était sans cire, car la lumière du soleil pouvait traverser la fissure et révéler la cire. - qui, bien sûr, la première fois que quelque chose de chaud aurait été placé à l'intérieur, la ferait fondre, et le récipient serait alors découvert comme inutile.

Une vie doit donc être tenue au soleil pour déterminer si elle a des défauts qui sont faussement couverts par la cire de l’hypocrisie. C'est l'idée. Cela pourrait bien être la racine du mot "sincère". C'est certainement ce qui se cache derrière le concept latin, sine cerae, qui signifie sans cire. Ainsi, comme dans les temps anciens, où la poterie était testée en la tenant au soleil, notre vie doit également être testée pour voir si elle est intègrée - si elle n'a pas de défaut, pas de fissure recouverte de cire. Vous me direz : "Que veux-tu dire par là ?" Eh bien, comment ça se passe dans l'église, les amis ; comment ça se passe. Il y a des gens qui voudraient nous faire croire qu'ils sont un vrai pot entier, ou un bol entier, ou un plat entier, ou un bocal entier, et qui ne le sont pas. Il y a des fissures dans leur vie. Il y a du péché dans leur vie, des défauts dans leur vie. Mais ils les ont recouverts de la cire de l'église, de cérémonie religieuse, d'activité religieuse. Ils les couvrent. Vous les placez à la chaleur de quelque chose et ils fondent et révèlent la marque, révèlent la fissure, révèlent la fente. Mais ils s'en accommodent longtemps sans le découvrir si l'hostilité, la persécution ou la difficulté ne surviennent pas.

Vous ne voulez pas d'une vie comme celle-là. Vous voulez une vie d'intégrité. Vous voulez être sans cire. Vous voulez être sincère, pur, sans faille, réel, authentique, honnête, hors du commun. Comme j'ai utili é la métaphore de faire du pain, je continue - si vous jetez tout ce qui constitue du pain dans un plat, et que vous le mettez au four, vous n'obtiendrez pas du pain. Vous aurez omis une chose importante : vous devez mélanger vos ingrédients, vous devez les remuer pour que tout touche à tout, alors vous obtiendrez du pain. Et la même chose est vraie dans la vie. L'intégrité, c'est quand chaque partie de votre vie touche chaque autre partie de votre vie et que tout dans votre vie est en rapport avec ce que vous croyez, ce que vous affirmez. Tout doit toucher tout le reste, c'est ça l'intégrité, c'est ça l'intégrité.

Il prie donc pour l'intégrité personnelle, lié à ce mot "sincère". Qu'il n'y ait pas de fissures dans votre pot. Que rien ne soit recouvert de la cire de l'hypocrisie. Que vous ne cachiez pas de péché, de défaut, de fléau dans votre vie, qui soit un défaut présent de votre personnalité, mais que vous couvriez, de sorte que lorsque le test arrive, vous alliez fondre et vous avérer être un pot fissuré, sans jeu de mots. Et la Parole, en passant, accomplira cela ; la Parole est vivante et puissante, plus nette que n'importe quelle épée à deux tranchants et est capable de discerner les pensées et les intentions profondes du cœur. La Parole est le soleil, si vous voulez, qui discernera votre véritable caractère. Paul dit : "Que la charité soit sans hypocrisie. ", dit Romains 12: 9. Deux Corinthiens 1:12, Paul parle de la confiance qu'il a dans sa propre sincérité. Deux Corinthiens 2:17, il dit que nous ne sommes pas comme les autres qui colportent la Parole de Dieu, mais nous prêchons sincèrement. Il y avait de l'authenticité dans sa vie.

Et c'est ce à quoi il nous appelle, à l'intégrité personnelle, et non pas à porter une faille dans votre vie que nous aurions masquée, mais à une réelle, une véritable intégrité spirituelle. Vous voyez, ce sont les ingrédients de la vie spirituelle. Un amour dominant, une poursuite du meilleur et une vie sans faille - une vie avec un personnage capable de faire face à l'inspection, une vie vers laquelle les gens peuvent regarder avec attention et partir en disant : "Cette personne est réelle." Pas parfaite, mais réelle, authentique, pas fausse, pas une arnaque, pas une copie, pas un rejet de l'usine, elle est réelle, de première classe. Voilà ce qu'est l'intégrité personnelle.

Le deuxième terme est l'intégrité relationnelle. Au verset 10, il est dit que vous devez être purs et irréprochables. Ce mot signifie ne pas faire trébucher les autres, et cela implique une intégrité relationnelle - ne pas vivre une vie qui fait trébucher les autres. C'est très important, c'est tout aussi important. Vous devez vivre le genre de vie qui ne fait pas trébucher les autres. Vous savez, il y a beaucoup de gens, si vous les regardez en surface, il semble que leur vie soit inoffensive. Il semble qu'ils ne feraient pas trébucher un autre croyant, comme Paul l'enseigne si clairement dans 1 Corinthiens, chapitre 8, et Romains, chapitre 14. Il parle du fait que nous ne devons pas faire trébucher ou offenser quelqu'un. Romains 14, nous dit que ne devons pas faire trébucher ou l'offenser. Nous savons cela. Un Corinthiens, chapitre 10 dit : "[Quoi] que vous fassiez [...], faites tout pour la gloire de Dieu. Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l'Église de Dieu," nous devons être très prudent concernant la façon dont nous vivons.

Puis il y a des gens, vous regardez leur vie et vous vous dites : "Bon sang, c'est une vie inoffensive, c'est une vie cohérente ; relationnellement, ils ne font trébucher personne, leur vie a l'air pure, elle a l'air juste, elle a l'air sainte." Et puis, peu de temps après, vous commencez à regarder de plus près, et certaines des personnes qu'ils influencent le plus, comme leurs enfants ou leurs amis proches, commencent à trahir un manque. Et bien que nous ne puissions pas blâmer les parents pour tous les mauvais comportements de leurs enfants, très souvent si le schéma est cohérent, nous découvrons par la suite que ceux que nous pensions être une part de l'église n'étaient certainement pas semblables à ceux qu'ils étaient à la maison, pas vrai ? Quelque part, il y avait une faille plus ou moins épaisse, une très grande faille, et sous la surveillance et la pression d'un autre environnement, loin de l'endroit où ils voulaient porter le masque, ils se révélaient vraiment moins que parfaits.

Peut-être que c'est au travail. Peut-être quelqu'un dans l'église a-t-il l'air d'avoir tout compris, mais que son christianisme au travail a tellement de fissures qu'elles entraînent toutes sortes de gens à trébucher sur la réalité du christianisme et peuvent même offenser d'autres chrétiens au travail. C'est certainement une chose commune. Peut-être qu'en tant qu'étudiant - peut-être qu'à la connaissance de l'église et de l'administration de votre environnement scolaire chrétien, vous n'êtes qu'un parfait petit enfant. Mais quand vous échappez à leur contrôle et à leur surveillance, et que vous rencontrez vos amis, les fissures commencent à apparaître et vous pourriez même faire trébucher ces autres enfants à cause de votre propre péché et de votre propre délit.

Donc, ce que Paul dit ici, c'est : "Regardez, je veux que vous ayez de l’intégrité, de l’intégrité personnelle et de l’intégrité relationnelle. Que vous ne trébuchiez pas, que vous ne fassiez pas trébucher les autres. Que vous n'ayez pas de fissures et que vous ne fassiez pas craquer les autres." Cela signifie donc que vous devez avoir une attitude sans compromis. Nous parlons vraiment de ne pas avoir une vie compromettante ; mais une vie vécue selon la Parole de Dieu, sans aucune déviation, fidèle à la conviction biblique. Nous ne serons pas ce que Elton Trueblood appelait, il y a des années, des "chrétiens fleurs coupées, peu profonds, frêles et de courte durée". Elles ont été arrachées de leurs racines et de la source de leur pouvoir, fleurissent durant peu de temps, puis s'effondrent. Nous devons vivre en étant profondément implantés dans le riche sol de la vérité biblique, afin que nos racines entrent profondément dans la révélation divine, et que nous prospérions.

Maintenant, si vous voulez avoir de l'intégrité, personnellement, et ce sans compromis, vous devez vous opposer au monde. C'est la chose à faire de base. Revenons à Romains 12 : "Ne vous conformez pas au siècle présent". De retour à Jacques, il dit : "l’amitié du monde est inimitié contre Dieu." Retour à 1 Jean 2:15, "N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde." Vous devez résister à la pression du système, parce que le système est ce qui met les fissures dans notre vie, quand nous y succombons. Cela arrive si subtilement. Puis-je vous donner une petite séquence d'étapes par lesquelles ça arrive ? C'est comme ça que le système vous englouti le système. Le monde vous aspire, vous avale et voici comment.

Première étape : le compromis - le compromis. Nous tolérons simplement le monde – des valeurs sinistres, le péché, la méchanceté. "Qu'est-ce que tu veux dire par là ?" me direz-vous. Eh bien, nous cessons d'être choqués par cela ; nous n'en sommes plus choqués. Nous nous adaptons à cela. Nous pouvons penser que c'est faux, nous pouvons dire que c'est faux, mais cela ne nous choque pas vraiment - c'est un compromis. La deuxième étape est la légitimation. Nous le légitimons. Comment ? Nous l'acceptons finalement comme une habitude. "Oh, c'est normal - ça fait juste partie de notre culture." La troisième étape est l'assimilation. Et là, nous sommes vraiment en danger. D’abord nous commençons personnellement à coopérer avec ces valeurs biaisées en ne disant rien. Nous les avons tout d’abord reconnues, compromis, mais nous n’en avons pas été choqués. Deuxièmement, nous les avons reconnues, nous n’en avons pas été choqués et nous les avons acceptées, ces valeurs, simplement comme étant normales, c'est la légitimation. Et à présent, l'assimilation, nous coopérons avec elles en ne disant jamais rien. Elles ne font que traverser la scène, ce n'est même plus un problème ; nous n'en discutons même pas. Ce que je veux dire, pour le dire simplement, c'est, la dernière fois que vous avez entendu un prédicateur prêcher contre le maillot de bain bikini, quand était-ce ? La culture l'a juste assimilée.

La quatrième étape c'est la participation. C'est quand vous sortez en acheter un (de maillot de bain bikini). "Qu'est-ce que cela signifie ?" Eh bien, c'est une implication personnelle en attitudes et en actions. A présent, cela ne vous dérange plus. Vous n'êtes pas choqués ne serait-ce qu'un peu par cela, non seulement vous pensez que cela fait partie de votre culture, non seulement vous ne dites rien contre, mais vous allez au cinéma et vous en voyez, ou vous allumez votre télévision et vous en regardez, ou vous lisez des livres à ce sujet, ou quoi que ce soit d'autre. Vous participez. La cinquième étape est l'amalgame, et c'est là que les valeurs matérielles sont tellement fusionnées avec vos valeurs que vous ne pouvez pas faire la différence. L'amalgame, c'est quand les valeurs matérielles sont tellement fusionnées avec vos valeurs que vous ne pouvez pas faire la différence. Et le dernier mot est l'identification et il n'y a plus aucune différence, vous vous êtes identifié à ces valeurs tordues.

Vous voyez, c'est le processus du monde qui vous aspire. D'abord, vous vous y adaptez en le tolérant, sans être choqué. Vous le légitimez en l'acceptant comme une partie de la culture. Vous l'assimilez en ne disant jamais rien. Vous y participez dans vos attitudes, même si c'est du bout des doigts. Enfin, vous êtes fusionnés avec lui, il est fusionné avec vos propres valeurs jusqu’à ce que vous vous identifiiez si bien au monde que vous ne puissiez pas faire la différence. Vous devez arrêter ça dès le début, dès le début. Lorsque John Wesley est allé à l'école à Oxford, sa mère lui a écrit une lettre - elle lui a probablement écrit beaucoup de lettres mais je n'en ai lu qu'une. Voici ce qu'elle dit - des mots d'une grande sagesse qu'elle a écrits à son fils de cette façon. "Tout ce qui affaiblit ta raison, altère la tendresse de ta conscience, obscurcit ton sens de Dieu ou t'enlève la joie des choses spirituelles ; tout ce qui augmente l'autorité de ton corps sur ton esprit, sont des péchés ", fin de citation. Un bon conseil - un bon conseil !

Le monde est si subtil. Le compromis est si subtil qu'il nous entraîne avant même que nous réalisions ce qui se passe. Vous voyez, c'est comme la vieille histoire de la grenouille dans la casserole d'eau. Une grenouille est assise dans une casserole d'eau, vous montez lentement le feu et elle va frire avant qu'elle ne saute, parce que c'est si graduel qu'elle ne se rend compte de rien. Avant qu'elle le sache, elle est morte. C'est le processus de compromis, de légitimation, et tout le reste, jusqu'à ce que finalement vous parveniez à vous identifier aux valeurs du monde, que vous ne fassiez plus qu'un avec elles et que vous ne sachiez plus ce qu'elles sont ou ne sont pas, n'est-ce pas ? Nous ne voulons donc pas céder à ce genre de pression. Nous ne voulons pas nous enfoncer dans ce genre de choses, alors nous devons faire face avec intégrité. Et c'est ce que Paul dit, retour au verset 10. Vous voulez vous assurer que vous êtes authentique dans votre vie; que vous avez de l'intégrité ; et que vous avez de l'intégrité dans toutes vos relations, ce qui signifie que vous n'êtes pas en proie aux compromis de la société.

Or, comment allez-vous vous isoler de cela ? En ayant un amour dominant et omniprésent, contrôlé par la Parole de Dieu, capable de poursuivre ce qui est le meilleur et de maintenir une intégrité personnelle sans compromis. D'accord ? Nous revenons au point de départ. Vous me direz : "Eh bien, combien de temps suis-je censé vivre comme ça ?" Eh bien, il est dit au verset 10, "jusqu'au jour du Christ - jusqu'au jour du Christ". Vous devez être intègre jusqu'à ce que Christ revienne. Le jour du Christ, nous l'avons étudié au verset 6 ; c'est la phrase faisant référence au retour du Christ pour le croyant. Le jour du Seigneur est le jour du retour du Christ et du jugement de l'incroyant. Le jour du Christ est un terme spécial qui fait référence à la récompense et à l’évaluation des œuvres d’un croyant. Nous sommes donc appelés à la fidélité jusqu'à ce que le Seigneur Jésus vienne nous récompenser. Le jour viendra où nous verrons le Christ. Il est dit que nous devons tous nous tenir devant le siège du jugement de Christ, 2 Corinthiens 5: 9 et 10, que nous soyons dans notre corps ou non, que nous ayons fait le bien ou le mal, pour que nous sachions si nos actions sont faites d'or, d'argent ou de pierres précieuses, de bois, de foin ou de chaume, 1 Corinthiens, chapitre 3. 1 Corinthiens, chapitre 4, le jour où le Seigneur évaluera les choses cachées du cœur et révélera notre motif et notre intention; Aussi, jusqu'à ce que le Christ revienne nous récompenser, nous devons être fidèles et ne jamais faire de compromis - nous devons être fidèles à notre intégrité personnelle et relationnelle. L'amour engendre donc la recherche du meilleur, engendre l'intégrité.

Passons à l'élément numéro quatre - le lien est ensuite celui des bonnes œuvres, verset 11. "remplis du fruit de justice qui est par Jésus Christ". On sait que l''amour produit la recherche du meilleur, qui produit l'intégrité et l'intégrité produira toujours de bonnes œuvres. Veuillez noter que "remplis" est un parfait participe passé, et ce que cela implique quelque chose qui s'est déroulé dans le passé et dont les résultats sont continus. Et cela implique le jour du Christ, qui est le thème du verset 10. C'est au jour du Christ - le verbe revient alors en arrière et résume la vie de la personne et dit : "Quand tu te tiendras debout au jour du Christ, tu auras déjà été rempli de justice ou du fruit de la justice." Il voit un état achevé ou une condition achevée. Il examine le bilan des bonnes œuvres produites par Dieu dans une vie d'intégrité, une vie d'excellence, une vie d'amour. Vous avez donc ici une vision du croyant qui arrive au jour du Christ et, parce qu'il a cherché le meilleur et qu'il a maintenu son intégrité, il a rempli sa vie de bonnes œuvres et il arrive à ce jour, déjà rempli des fruits de la justice, du fruit de l'amour, du fruit de l'excellence et du fruit de l'intégrité.

Or là, qu'est-ce que nous entendons par le fruit de la justice ? Eh bien, le fruit que produit la justice - le fruit que produit la justice. Parce que si vous vivez dans l'amour et poursuivez l'excellence, que vous vivez une vie intègre, c'est une vie juste qui produira certains fruits : karpos, le fruit en grec, signifie bonnes œuvres, produits et résultats. Et c'est ce qu'il a en tête. Le fruit produit par l'énergie divine inhérente à ce type de vie chrétienne - le fruit que produit la justice. En passant, le fruit de la justice est une expression de l'Ancien Testament trouvée dans Proverbes 11:30 et Amos 6:12. Elle est également utilisée dans Jacques 3:18 pour faire référence aux bonnes œuvres produites par la justice de Dieu dans la vie du croyant.

Donc, sa prière c'est, écoutez bien, une vie d'amour, une vie d'excellence, une vie d'intégrité, une vie de bonnes œuvres. Et cela devrait être caractéristique pour chaque croyant. Les fruits de notre vie sont les bonnes œuvres. Or, le Nouveau Testament parle de fruits. En fait, il y en a deux sortes, comme je vous l'ai dit à plusieurs reprises. Romains 1:13 dit : "j'ai souvent formé le projet d'aller vous voir, [...] mais j'en ai été empêché jusqu'ici.", et voici pourquoi, "afin de recueillir quelque fruit parmi vous". En d'autres termes, je veux voir des gens venir à Christ ; le fruit était de gagner quelqu'un au Christ, qu'il lui donne le fruit de sa vie. Dans le 15ème chapitre des Romains, au verset 28, il est dit: "Dès que j'aurai terminé cette affaire et que je leur aurai remis ces dons". En d'autres termes, le résultat de leur vie était encore quelqu'un d'autre converti, alors le fruit conduit quelqu'un à Christ. Dans 2 Corinthiens 9, verset 10, il est dit : "Celui qui fournit de la semence au semeur, Et du pain pour sa nourriture" - c'est Dieu ici - "vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice." En d'autres termes, les actions justes que Dieu va produire dans votre vie à cause de votre fidélité envers lui sont des fruits.

Dans Éphésiens, chapitre 5, verset 9, il est dit : "Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité." Encore une fois, toute action juste est un fruit, mais plus que des actes, ce sont des attitudes. Galates 5 dit : "Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance". Ce sont toutes des attitudes. Donc, Dieu veut produire dans votre vie la bonne attitude et la bonne action - la bonne attitude et la bonne action. Mais pourriez-vous s'il vous plaît noter une chose très importante dans ce verset ? Il est dit au verset 11, "remplis du fruit de justice" - c'est-à-dire des actes justes et des attitudes droites - "qui est par Jésus Christ". Vous ne produisez pas les vôtres propres. Ils sont produits par Jésus-Christ travaillant en vous, afin qu'il en obtienne toute la gloire tout l'honneur et tout le mérite.

Dans Jean 15 il est écrit : "Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron". Écoutez bien : "Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit." Verset 4 "Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez"- quoi ? -" rien faire." Donc l'idée est que le fruit est l'œuvre de Dieu produite dans la vie. Ce n'est pas notre travail, mais son œuvre, l'œuvre du Christ. Éphésiens 2:10 dit que "Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions."

Alors, qu'apprenons-nous donc ici ? Nous devons porter des fruits, mais ce fruit est l'œuvre de Christ. Laissez-moi vous donner une illustration. Vous vous souvenez de Laurence d'Arabie ? Laurence d'Arabie, à une occasion, a ramené des Arabes à Londres, les a placés dans un bel hôtel de Londres et ils ont été complètement désorientés. Ils étaient bédouins; la seule chose dans laquelle ils avaient vécu était une tente. Et ce qui les a fascinés le plus, ce sont les robinets, car ayant vécu dans un désert toute leur vie, l’eau était une denrée rare. Là il leur suffisait simplement de tourner un bouton et toute l'eau qu'ils désiraient était là. Quand Laurence leur a tous fait faire les bagages pour partir, et qu'ils ont fait leurs valises ou quoi que ce soit d'autre qu'ils transportaient, il a découvert qu'ils avaient enlevé tous les robinets de tous les éviers et les avait mis dans leurs sacs, avec la conviction incroyablement ridicule que s'ils avaient les robinets, ils avaient l'eau.

Cela vous rappelle peut-être cette histoire quelque peu familière, juste pour vous dire que le problème dans votre vie spirituelle est simplement de reconnaître que vous êtes un robinet. Si vous n'êtes pas connecté au pipeline, vous ne pourrez absolument rien faire que vous l'allumiez ou que vous l'éteigniez. Le pouvoir vient du Seigneur Jésus-Christ et c'est ce que Paul nous dit ici. Vous devez réaliser que le fruit de la justice passe par Jésus-Christ. Il le produit en vous. Ainsi, une vie d'amour engendre une vie d'excellence qui engendre une vie d'intégrité qui mène à une vie de bonnes œuvres - de bonnes œuvres.

Et cela nous amène au dernier élément : la gloire. Pourquoi après tout ça ? Il existe une grande vérité finale, au verset 11, "à la gloire et à la louange de Dieu." "Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié", Jean 15: 8.

Tout est à la gloire de Dieu. Dieu nous a sauvés. Dieu nous a rendus féconds pour sa gloire. Nous sommes destinés à l’honorer de sa gloire, Éphésiens 1:12, Éphésiens 1:14. Nous devons lui apporter l'honneur, lui apporter la gloire par notre vie. Maintenant, écoutez bien, bien-aimés, une vie d'amour et une vie d'excellence, une vie intègre, et une vie de bonnes œuvres apporte la gloire et la louange à Dieu. Au fait, la gloire, doxa en grec, signifie la somme totale de toute la perfection de Dieu. La louange est l'hommage rendu à Dieu pour cette perfection. Ainsi, il reçoit l'affirmation de sa perfection, puis la louange qui est obtenue par cette perfection. Et ainsi l'amour de Dieu versé dans nos cœurs, riche en connaissance perspicace de Sa Parole, nous pousse à rechercher l'excellence avec une intégrité spirituelle, ce qui génère une vie de pouvoir à travers Christ qui produit de bonnes œuvres, qui ricochent pour la gloire de Dieu, transformant Dieu en un être digne de louanges éternelles. C'est la somme de tout.

La prière de Paul est aussi ma prière pour vous. "Et je prie," dit Paul, et je le dis aussi : "Et ce que je demande dans mes prières" - ceci je le prie pour vous - "c'est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui est par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu." Père, je prie pour ce peuple; et Père, qu'ils sachent que s'ils ont fait leur inventaire spirituel et qu'ils voient un déclin de leur vie spirituelle, c'est ce qu'ils devraient prier pour eux-mêmes.

Père, aide-nous à savoir qu'il n'y a pas de formule, qu'il n'y a pas de raccourci, qu'il n'y a pas de trucs, qu'il n'y a pas de moyen facile. Si notre vie s'arrête et que nous ne sommes pas à la hauteur de ces vertus essentielles, alors aides-nous à savoir que nous devons nous mettre à genoux comme Paul et prier chaque jour pour la même chose. Seigneur Dieu, que mon amour soit de plus en plus abondant dans toute connaissance réelle et dans tout discernement. Que je puisse rechercher les choses les meilleures, être sincère et irréprochable jusqu'au jour du Christ. Que je sois rempli du fruit de la justice qui vient de Jésus-Christ et que je puisse être à la gloire et à la louange de Dieu. Aides-nous à prier pour cela personnellement chaque jour ; chaque jour jusqu'à ce que nous commencions à percevoir le modèle de notre vie aller dans la bonne direction. Seigneur, il semble bien que ce soit si simple. Tout ce que nous avons à faire est de nous projeter volontairement sur tes ressources et tu produiras ton travail en nous. Aides-nous à vouloir faire cela - pour l'amour de Jésus. Amen.

FIN

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