
(Citations bibliques: Version Segond 21 sauf autre mention)
Ouvrez, s’il vous plait, votre Bible à 1 Thessaloniciens, chapitre 4. Je voudrais attirer votre attention de nouveau sur les versets 13 à 18. Nous avons intitulé ce message: « Qu’arrive-t-il aux chrétiens qui meurent avant que Jésus vienne? » Soit dit en passant, les détails sur l’endroit où vont les chrétiens après leur mort, ce qui arrive à leur esprit, et ce qui arrive à leur corps est souvent un sujet troublant pour des personnes qui ne comprennent pas, et assurément troublant pour les jeunes chrétiens de l’Église de Thessalonique. Ils n’avaient que quelques mois de vie dans le Seigneur. Ils n’avaient aucun arrière-plan juif dont on pouvait parler, la plupart d’entre eux ayant été convertis d’un paganisme abject. Tout était très nouveau pour eux. Et, au cours des quelques mois où Paul avait été présent à Thessalonique et des quelques mois depuis qu’il était parti, ils avaient remarquablement grandi en Christ, mais il y avait encore des choses troublantes qu’ils ne comprenaient pas.
L’une de ces choses touchait au retour de Jésus-Christ. Paul s’était assuré qu’ils comprenaient que Jésus reviendrait pour prendre son peuple pour qu’il soit avec lui. En fait, au chapitre 1, vous remarquerez aux versets 9 et 10 qu’il est dit des chrétiens Thessaloniciens qu’ils avaient abandonné les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai et pour attendre des cieux son Fils. Ils vivaient dans l’attente de la venue de Jésus. Il semble assez raisonnable dans ce contexte qu’ils pensaient en fait qu’Il reviendrait très bientôt, encore au cours de leur vie. Et c’est ce qui provoquait leur question, car certains d’entre eux mouraient. Périodiquement, de temps en temps mais constamment, quelqu’un parmi les croyants de l’Église de Thessalonique mourait. Et parce qu’ils avaient si grandement hâte que Jésus-Christ revienne, ils comprenaient difficilement ce qui allait arriver à ces personnes au moment de la venue de Jésus. Si elles n’étaient plus là, manquaient-elles le grand événement ? Manquaient-elles le rassemblement, comme on l’appelait, comme Paul l’indiquait dans 2 Thessaloniciens 2 :1 ? Manquaient-elles l’enlèvement ? Ils s’inquiétaient beaucoup à ce sujet.
Parce qu’ils vivaient dans une telle excitation, une telle attente et une telle perspective du grand moment où Jésus viendrait pour son peuple, et également puisque, d’après le chapitre 4, versets 9 et 10, ils s’aimaient si fort que tout le monde connaissait leur amour, ils étaient tristes pour ceux de leurs bien-aimés qui étaient morts, pas tant du fait qu’ils étaient morts, parce qu’ils croyaient que leur esprit était avec le Seigneur, mais parce qu’ils pensaient qu’ils pourraient rater le grand événement. Alors l’apôtre Paul écrit ce passage pour les aider.
Je l’ai dit la dernière fois, et je le redis, ce passage est plus pastoral que théologique. L’intention de l’apôtre Paul n’est pas de donner une explication eschatologique de long en large et de haut en bas, avec force détails raisonnés de l’enlèvement, mais de réconforter des cœurs tristes, chagrinés et troublés. Qu’arrive-t-il aux chrétiens qui meurent avant le retour du Seigneur n’est pas une question pédante ; c’est une question douloureuse qui vient de leur cœur parce qu’ils éprouvent de la tristesse dans la crainte que leurs biens- aimés qui sont morts ratent cet immense événement. Leur mort était-elle, se demandaient-ils peut-être, une sorte de jugement où le Seigneur les châtiait, leur ôtant la vie, et que, par conséquent, ils perdaient l’expérience de l’enlèvement ? Y avait-il quelque péché secret dans leur vie, qui était la cause de leur mort ? Ne participeraient-ils pas du tout, pour ainsi dire, au rassemblement, et au merveilleux voyage vers le ciel ? Resteraient-ils des esprits sans corps, ne connaissant jamais la transformation de leur corps comme celui de Christ ? Seraient-ils en quelque sorte considérés comme des saints de moindre valeur ? Ne sont-ils pas aimés autant que le reste qui vivrait jusqu’à l’enlèvement ? Toute cette affaire leur causait du chagrin.
Donc, l’apôtre Paul écrit pour soulager leur tristesse. Regardez au verset 13 du chapitre 4. « Nous ne voulons pas que vous soyez dans l’ignorance, frères et sœurs, au sujet de ceux qui sont morts, afin que vous ne soyez pas dans la tristesse comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. » Il dit nous ne voulons pas que vous soyez tristes ; être tristes pour cause d’ignorance est inutile. Je ne veux pas que vous soyez ignorants au point d’être tristes, et que vous soyez tristes comme ceux qui n’ont aucune espérance d’être réunis : les perdus, les païens, ceux qui sont hors du Royaume de Dieu qui voient la mort comme la séparation définitive et permanente. Je ne veux pas que vous soyez tristes comme les désespérés qui n’attendent aucune réunion. Votre ignorance vous a conduits dans la tristesse, alors je veux apaiser votre tristesse en changeant votre ignorance en connaissance.
Le groupe principal dont il se soucie ici est celui de ceux qui dorment. En fait il les mentionne au verset 13. Il les mentionne au verset 14. Il les mentionne au verset 15. Il se soucie d’eux parce c’était leur souci. Qu’arrive-t-il aux chrétiens qui meurent avant que Jésus revienne ? Et, soit dit en passant, c’est une question terriblement importante, parce qu’ils la posaient en ce temps-là. Nous en sommes à 2000 ans plus tard, et tout un grand nombre de chrétiens sont morts et continuent de mourir.
Comme je l’ai indiqué la dernière fois, ceux qui dorment veut dire les chrétiens qui sont morts. Et les chrétiens qui meurent n’expérimentent pas la mort dans sa réalité effrayante puisque, grâce à leur vie en Christ, la mort est changée en sommeil. La différence entre le sommeil et la mort est que le sommeil est un repos temporaire, et c’est un terme approprié pour les chrétiens. Quand ils meurent, leur esprit part immédiatement vers le Seigneur, « Absent de corps, présent avec le Seigneur. Mieux vaut partir et être avec Christ. » Leur corps descend dans la tombe non en permanence, mais seulement pour dormir jusqu’à ce qu’il soit un jour réveillé. Mais eux ne savaient pas comment, ni quand, ni où, ni quoi, alors ils étaient tristes pour leurs bien-aimés.
Paul ensuite leur explique certains des facteurs de l’enlèvement. Le terme est au verset 17, « ensemble enlevés », est le terme d’où nous avons l’idée d’enlèvement. C’est être attrapé, raflé, enlevé brusquement. Et il s’agit ici de la rafle de l’Église, le fait que l’Église est emportée. À propos, c’est un terme violent. Et je vous ai dit la dernière fois que du mot dérivé du latin vient le mot viol, un acte violent par lequel l’Église est enlevée. C’est un sauvetage de premier ordre, soudain, instantané. Paul dit en 1 Corinthiens 15, « en un clin d’œil, » c’est aussi rapide que de cligner des yeux, aussi rapide qu’un éclair sur la pupille. Aussi rapide, et plus rapide encore.
Or, comme Paul leur dévoile l’enlèvement, rappelez-vous que son objectif n’est pas de dire tout ce qui pourrait être dit sur cet événement, son but est de couvrir un sujet particulier pour apporter du réconfort à leur cœur troublé. Quatre éléments résument son enseignement dans ce texte sur l’enlèvement : les piliers de l’enlèvement, les participants à l’enlèvement, le plan de l’enlèvement et le profit de l’enlèvement. Profit, le bienfait.
La dernière fois, nous avons commencé de voir les piliers de l’enlèvement. Et nous vous avons fait remarquer, au verset 14, que le premier pilier sur lequel l’enlèvement est posé est la mort de Christ. Car si nous croyons que Jésus est mort, et je vous ai montré que la première raison pour laquelle nous pouvons quitter ce monde et rejoindre Jésus-Christ, et être pris au ciel, c’est parce que Jésus est mort pour nos péchés. Et ayant nos péchés pardonnés, et étant couverts pour ainsi dire par le sang de Christ et revêtus de la justice de Christ, nous sommes devenus acceptables devant Dieu, nous sommes devenus cohéritiers avec Christ, des frères dont Jésus n’a pas honte de les appeler tels, et Il nous rassemblera auprès de lui et nous prendra au ciel où Dieu nous attend, puisque nos péchés ont été réglés. Ainsi, l’enlèvement est basé, en premier lieu, non sur une spéculation philosophique, non sur une lubie théologique, mais sur la mort de Jésus-Christ, qui a pleinement satisfait Dieu face au péché. Puisqu’Il a rempli toutes les conditions du pardon des péchés, Il a transformé la mort en sommeil pour nous. Pour emprunter les mots de Paul : il a retiré de la mort son aiguillon.
Le deuxième pilier sur lequel repose l’enlèvement est la résurrection de Christ. Verset 14, en effet si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, ici se trouve le corollaire nécessaire au premier. Non seulement Il est mort, mais l’acceptation de son œuvre était indiquée par le fait que Dieu l’a ressuscité des morts. Et Il a vaincu la mort. Il a vaincu le péché, pour ainsi dire, dans sa mort ; il a vaincu, pour ainsi dire par sa résurrection. Le péché a été réglé, la mort a été réglée, non seulement pour lui-même mais, remarquez au verset 14 « nous croyons aussi que Dieu ramènera … avec lui, » c’est-à-dire avec Christ, « à son retour, ceux qui sont endormis en Jésus. » Comme Il a ressuscité Jésus, Il ressuscitera les autres qui sont en Jésus-Christ. 1 Corinthiens 15 :23 dit : « Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent au Christ, lors de son avènement. » (Colombe) Jésus dit dans Jean 14 :19 : « Parce que je vis et que vous vivrez aussi. » Et je vous ai dit la dernière fois, et je le répète : Dieu traitera les croyants de la même manière qu’Il a traité Jésus, en les ressuscitant des morts. C’est sa promesse, une résurrection corporelle. Et quand Dieu viendra, quand Dieu viendra au grand et glorieux retour de Christ, Dieu amènera avec lui ceux qui sont morts en Christ, tout comme Il a ramené Jésus d’entre les morts.
Le tableau est splendide. Il nous est d’abord dépeint en Jean 14, versets 1 à 3, le seul endroit dans le récit de l’évangile où on parle de l’enlèvement. Et tout ce qu’Il dit, c’est : « Que votre cœur ne se trouble pas, » encore une fois, c’est un passage de consolation, son intention est de réconforter les disciples troublés. « Croyez en Dieu croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Si ce n’était pas le cas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et puisque je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que, là où je suis, vous y soyez aussi. » Ici Jésus promet : Je m’en vais, mais je vais préparer une place, je reviens, je reviens pour vous prendre dans ce lieu où je suis. Et la promesse ici est que, de même que Dieu a ramené Jésus d’entre les morts et l’a emmené dans la gloire, Dieu ramènera de la tombe nous autres qui serons morts pour nous emmener dans la gloire.
Or, souvenez-vous, les esprits sont déjà avec le Seigneur, mais le corps sera ressuscité, joint à cet esprit qui est déjà dans la présence de Dieu, et cette combinaison est le saint glorifié en l’image de Christ qui demeure dans la présence de Dieu pour toujours et à jamais. C’est la résurrection, à propos, qui est décrite en 1 Corinthiens 15 :35 et suivants.
Donc, ces points ne sont que des révisions. Les piliers de la mort de Christ, de la résurrection de Christ, soutiennent la doctrine de l’enlèvement. Le troisième est la révélation de Christ, la révélation de Christ. Paul dit au verset 15 : « Car voici ce que nous vous déclarons, » cet enseignement sur l’enlèvement, « d’après la parole du Seigneur. » Ce qu’il dit, c’est non seulement que l’enlèvement est basé sur la mort et la résurrection de Christ, mais sur une révélation directe de Christ. « Voici ce que nous vous déclarons » a le ton d’un écrivain inspiré qui a révélé ce que Dieu lui a dévoilé. Cette phrase, « d’après la parole du Seigneur, » signifie une déclaration divine. Paul transmettait littéralement aux Thessaloniciens ce qui venait du Seigneur. C’est une révélation divine. Or, que veut-il dire spécifiquement ? C’est intéressant de noter ceci, quand il dit « ce que nous vous déclarons », puis il continue d’expliquer l’enlèvement, « d’après la parole du Seigneur, » que veut-il dire par là ? Certains commentateurs suggèrent qu’il veut dire qu’il fait référence à quelque chose que Jésus a dit qui est rapporté dans les évangiles. Cependant, cela ne semble pas être une option valable du tout, puisqu’il n’y a aucun passage exact. Comme je l’ai dit, la seule mention particulière à l’enlèvement n’est qu’une simple déclaration que Jésus a dite « je reviendrai, » et de nouveau, Il l’a dite d’une manière plus pastorale que pour tenter de couvrir toute sa théologie eschatologique. Mais au-delà de ça, rien de spécifique sur l’enlèvement n’est donné dans les évangiles à quoi Paul pourrait faire allusion.
Vous direz, « mais attendez une minute. Ne parle-t-on pas d’une trompette ici ? Et ne parle-t-on pas ici d’une résurrection? » Oui, mais c’est très différent de ces autres fois. Par exemple, dans le Discours du Mont des Oliviers, où le Seigneur parle d’une trompette et où il parlait d’un rassemblement, c’est très différent de toutes références de l’évangile de Jean, auxquelles indirectement certaines se rapportaient à ceci, comme lorsqu’Il dit à Marthe, au chapitre 11, « Je suis la résurrection et la vie. » Laissez-moi vous donner quelques-unes des différences. Dans Matthieu, le Fils de l’homme vient sur les nuées. En 1 Thessaloniciens, les croyants montent dans les nuées. Dans Matthieu, les anges rassemblent les élus des quatre coins de la terre. Dans 1 Thessaloniciens, Jésus-Christ lui-même les rassemble vers lui. Dans le Discours du Mont des Oliviers, particulièrement dans Matthieu, il n’y a aucune mention sur l’ordre de la montée. C’est le sujet principal ici dans Thessaloniciens. Et il y a encore d’autres différences.
Alors nous ne pouvons pas dire que Paul fait référence à quoi que ce soit des évangiles, parce que rien ne touche aux choses dont il parle ici. D’autres ont dit : « Bon, il parlait probablement d’une parole du Seigneur, qui fut dite par le Seigneur mais ne fut jamais écrite, comme celle rapportée dans Actes 20 :35, où il est dit que Jésus a dit qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » Jésus l’a vraiment dit ; nous savons qu’Il l’a dit, parce que l’Esprit de Dieu l’a révélé à Luc quand il a écrit qu’Il l’avait dit, mais ce n’est pas rapporté dans les évangiles. C’est la seule citation de Jésus en dehors des évangiles. Certains disent que ce que Paul dit ici doit alors être ce que Jésus a dit ; nous n’en avons simplement pas de rapport. Mais il ne dit pas que Jésus l’a dit. Il ne cite rien directement de ce que Jésus a dit dans les évangiles et il ne dit pas spécifiquement que Jésus a dit cela. Il ne fait qu’utiliser ces mots plutôt généraux : c’était une parole du Seigneur.
En outre, dans 1 Corinthiens 15, voulez-vous remarquer le verset 51, ou simplement l’écouter ? Paul, entamant une discussion ici à propos de l’enlèvement dit : « Voici, je vous dis un mystère. » Un mystère signifie quelque chose de caché qui est maintenant révélé. Paul dit, je vais maintenant révéler quelque chose qui a été caché, ce qui nous amène à la conclusion que Jésus n’avait jamais révélé les détails de l’enlèvement. C’était un mystère jusqu’à ce que Paul le dévoile. Il était l’apôtre de ce mystère. Et ici encore, si Jésus l’avait enseigné, et si tout le monde savait qu’Il l’avait enseigné, que cela ait été rapporté ou non, certainement que Paul l’aurait alors dévoilé aux Thessaloniciens. Mais ici ils sont dans un désarroi total à propos de cet événement appelé enlèvement, et Paul doit encore leur donner quelque nouvelle vérité à partir de la parole du Seigneur.
Ainsi nous pensons qu’il n’y a pas de raison d’associer ceci avec quoi que ce soit que Jésus aurait dit. Si vous remarquez, au chapitre 5, verset 2, il est dit : « En effet vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. » Apparemment ils en savaient long sur le jour du Seigneur. Que c’est le jugement. Et ils n’avaient pas besoin d’être enseignés sur le jour du Seigneur, mais ils ne savaient rien de l’enlèvement, de la rafle, d’être emportés. Et Paul alors leur révèle quelque chose qui, jusqu’ici, avait été un secret, et qui lui a été donné par la parole du Seigneur.
Or, cela pourrait vouloir dire que c’est venu par la bouche d’un prophète, qu’un prophète, un prophète du Nouveau Testament, tel qu’Agabus mentionné dans Actes 21, aurait été le porte-parole du Seigneur auprès de Paul, qu’il l’aurait déclaré, et que Paul l’aurait entendu. En fait, quand il a parlé à Paul dans Actes 21, Agabus a dit : « Voici ce que déclare le Saint-Esprit », Donc cela aurait pu être un prophète comme Agabus qui fut l’instrument de Dieu pour parler à Paul. Cela aurait pu être un autre moyen par lequel l’Esprit de Dieu a communiqué avec Paul. Cela aurait pu être en direct, comme lorsqu’il était sur le navire dans Actes 27, faisant voile sur la mer, et qu’un ange vint à lui dans la nuit, pour lui dire exactement ce que le Seigneur voulait qu’il entende. Mais d’une manière ou d’une autre, il a reçu une révélation directe qu’il révèle maintenant. Donc, sur quoi l’enlèvement est-il basé ? Non sur de la philosophie, ni sur des spéculations théologiques fantaisistes, mais basé sur la mort de Christ, le péché est réglé, donc nous sommes acceptés par Dieu. La résurrection de Christ, en la résurrection de qui nous ressuscitons, la révélation de Christ qui dévoile ses détails. Voilà une ferme fondation, vous serez d’accord ? De solides piliers.
Maintenant, revenons à la Parole du Seigneur. Qu’a dit le Seigneur à Paul à propos de cet événement ? Cela nous amène au deuxième point, les participants à l’enlèvement : les participants à l’enlèvement. Verset 15 [de 1 Thessaloniciens 4], il dit, « Voici ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur, » et voici les deux participants, « nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, » et puis à la fin du verset, « ceux qui se sont endormis. » (Colombe) Ce sont les deux participants. Il n’y a que deux sortes de gens à l’enlèvement : ceux qui sont vivants et qui sont restés, et ceux qui sont morts. C’est un contraste très simple. Et il ne parle que de ceux-là. Des gens vivants et des gens qui sont morts. Vous voyez, c’était là leur brûlant sujet d’inquiétude : qu’arrive-t-il aux chrétiens qui meurent ?
Simplement, il leur dit alors, laissez-moi vous parler de chacun de ces deux participants. Tout d’abord, nous les vivants qui sommes restés. Les chrétiens vivants au moment où le Seigneur revient. Nous les vivants qui ne mourons pas pour voir la parousia. Voulez-vous bien noter le mot « nous » ? Paul pense-t-il qu’il sera vivant à ce moment-là ? Paul pense-t-il que cela pourrait avoir lieu au cours de sa vie ? Certainement ! Certainement que oui ! Il manifeste assurément ce qu’est une attente appropriée et une expectative appropriée du retour de son Seigneur sans en fixer de moment précis. Je suis sûr qu’il ne ferait jamais cela ; certainement que sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, il ne le ferait pas. Et comme tous les premiers chrétiens, je crois qu’il voyait l’événement comme très proche. C’est pourquoi il utilise le mot « nous », nous les vivants qui sommes restés. « Nous » est comme un terme générique, nous signifiant les croyants qui sont vivants à ce moment-là. Mais il ne dit pas « ils » comme s’il le repoussait nécessairement à une génération future. Il peut être à l’aise en disant nous, parce que cela pourrait arriver durant sa vie.
Il y a d’autres indices qui montrent que c’est ce qu’il croyait. Dans Romains 13 :11, « Cela est d’autant plus important que vous savez quel temps nous vivons : c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous qu’au moment où nous avons cru. La nuit est bien avancée, le jour approche. » Oh là ! Quelle urgence ici, n’est-ce pas ? Notre salut est plus près. Que veux-tu dire par notre délivrance ? Nous avons déjà reçu le salut de notre âme, mais le salut de notre corps, la rédemption du corps dont il parle dans Romains 8, est plus proche que jamais. Le jour est proche : proche veut dire prochainement. La nuit est presque terminée. C’est pour bientôt.
Dans 1 Corinthiens, notez bien au chapitre 6, verset 14, il y a la même expression. Il dit : « Or Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. » Croyait-il qu’il ferait partie de cette résurrection ? Croyait-il qu’il serait dans cette future résurrection ? Il semble que d’un côté, à un moment donné, il croit que ce sera pendant sa vie. De l’autre, à un autre moment, il croit qu’il sera dans la tombe.
Chapitre 10 de 1 Corinthiens, verset 11, « Tous ces faits leur sont arrivé pour servir d’exemples, et ils ont été écrits pour notre instruction, à nous » écoutez ceci, « qui sommes parvenus à la fin des temps. » Il croyait qu’il vivait à la fin des temps, les temps messianiques. Et je suis sûr qu’il n’avait aucune idée qu’ils dureraient aussi longtemps qu’ils l’ont déjà fait. Regardez à 1 Corinthiens 16 :22, « Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit maudit ! Maranatha. » Vous savez ce que cela signifie ? « Viens Seigneur ! Viens Seigneur ! » Et regardez dans notre lettre, 1 Thessaloniciens 1 :10, « … et pour attendre du ciel son Fils. » Au chapitre 3, verset 13, il dit qu’il souhaite que leur cœur soit affermi pour qu’il soit irréprochable dans la sainteté devant Dieu notre Père, lors du retour de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints. Là encore, l’attente de la venue de Christ et être irréprochables lorsque qu’Il arrivera. Bon, s’ils avaient déjà été glorifiés, ils auraient été irréprochables quand Il est arrivé. Il suppose qu’ils pourraient être vivants lorsqu’Il arrivera, et ils doivent être irréprochables quand cela aura lieu.
Chapitre 5, verset 23, « que le Dieu de paix vous conduise lui-même à une sainteté totale et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irréprochable lors du retour de notre Seigneur Jésus-Christ. » Or, la seule manière pour notre corps d’être conservé saint et irréprochable à sa venue, serait d’être vivant lorsqu’Il arrive. Et je le redis, il s’attendait à ce que Jésus puisse venir durant sa vie. À Tite, il disait qu’il attendait la bienheureuse espérance, la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Il attendait Christ ; il croyait que son retour pourrait arriver durant sa vie. Et cependant, suivez bien, d’un autre côté, il croyait aussi qu’il pourrait mourir avant que Christ revienne. Au chapitre 5 de 1 Thessaloniciens, verset 10, il dit, « … Jésus-Christ, qui est mort pour nous afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. » Et il utilise « nous » ici. Il se peut qu’il veille ; il se peut qu’il dorme quand Jésus viendra. Mais dans les deux cas, nous vivrons ensemble avec lui, dans un cas comme dans l’autre.
Dans 1 Corinthiens 15 :52, il dit que lors de l’enlèvement, nous serons changés. Et il s’inclut dans la scène. Et pourtant dans Philippiens 1, il dit que Christ sera exalté dans mon corps, soit dans la vie, soit dans la mort, Christ est ma vie et mourir est un gain, ayant le désir de partir et d’être avec Christ. Et en 2 Timothée 4 il dit, j’ai terminé la course, j’ai gardé la foi, j’ai combattu le bon combat. Le moment de mon départ approche. Et il pressentait sa propre mort.
Pourquoi tout cela ? Ce que je vous dis c’est ceci : il croyait que cela pouvait arriver au cours de sa vie. Il vivait dans cette attente. Et vous entendez l’espérance dans son cœur quand il parle de ‘nous’ et ‘pour nous’ lors de ce grand événement. Mais d’un autre côté, il savait qu’il pourrait en être autrement, et qu’il pourrait mourir avant que cela ait lieu. Alors il s’associe en réalité avec les deux possibilités. Et c’est ainsi que l’Église a toujours vécu : dans l’expectative et l’anticipation que cela pourrait arriver durant ma vie. Et il utilise ‘nous’, parce qu’à ce moment-là il était l’un des vivants qui restaient. Et si Jésus était revenu, il aurait été dans ce groupe. Ainsi, il transmet aux Thessaloniciens son propre cœur en attente.
Je crois que c’est parce qu’ils attendaient son Fils du ciel, chapitre 1, verset 10, qu’ils étaient dans la tristesse. Ils étaient si excités au sujet du retour de Christ à cause de ce que Paul leur avait dit, si sûrs que cela pourrait arriver durant leur vie, qu’ils étaient dans la tristesse. Et si ce n’était pas le cas, si ce n’est pas ce qui les motivait, alors tout le contexte du passage ne sert à rien. S’ils pensaient que ce serait dans 2000 ou 3000 ans, alors ils n’auraient pas été tristes, parce qu’ils auraient su qu’il ne fallait pas l’attendre. Mais Paul l’attendait et eux aussi. Et alors que dit-il ? Nous les vivants, restés pour le retour du Seigneur, pour la parousia, quand Il viendra pour les siens, nous ne devancerons pas. Qu’est-ce que cela signifie ? Passer devant. Avoir un avantage sur ceux qui se sont endormis. Or, c’est là ce qu’ils voulaient entendre. Ceux qui seront vivants sur terre lorsque Jésus viendra n’auront aucun avantage sur ceux qui sont morts, c’est ce qu’il dit tout simplement. Les vivants n’iront pas avant les morts ; ils ne gagneront rien de plus. Et cela résume toutes leurs questions. Seraient-ils de moindres saints ? Seraient-ils éternellement des esprits désincarnés ? Rateraient-ils l’enlèvement ? Ne seraient-ils que des étiquettes ? Non. Tous les chrétiens, vivants et morts au retour de Jésus seront là à l’enlèvement, personne ne sera laissé pour compte. Personne !
Ceci nous amène au troisième point : le plan de l’enlèvement. Au verset 16 il passe en revue les détails, suivez-les rapidement. La première chose qui a lieu, en détail, « En effet, le Seigneur lui-même, » et je veux m’arrêter ici. Pas un ange, pas une masse d’anges, ni un substitut, le Seigneur, lui-même, accentué dans le grec. Il vient pour son épouse. Il est l’époux qui vient prendre son épouse. Ceci encore, fait contraste avec Marc 13 :26 et 27, où le rassemblement des saints élus est accompli par les anges. Ici c’est Christ lui-même venant pour son épouse : l’Église. Et c’est lui-même, bien accentué.
Et remarquez le second élément : « descendra du ciel. » Pourquoi ? Parce que c’est là qu’Il était. Lorsqu’Il est monté Il est allé à la droite du Père. Dans Hébreux chapitre 1, il est tout à fait clair au verset 3 qu’Il s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. Et l’auteur des Hébreux dit qu’Il est assis à la droite de Dieu, d’où Il plaide pour nous, intercède pour nos péchés, fonctionne tel un souverain sacrificateur. Et Il est au ciel. En revenant à 1 :10, il est dit : « Pour attendre du ciel son Fils. » Il est là, Il attend pour descendre. Et c’est précisément ce qu’Il fera. Remarquez comment Il le fera, verset 16, « le Seigneur lui-même, descendra du ciel à un signal donné, » un keleusma, un cri. C’est un mot de commandement, c’est un terme militaire. C’est comme si les troupes étaient au repos et l’ordre est « en rangs ! » Luther a traduit ce mot feldgeschrei qui signifie debout, un appel à l’Église à se tenir debout. L’Église a été au repos, les corps des saints ont été dans les tombes. Et il arrive un moment où Jésus vient, descendant du ciel, et Il crie à ces corps de se lever. Et ils se mettent en rang, ils s’alignent, ils se mettent en ordre militaire, de leur tranquillité et repos pour former les rangs, pour être debout à leur place.
Il est dit au Psaume 47 :6 : « Dieu monte au milieu des cris de triomphe, l’Éternel s’avance au son de la trompette » mais ici Il descend avec un cri et la trompette. Ainsi c’est l’accomplissement de Jean 5 :25, juste une prophétie générale concernant la résurrection. Mais écoutez ce que Jean 5 :25 disait, les paroles de Jésus, « En vérité, en vérité je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. » Et le premier groupe qui entendra sera celui des rachetés avec leurs corps dans la tombe, la voix crie, les corps sont recomposés en une forme glorieuse, sortent des tombeaux pour rencontrer les esprits revenant avec Dieu et Christ à ce lieu de rencontre. Notez ce qu’il dit ensuite : « Le Seigneur lui-même descendra du ciel avec un cri avec la voix d’un archange, ou de l’archange. » Il n’y a pas d’article défini ici donc techniquement, c’est la voix d’un archange. C’est en réalité une déclaration isolée ; la seule mention d’un archange est ici, et dans Jude 9. Dans Jude 9, l’archange est désigné comme Michel, et il se pourrait bien qu’il soit le seul archange. Les Juifs croyaient qu’il y avait sept archanges. Leurs noms se terminaient tous par « -el », qui est le mot pour Dieu en hébreu. Mais nous ne savons pas avec certitude, c’était leur tradition, Gabriel, Michel, Ariel et d’autres. Mais tout ce que nous savons ici, c’est que c’est un archange. Il se pourrait bien que ce soit Michel, parce qu’en Daniel 12, quand il est temps pour la résurrection, dont Daniel parle à Israël, Michel est présent à la résurrection d’Israël. Alors il se pourrait bien que l’archange Michel soit en quelque sorte associé à ce grand événement. Et comme Jésus descend, et donne cet ordre de résurrection, Michel est également là avec l’ordre du Seigneur. La trompette de Dieu y prend part également.
Qu’est-ce que cela signifie ? Il y a des trompettes partout dans la Bible, elles ont toutes diverses significations. Mais nous savons qu’il y a une trompette à l’enlèvement. 1 Corinthiens 15 :52 dit : « La trompette de Dieu et les morts en Christ ressusciteront. » La trompe de Dieu. Donc il y a une trompette à l’enlèvement. On utilisait des trompettes en Israël pour toutes sortes de choses. Elles étaient utilisées pour les fêtes, les célébrations, des rassemblements, des jugements. Elles étaient utilisées pour les triomphes. Elles étaient utilisées chaque fois que quelqu’un voulait rassembler une foule pour lui dire quelque chose, pour des annonces publiques, des proclamations.
Mais en Exode 19, versets 16 à 19, une trompette appelait le peuple à sortir du camp pour rencontrer Dieu. C’était une trompette de rassemblement, et elle les appelait à sortir du camp pour rencontrer Dieu. Je crois que c’est une trompette de rassemblement. En Sophonie 1 :16 et Zacharie 9 :14, une trompette a été utilisée comme signal de la venue du Seigneur pour sauver son peuple d’une oppression cruelle. C’était une trompette de délivrance. Et je crois que la trompette de ce jour est une trompette de rassemblement et de délivrance. Je crois que lorsque la trompette sonne, c’est pour rassembler les saints qui ont été appelés à sortir des tombeaux pour vivre avec les saints vivants, et c’est aussi pour les faire sortir, pour les sauver de ceux qui les oppriment, hommes et démons. Il y a beaucoup d’autres trompettes associées avec les temps de la fin ; ce sont en général des trompettes de jugement, principalement dans Apocalypse 8 à 11.
En revenant à notre verset 16, au son de la voix du Seigneur, de la voix de l’archange, de la trompette de Dieu, il arrive que « ceux qui sont morts en Christ ressusciteront, » pas en dernier, mais quoi ? « D’abord. » Quelqu’un a dit « c’est parce qu’ils doivent faire 2 mètres de plus », mais je pense que c’est un point de vue plutôt superficiel ! Ce que Paul cherche à montrer, c’est qu’ils ne traîneront pas derrière. Ce ne sont pas des citoyens de second ordre, pas du tout. En fait, vos bien-aimés qui sont morts seront les premiers à sortir. Oh, quelle grande vérité, quel encouragement ! Les morts en Christ ressuscitent en premier. J’aime cette phrase « ceux qui sont morts en Christ. » Si vous êtes en Christ, vous êtes toujours en Christ, que vous soyez vivants ou morts. Et quand vous mourez et que ce corps descend dans la tombe, ce corps repose en Christ. Il lui appartient. Il est sa possession personnelle et éternelle, et Jésus le réclamera à nouveau de sa poussière décomposée. Paul dit dans Romains 8 que ni la mort, ni la vie, ni aucune autre chose ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Christ Jésus. La mort ne peut pas le faire. Vous vivez en Christ, vous mourez en Christ, vous êtes mort en Christ, vous restez en Christ, vous vivez à nouveau en Christ. 1 Corinthiens 15 :23 appelle les ressuscités « ceux qui appartiennent à Christ. » C’est le sujet clé de ce passage.
Ainsi, les chrétiens morts ressuscitent d’abord. Quelle bonne espérance, quelle bonne nouvelle que voilà. Il y aura une réunion. Cette chère épouse, ce cher mari, ce cher fils, cette fille, ce cher ami, ce cher pasteur, ce voisin qui était si important dans ma vie et qui est parti, et si je vis jusqu’à l’enlèvement, ce grand événement, ils ne le manqueront pas. En fait ils ressusciteront en premier. Il y aura une réunion. Et ce qui sort de cette tombe est un corps glorifié pour rencontrer un esprit déjà glorifié pour devenir cette personne éternelle à l’image de Christ, comme lui puisqu’il le verra tel qu’Il est. Puis, la séquence suivante au verset 17, « Ensuite, nous qui serons encore en vie, » les vivants, ceux qui ont survécu, ceux qui sont encore vivants, des chrétiens vivants, et de nouveau il utilise le mot ‘nous’, parce qu’il croit qu’il pourrait faire partie de ce groupe. « Nous qui serons encore en vie, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées. » Enlevés par une force irrésistible, arrachés hors de ce monde. Et ce mot « enlevés » est utilisé, par exemple, dans Matthieu 11 :12, en parlant du royaume qui est pris avec force. Il est utilisé en Jean 10 :12, en parlant du loup qui s’empare des brebis, il est utilisé en Jean 10 :28 et 29 quand Jésus dit : « Personne ne peut les arracher de la main de mon Père, » un acte violent. Il est utilisé dans 2 Corinthiens 12 :2 et 4 de Paul étant enlevé jusqu’au troisième ciel. Dans Actes 8 :39, Philippe est enlevé, vous souvenez-vous, il a été enlevé et l’eunuque ne l’a plus vu, et l’Esprit de Dieu l’avait simplement emporté surnaturellement ? C’était un enlèvement. C’est à ce moment-là que la transformation a lieu. Nous qui sommes vivants et sommes restés sommes ici, et tout à coup, nous sommes emportés en un instant, en un clin d’œil.
Et, ayant été enlevés, nous sommes instantanément transformés. Philippiens 3 le décrit, au verset 21 : Quand Il viendra, « Il transformera notre corps de misère pour le rendre conforme à son corps glorieux par le pouvoir qu’il a de tout soumettre à son autorité. » En un instant, nous sommes transformés en un corps glorifié tel le corps ressuscité de Christ. Arrachés hors du pouvoir de Satan. Arrachés au monde déchu à la corruption et à la chair corrompue. Arrachés hors de la tombe. Arrachés à la colère de Dieu à venir. C’est une opération de sauvetage. « Ensemble avec eux. » Qu’est-ce à dire ? Nous serons tous là. Tout le monde sera là. Nous prendrons tous part au rassemblement. L’Église triomphante rejoindra l’Église militante pour devenir l’Église glorifiée.
Et quelle direction prenons-nous quand nous sommes enlevés ? « Nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs. » Nous devrons faire ce trajet très rapidement, car qui est le prince de la puissance de l’air ? Satan. Nous sommes enlevés hors des tombeaux. Nous sommes arrachés hors de ce monde déchu, et nous sommes littéralement lancés comme des fusées plus rapides que la lumière, lancés à travers l’air. Et indubitablement, des efforts viendront de la part de l’adversaire et de ses démons qui contrôlent l’air pour faire cesser ce qui ne pourrait jamais être arrêté. Et notre mouvement est en direction du ciel. « Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Les nuées sont souvent associées aux apparitions divines. On parle souvent de la gloire de Dieu comme d’une nuée de gloire, la brillance de la Chekhina. Dieu est souvent associé à des nuées. Lorsque Dieu est descendu sur le Sinaï en Exode 19, il y avait des nuées. Lorsque Dieu est venu dans le tabernacle, l’endroit était rempli d’une nuée. Lorsqu’Il est venu dans le temple, il fut rempli de nuée. A la transfiguration la Bible parle de nuées qui étaient présentes, et ensuite la glorieuse Chekhina de Jésus brilla, rayonnant de Lui. La nuée de gloire de nouveau se mélangeant aux nuages. Lors de l’ascension, Jésus fut élevé dans le ciel dans des nuées. Sans doute les vrais nuages se mélangent à la gloire de la présence de Christ et la présence des saints glorifiés. Et nous rencontrons le Seigneur dans les airs.
Le mot « rencontre » ici est un très beau mot, un mot magnifique. Il est souvent utilisé pour suggérer la rencontre d’un dignitaire ou d’un roi, d’une personne célèbre, des gens se précipitant pour les rencontrer. Certains commentateurs ont poussé cela un peu loin. Ils disent que le mot était utilisé lorsqu’un roi revenait dans sa ville, qu’un chef revenait dans sa ville comme un héro conquérant. Lorsqu’on le voyait arriver sur la route, toute la ville courrait vers lui et l’escortait pour la dernière partie du chemin. Lors d’un mariage, les invités, les invités sortaient en courant et escortaient la mariée ou le marié pour revenir à la fête de mariage. Un visiteur venant dans une ville comme en Actes 28, où nous voyons quelques personnes courant pour escorter ce visiteur dans la ville. Et certains ont pris cela en disant : voilà, ce qui arrive ici, c’est que nous sortons pour rencontrer le Seigneur dans les airs et nous revenons vers la terre pour le Royaume. Et ceci soutient un enlèvement post tribulation. Nous ne faisons qu’aller dans les airs, revenons tout de suite, et établissons le Royaume.
Mais cette comparaison est arbitraire car ce mot ne se réduit pas à signifier seulement cela. Il veut dire simplement rencontrer le Seigneur. Il ne veut pas dire que nous le rencontrons quelque part et descendons ici. En fait, à quoi servirait de monter dans les airs si nous revenons ici ? On pourrait tout aussi bien attendre ici qu’Il arrive. Nous n’allons pas en haut puis en bas. Nous allons en haut et toujours plus haut. Pourquoi se rencontrer dans les airs si nous revenons ? Et alors, que disait Jésus dans Jean 14 ? « Puisque je vais … je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que, là où je suis, vous y soyez aussi. » Si nous descendons, c’est ‘là où vous êtes que je puisse être aussi’. Il ne vient pas là où nous sommes, les amis, Il nous libère pour aller là où Il est. C’est dans la maison du Père. Il la prépare depuis 2000 ans ; j’imagine que nous aurons beaucoup de choses à visiter là-haut. Une meilleure façon de voir le tableau est que le Roi Jésus vient, mais Il ne vient pas sur une terre qui l’accueille ; il vient vers une terre qui n’est pas du tout prête à le recevoir. Il vient sur une terre hostile, sous le contrôle de Satan, un dirigeant rival. Et Il vient pour en arracher son peuple, pour sauver son peuple, et l’emmener vers un lieu sûr, dans la maison du Père. Et Il reviendra plus tard pour prendre la terre de force.
Quand nous atteignons le ciel, le verset 17 dit : ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Toujours, toujours, toujours ! Pour ne plus jamais être séparés de lui, toujours dans sa présence. Pourquoi ? Parce qu’Il s’est purifié un peuple qui lui appartienne, qui soit sa possession éternelle, Tite 2 :14. Avec les piliers, les participants et le plan de l’enlèvement, finalement vient le profit. Quel est le bienfait venant de tout cela ?
Verset 18 : Que faire donc ? « Encouragez-vous donc les uns les autres par ces paroles. » Il ne dit pas : donc voulez-vous, s’il vous plaît, écrire un grand tableau eschatologique. Non ! Il ne dit que : encouragez-vous les uns les autres. C’est un passage d’encouragement, les amis, exactement comme Jean 14. L’enlèvement semble toujours voilé de mystère parce qu’il est toujours vu du point de vue pastoral comme le grand réconfort du croyant que Jésus vient pour les siens. Ne vous inquiétez pas pour ceux qui meurent, ne vous inquiétez pas pour ceux qui sont vivants. Nous serons tous là quand Il viendra. Le Dieu de toute consolation enverra Christ, et nous sommes ainsi réconfortés. Pas de raison d’être tristes. Pas de raison d’être dans le chagrin.
Qu’arrive-t-il aux chrétiens qui meurent avant que Jésus soit là ? Ils ressuscitent premièrement, et ils seront là au rassemblement quand Il nous arrachera de ce monde hostile pour nous prendre à l’endroit qu’Il a déjà passé 2000 ans à préparer pour nous. C’est notre grande espérance. Ainsi, comme je l’ai dit la dernière fois, les chrétiens ne disent jamais un adieu définitif. Inclinons-nous dans la prière.
La mort est quelque chose de si effrayant, Père, quand elle est voilée dans l’ignorance. C’est quelque chose de si terrifiant là où il n’y a pas de foi, où il n’y a aucune parole de ta part. Et nous avons mal pour ceux de notre monde qui n’ont pas d’espérance, et qui vivent avec l’effrayant désespoir de séparations définitives et dans l’absence d’espérance. Et pourtant, au contraire, nous voici, nous chrétiens, remplis de l’espérance d’une réunion glorieuse en ce jour où Jésus viendra, et où tous ceux qui constituent son épouse seront réunis à lui pour le rencontrer dans les airs, et être pris dans la maison du Père. Père, merci pour cette immense espérance. Qu’elle puisse brûler dans le cœur de chacun ici présent. Et s’il y a ici quelque chère personne qui n’a pas cette espérance, qui vit dans la peur de la mort, qui est esclave de cette peur, que ce jour puisse être celui où elle verra Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur, qu’elle se tourne vers lui pour le pardon de ses péchés et pour l’espérance de la vie éternelle, et l’attente de sa bienheureuse venue. Père, nous voudrions crier de tout notre cœur, comme Jean : « Amen, viens Seigneur Jésus. » Comme Paul : « Maranatha, viens Seigneur ! » Mais il y a là une certaine amertume, parce que tant de gens ne connaissent pas notre Christ. Que ce jour puisse être celui où ils le recevront. Et que ce soit un jour où nos cœurs puissent être encouragés, nous qui avons perdu temporairement ceux que nous aimons, puisqu’ils dorment, puisqu’ils sont au repos jusqu’à ce que le commandant les appelle à se mettre en rang, et puissions-nous espérer ce jour glorieux, et vivre à la lumière d’une telle espérance, dans la joie et la reconnaissance. Nous demandons tout cela au nom de Jésus. Amen.
FIN

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