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C’est un privilège inouï pour nous de retourner ce matin à notre merveilleuse étude de 1 Thessaloniciens, chapitre 5 et je vous invite à prendre votre Bible, si vous le voulez bien, et à l’ouvrir à cette page. Ce matin, je veux prêcher sur un seul verset, le verset 16, un verset qui n’a que trois mots. 1 Thessaloniciens 5 :16 « Soyez toujours joyeux. » Et j’aimerais l’utiliser comme point de départ pour parler du sujet de la joie chrétienne.

Maintenant, vous savez que ceci fait partie d’une plus vaste série ; dès le chapitre 5, verset 12, nous avons commencé à parler de la croissance d’une église saine. Paul, préoccupé par la santé du troupeau en Thessalonique, donne les instructions sur les relations entre les brebis et les bergers, les bergers et les brebis, et enfin les brebis entre elles ; ici, il aborde une nouvelle relation. Ce n’est plus la relation de la brebis avec le berger ou celle du berger avec la brebis mais plutôt la relation de la brebis avec le Grand Berger, et ici, nous jetons un regard profond dans la vie interne du croyant. Pour que le troupeau soit sain, non seulement la relation entre le berger et la brebis, la relation entre brebis doivent être correctes, mais aussi il faut que la relation entre la brebis et le Grand Berger le soit. Notre relation avec le Seigneur Jésus-Christ, avec Dieu lui-même doit être correcte. Et donc à partir du verset 16 jusqu’au verset 22, l’apôtre Paul donne une série d’exhortations relative à la vie interne du croyant, à notre relation avec Dieu lui-même.

Il commence par ces trois mots : « Soyez toujours joyeux. » Le sujet de la joie chrétienne est, bien entendu, très crucial et essentiel pour nous tous qui invoquons le nom de Jésus-Christ. On peut en dire beaucoup, on devrait en dire beaucoup, beaucoup a déjà été dit ; mais j’aimerais commencer notre étude aujourd’hui par une affirmation qui pourrait vous surprendre. En fait elle pourrait sembler dure, si non incroyable. Ensuite je vais vous dire pourquoi cette affirmation est vraie, vous enseigner sa signification et son application. Voici cette affirmation : « Il n’y a aucun évènement, aucune circonstance pouvant survenir dans la vie d’un chrétien et qui soit susceptible de diminuer sa joie. » Permettez-moi de le redire : « il n’y a aucun évènement, aucune circonstance pouvant survenir dans la vie d’un chrétien et qui soit susceptible de diminuer sa joie. »

En fait, permettez-moi d’aller plus loin. S’il y a un évènement ou une circonstance, autre que le péché, qui diminue votre joie, vous êtes coupable de péché – vous avez péché. Cela semble-t-il ridicule étant donné les malheurs, les souffrances et les difficultés de la vie ? Néanmoins, peu importe comment cela résonne, le commandement des Écritures est explicite : « Soyez toujours joyeux. » Ne pas l’être est de la désobéissance et donc le péché. Nous pouvons donc dire qu’il n’y a aucun évènement, aucune circonstance qui, survenant dans la vie d’un chrétien, doive diminuer sa joie. Cela arrivera toutefois, si nous n’avons pas la bonne réaction.

Maintenant, comment pouvons-nous ainsi vivre ? Comment est-il possible de vivre en étant toujours joyeux ? Comment vivre dans une joie qui ne diminue pas ? Comment transcender tous les évènements, toutes les circonstances de manière à ce que rien ne touche notre joie ? C’est l’objet de notre étude aujourd’hui. Commençons par le commandement lui-même : soyez toujours joyeux ; notez déjà que ce n’est pas le seul endroit où un tel ordre nous est intimé. Le sujet de la joie est abordé aussi bien dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament et il y a de multiples passages des Écritures où un ordre similaire est donné, dont Philippiens 4 :4 « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ! Je le répète : réjouissez-vous ! » C’est tout comme s’il disait : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ! » Et puis, sachant que quelqu’un dira « sauf » il ajoute « Je le répète : réjouissez-vous ! »

Dans 1 Pierre, chapitre 4, verset 13, Pierre dit : « Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous prenez aux souffrances de Christ. » Nous avons reçu l’ordre de nous réjouir continuellement, d’être toujours joyeux, d’être toujours joyeux, je vous le répète, soyez joyeux. Le commandement du verset 16 ici est donc en harmonie avec d’autres passages des Écritures et d’autres injonctions.

Maintenant, quelqu’un pourrait dire: « attendez une minute, qu’en est-il de Romains 12:15 qui dit : «  Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, pleurez avec ceux qui pleurent. » Cela n’annule pas le commandement d’être toujours joyeux ? N’y a-t-il pas un temps pour pleurer ? » Si, il y a un temps pour pleurer. Mais ce que Paul dit dans Romains 12:15 est que nous devons nous identifier aux expériences des émotions humaines endurées par ceux autour de nous, des émotions de tristesse ou de joie. Si les gens autour de vous se réjouissent, alors réjouissez-vous avec eux. Si les gens autour de vous sont tristes, partagez leur tristesse de façon empathique et sympathique. C’est simplement une identification extérieure aux émotions humaines normales et nous devons les partager. Mais même lorsque nous pleurons, nous ne sommes pas dédouanés de la responsabilité de nous réjouir.

Vous demandez : « Peut-on faire les deux ? » C’est correct. Dans la 2ème épître de Paul aux Corinthiens 6:10, il dit : « Comme attristés, et pourtant nous sommes toujours joyeux. » L’expérience normale de l’émotion humaine dans la tristesse n’exclue pas la responsabilité de la transcender pour se réjouir. En fait, notre texte le ressort. La version française dit : « Soyez toujours joyeux. » Le Grec dit : « Réjouissez-vous toujours. » Et l’emphase sur l’adverbe : toujours, réjouissez-vous. L’accent est mis sur « toujours. » Apparemment, le verbe « se réjouir » chairete, était un élément essentiel du vocabulaire des premiers chrétiens parce qu’on le retrouve un peu partout. Quand Jésus sortit du tombeau un des auteurs de l’évangile dit : « Je vous salue. » Le mot exact est « Réjouissez-vous. » Cela devait être une salutation fréquemment utilisée et franchement, il a certainement plus de poids que « salut » dans mon livre.

L’expression « Réjouissez-vous » était certainement utilisée par l’église primitive. Vous vous souvenez que c’est du Conseil qu’étaient sortis ceux qui avaient été dignes de souffrir pour la cause de Christ et ils disaient que c’était un privilège pour eux de souffrir et ils s’en réjouissaient. À plusieurs reprises dans le livre des Actes, pas seulement au chapitre 5, verset 41, mais à d’autres reprises, nous voyons la joie incessante, infinie et indépendante de l’église primitive. Paul et Silas, non des moindres, priaient et chantaient des cantiques de louanges à Dieu pendant qu’ils étaient enfermés dans une prison intérieure puante, leurs pieds étendus le plus loin possible et emprisonnés dans des entraves. Le supplice des muscles tendus et raides serait indescriptible et pourtant ils chantaient des cantiques et expérimentaient la joie chrétienne.

Il arrive que l’expression « réjouissez-vous » semble tellement faire partie du vocabulaire normal chrétien que nous sommes en droit de penser qu’ils y étaient très, très accoutumés. Dans cette aimable et gracieuse bénédiction, Paul clôture 2 Corinthiens en disant : « Pour le reste, frères et sœurs, soyez dans la joie. » Soyez dans la joie. Cette salutation devait probablement être très fréquente dans leur cercle. Quand ils se rencontraient, ils ne disaient pas seulement « Grâce et paix. » Mais ils se disaient peut-être aussi « Réjouis-toi ». Dans les derniers moments de notre Seigneur avec ses disciples, il est rapporté qu’il mentionne les expressions joie et rempli de joie huit fois. Cela faisait partie de Son lègue ; une joie ineffable, une joie qui dépasse l’émotion humaine face aux circonstances positives.

C’est continuellement souligné dans d’autres admonitions, injonctions et exhortations du Nouveau Testament, et encore et encore, en tant que croyants, l’ordre nous est donné de nous réjouir. Toujours, peu importe ce qui se passe, peu importent les conditions, nous sommes appelés à une joie inconditionnelle, à une joie indépendante. Même dans les moments d’adversités sévères, le commandement n’est pas annulé. Par exemple, vous devez être familiers aux propos de notre Seigneur dans Matthieu 5:10 et suivants : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient ! Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse. »

Dans Luc, chapitre 6, nous trouvons des paroles similaires au verset 22 : « Heureux serez-vous lorsque les hommes vous détesteront, lorsqu'ils vous chasseront, vous insulteront et vous rejetteront comme des êtres infâmes à cause du Fils de l'Homme ! Réjouissez-vous, ce jour-là, et sautez de joie. » Plus la persécution est sévère, plus haut est le bond. Dans Jean, chapitre 16, verset 20, un merveilleux passage d’espoir et de promesse, Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, tandis que le monde se réjouira ; » Sans aucun doute, le monde s’était réjoui de la mort de Jésus, les disciples quant à eux pleuraient. « Vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. » Il dit qu’il arrivera un jour où vous ne serez plus tristes ; verset 22 : « Votre cœur se réjouira, et votre joie, personne ne vous l'enlèvera. »

Paul, dans son épître aux Colossiens au chapitre 1, dit : « Je me réjouis si je dois donner ma vie pour vous annoncer l’évangile. » Jacques dit : « Considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés. » Pierre dit essentiellement la même chose dans 1 Pierre 1:6, « C'est ce qui fait votre joie, même si maintenant, puisqu'il le faut, vous êtes pour un peu de temps attristés par diverses épreuves. » Non, les problèmes graves de la vie, les graves tribulations et souffrances n’annulent pas le commandement incessant, infini, de se réjouir toujours. Un autre passage dit plus loin que notre joie doit être grande, abondante, débordante, animée. Psaume 32:11, notre joie doit être inexprimable, glorieuse, empreinte de crainte. Par conséquent, nous devons toujours être joyeux.

Maintenant, je dois dire une chose à ce niveau : une telle joie n’est pas naturelle. Si donc vous vous dites : « C’est impossible, ce qu’il dit est impossible, ce n’est pas faisable, » vous avez raison, du point de vue humain. Ce n’est pas naturel. C’est une joie surnaturelle, et c’est de cette joie surnaturelle que nous parlons. Nous ne parlons pas du bonheur conséquent des évènements, des occurrences ou parce que quelque chose se trouve être bien. Nous ne parlons pas d’une réponse superficielle, émotionnelle, face aux situations positives. Nous parlons d’une joie qui n’est pas naturelle, mais surnaturelle. C’est un autre niveau de joie. C’est un niveau divin. Voilà pourquoi il est dit dans Galates 5: « Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour » quel est le deuxième « la joie ». C’est la raison pour laquelle, dans Romains 14, nous avons cette merveilleuse affirmation au verset 17 : « En effet, le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. » C’est une joie spirituelle. C’est la joie du Saint-Esprit. C’est une joie surnaturelle.

Nous avons donc l’ordre de nous réjouir toujours, ensuite nous apprenons que ce n’est pas naturel, ce n’est pas normal, c’est surnaturel. C’est un ministère. C’est un don. C’est un produit. C’est un fruit du Saint-Esprit. Maintenant, quelqu’un dira immédiatement : « Bien, si ce n’est pas naturel, si ce n’est pas normal, si cela n’émane pas de mon humanité, je dois compter sur l’Esprit de Dieu pour le produire, alors pourquoi je reçois l’ordre de me réjouir ? Si c’est l’œuvre du Saint-Esprit, pourquoi m’ordonne-t-il de me réjouir ? » La réponse est la même que vous devez donner dans tous ces aspects des Écritures qui impliquent la volonté humaine. Chaque commandement dans le Nouveau Testament est un commandement à la sanctification qui ne peut être produite que par Dieu ; tout commandement adressé au croyant est un ordre à vivre dans la sanctification qui ne peut être produite que par Dieu et pourtant ma volonté est quand même engagée. Ainsi donc, bien que la joie soit un produit de l’Esprit de Dieu, elle ne contourne pas ma volonté. Elle ne contourne pas ma volonté. Le Saint-Esprit est celui qui donne cette joie chrétienne surnaturelle, elle est spirituelle, elle est surnaturelle, elle est divine, c’est l’œuvre de Dieu en l’homme intérieur mais je dois manifester ma volonté sur la chair afin que cette œuvre du Saint-Esprit puisse se faire. Je dois m’y impliquer. C’est une œuvre de Dieu mais qui ne peut se faire sans ma volonté. L’expérience de la joie chrétienne coule de Dieu par l’Esprit et ensuite par moi.

Alors, tout d’abord, nous avons reçu l’ordre d’être toujours joyeux. Deuxièmement, nous reconnaissons que ce n’est pas naturel, c’est surnaturel, c’est l’œuvre du Saint-Esprit. Troisièmement, la coopération de ma volonté est requise. Ceci devrait nous conduire maintenant à une définition. De quelle joie parlons-nous ? Si ma volonté est requise, de quoi s’agit-il ? Le Saint-Esprit n’a certainement pas besoin que cela lui soit expliqué, Il le sait, mais je ne suis pas sûr de le savoir. Alors, si je dois activer ma volonté dans le processus, quelle est, par définition, la joie que je recherche ?

Maintenant, écoutez très attentivement – c’est ici le cœur de ce que je dirai – voici la définition : la joie chrétienne est l’émotion qui jaillit de l’assurance profonde qu’a le chrétien quand Dieu le contrôle. Permettez-moi de le redire. La joie chrétienne est l’émotion qui provient de l’assurance profonde qu’a le chrétien que Dieu contrôle en toutes choses et Il nous en sortira du bien le moment venu pour notre gloire dans l’éternité. Je vais le redire. La joie chrétienne est l’émotion qui provient de l’assurance profonde qu’a le chrétien que Dieu contrôle parfaitement en toute chose et il nous en sortira du bien le moment venu, pour notre gloire dans l’éternité. Voilà ce qu’est la joie chrétienne.

La joie chrétienne n’est pas une émotion parmi tant d’autres. Ce n’est pas un sentiment parmi tant d’autres. C’est un sentiment en plus d’un fait. C’est une réponse émotionnelle de ce que je sais être vrai de Dieu. En voilà la substance. Nous devrions tous avoir l’habitude d’exprimer notre joyeux d’émerveillement en contemplant l’immuable relation éternelle que nous avons avec Dieu par le Seigneur Jésus-Christ.

Maintenant, suivez la séquence. Nous devons toujours être joyeux. Ce n’est pas normal, ce n’est pas naturel, c’est surnaturel. C’est une œuvre de l’Esprit de Dieu qui requiert cependant notre volonté. Si notre volonté doit être activée, nous devons savoir de quoi nous parlons. Et ce dont nous parlons commence par une profonde assurance que Dieu est au contrôle de tout et Il le fait concourir à notre bien, le moment venu, pour notre gloire dans l’éternité. Je peux bien rentrer cette réalité dans ma pensée, alors j’ai un bon socle à partir duquel ma joie chrétienne peut émaner. D’accord ? Suffisant pour comprendre ce commandement.

Maintenant, je veux vous amener à bâtir cette base, cette profonde assurance mais de la perspective de la question « pourquoi ? » Quelqu’un dit : « Soyez toujours joyeux » et quelqu’un demandera toujours : « Pourquoi ? » Comme de petits enfants : « pourquoi –pourquoi dois-je l’être ? » Laissez-moi vous donner des raisons pour motiver votre obéissance à ce commandement et ces mêmes raisons que je vais vous donner permettront de poser la fondation de l’assurance. D’accord ? Pourquoi dois-je obéir au commandement d’être toujours joyeux ? J’ai des problèmes dans ma vie, j’ai des difficultés, les choses ne marchent pas comme je voudrais, je n’ai pas l’emploi que je veux, je n’ai pas les circonstances que je veux, rien ne va comme je veux. Pourquoi dois-je être toujours joyeux.

Premièrement, en signe d’appréciation du caractère de Dieu – en signe d’appréciation du caractère de Dieu. Oh c’est très important. Dans 2 Chroniques, chapitre 7, écoutez le verset 10 : « Le vingt-troisième jour du septième mois, Salomon renvoya le peuple chez lui. Ils étaient remplis de joie et avaient le cœur content pour le bien que l'Éternel avait fait. » Vous voyez, c'est là que tout commence. Ma joie commence dans le caractère de Dieu ; un cœur joyeux, le cœur content pour le bien que l'Éternel avait fait.

Écoutez les paroles du Psalmiste dans le Psaume28, verset 7 : « L’Éternel est ma force et mon bouclier. C’est en Lui que mon cœur se confie et je suis secouru. Mon cœur est dans la joie, et je le loue par mes chants. » D’où vient la joie ? Des circonstances ? Non, non, de mon Dieu ; Il est ma force, Il est mon bouclier, c’est en Lui que mon cœur se confie, je suis secouru. Ma joie commence dans le caractère de Dieu, elle est indépendante de mes circonstances.

Le Psaume 71:23 dit : « Pour te célébrer, j’aurai la joie sur les lèvres et dans mon âme que tu as libérée. » Quand je pense à ce que tu as fait pour moi, et je commence à te louer, je déborde de joie. Dans le Psaume 89, verset 16 – évidemment nous ne pouvons pas voir toutes les possibilités : « il se réjouit sans cesse à cause de ton nom. » J’aime ça. Pourquoi se réjouit le peuple ? À cause de ton nom ! Que veut-il dire par « ton nom ? » ton caractère ; pour ce que Dieu est, pour ce qu’Il a fait. Ésaïe 61:10 dit qu’Il nous a revêtus du manteau de justice.

Dans le Nouveau Testament, je suis obligé de vous lire Luc 10:20 : « Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans le ciel. » N’est-ce pas merveilleux ? Dieu a écrit votre nom dans le Livre de Vie de l’Agneau avant la fondation du monde. C’est parce qu’il est un Dieu souverain, gracieux, aimant, miséricordieux et compatissant – réjouissez-vous pour cela. C’est la raison de votre joie, le caractère de Dieu – le caractère de Dieu. C’est là que tout doit commencer. Dans Néhémie – un verset de plus – 8 : 10 dit : « C’est la joie de l'Éternel qui fait votre force. » Quand vous apprenez à vous réjouir pour ce que Dieu est, vous devenez fort.

Deuxièmement, une autre raison de se réjouir en tout temps c’est que c’est une appréciation de l’œuvre de Christ. Arrêtez-vous pour réaliser ce que le Seigneur Jésus a fait pour vous, bien que vous en soyez complètement indigne, déméritant. Voilà pourquoi l’ange dit dans Luc 2:10 : « N’ayez pas peur, car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie. » Qu’est-ce que c’est ? « Un Sauveur ! » Le Sauveur apporte la joie. Dans Jean 15:11, un autre passage de la Bible : « Je vous ai dit cela afin que ma joie demeure en vous et que votre joie soit complète. » Tout ce que je dis, tout ce que je fais, je le dis et le fais pour produire en vous la joie. - En vous !

Dans ce cinquième chapitre de Romains, Paul parle de l’œuvre de rédemption de Christ, Son expiation à la croix et il dit : « Bien plus, nous plaçons notre fierté en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. » En fait, dans Philippiens 3:3 Paul dit qu’un chrétien c’est celui qui adore dans l’Esprit de Dieu et qui se réjouit en Christ Jésus. Peu m’importe ce qui se passe dans votre vie. Peu m’importent vos problèmes. Peu m’importent les difficultés. Vous avez un salut éternel produit par la merveilleuse œuvre de Jésus-Christ, salut qui vous est accordé par le choix souverain de Dieu, et vous pouvez vous en réjouir. Écoutez 1 Pierre 1:8 : « Vous l'aimez sans l'avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore et vous vous réjouissez d'une joie indescriptible et glorieuse. » Pourquoi ? « Parce que vous obtenez le salut » dit-il au verset suivant.

Troisièmement, soyez toujours joyeux, pas seulement en signe d’appréciation du caractère de Dieu et de l’œuvre de Christ, mais aussi en signe d’appréciation du ministère de l’Esprit – en signe d’appréciation du ministère de l’Esprit. Retour dans Romains 14 :17 : « Vous avez la joie dans le Saint-Esprit. » C’est l’Esprit de Dieu qui produit l’amour et la joie. Romains 8 : « Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l’intention de l’Esprit : c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. » C’est lui qui œuvre en vous pour produire les buts et le dessein divins. C’est l’Esprit qui vous lie à Christ et qui est la garantie de votre héritage futur. Il vous scelle, demeure en vous. Il vous remplit pour le service et la puissance. Il vous revêt de capacités. Il vous fait des dons. Par appréciation au Père, au Fils et au Saint-Esprit, nous devons toujours être joyeux. Rien ne peut toucher, ni diminuer le caractère de Jésus. Rien ne peut toucher, ni diminuer l’œuvre de Christ. Rien ne peut nuire à l’œuvre de l’Esprit de Dieu ; elle accomplira son dessein. Le Dieu trois en un est à l’œuvre et c’est une raison suffisante pour être toujours joyeux.

Et maintenant, je vais soustraire de cette liste d’ouvriers le Père, le Fils et le Saint-Esprit pour le travail qu’ils effectuent. Il y a encore plus de raisons d’être joyeux. Quatrièmement, en signe d’appréciation des bénédictions spirituelles - en signe d’appréciation des bénédictions spirituelles… Arrêtez-vous pour penser au fait que vous, selon Éphésiens chapitre 1, versets 3 et 4, vous êtes béni de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ. Arrêtez-vous et pensez que vous avez tout ce qui contribue à la vie et à la piété. Arrêtez-vous et pensez qu’en Christ habite corporellement la plénitude de la divinité et que vous êtes complet en lui. Arrêtez-vous et pensez que vous êtes devenu participant de la nature divine. Arrêtez-vous et pensez que mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon ses richesses en Christ-Jésus. Arrêtez-vous pour penser que vous pouvez tout faire par Christ qui vous fortifie. Le flot de bénédictions dans votre vie est infini et c’est une raison suffisante d’être sans cesse joyeux.

Cinquièmement, nous devons être toujours joyeux en signe d’appréciation de la providence divine – en signe d’appréciation de la providence divine. Qu’est-ce que la providence ? Je l’ai déjà enseigné, je ne fais que vous le rappeler, la providence est le terme utilisé pour décrire la capacité de Dieu d’orchestrer les innombrables éventualités qui existent dans l’univers et les faire toutes concourir à votre bien dans le temps et votre gloire dans l’éternité. Dieu orchestre littéralement chaque bout d’espace, de matière, de temps, de force et d’énergie pour contribuer au parfait plan de Dieu et à son dessein. Toute pensée, chaque parole, chaque acte posé par chaque être qui existe, chaque chose naturelle, chaque chose surnaturelle contribue au plan parfait de Dieu, même si, de leur point de vue, elles sont un nombre incalculable d’agents actifs indépendants. Simplement dit, cela se résume en ces mots de Romains 8 :28 : « Tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés conformément à Son plan. » Peu importe ce qui arrive dans votre vie, vous devez continuellement rendre grâces et être joyeux pour la providence divine, alors que Dieu orchestre tout pour votre bien et pour la gloire éternelle. Dieu, le Dieu qui est capable de vous préserver de la chute, vous tient fermement.

Sixièmement, nous devons avoir une joie incessante en signe d’appréciation de la promesse de la gloire à venir - signe d’appréciation de la promesse de la gloire à venir, ou si vous le préférez simplifié, en signe d’appréciation du ciel. Peu importe ce qui se passe dans cette vie, nous savons ceci : celui à qui nous avons confié nos vies les gardera jusqu’à l’éternité. Celui qui a commencé une bonne œuvre en vous la poursuivra jusqu'au jour de Jésus-Christ. Il gardera ce que je lui ai confié. L’apôtre Paul l’avait si bien formulé par l’Esprit de Dieu, quand il fut inspiré pour écrire sur ses propres joies. Il dit : « Je me réjouis, je me réjouirai. » Pourquoi, Paul ? Simplement parce que « pour moi, vivre, c’est Christ, la mort m’est » quoi ? « Un gain ! » Si je vis dans cette chair, eh bien ; si je vais dans la gloire, encore mieux ; je me réjouis de l’espérance d’une gloire à venir.

Dans le Psaume que j’ai lu plus tôt, le Psalmiste dit la même chose. Il dit : « J’ai constamment l’Éternel devant moi ; » je regarde Dieu, j’observe son caractère. « C’est pourquoi mon cœur est dans la joie, et mon esprit dans l’allégresse. » Pourquoi ? « Tu n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé connaisse la décomposition. Tu me fais connaître le sentier de la vie ; » il s’agit là de la résurrection. « Il y a d’abondantes joies dans ta présence, un bonheur éternel à ta droite. » Le Psalmiste nourrissait l’espoir d’une vie future.

Dans Hébreux, chapitre 10, il y a une grande déclaration au verset 34 ; ils parlent de ceux qui, volontairement et joyeusement, avaient accepté que leurs biens soient injustement saisis parce qu’ils savaient qu’ils avaient une meilleure possession et de surcroît, une possession éternelle. Ils étaient joyeux, même quand ils ont perdu leurs propriétés au profit des pillards, parce qu’ils étaient focalisés sur un meilleur endroit, sur une meilleure possession.

Pourquoi devez-vous vous réjouir ? Pour quelle raison ? C’est un acte d’appréciation du caractère de Dieu le Père, de Dieu le Fis et de Dieu le Saint-Esprit ; c’est un acte d’appréciation des bénédictions spirituelles, de la providence divine et de la promesse d’une gloire à venir. Je vous en donne quelques-unes de plus ici.

Septièmement, c’est un acte d’appréciation de l’exaucement des prières – un acte d’appréciation de l’exaucement des prières. Considérez-vous que c’est une petite chose quand Jésus dit : « tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai » ? Est-ce une petite chose ? Est-ce une petite chose, quand Jésus promet le Saint-Esprit dans Jean 16 ? Il a promis l’Esprit et Il a dit : « Jusqu’à présent, vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez et vous recevrez afin que votre joie soit parfaite. » Quelle promesse en contre partie de la prière ? J’enverrai mon Esprit et lorsque mon Esprit sera venu demeurer en vous et vous rendra capables de crier « Abba, Père », sachez que lorsque vous demanderez, j’enverrai ce que vous aurez demandé afin que votre joie soit parfaite. Appréciez-vous les prières exaucées ? Appréciez-vous le fait que lorsque vous invoquez Dieu, Il entend votre prière et vous montre de grandes et puissantes choses que vous ne connaissiez peut-être pas ? Peu importe ce qui arrive dans votre vie, la joie incessante est le fruit de celui qui apprécie les réponses exaucées. Dieu n’a pas à le faire, mais Il le fait. Il exauce chacune de vos prières selon sa volonté parfaite, pour votre bien dans le temps et pour votre gloire dans l’éternité.

Huitièmement : une autre raison de se réjouir sans cesse, c’est un acte d’appréciation des Écritures - c’est un acte d’appréciation des Écritures. Vous devez être très reconnaissant pour le guide que vous avez dans la Parole de Dieu, pour ses ressources, pour ses instructions. Peu importe ce qui vous est enlevé, tant que vous avez les Écritures, vous avez la plus précieuse des commodités. Le Psaume 19 dit : « Ils sont plus précieux que l’or, que beaucoup d’or fin ; ils sont plus doux que le miel, même le miel qui coule des rayons. » Et dans le Psaume 119, verset 14, le Psalmiste dit : « J’ai autant de joie à suivre tes instructions que si je possédais tous les trésors. » Je me réjouis dans la Parole, dit-il. Au verset 111 : « Tes instructions sont pour toujours mon héritage, car elles font la joie de mon cœur. » Le verset 162 dit : «Je me réjouis de tes promesses comme celui qui trouve un grand butin. » Jérémie dit dans Jérémie 15:16 : « Tes Paroles se sont présentées à moi, et je les ai dévorées. Ta Parole a provoqué mon allégresse, elle a fait la joie de mon cœur. » Et quand Paul dit dans Colossiens 3:16 : « Que la Parole de Christ habite en vous dans toute sa richesse ! » Il dit : « Que la Parole de Christ habite en vous dans toute sa richesse ! Instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute sagesse par des psaumes, par des hymnes. » Chantez, faites des mélodies. Vous devriez éprouver de la joie en signe d’appréciation de la nourriture, de l’alimentation de la Parole de Dieu qui nourrit votre âme et elle est un compas et un guide pour votre vie.

Encore deux points – neuvièmement: vous devez vous réjouir en signe d’appréciation de la communion chrétienne – en signe d’appréciation de la communion chrétienne. Êtes-vous reconnaissant pour la merveilleuse famille que Dieu vous a donnée ? Dans 1 Thessaloniciens 3, verset 9, notre livre, j’aime ce que Paul dit : « Quelles actions de grâces nous pouvons rendre à Dieu à votre sujet, pour toute la joie dont nous nous réjouissons à cause de vous devant notre Dieu ! » Je n’ai pas de mots pour exprimer la joie qu’il y a à vous connaître, à partager avec vous, à communier avec vous. Dans 2 Timothée 1:4, Paul dit à Timothée : « car je me souviens de tes larmes et j’ai le vif désir de te revoir, afin d’être rempli de joie. » Le simple fait d’être avec toi est une joie, une source de joie. Une petite épître à Philémon au verset 7, Paul dit : « J’ai eu, en effet, beaucoup de joie et de consolation à cause de ton amour. » L’amour des saints, une source de joie. Dans 2 Jean 12, Jean dit : « Quoique j’aie beaucoup à vous écrire, je n’ai pas voulu le faire avec le papier et l’encre ; mais j’espère aller chez vous, et vous parler de vive voix, afin que notre joie soit complète. » Il doit avoir de la joie dans la communion chrétienne, une joie incessante, sans fin. Cette communion ne peut jamais être brisée.

Finalement dixièmement: Pourquoi être toujours joyeux ? En signe d’appréciation pour la prédication de l’évangile – en signe d’appréciation pour la prédication de l’évangile ; c’est si merveilleux. Paul dit dans Philippiens 1 : « Christ est annoncé ; je m’en réjouis et je m’en réjouirai encore. » Actes 15 est peut-être plus focalisé sur le point que nous essayons de ressortir ici, au verset 3 : « Envoyés donc par l'Église, ils traversèrent la Phénicie et la Samarie en racontant la conversion des non-Juifs, et ils causèrent une grande joie à tous les frères et sœurs. » En tirez-vous de la joie ? Ou vous morfondez-vous dans votre monde focalisé sur vous et votre petit culte narcissique, centré sur vous-même et cela parce que tout ne va pas bien pour vous, vous n’arrivez pas à vous réjouir, même si plusieurs entendent l’évangile, se repentent, croient et sont convertis ? C’est un acte d’appréciation de la prédication de l’évangile qui conduit à la joie.

Devez-vous être toujours joyeux ? Absolument ! Pourquoi ? En signe d’appréciation du caractère de Dieu, de l’œuvre de Christ, du ministère de l’Esprit ; en signe d’appréciation des bénédictions surnaturelles, de la providence divine, de la gloire à venir, des prières exaucées, des Écritures, de la communion chrétienne et de la prédication de l’évangile.

Le troisième point que j’aimerais aborder : les entraves. Vous dites : « quel est le problème si je n’ai pas de joie à la lumière de tout ceci ? » Bien, vous avez des entraves. Maintenant, écoutez très attentivement parce que je vais y aller vite mais je veux que vous m’entendiez. Il y a des entraves. Premièrement – si vous n’avez pas de joie, faites cet inventaire.

Premièrement : le faux salut – le faux salut. Il y a des personnes qui n’ont pas la joie parce qu’elles n’en ont pas la vraie source. Elles n’ont pas le Saint-Esprit. Elles ne sont pas converties. Elles ne sont pas sauvées. Elles sont dans l’église mais ne sont pas sauvées. Vous vous souvenez dans Matthieu 13:20 et 21 que la semence était tombée sur un sol pierreux, sur un sol rocailleux ? Et il est dit : « Celui qui entend la Parole et l’accepte aussitôt avec joie ; mais il n'a pas de racines en lui-même, il est l’homme d’un moment et, dès que surviennent les difficultés ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche. » Il y a des gens qui peuvent avoir une joie humaine, mais cette joie ne subsistera pas là où le Saint-Esprit ne demeure pas pour la soutenir à un niveau spirituel. Ainsi, la première épreuve qui surgit l’efface. La joie surnaturelle vient de l’Esprit de Dieu, qui n’habite que les vrais croyants. Le faux salut, la grâce vil prix ne peuvent pas produire la joie chrétienne ; elle produit un faux substitut qui ne dure pas.

Deuxièmement : Satan en personne. Je crois que Pierre le dit quand il affirme que « Satan rode comme un lion rugissant cherchant qui dévorer. » Il y a là une destruction, et c’est la destruction de la joie, de la paix et de la satisfaction. Satan veut venir à vous et vous tenter dans vos épreuves pour vous voler votre joie. C’est la raison pour laquelle Paul dit aux Corinthiens : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine. » Au milieu de cette situation, vous savez que la puissance de Dieu est disponible mais la difficulté repose dans les assauts de l’ennemi. Satan veut voler votre joie. Les entraves à la joie sont donc très faciles : le faux salut qui ne peut produire de joie authentique et Satan lui-même en personne, qui viendra à vous à travers des tentations au milieu de vos épreuves, et qui en a après votre joie. Considérez donc la source si vous avez des difficultés à ce niveau.

La troisième entrave est l’ignorance – l’ignorance. Entendez-le aussi simplement que je peux le dire : la mauvaise doctrine vole la joie. La mauvaise théologie, une compréhension inadéquate de la souveraineté de Dieu, une compréhension inappropriée de la parfaite expiation de Christ, une mauvaise compréhension de la sécurité du croyant, l’incapacité à comprendre le ministère du Saint-Esprit, l’inaptitude à comprendre toutes les bénédictions à nous octroyer par Christ, l’inaptitude à comprendre la ressource de la prière – toute mauvaise théologie empêche de reconnaître les raisons d’être joyeux et vole notre joie. C’est la raison pour laquelle, en écrivant son épître, Jean dit : « Petits enfants, je vous écris ces choses afin que votre joie soit » - comment - « parfaite. » Je vous enseigne la théologie afin que votre joie ait un fondement. Si vous ne croyez pas au caractère de Dieu qui est gracieux, miséricordieux, bienveillant, compatissant envers les siens, alors vous avez un problème parce que vous pourriez vous demander pourquoi de mauvaises choses vous arrivent et vous pourriez penser que Dieu le fait parce qu’Il est incohérent. Si vous ne croyez pas que Dieu est souverain et au contrôle, vous pourriez penser que ces choses vous arrivent parce que Dieu n’y peut rien. Cela vous enlèvera votre joie. Si vous ne comprenez pas votre sécurité en Christ, vous allez vous inquiéter chaque fois que surviendra un incident d’avoir perdu votre salut et cela volera votre joie. Une mauvaise théologie vous volera votre joie – l’ignorance.

Quatrièmement : l’incrédulité – l’incrédulité. L’incrédulité est simplement l’inaptitude à croire ce que vous savez. Vous pouvez ne pas être ignorant mais incrédule ; elle est la suite du point précédent, ne pas croire ce qui est vrai. C’est une chose que d’être ignorant ; vous ne connaissez pas la vérité. C’est une autre chose de ne pas croire ce que vous savez avoir été déclaré comme vrai. Si vous ne croyez pas, si vous ne pouvez pas générer par la puissance de Dieu dans votre vie et en vous appuyant sur cette puissance, la foi pour croire et prendre le bouclier de la foi, alors tous les traits enflammés vous atteindront. Alors si vous ne croyez pas en la sécurité du croyant ou si vous ne croyez pas à la souveraineté de Dieu et son contrôle providentiel de toutes choses, si vous ne croyez pas qu’une gloire éternelle est établie, si vous ne croyez pas que Dieu ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces, si vous ne croyez pas que vous avez part à toutes les bénédictions spirituelles en Christ et vous êtes capables de tout en Lui, si vous ne le croyez pas alors que vous savez que la Bible le dit, alors vous aurez un problème. Vous perdrez votre joie. Cela s’appelle le doute ; le doute détruit la joie.

Cinquièmement, l’ingratitude – l’ingratitude. C’est l’attitude de celui qui n’en a jamais assez. Si vous êtes ingrat, vous perdrez votre joie. Celui qui n’en a jamais assez, qui s’attend toujours à plus, qui veut toujours plus, demande toujours plus, - donnez-moi plus. Tout ce que le Seigneur fait n’est jamais suffisant, peu importe ce qu’ils ont, ce n’est jamais suffisant. Peu importe ce qu’ils ont, ce n’est jamais suffisant. Le Seigneur leur donne un emploi, ce n’est pas le bon emploi. Le Seigneur leur donne un partenaire pour la vie, ce n’est pas le bon. Peu importe ce que le Seigneur fait, cela n’est jamais suffisant. Il n’y a aucune révérence, aucune humilité. En passant, l’ingratitude est le laid enfant de l’orgueil. L’ingratitude tuera votre joie, puisque vous n’en aurez jamais assez. Si vous n’apprenez pas à remercier Dieu pour chaque petite chose qu’Il fait, pour tout ce qu’Il vous a donné, pour chaque bénédiction que vous avez, si vous dites sans cesse « encore, encore, encore, encore » et vous vivez dans ce mécontentement, il engendre l’ingratitude et vole la joie.

Ce qui conduit au sixième point : de fausses attentes – de fausses attentes. C’est une aberration que de croire que Jésus a promis de rendre votre vie heureuse, riche, réussie, saine et pleine de miracles. Que Jésus fera des tours et des tours de magie pour vous et vous livrera toutes sortes de choses fabuleuses et riches. Ceci prépare les gens à une perte de joie lorsque Jésus ne le fait pas. C’est la raison pour laquelle l’évangile de la prospérité est si mortel parce qu’il nourrit les gens de fausses attentes selon lesquelles ils seront guéris de toutes leurs maladies ; que Jésus les rendra riches, que toutes ces bonnes choses arriveront, qu’ils n’auront jamais de problèmes. Ces fausses attentes détruiront votre joie parce qu’il n’en sera pas ainsi, les amis. Jésus avait un autre plan. Voici son plan dans Jean 16:33, « Vous aurez des tribulations dans le monde. »  Vous aurez les tribulations, c’est une promesse. C’est une promesse que vous aurez des tribulations – pas la richesse mais les tribulations ; pas la prospérité, mais les tribulations ; pas le succès, mais les tribulations. « Mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde. » Voilà la source de joie.

Paul l’avait appris. Encore une fois, dans Philippiens, chapitre 4, il le sait : « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur » dit-il. « J’ai appris à me contenter de l’état où je me trouve. J’éprouve une grande joie en dépit de ce qui arrive, que je sois riche ou pauvre. » Mais si vous vous trompez sur ce que Jésus est sensé vous apporter, vous perdrez votre joie.

Septièmement – et c’est la source des deux derniers points – c’est de l’orgueil pur et simple – l’orgueil. L’égocentrisme – vous ne serez jamais heureux si vous n’êtes centré que sur vous-même. Savez-vous pourquoi ? Rien n’est aussi misérable que de se tromper soi-même ; c’est une relation misérable. L’égocentrisme, l’auto-analyse morbide, le bagage d’une analyse de soi vous pousse à ne vous focaliser que sur vous et tue la joie. C’est là l’un des faux pas majeurs du conseil contemporain. La victimisation psychologique et la thérapie par l’abus pousse les gens à rentrer en eux-mêmes, à devenir nombrilistes et amène les gens à être en contact avec eux-mêmes et ils utilisent l’expression « soyez à mon écoute, soyez à mon écoute, soyez à mon écoute. » Et ce que vous entendrez sera beaucoup de balivernes. Vous n’entendrez que tromperies parce que votre cœur est trompeur. Ce que vous entendrez est une culpabilité irréaliste qui n’accepte pas le pardon. Ce que vous entendrez sera la haine et l’amertume contre quelqu’un d’autre que vous accuserez d’être responsable de vos problèmes.

Que je vous dise une chose : aucune personne saine d’esprit ne s’écoute elle-même. Les personnes saines d’esprit se parlent à elles-mêmes. Les personnes saines d’esprit se parlent, elles n’écoutent pas. Elles disent : « Ego, silence ! Voici ce que la Bible dit, aligne-toi. » Je vais vous dire autre chose qui est vraie dans la vie. Des trouillards s’écoutent eux-mêmes alors que les personnes fortes se parlent. Elles se disciplinent ; elles alignent l’égocentrisme à la vérité. Ne passez pas le temps à vous écouter ; ce que vous entendrez vous détruira. Écoutez la Parole de Dieu et parlez-vous ensuite. L’orgueil. L’orgueil, toute cette introspection, cet égocentrisme ne feront que détruire votre joie.

Huitièmement, l’oubli – l’oubli. « Mon âme, bénis l’Éternel, » Psaume 103:2 « et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » L’oubli volera votre joie. L’une des raisons pour lesquelles vous gardez cette mémoire de données, l’une des raisons pour lesquelles Dieu ne vous laisse pas oublier n’est pas seulement pour que vous vous souveniez de votre emploi du temps, pas seulement pour que vous vous souveniez de vos numéros de téléphone et de vos adresses. L’une des raisons pour lesquelles Dieu vous a donné une mémoire est que vous puissiez enregistrer par catégorie toutes ses bénédictions. Le comprenez-vous ? Et il vous est profitable de rentrer les réciter encore, encore et encore. Lisez comment le Psalmiste le fait dans l’Ancien Testament, encore et encore et encore et encore, continuez de réciter le catalogue de bénédictions qui faisait partie de son expérience dans l’histoire de la rédemption. Un appel à se souvenir, c’est un appel à se souvenir ; même Jésus parlant à l’église dans Apocalypse dit : « Rappelle-toi d’où tu es tombée, Éphèse, change et reviens à ta conduite première par laquelle tu as connu la bénédiction de Dieu. »

Qu’est-ce qui entrave la joie ? Qu’est-ce qui la vole ? Le faux salut, Satan, l’ignorance, l’incrédulité, l’ingratitude, les fausses attentes, l’orgueil, l’oubli, et neuvièmement, le manque de prière. C’est une attitude par laquelle on se dit, j’ai confiance en mes ressources, je n’ai pas besoin de prière, je peux y arriver. Cela vous enlèvera votre joie si vous échouez continuellement. Paul, encore une fois, dit dans Philippiens 4 : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. » Comment puis-je le faire ? « Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes. » Vous voyez, la prière était la source de sa joie. Alors qu’est-ce qui volera votre joie ? Le manque de prière – mettre votre confiance en votre propre ingéniosité, en vos ressources.

Et un dernier point, et écoutez attentivement – c’est le sommet et la conclusion. Les sentiments – les sentiments voleront votre joie. Les émotions sont la principale entrave à la joie. Vous devenez victime des émotions. C’est un grave problème. Les gens n’ont pas la discipline de mener leur vie en fonction de la compréhension de la vérité divine, et par conséquent ils plongent dans le hasard, dans la mer indisciplinée de l’émotion. Et ce qu’ils font c’est qu’ils disent : « comment nous réjouir alors que l’on n’en ressent rien de ce genre ? » Vous voyez, en ce qui les concerne, la joie est un sentiment et si vous avez un sentiment, alors vous pouvez avoir un autre appelé la joie. Ils demandent comment peut-on contrôler nos sentiments ? Après tout, les sentiments ne sont pas contrôlables. » C’est un gros mensonge. Vos sentiments peuvent être contrôlés. Ils feraient mieux de l’être.

Vous vous en êtes très bien sortis ce matin ; cela fait longtemps que vous êtes là et certains d’entre vous n’ont pas exprimé leurs pensées. Un nombre d’entre vous n’a pas fait ce qu’il aurait voulu faire. Vous vous êtes retenus. Si vous avez pu le faire pendant une heure et demie, vous pouvez le faire encore plus longtemps. Vous gardez tout le temps vos émotions sous contrôle. Certains d’entre vous ont eu envie de se lever et crier « gloire » mais vous ne l’avez pas fait. Certains d’entre vous ont peut-être pensé à partir, mais vous êtes restés. Certains ont eu envie de dormir mais ne l’ont pas fait.

Vous et moi, nous tous, nous apprenons que nous devons contrôler nos sentiments. Mais l’idée que véhicule la philosophie contemporaine c’est, fais-le si tu en as envie, nous ne l’acceptons pas vraiment. Autrement, nous aurions – bien sûr, nous l’avons suffisamment accepté pour avoir une société dont le taux de criminalité est grimpant parce que nous disons aux gens de faire ce qu’ils veulent et ils le font. Par la suite, on leur tourne le dos.

Comment contrôler nos émotions ? Comment ne pas être contrôlés par ses émotions ? Permettez que je vous donne quelques petites choses à reconnaître. Tout d’abord, reconnaître que Dieu nous a créés en tant qu’êtres rationnels et que nos sentiments doivent être contrôlés par la raison. Vos émotions sont censées répondre à votre pensée, à la raison. Nous ne pouvons pas tous céder à nos sentiments. Nous aurions un chaos total. Aucune relation humaine ne survivrait. Si tout le monde faisait exactement ce qu’il avait envie de faire, et disait exactement ce qu’il avait envie de dire, ce serait la fin de la société que nous appelons humanité. Vous ne pouvez pas être conduits par vos sentiments, ils ne peuvent pas diriger votre vie. Alors, tôt ou tard, vous devrez contrôler vos sentiments et c’est ce que vous connaissez comme vérité qui contrôle vos sentiments. Ensuite, nous revenons à la pose de la fondation de toutes ces raisons d’être joyeux dont le caractère de Dieu, l’œuvre de Christ, le ministère du Saint-Esprit, et tout ce qu’Ils pourvoient.

En passant, les personnes non régénérées ne peuvent pas contrôler leurs sentiments ; elles n’en sont pas capables. Elles ne le peuvent vraiment pas. La société essaiera de leur imposer des restrictions et de les contrôler mais dès que les restrictions et le contrôle sont levés, les gens commencent à opérer et montrer de plus en plus de leur incapacité à contrôler leurs sentiments. Ils ont des scrupules sociaux pour le faire, mais ne peuvent pas vraiment contrôler leurs sentiments. D’autre part, l’un des buts de Dieu dans le salut, l’un des buts de Dieu dans la nouvelle naissance était de restaurer le but divin de vos sentiments. Ainsi, en tant que chrétiens, nous avons une nouvelle nature et maintenant nos sentiments peuvent être contrôlés par la volonté de Dieu, qui nous est communiquée par la Parole et l’Esprit. À ce moment, nos émotions répondent à ce que nous savons être vrai de Dieu, de Christ, de l’Esprit. Notre joie ne résulte pas des sentiments. C’est la conséquence de la connaissance de la vérité. Je le sais. Il y a une confiance profonde. Il y a cette base de la vérité, d’où émane ma joie.

Job n’était pas une victime de ses sentiments. Il dit : « Même s’Il me tuait, je continuerais à espérer en Lui. » David n’était pas victime de ses sentiments. Quand il était pourchassé par Saül, il a dit : « L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ? » Etienne n’était pas victime de ses sentiments quand il était lapidé à mort, il a dit : « Seigneur, ne les charge pas de ce péché ! » Paul n’était pas victime de ses sentiments quand il était attaqué vicieusement et sans merci par ces faux apôtres Corinthiens, il dit : « Ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. » Voilà la vérité de Dieu, alors, je me réjouirai dans mes souffrances. Certainement, Jésus n’était pas victime de ses sentiments quand Il dit dans le jardin : « Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne. » et à la croix : « Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Non, les costauds ne sont pas victimes de leurs sentiments. Les sentiments obstruent la vraie joie. Vous devez vous discipliner afin de ne pas vivre selon vos sentiments, mais selon la vérité et de la vérité émane la vraie joie.

Le chrétien joyeux pense plus à son Seigneur qu’à ses difficultés personnelles. Le chrétien joyeux pense plus à ses richesses spirituelles en Christ qu’à sa pauvreté sur terre. Le chrétien joyeux pense plus à son avenir éternel glorieux qu’à ses souffrances du temps présent. Et quand vous vivez de cette manière, le commandement « soyez toujours joyeux » devient possible ; pas seulement possible mais aussi désirable.

Prions. Père, nous avons passé de bons moments aujourd’hui plongés dans cette vérité. Merci. Que cela s’applique à nos vies, pour la cause de Christ. Amen.

FIN

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