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Ce matin, notre texte est constitué d’un seul verset, chapitre 5, verset 17. 1Thessaloniciens chapitre 5:17 dit : “ Priez sans cesse. » Par ce commandement simple et spécifique, l’apôtre Paul appelle les Chrétiens à prier, adoptant au fond un style de vie. J’ai l’habitude de dire que prier est comme respirer, c’est simplement normal, c’est simplement naturel, c’est simplement notre vie. Nous inspirons, nous expirons l’atmosphère de la présence et de la puissance de Dieu. Malgré le fait que ceci est vrai et qu’il est aussi vrai qu’en tant que Chrétiens nous sommes dépendants de Dieu, et que si nous sommes de véritables Chrétiens, nous sommes en communion avec Dieu, nous ne prions pas sans cesse comme nous le devrions. Nous sommes coupables, je pense, de retenir notre souffle spirituel. On pourrait penser que la pression de la présence même de Dieu nous forcerait à prier, comme la pression atmosphérique nous force à respirer, mais ce n’est pas nécessairement le cas. En tant que Chrétiens, nous restreignons notre inspiration de la présence de Dieu, à cause de notre nature pècheresse. Alors vient l’injonction de l’apôtre Paul de prier sans cesse, de prier en tout temps. La prière continuelle, persévérante, incessante est une partie essentielle de la vie chrétienne, et elle découle de notre dépendance de Dieu.

Je veux que nous comprenions ce principe de prier sans cesse. Le fait de le lire nous donne une compréhension assez claire, mais il y a beaucoup plus à dire pour étayer le sens de ce commandement des Ecritures. Je veux vous donner certaines des richesses de ce que la Parole a à dire. Un bon point de départ est de regarder à deux paraboles que notre Seigneur nous a données. En fait, parmi les nombreuses paraboles de notre Seigneur, celles-ci ressortent comme étant uniques. Elles sont uniques pour une raison très simple et intéressante. Toutes les autres paraboles sont liées à Dieu par comparaison. Toutes les autres paraboles sont liées à Dieu par la comparaison. D’une certaine façon, elles sont comme Dieu, elles sont comme le royaume de Dieu, elles montrent la façon dont Dieu agit. Ces deux paraboles sont liées à Dieu par contraste. Elles ne sont pas à l’image de Dieu. Ce sont les deux seules paraboles que Jésus ait jamais données qui sont liées à Dieu à la manière d’un contraste. Ces deux paraboles nous donnent des illustrations d’une personne qui est carrément différente de Dieu, et donnent ainsi une très, très forte raison de prier sans cesse et avec persévérance.

Lisons ces deux paraboles. Nous trouvons la première dans Luc chapitre 11. Elle s’intitule la parabole de l’ami réticent, Luc chapitre 11. Notre Seigneur l’a mis dans le contexte de la prière. En fait, les disciples étaient venus vers Lui et avaient dit, Luc 11 :1 : « Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l’a enseigné à ses disciples. » Et Jésus répondit par une parole que nous connaissons très bien : « Quand vous priez, dites: Père! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne. Donne-nous chaque jour notre pain quotidien; pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous pardonnons à quiconque nous offense; et ne nous induis pas en tentation.» La prière du Notre Père qui nous est familière, ou la prière des disciples.

Dans les versets 2 à 4, Jésus leur a enseigné à prier. Il leur a en fait enseigné le contenu de la prière. Lorsque vous priez, vous devez honorer Dieu et sanctifier son nom. Vous devez prier pour ces choses qui sont liées au royaume. Vous devez rechercher la provision de chaque jour que Lui seul peut donner. Vous devez confesser vos péchés et rechercher son pardon. Vous devez demander Sa sagesse, afin de ne pas être conduit dans la tentation. Ce sont les parties composant la prière. C’est ainsi qu’il faut prier, ce que nous devons dire lorsque nous prions.

Mais au-delà de cela, « Il leur dit encore: Si l’un de vous a un ami, et qu’il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire: Ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir, et si, de l’intérieur de sa maison, cet ami lui répond: Ne m’importune pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi sommes au lit, je ne puis me lever pour te donner des pains. » Nous devons nous souvenir qu’à l’époque, lorsqu’il faisait froid, toute la famille dormait dans le même lit pour avoir chaud. Ils étaient tous blottis et au chaud. Il était minuit, et ce n’était pas une heure pour se lever et donner du pain à son ami.

Verset 8 : « Je vous le dis, même s’il ne se levait pas pour les lui donner parce que c’est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin. » Autrement dit, ce qu’il ne ferait pas par amitié, il le fera pour pouvoir dormir, car cette personne ne partira pas avant d’avoir son pain. Jésus dit, voici un homme dont l’amitié ne lui permet pas faire ce geste de sacrifice, et l’homme continue à l’irriter jusqu’à ce qu’il n’ait pas le choix. Ceci, nous dit notre Seigneur, devrait nous instruire au sujet des bénéfices de la persévérance. Mais il veut vraiment dire ici que lorsque nous réalisons combien Dieu est différent de l’ami réticent, la parabole devient d’autant plus marquante.

Si un ami réticent fait quelque chose pour vous parce vous insistez, imaginez ce que Dieu qui n’est pas réticent peut faire lorsque vous insistez. Voilà le contraste. Jésus continue à parler d’un père à qui son fils demande, verset 11, un poisson. Il ne lui donnera pas un serpent, n’est-ce pas, au lieu d’un poisson. Ou bien s’il demande un œuf, il ne lui donnera pas un scorpion, n’est-ce pas ? Autrement dit, un père terrestre ne va pas donner quelque chose qui fera du mal à son enfant. Un père terrestre entendra le cri de son enfant. Puis dans le verset 13 : « Si donc, méchants comme vous l’êtes, » c’est ce dont il s’agit, « vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste » sous-entendu, qui n’est pas méchant, « donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. »

Dieu est si différent, mais Dieu répond à la persévérance. Si un ami infidèle, un ami réticent, un ami indifférent, un ami qui manque de compassion, un ami qui n’a pas de miséricorde et ne ressent pas de grâce, répond à cause de votre demande persistante, alors que pensez-vous qu’un Dieu aimant, gracieux, miséricordieux, plein de compassion et au cœur tendre fera si vous être persévérant ? Prier sans cesse fait agir la main de Dieu. Il leur dit premièrement quoi dire, puis Jésus dit ‘maintenant je veux vous rappeler de continuer à le dire, de le dire avec persévérance, car Dieu qui est bon entendra et répondra.’

Dans Luc 18, il y a une autre parabole qui suit le même genre du contraste. Dans le verset 1 de Luc 18, Jésus enseigne encore sur la prière, et Il leur raconte une parabole pour montrer qu’en tout temps ils devraient prier, et ne pas perdre courage. Si vous n’obtenez pas de réponse immédiate, si les choses ne sont pas exactement telles que vous le voulez, si les choses ne changent pas aussi rapidement que vous auriez pu le planifier, ne vous découragez pas ; il faut continuer à prier. Il fait prier en tout temps, de façon incessante, continuellement, sans cesse. Puis pour illustrer cela, il dit : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n’avait d’égard pour personne. » On peut se demander comment il en est arrivé à être juge, mais il l’était. « Il y avait aussi dans cette ville une veuve », dans cette histoire, « qui venait » constamment dire à ce juge « Fais-moi justice de ma partie adverse. » Apparemment, quelqu’un faisait tout son possible pour lui retirer son maigre moyen de subsistance, et elle plaidait pour la justice à la cour de ce juge. « Pendant longtemps », verset 4, « il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même: quoique je ne craigne point Dieu et que je n’aie d’égard pour personne, néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me casser la tête. » ‘Cette femme m’embête beaucoup. Ce que je ne ferais pas pour l’amour de Dieu, et ce que je ne ferais pas par altruisme, je le ferai pour avoir la paix.’ Il dit qu’il ne peut plus supporter ce harcèlement constant.

Puis, verset 6 : « Le Seigneur ajouta: Entendez ce que dit le juge inique. Et Dieu ne fera-t-Il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? Je vous le dis, Il leur fera promptement justice. » Vous voyez, Dieu est différent d’un juge inique, Dieu est différent d’un ami réticent. Mais si un ami réticent et un juge inique font ce qui leur est demandé à cause d’une constante demande, alors nous pouvons être certains qu’un Dieu au cœur tendre, aimable, gracieux, aimant et plein de compassion, fera encore davantage. C’est ce que Jésus veut dire.

Jésus dit en fait : ‘Priez, priez ainsi. Priez avec persévérance, priez de façon suivie, priez en tout temps, n’abandonnez pas, ne vous découragez pas, continuez à frapper à la prote, continuez à demander, continuez à chercher, et Jéhovah votre Dieu bon, plein de compassion, fidèle, aimant, gracieux, et plein de miséricorde entendra et répondra.’

Certains ont imaginé que de telles paraboles sont en contradiction avec d’autres choses que Jésus a enseignées. Par exemple, pour revenir à Matthieu chapitre 6, il a dit quelque chose. Il se peut que cela paraisse contradictoire, et il faut comprendre. Dans Matthieu 6 verset 7, Jésus a dit : « En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. »

Vous vous dites peut-être que c’est contradictoire. Ne dit-il pas de ne pas se répéter lorsqu’on prie ? Non, Il dit de ne pas faire de vaines répétitions, c’est le mot clé. Que signifie « vaines répétitions » ? C’est le genre de prières que font les païens. Ils pensent qu’ils seront exaucés à force de paroles. Autrement dit, ce n’est pas que leur divinité se soucie d’eux, ce n’est pas que ce dieu comprenne la compassion, la passion, la douleur, l’attente, le désir de leur cœur, il s’agit plutôt de formules, de rituels religieux, de cérémonies, de quelque mantras, de chants, de quelque chose comme ça, d’égrainer des perles, une formule ridicule qui va d’une certaine façon pousser Dieu à faire quelque chose qu’Il ne ferait normalement pas. Jésus leur disait simplement : « Ne priez pas de cette façon. » Il ne leur interdit pas les répétitions si cela a un sens. Il ne leur interdit pas de faire des demandes qui viennent de leur cœur. Il interdit les rites vides de sens, les paroles prononcées quand le cœur n’y est pas en assumant que Dieu va répondre à cause des paroles plutôt que du cœur.

Lorsque Paul dit « priez sans cesse, » il n’est pas en désaccord avec Jésus. Il soutient simplement le principe enseigné dans Luc 11 et Luc 18 disant que la prière doit être incessante. Ce ne sont pas seulement nos nombreuses paroles qui sont entendues, mais le cri de notre cœur. L’homme qui est venu frapper à la maison de son ami et qui avait besoin de pain, n’a pas prier selon une formule rituelle de prière, il a demandé ce dont il avait besoin. La veuve qui est allée voir le juge n’a pas présenté des matras au juge, ni un chant rituel, ni une récitation, ni une prière rituelle. La femme a exprimé le cri de son cœur pour demander la protection de Celui qui avait le pouvoir de le faire. Un tel cri du cœur, une prière répétée est ce qui touche le cœur d’un Dieu aimant.

En fait, nous pouvons même commencer à comprendre ce que signifie prier sans cesse en regardant la vie de notre Seigneur Lui-même, puisqu’Il l’a fait. Il était de toute évidence en constante communion avec le Père. Nous voyons dans les Ecritures qu’Il se lève tôt pour prier. Nous le voyons passer toute la nuit en prière. Cela devait être une communion sans fin entre Lui et le Père. Les Hébreux nous racontent qu’Il présentait des prières et des supplications avec de forts pleurs et larmes. C’est un point de vue fascinant. Jésus priait avec une intensité qui est vraiment unique, qui est totalement stupéfiante. Lorsqu’Il priait, dans un certain nombre d’occasions, il y avait un grand tourment. Nous pouvons supposer que même si les Ecritures ne répertorient pas tous les détails de tous Ses moments de prière, elles avaient le même genre d’intensité que les prières que nous voyons et qui nous ont été révélées dans le texte. Lorsque la Bible nous dit qu’Il est allé sur le Mont des Oliviers et qu’Il a prié toute la nuit, il y avait sans aucun doute une intensité dans ce genre de prière dont nous connaissons très peu de chose, sinon rien du tout.

La grande illustration classique que nous avons de l’intensité de la prière se trouve dans le jardin, avant Sa mort, où nous Le voyons prier en sueur et dans une angoisse à faire perler du sang. Il est à genoux et Il prie. Luc écrit dans le chapitre 22 : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » Et Luc écrit : « Etant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. »

C’est une expérience intense de tourment ici qui provoque des sueurs chez le Seigneur Jésus-Christ, puis Il commence à saigner, pendant cette action de prière. Cela me frappe. Je suis aussi frappé que dans Matthieu chapitre 26, verset 28 à 46, il est dit que Jésus répéta le processus de Sa demande dans le jardin trois fois consécutives. C’était un temps de prière assez long. En fait, nous savons que ce temps s’est tant prolongé que les disciples se sont endormis plusieurs fois. Pendant cette longue période d’agonie dans la prière, nous comprenons certaines choses de la vie du Seigneur Jésus-Christ qui sont uniques.

Laissez-moi vous dire ce que je veux dire par là. Le Seigneur Jésus-Christ a accompli de nombreuses œuvres puissantes lorsqu’Il était sur terre. Aucune d’entre elles n’a demandé une dépense d’énergie apparente. Bien que l’Ecriture dise que la vertu transparait de Lui, rien de ce qu’Il fait dans les Saintes Ecritures, dans les rapports du Nouveau Testaments n’indique qu’il y ait eu de l’angoisse dans le processus de l’accomplissement des miracles. Que ce soit en donnant la vue aux aveugles, ou en rendant l’ouïe aux sourds, ou en faisant parler les muets, en donnant la santé aux corps malades, ou en donnant au boiteux la capacité de marcher. Ou bien que ce soit en ressuscitant quelqu’un de la mort, ou en nourrissant les 5000 hommes, plus les femmes et les enfants, 20 000 personnes au bord de la mer, ou que ce soit en calmant la tempête, ou que ce soit en marchant sur l’eau. Peu importe ce que c’était, il n’y a aucun rapport d’une quelconque dépense d’énergie, d’un dur travail, de sueurs, de goutes de sang, résultant d’un état d’angoisse afin que cette chose arrive. Il semble n’y avoir eu aucune lassitude, aucun dur travail, aucun stress, aucun labeur, sauf quand Il en est venu à prier. Lorsqu’Il priait il y avait cette agonie, il y avait ce déchirement de Son cœur, de Son être même, qui se voyait sur Son corps physique. Il priait en agonie, jusqu’au sang, à un niveau d’intensité qui exprime certainement la persévérance que Jésus mentionne dans Luc 11 et 18, et que Paul avait à l’esprit en disant : « Priez sans cesse. »

L’Eglise primitive était marquée par ce genre de prière continuelle, passionnée, incessante depuis son tout début. Même avant le jour de la Pentecôte dans Actes 1:14, tous les croyants étaient un, est-il dit ; un esprit, et ils s’adonnaient continuellement à la prière. La prière incessante, la prière constante, la prière persévérante marquait l’Eglise primitive. Lorsque les apôtres étaient en train de restructurer l’église afin que tout le ministère puisse s’accomplir, ils disaient eux-mêmes ‘nous ne pouvons pas faire toutes ces choses routinières, mais nous nous adonnerons à la prière. Nous nous adonnerons à la prière et au ministère de la Parole. » Dans Actes chapitre 12, encore, nous voyons l’Eglise primitive. Pierre était en prison, mais l’église de Dieu priait avec ferveur pour lui. La prière fervente, la prière incessante, la prière persévérante marquait l’Eglise primitive.

Lorsque nous arrivons aux épitres, que ce soit en lisant Romains, Ephésiens, Philippiens, Colossiens, que ce soit en lisant 1 Thessaloniciens, on entend Paul exhorter les croyants à prier. En fait, peut-être l’épitre aux Ephésiens est-elle aussi significative que les autres épitres pour marquer l’importance de la prière. Il dit dans Ephésiens 6 :18 : « Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. » C’est la même idée, prier en tout temps. Dans chaque épitre que nous étudions en ce moment, 1 Thessaloniciens 3, verset 10, il donne son propre exemple : « Nuit et jour, nous le prions avec une extrême ardeur » ; Une prière qui est simplement un style de vie, incessante, sans fin, sans cesse.

Dans Colossiens, j’aime le témoignage d’Epaphras, serviteur de Jésus-Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières. » Un homme de prière. Et dans le chapitre 4 verset 2 de Colossiens, il dit : « Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. » Prier sans cesse, en priorité, de façon persévérante, insistante, incessante est vraiment essentiel.

Peut-être Coleridge avait-il raison lorsqu’il disait : « La prière est la plus haute énergie dont le cœur humain soit capable, et le plus grand accomplissement des Chrétiens sur la terre. » Mais j’ai peur que si nous concevons la prière comme une haute énergie, noble, un accomplissement glorieux, nous la considérerons comme une chose à part, quelques grands moments dans une vie. C’est cela, mais c’est aussi un genre de communion incessante qui devrait constituer le tissu même de notre existence quotidienne. Elle implique de l’intensité, c’est l’essence de la prière. Dieu se laisse trouver, souvenez-vous, par ceux qui le cherchent de tout leur cœur. Lutter dans la prière a beaucoup de valeur pour Dieu. « La prière agissante du juste a une grande efficacité », dit Jacques.

Donc, si nous vivons des grands moments de prière nobles, demandant de l’énergie, énergisants, et des temps d’agonie, la prière est aussi pour nous très, très clairement un style de vie. Quelquefois elle est simplement plus intense. Priez sans cesse, est alors pour nous un commandement de Dieu. Le mot « prier » employé ici est simplement le mot générique proseuchomai, le mot le plus commun s’agissant de prière. Il pourrait représenter la louange, il pourrait représenter les actions de grâce, il pourrait représenter la confession, il pourrait représenter la pétition, il pourrait représenter l’intercession, il pourrait représenter la soumission. Il s’agit de « prier » en général. « Sans cesse » est un mot qui signifie simplement de façon répétitive. Il ne signifie pas parler sans arrêt, il signifie prière répétitive. Comme je l’ai dit, c’est simplement un style de vie ; nous devons continuellement nous tenir dans la prière, continuellement dans une attitude de prière.

Vous êtes probablement comme moi. Le soir, je m’endors souvent au milieu d’une prière. Le matin, je me réveille rarement sans être en prière. Cela fait tellement partie intégrante de ma vie, d’être dans un état ouvert de communion avec Dieu, quelquefois de façon plus intense, mais toujours conscient de Sa présence, que je me retrouve endormi au milieu de mes prières, et je me réveille encore au milieu de la prière. Les Ecritures donnent des exemples de personnes qui prient le matin, de personnes qui prient à midi, de personnes qui prient le soir, de personnes qui prient sept fois par jour, de personnes qui prient à minuit, de personnes qui prient toute la nuit, de personnes qui prient avant l’aube, de personnes qui prient pendant des jours, de personnes qui prient pendant des semaines. Certaines personnes prient longtemps, d’autres prient de façon brève, certains prient à genoux, certains prient en levant les mains, certains prient allongés sur leur lit, certains prient allongés face contre terre, certains prient les mains en l’air, certains prient les mains baissées, certains prient en écartant les bras, certains prient en inclinant la tête, certains prient en levant la tête… de quelque façon que ce soit, où que ce soit, priez, priez de façon incessante.

Si nous revenons à notre texte, nous voyons qu’il accompagne le verset 16. Le verset 16 dit : « Soyez toujours joyeux. » Le verset 17 : « Priez sans cesse. » Ils sont vraiment partenaires dans la vie spirituelle, et ils s’équilibrent merveilleusement. Durant toute sa vie chrétienne, le croyant ressent son insuffisance, il vit donc dans une totale dépendance à Dieu. Dès que nous sentons nos manquements et que nous sentons notre dépendance, nous allons prier sans cesse. En même temps, alors que nous nous sentons médiocres et dépendants, nous savons que nous bénéficions de la prodigieuse bénédiction de Dieu. D’un côté, nous prions dans un état de dépendance, d’un autre côté, nous nous réjouissons d’avoir reçu une bénédiction démultipliée de la part de Dieu. Nous nous réjouissons donc toujours, car Dieu déverse sa bénédiction en réponse à notre prière incessante.

Si, en tant que chrétien, je vis dans un état perpétuel d’incapacité personnelle, en reconnaissant de façon perpétuelle ma dépendance de Dieu, si je vis de façon continuellement reconnaissante pour tout ce qu’Il fait pour moi, continuellement repentant de mes péchés, exprimant continuellement mon amour pour les autres, tout cela va s’exprimer par une prière non formulée à Dieu, et va aussi faire que Dieu ouvre les écluses de la bénédiction, ce qui provoquera ma réaction joyeuse.

Comment ce verset 17 s’intègre-t-il dans le contexte ici ? Paul, en terminant sa lettre à l’église de Thessalonique, veut les aider à mettre leur église sur une bonne voie pour l’avenir. C’est une bonne église, une grande église, une église noble, une église spirituelle. Mais il veut leur rappeler comment grandir au sein d’un groupe sain et mûr. C’est une église jeune, une église naissante de seulement quelques mois, et il a un plan de croissance pour elle. Dans les versets 12 et 13, faire croître une congrégation saine implique qu’il y ait une relation juste entre les bergers et les brebis, et entre les brebis et les bergers. Dans les versets 14 et 15, la croissance d’une congrégation saine demandait une relation juste entre le berger et les brebis. Et du verset 16 au verset 22, un troupeau sain demande qu’il y ait une relation juste entre les brebis et le Grand Berger.

L’église est constituée de ces relations, entre les responsables et la congrégation, entre la congrégation et les personnes qui dirigent, entre les personnes dans l’église, et entre les personnes et Dieu. Aucune église ne peut avancer plus loin que la vie spirituelle des personnes qui la constituent. Votre relation avec le Grand Berger est donc cruciale. La première chose que vous devez faire est de toujours vous réjouir, et la deuxième chose est de prier à Dieu toujours. C’est ainsi que cette relation restera ce qu’elle doit être, et c’est essentiel pour la croissance d’une église, pour une église en bonne santé. Si nous voulons être une église en bonne santé, nous devons prier sans cesse, nous devons puiser dans la ressource divine, nous devons frapper à la porte, aller chercher les pains à manger. Nous devons plier le genou au pied de la justice divine, plaidant notre cause afin qu’elle soit résolue dans l’équité et la justice. Nous devons aller devant Dieu de la part de nous-mêmes et des autres, en priant sans cesse, car ainsi nous libèrerons la grandeur de la puissance et de la bénédiction de Dieu.

Il n’y pas vraiment autre chose à dire sur ce verset. Vous comprenez ce qu’il signifie. Mais je veux un peu parler de son arrière-plan et je veux vous donner une petite liste de choses que je vais appeler des motivations pour la prière, car je sais quelque chose qui est vrai dans votre vie car c’est vrai dans ma vie. Peu importe combien je prie, je ressens constamment que je ne prie pas assez. Ressentez-vous la même chose ? Je ressens une sorte de culpabilité continuelle de ne pas prier suffisamment.

Peu importe combien je prie, je sens toujours que je n’ai pas prié suffisamment. C’est en partie dû au fait que je n’ai pas assez prié, et c’est dû en partie au fait que je suis dans une situation où je suis inondé par tant de requêtes de prière qu’il est impossible en tant qu’être humain de même tenter de rester à jour, ce qui rend mon fardeau plus lourd à porter. Je dois alors regarder en arrière et me demander si je suis vraiment motivé pour prier lorsque je ne prie pas comme je le devrais. Je veux vous aider à saisir certaines motivations pour la prière. Je veux vous en donner dix, juste une petite liste de courses, dix motifs pour la prière qui je le crois produiront une vie de prière incessante.

Le premier est de désirer la gloire du Seigneur, un désir de la gloire du Seigneur. La prière, dit Jésus, devrait commencer ainsi : « Notre Père qui est aux cieux, que Ton nom soit sanctifié ; que Ton règne vienne; que Ta volonté soit faite. » Nous prions ainsi que Dieu soit glorifié, que les desseins de Dieu soient accomplis, que le nom de Dieu soit exalté, que la volonté de Dieu soit faite. C’est ce que nous prions. Nous ne prions pas pour nous-mêmes, nous prions pour Lui. Lorsque Daniel a commencé à prier dans le chapitre 9 de Daniel, ce grand modèle de prière de l’Ancien Testament, c’est son désir de la gloire de Dieu qui l’a fait prier. Il a prié que Dieu pardonne les personnes ; que Dieu pardonne leur péché ; et il a prié que Dieu accomplisse Sa promesse. Dieu a dit «  je vais te garder en captivité pendant quelques années et je vais te libérer. »

Daniel était en train de lire le livre de Jérémie, et il a trouvé ceci : ‘Dieu voici ce que je veux faire. Je veux que Ton règne vienne, si c’est Ta volonté, que Ta volonté soit faite, que Ta promesse soit accomplie. Je veux que Tu pardonne Ton peuple. Je veux que Tu le fasses.’ Il dit dans le verset 19 : « Ne tarde pas à cause de Toi-même, mon Dieu; car Ta ville et Ton peuple sont appelés de Ton nom.» (DRB) Il dit en fait : Dieu, si Tu fais cela, Ta réputation sera plus grande. Ton nom sera exalté. Tu seras glorifié. Fais-le « à cause de Toi-même. » Je crois vraiment que cela peut être la motivation suprême parmi toutes les motivations pour la prière. C’est le désir que Dieu soit glorifié, et lorsque vous priez que Jésus soit élevé, et que Dieu soit exalté et glorifié, vous le faites car c’est le fardeau qui est sur votre cœur, parce que vous aimez Dieu. Vous êtes comme David, vous dites : « Le zèle de Ta maison me dévore, et les outrages de ceux qui T’insultent tombent sur moi. » (Ps 69 :9). Il a crié à Dieu pour qu’Il soit élevé. Oui, la première motivation pour la prière est un désir que Dieu soit glorifié. Lorsque votre cœur attend que Dieu soit glorifié, vous allez voir que vous allez prier pour cela. Vous allez voir que vous serez sans cesse en train de crier à Dieu ‘sois exalté, soit glorifié, soit élevé, accomplis Tes desseins, construit Ton royaume, fais Ta volonté.’

Deuxièmement, la seconde motivation pour prier est un désir de relation avec Dieu, un désir de relation avec Dieu. Le psalmiste nous a donné de magnifiques paroles au sujet de cette vérité dans le Psaume 42, verset 1 : « Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit… » Il y a ici une soif de Dieu. Il y a un cri du cœur pour une relation proche, le sentiment d’être éloigné de Dieu, le sentiment d’être désuni de Lui, le sentiment de solitude s’exprime par les paroles : «  Dieu, je veux Ton amitié, je veux Ta compagnie, je veux Ta présence. »

Psaume 63, encore des paroles magnifiques : « O Dieu! Tu es mon Dieu, je Te cherche; mon âme a soif de Toi, mon corps soupire après Toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau. Ainsi je Te contemple dans le sanctuaire, pour voir Ta puissance et Ta gloire. » Je veux simplement Te voir. Je veux juste être avec Toi. Je veux juste connaître Tes prodiges. Dans le Psaume 84, dans les deux premiers versets, encore : « Que Tes demeures sont aimables, Eternel des armées ! Mon âme soupire et languit après les parvis de l’Eternel, mon cœur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant… Heureux ceux qui habitent Ta maison ! » Le désir d’être dans la présence de Dieu. Et peut-être le plus magnifique : Psaume 27, écoutez ces paroles magnifiques : « L’Eternel est ma lumière et mon salut: De qui aurais-je crainte? L’Eternel est le soutien de ma vie: De qui aurais-je peur?... Je demande à l’Eternel une chose, que je désire ardemment: Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Eternel, pour contempler la magnificence de l’Eternel et pour admirer Son temple. » Je veux simplement être où Il est. Est-ce que vous avez ce même désir d’une relation proche, d’une douce communion ?

Il y a une troisième incitation à la prière, à la prière incessante, c’est le désir de trouver une réponse à nos besoins, le désir de trouver une réponse à nos besoins. Non seulement les nôtres, mais ceux des personnes autour de nous. « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien » nous enseigne Jésus dans Matthieu 6:11. Il est juste de prier pour une réponse à nos besoins. Il est juste de demander à Dieu les choses nécessaires à la vie. C’est une motivation pour la prière. Peu d’entre nous, cependant, sont motivés par cela car nous possédons tant de choses, tant de choses. Mais certaines personnes dans d’autres parties du monde prient Dieu régulièrement juste pour leurs besoins quotidiens. Nous ne comprenons pas cela dans notre culture affluente, mais c’est la façon dont vivent beaucoup de frères et sœurs en Christ.

En fait, nous avons un cher frère qui vient d’Afrique. Sam et sa femme Nora étaient dans notre église depuis six années peut-être, avant qu’ils retournent exercer leur ministère en Afrique. Il est venu d’Afrique car il ne pouvait pas nourrir sa famille. Les choses ne sont pas partout dans le monde comme elles le sont ici, car il ne trouvait pas de médicaments pour soigner son diabète. Nous vivons dans un monde, nous vivons dans un environnement où il nous est assez étranger de demander notre pain quotidien. Mais nous ne devons pas être assez stupides pour supposer que parce que Dieu a gracieusement pourvu à nos besoins quotidiens sans que nous le lui demandions, nous devrions devenir indifférents à Lui, et qu’Il ne pourrait pas nous reprendre ce qu’Il nous a donné.

La quatrième motivation pour une prière persévérante est le désir de sagesse, un désir de sagesse. Jacques exprime les choses ainsi : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. » Si vous êtes dans l’illusion que vous n’avez pas besoin de la sagesse de Dieu, vous vous trompez. Lorsque Jésus nous a enseigné à prier, Il nous a dit ceci : « Voici donc comment vous devez prier… Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. » Je crois vraiment que ceci est une prière qui demande le discernement spirituel ; une prière qui demande la sagesse spirituelle. ‘Seigneur, par Ton Esprit donne-moi la capacité de discerner lorsque je suis en face d’une tentation. Donne-moi la sagesse de discerner lorsque je me conduis vers quelque chose de mauvais.’ Nous devons prier cela sans cesse. Nous devons prier cela tous les jours de notre vie : ‘Seigneur, merci de me délivrer de la tentation et de ne pas me conduire sur un mauvais chemin. Donne-moi la sagesse, le discernement, la compréhension, la sensibilité aux Ecritures et d’être conduit pas l’Esprit de Dieu afin de ne pas permettre que je tombe dans les pièges de Satan, ni dans les pièges de la chair et du monde.’ Qu’est-ce qui nous pousse à prier de façon incessante ? Le désir que Dieu soit glorifié, le désir d’une relation proche avec Lui, le désir de recevoir des réponses, et le désir de sagesse pour traverser le champ de mines qu’est ce monde.

Numéro cinq : Nous sommes poussés à prier par un désir de délivrance de nos problèmes, un désir de délivrance de nos problèmes. Il y a tant de textes dans les Psaumes qui parlent de cela. Laissez-moi les résumer en en citant un seul qui résume tout, Psaume 20, verset 1 : « Que l’Eternel t’exauce au jour de la détresse. » Et Il le fera surement ; Il le fera surement. Lorsque nous entrons dans ces périodes de grande détresse, elles tendent à provoquer notre prière incessante, n’est-ce pas ? Plus le problème est grand, plus la détresse dans laquelle nous nous trouvons est provoquée, souvent, par le fait que nous n’avons pas demandé la sagesse, et nous sommes tombés dans le piège de notre ignorance, et maintenant, nous devons en être délivrés, et il n’y a pas de moyen humain de s’en sortir. Nous crions à Dieu pour demander la délivrance.

Ceci nous rappelle Jonas qui, au fait, avait une vie de prière très spécifique. Il s’est retrouvé dans le ventre d’un grand poisson, et il est dit dans Jonas 2:1 : « Jonas, dans le ventre du poisson, pria l’Eternel, son Dieu. » Et je vais vous dire, il n’a pas prié pour tous les missionnaires en premier. Il a dit : ‘Sort moi d’ici’ en un certain nombre de mots. Et le Seigneur l’a fait. Le Seigneur l’a délivré. Il a dit : « Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel, » l’Eternel, « tu m’as fait remonter vivant de la fosse, Eternel, mon Dieu! » Il a dit « dans l’abîme »… « Je me suis souvenu de l’Eternel, » j’ai crié à Lui et Il m’a délivré. Nous venons à Dieu dans ces temps de grands problèmes, d’oppression, de stress, de douleur, d’affliction et nous avons besoin de délivrance, ce qui nous pousse à prier sans cesse.

Six : un désir de soulagement de la peur et de l’inquiétude, un désir de soulagement de la peur et de l’inquiétude. Cela provoquera notre prière, si nous sommes sages et spirituels. Dans Philippiens chapitre 4, nous avons si souvent besoin de nous souvenir de ceci. Il est dit : « Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Lorsque vous êtes dans la crainte, dans l’angoisse, dans l’inquiétude, si vous êtes dans la détresse, si vous êtes dans la dépression, que devriez-vous faire ? Très simple, arrêtez de vous inquiéter, et entrez dans la prière. Priez avec un cœur reconnaissant, et la paix de Dieu qui surpasse toute compréhension humaine, protègera votre cœur et votre esprit.

Qu’est-ce que cela signifie ? Gardez-le de l’angoisse, gardez-le de la dépression, de la détresse, de la crainte, de l’inquiétude. Si vous voulez une solution compréhensible humainement, allez voir une personne. Si vous voulez une solution incompréhensible humainement, allez vers Dieu. Pendant les périodes de crainte, pendant les périodes d’inquiétude, pendant les périodes d’anxiété, pendant les périodes de détresse et de douleur émotionnelle, la formule est simple : Tournez-vous vers le Seigneur dans une prière persévérante, continuelle et incessante, avec reconnaissance, et la paix de Dieu qu’il a promise gardera votre cœur et votre intelligence. Pourquoi les gens vont-ils vers d’autres sources ? Lorsque nous avons besoin que notre crainte et notre inquiétude soient apaisées, notre Dieu a promis que cette paix est à nous lorsque nous passons par la prière. Le psalmiste écrit dans le Psaume 4 : « Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi! Aie pitié de moi, écoute ma prière! » Tu l’as fait dans le passé, soulage-moi à nouveau s’il te plaît.

Numéro sept : Une autre motivation pour la prière est le désir d’offrir sa reconnaissance pour les bénédictions passées, le désir d’offrir sa reconnaissance pour les bénédictions passées. Si vous avez un cœur reconnaissant, si vous êtes une personne reconnaissante, et si vous vous souvenez de tout ce que Dieu a fait dans toute Sa bonté, cela vous conduira à prier, si ne ce n’est pas pour une autre raison, ce sera au moins pour dire merci. Dans le Psaume 44, nous lisons, le psalmiste dit : « Dieu! Nous avons entendu de nos oreilles, nos pères nous ont raconté Les œuvres que Tu as accomplies de leur temps, aux jours d’autrefois. De Ta main Tu as chassé des nations pour les établir, Tu as frappé des peuples pour les étendre. Car ce n’est point par leur épée qu’ils se sont emparés du pays, ce n’est point leur bras qui les a sauvés; mais c’est Ta droite, c’est Ton bras, c’est la lumière de Ta face, Parce que Tu les aimais. O Dieu! Tu es mon roi. »

Il s’agit simplement de louange, et il ne loue pas Dieu pour quelque chose que Dieu a fait pour Lui, mais il Le loue pour ce que Dieu a fait pour d’autres dans le passé. Apprendre à être reconnaissant à Dieu pour tout ce qu’il a fait dans l’histoire de la rédemption, avoir un cœur reconnaissant pour toutes les bonnes choses que Dieu a faites, non pas seulement pour nous. L’apôtre Paul écrit aux Philippiens et il dit : « Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant. » Je ne peux m’empêcher de prier tout le temps, remerciant Dieu pour ce qu’Il est en train de faire dans votre vie, ce qu’Il a fait et est en train de faire. Si vous êtes vraiment reconnaissant à Dieu pour tout ce qu’Il a fait, cela va vous pousser à faire une prière de reconnaissance.

Numéro huit : Voici une motivation à la prière très importante, c’est le désir d’être libéré de la culpabilité du péché, le désir d’être libéré de la culpabilité du péché. Le psaume classique concernant la pénitence, le Psaume 32, parle de cela. Je vous donne simplement une sélection de passages bibliques parmi beaucoup d’autres qui pourraient être utilisés pour illustrer ce point. Ecoutez ce que dit le Psaume 32. Commençons au verset 3, juste pour vous donner une idée : « Tant que je me suis tu (à propos de mon péché), » dit David, « mes os se consumaient. » Je souffrais de maladies psychosomatiques en conséquence de ma culpabilité. « Je gémissais toute la journée; Car nuit et jour Ta main s’appesantissait sur moi, la vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. » J’étais malade, j’étais bien malade. La vigueur fait référence aux fluides présents dans le corps humain, la circulation sanguine, le système salivaire, le système nerveux qui fonctionne par la circulation de liquides. Tous mes liquides vitaux étaient asséchés. Ma salive était asséchée, la circulation sanguine n’était pas bonne, j’avais donc des problèmes physiologiques. Mon système nerveux était chamboulé. J’étais une épave. J’avais de la fièvre. Je gémissais.

Dans le verset 5 il dit : « Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; J’ai dit: J’avouerai mes transgressions à l’Eternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. » J’ai confessé et Tu as pardonné. Puis de retour au début du psaume, il dit ceci : « Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné! Heureux l’homme à qui l’Eternel n’impute pas d’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude! » Il n’y a plus de fraude, votre péché n’est plus caché, vous l’avez exposé, vous l’avez confessé, et maintenant vous êtes pardonné, maintenant vous êtes béni. Oui, la prière, la confession incessante, perpétuelle des péchés, est provoquée par le désir d’être libéré de la culpabilité du péché.

Numéro neuf : Une autre motivation pour la prière est le désir du salut des perdus, le désir du salut des perdus. Nous sommes poussés à prier lorsque nous sommes pleins de compassion pour les personnes qui sont loin de Dieu. Elles sont tout autour de nous. Elles sont tout autour de nous. Si nous sommes concernés par leur salut, il s’en suivra un engagement pratiquement incessant dans la prière, dès que vous les croisez ou que vous pensez à eux. Ecoutez Romains 10:1 : « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. » Paul dit qu’il prie pour leur salut. Il ne peut pas avoir des personnes qui ne sont pas sauvées en face de lui dans prier pour leur salut. Timothée, dans 1 Timothée chapitre 2, Paul lui dit que Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et qu’ils viennent à connaître la vérité. Puis il dit : « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures. » (V. 8) Quel est le sens de leur prière ? Le salut des perdus pour qui Dieu a pourvu au salut. Le désir du salut des perdus nous pousse à la prière. Si vous ne priez pas sans cesse, alors quelque chose ne va pas en ce qui concerne votre compassion pour les perdus.

Et numéro dix : Notre prière incessante est provoquée par le désir de voir la croissance spirituelle des croyants, le désir de voir la croissance spirituelle des croyants. Dans Ephésiens, par exemple, chapitre 1, verset 15, Paul dit aux Ephésiens, verset 15 : « C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre amour pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâce pour vous; je fais mention de vous dans mes prières. » Pour quoi Paul prie-t-il : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance; qu’Il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à Son appel, quelle est la richesse de la gloire de Son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de Sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de Sa force. »

Je prie pour vous. Pour quoi priez-vous ? Pour votre sagesse, votre connaissance, votre compréhension, votre espérance. Je prie pour que la puissance de Dieu soit libérée dans votre vie. Je prie pour votre croissance spirituelle. Dans le chapitre 3 verset 14, il dit : «je fléchis les genoux devant le Père » et je prie pour vous. Qu’est-ce que vous priez ? Verset 16 : « Afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur. » Je prie pour la puissance spirituelle. Verset 17 : « en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez … connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance. » Verset 19 « en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. » et selon le verset 20, que nous puissions faire « infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons. » Je prie pour votre croissance spirituelle.

Nous avons de quoi prier, n’est-ce pas ? Qu’est-ce qui vous motive à prier ? Lorsque vous désirez que Dieu soit glorifié, lorsque vous désirez une relation proche avec Lui, lorsque vous voulez une réponse à vos besoins de la part celui qui est le seul à pouvoir répondre. Lorsque vous désirez la sagesse et le discernement, lorsque vous désirez la délivrance des problèmes de la vie, lorsque vous désirez être soulagé de la peur, de l’anxiété, et de l’inquiétude, lorsque vous désirez offrir votre reconnaissance pour toutes Ses bénédictions passées et présentes, lorsque vous voulez être libérés de la culpabilité et du péché, lorsque vous désirez le salut des autres, et lorsque vous désirez le développement et la croissance des croyants. Il devrait y avoir dans votre vie suffisamment de rappels des ces choses pour que vous restiez en prière en tout temps, n’est-ce pas ? Alors faites un petit inventaire spirituel. Si vous ne priez pas sans cesse, c’est parce que quelque chose ne va pas au niveau de vos désirs. Quelque chose ne va pas au niveau sous-jacent de votre motivation. Qu’est-ce qui vous pousse à prier ?

A partir de ma propre expérience, je peux simplement dire que ma vie de prière est poussée par la Parole de Dieu. C’est le temps que je passe dans la discipline de la lecture de la Parole de Dieu et l’étude de la Parole de Dieu qui me pousse dans ma vie de prière. Il y a bien d’autres moments où l’Esprit de Dieu agit en moi et où je vis dans l’obéissance du Seigneur et je suis poussé à prier, bien sûr. Mais si je veux développer un véritable désir que Dieu soit glorifié, alors je vois que ce désir se développe à partir de l’étude de la Parole. Je vois Sa parole se dérouler, et Son merveilleux plan. Je suis comme Daniel. Un jour, j’ai lu que Dieu avait planifié Sa propre gloire à venir, puis le désir à commencer à grandir dans mon cœur afin qu’Il soit glorifié. C’est comme Jean qui à la fin du livre de l’Apocalypse a raconté toutes les gloires qui vont se manifester à Christ, et il ne peut pas s’empêcher de crier à Dieu, ‘Seigneur, viens vite, non pas pour mon bien mais pour le tien.’

Alors que je contemple le plan glorieux de Dieu présenté dans la Parole de Dieu, je suis consumé par le Royaume et Sa gloire qui me poussent à prier dans ce but. En étudiant la parole de Dieu, et en elle je suis en relation avec Dieu et Il se révèle dans la Parole, pendant que j’apprends davantage de choses sur Sa personne, sur Son caractère, sur Sa majesté, j’ai un plus grand désir d’avoir une relation avec Lui. Alors que j’étudie ma Bible, je trouve toutes ses promesses, et toutes les choses qu’Il est impatient de faire pour Ses enfants, comment Il répondra à nos besoins, et comment Il pourvoira à toutes choses, je suis ainsi poussé à prier dans ce but.

En lisant les Ecritures, en les étudiant, et en voyant Sa majesté révélée dans Sa sagesse, Son incroyable discernement, Sa parfaite compréhension de tout, je suis poussé à désirer cette même sagesse pour qu’elle devienne la mienne, afin de pouvoir avancer dans ce monde difficile. En lisant les Ecritures, et en voyant la chronique des temps où Il a délivré Son peuple, encore et encore, et les promesses qu’Il continuera toujours à faire la même chose pour Son peuple, cela me pousse à prier pour la délivrance des problèmes de ma propre vie, et pour la vie ce ceux qui m’entourent. Et lorsque je regarde les Ecritures, et trouve combien de Ses serviteurs spéciaux bien-aimés ont été délivrés de la crainte, de l’inquiétude, et de l’anxiété, combien d’entre eux ont chanté des hymnes dans leur prison, et combien d’entre eux pouvaient se tenir sur la brèche d’une fournaise et louer Dieu qui avait permis qu’ils arrivent jusque là, car ils lui font une telle confiance, cela me pousse à être soulagé de ma propre crainte, de ma propre inquiétude. Je réalise que je peux me décharger de tous mes soucis sur Lui, sachant qu’Il prend soin de moi, et je suis délivré de mon anxiété.

En étudiant ma Bible, je trouve des rapports de toutes les bénédictions passées, de Ses actes passés, des gloires de toute l’histoire de la rédemption, de tout ce qu’Il a fait pour amener l’histoire de la rédemption au point où elle en est aujourd’hui afin que je puisse expérimenter les gloires de l’Evangile de Christ, la bénédiction de Son Esprit qui vit en nous, et le trésor de Sa Parole, cela me pousse à exprimer ma reconnaissance pour Ses bénédictions. En lisant les Ecritures et en voyant le pardon parfait que Jésus-Christ nous a accordé, la majesté du plan du salut et comment il a été établi par Sa grâce au travers de la foi dans ma propre vie, cela me conduit à confesser mes péchés. Lorsque le vois les larmes de Dieu dans Jérémie 13, et les larmes de Jésus dans l’Evangile de Matthieu au chapitre 23, les larmes qui sont versées pour ceux qui refusent le salut et qui refusent les bontés de Dieu, cela de pousse à vouloir le salut des perdus, comme Dieu. Et lorsque je vois l’attente révélée dans les Ecritures, du cœur de Dieu pour la croissance spirituelle de Son peuple, cet appel continuel depuis le début des Ecritures jusqu’à la fin pour que Son peuple vive dans l’obéissance et la sainteté, cela me rappelle de prier pour la croissance spirituelle des croyants.

Si je veux une vie de prière persistante et appropriée, je vais devoir avoir certains désirs dans mon cœur qui génèrent cela, qui motivent cela. Ces désirs deviennent dans ma vie le fruit de mon étude fidèle et intentionnelle de la Parole de Dieu, qui me révèle ces choses de façon fraiche, de nouvelles façons lors de chaque étude, et qui me motive dans ma propre vie de prière. Il est rare que je sorte d’un temps d’étude de la Parole de Dieu sans un nouvel engagement dans la prière, dans une dimension ou une autre, de façon plus fidèle que jamais. « Priez sans cesse, » dit Paul. En disant cela, il disait beaucoup. Ce doit être notre style de vie. Inclinons-nous dans la prière.

Nous Te remercions, Père, pour la promesse de 1 Jean 3 :22 qui dit que quoi que nous demandions, nous le recevons de Toi, car nous gardons Tes commandements et nous faisons les choses qui Te plaisent. Nous savons ainsi que nos prières sont efficaces et puissantes, et que nous prions à partir du contexte de garder Tes commandements et de faire ce qui T’est agréable, Tu vas l’entendre, et Tu va répondre à nos prières. Et en faisant cela, nous allons être bénis, puis Tu vas recevoir toute la gloire. Nous savons que c’est Ton plan. C’est en vue de cela que nous prions, au nom de Jésus. Amen.

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