
Ouvrons nos Bibles au premier chapitre de Jacques et j’aimerais vous lire les versets 2 à 12. Jacques chapitre 1, versets 2 à 12.
« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.
Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur : c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies.
Que le frère de condition humble se glorifie de son élévation. Que le riche, au contraire, se glorifie de son humiliation; car il passera comme la fleur de l'herbe. Le soleil s'est levé avec sa chaleur ardente, il a desséché l'herbe, sa fleur est tombée, et la beauté de son aspect a disparu : ainsi le riche se flétrira dans ses entreprises.
Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment. »
G.K. Chesterton a dit: “Je crois en la nécessité d’entrer dans l’eau chaude. Je pense que cela vous garde propre.” Et il y a, assurément, le besoin dans nos vies d’être testés pour voir si nous sommes réellement authentiques. Et quelques fois, il n’y a pas de meilleur test que l’eau chaude ou encore l’eau des douleurs et des épreuves. La manière dont un individu gère les difficultés indique son degré de foi ; et les difficultés qui surviennent dans ma vie et dans la vôtre démontreront la réalité de notre foi ou son absence. L'objectif de Jacques est de nous donner des tests d’une foi vivante. Et, la première chose abordée dans ce sens est le test des épreuves puisque les épreuves révèlent si notre foi est une foi vivante ou une foi morte, s’il s’agit d’une foi authentique ou alors d'une contrefaçon, si nous possédons une foi salvatrice ou une foi incapable de sauver.
Il s’agit d’un point de départ très naturel pour la simple raison que toute personne qui vit sur terre traverse des épreuves. En fait, nous sommes des créatures déchues, des créatures pécheresses qui vivent au milieu d’une société déchue et pécheresse et par conséquent, nous expérimentons constamment des difficultés. En fait, on a l’impression que les difficultés ne vont jamais très loin de nous, s’il leur arrive jamais de s’éloigner. Job l’a formulé ainsi au chapitre 5, verset 7, il a déclaré : “car l'homme naît pour la souffrance comme les étincelles s'élèvent pour voler. » (Semeur) C’est un peu comme si on disait que la nature déchue de l’homme est un feu qui crache des étincelles. La conséquence naturelle du feu de la déchéance humaine c’est la difficulté. En fait, dans Job 14 :1, il dit : « L'homme né de la femme », ce qui nous inclut tous, bien entendu. « L'homme né de la femme, ses jours sont limités et pleins de troubles ! »
Dans Psaumes 22:11, David dit: “Ne reste pas si loin de moi - en criant à Dieu - Ne reste pas si loin de moi car le danger est proche.» Dans Esaïe 8:22, Dieu parle à travers Esaïe de Son jugement dans le monde qui laisse les hommes réduits à regarder sur la terre pour ne voir « que détresse ». Et vous vous souvenez sans aucun doute, si vous avez eu à lire ce merveilleux aperçu dans la sagesse humaine que nous connaissons sous le nom d’Ecclésiastes, ces paroles familières du chapitre 2 : « Et j'ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m'a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent. » Ensuite, le verset 23 : “Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n'est que chagrin; même la nuit son cœur ne repose pas.” Détresse, détresse, détresse, vanité – jour et nuit, la vie semble être faite de difficultés et uniquement de difficultés.
Franchement, même pour les chrétiens, même pour nous qui sommes des enfants de Dieu, il y a constamment une confrontation aux difficultés, une rencontre constante avec les épreuves dans un monde très troublé. Et même lorsque nous parvenons en quelque sorte à maîtriser notre propre petit monde, il y a toujours et inévitablement quelqu’un pour l’envahir et y semer du désordre. Vous le sauriez si vous aviez récemment eu un groupe d’enfants chez vous. Peu importe combien vous protégez votre petit monde isolé, on trouvera un moyen de lui nuire. Et c’est seulement une petite illustration de la manière dont la vie est conçue. Nous faisons de notre mieux pour nous protéger, pour avoir une paix parfaite et du confort, mais, inévitablement, les difficultés arrivent soit de l’intérieur ou alors de l’extérieur.
Le psalmiste – et j’ai parcouru quelques uns des écrits des psaumes cette semaine, et il m’a été rappelé que le psalmiste a parlé au Seigneur à plusieurs reprises, Lui demandant de le délivrer au moment de la détresse. Il ne s’est jamais cependant montré présomptueux au point de demander à Dieu de le délivrer des difficultés parce qu’il savait pertinemment que cela ne pouvait pas se faire. Il s’est contenté de dire : « Ne me délivre pas de la détresse mais secours-moi simplement quand je me trouve dans la détresse. » Et même dans le mariage – « Le mariage » - dit Pierre – « est la grâce de la vie ». C’est un peu comme dire que c’est la crème fouettée du dessus. C’est la meilleure des choses de la vie. Cependant, même dans le mariage, 1 Corinthiens 7 :28 déclare que si vous vous mariez, sachez que vous aurez des tribulations dans la chair. Je veux dire, si vous avez des difficultés en étant tout simplement vous, alors imaginez ce que cela sera quand vous devrez vivre avec quelqu’un d’autre qui s’efforcera d’être lui-même. Il y a des difficultés même dans la meilleure des choses que Dieu nous donne.
Jésus Lui-même n’a pas été capable d’éviter les difficultés. En fait, Il a déclaré à Ses disciples : « Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves». Il a dit : « Vous aurez des tribulations dans le monde. » On s’y attend. Il y en a partout. Jésus a soupiré dans Son Esprit. Cela est enregistré dans Jean 11:33. Jean 12:27 le mentionne. Et même dans Jean 13, je pense que c’est autour du verset 20 ou 21, cela est à nouveau dit. Il savait ce que c’était que d’avoir un esprit troublé. Il a été troublé. Paul a dit qu’il était troublé de tous côtés, 2 Corinthiens 4 :8.
Nous nous y attendons. Nous nous attendons à rencontrer des difficultés dans notre famille. Nous nous attendons à ce que les problèmes viennent de nos amis. Nous anticipons des problèmes au travail. Nous nous attendons à des difficultés à l’école. Nous les attendons dans le domaine économique. Nous les attendons des critiques. Nous nous attendons à rencontrer des difficultés sous la forme de la maladie et de l’infirmité. Nous nous attendons même à ce que la détresse vienne dans nos vies sous forme de décès, tandis que la mort frappe des personnes qui nous sont proches. Les difficultés proviennent de la persécution. Je veux dire que la vie est ainsi faite et si vous pensez être la seule personne à faire face aux difficultés c’est que vous n’avez pas regardé autour de vous récemment. C'est le lot de tous.
Maintenant, Jacques dit qu'en effet, si notre chrétienté est authentique alors cela doit se voir pendant les difficultés. Je veux dire que, franchement, si notre chrétienté ne vaut rien dans la détresse c'est qu'elle ne vaut rien du tout. Si notre chrétienté n'est estimable que lorsque nous n'en avons pas besoin alors nous pouvons nous en passer. Si ma foi en Dieu n'est bonne que lorsque tout va bien pour moi alors à quoi me sert-elle ? Ma foi devrait me soutenir quand tout s'écroule autour de moi. Il s'agit d'un test légitime de l'authenticité de la foi qui vise à voir comment elle réagit dans la détresse. Remarquez à présent le verset 2 pendant un moment tandis que nous réfléchissons à ce concept. “Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés”, poikilos, multicolore, hétérogène, varié. L'objectif ici n'est pas de souligner le nombre mais plutôt la diversité des difficultés. Ce n'est pas tant que nous aurons beaucoup de difficultés – ceci est vrai – mais plutôt que nous en aurons de toutes sortes – de genres variés. La signification d'origine de ce terme était multicolore, arrivant de toutes les nuances, de toutes les tailles et de toutes les variétés, tout genre de problèmes, issus des membres de notre famille, venant de tant de domaines de déception, quels qu'ils soient – tout genre de difficultés.
Maintenant, remarquez également les diverses épreuves. Le mot constitue un terme très familier pour quelqu'un qui étudie les Ecritures, peirasmos – Il signifie “épreuves” et comporte fondamentalement l'idée de difficulté ; quelque chose qui casse la notion de tranquillité, qui brise le modèle de paix, de confort, de joie et de bonheur. Nous ne savons pas avec précision à quelles épreuves Jacques pense en écrivant. Nous ne savons pas vraiment ce qui se passait avec les Juifs dispersés et qu'il aurait identifié comme épreuves spécifiques. Il vaut probablement mieux que nous ne sachions pas parce que la nature générale de la vie est si pleine d'épreuves qu'une instruction plus générale à ce sujet pourrait s'appliquer à un large éventail de situations non seulement propres aux personnes à qui Jacques a écrit mais également à nous. Et puisqu'il les désigne comme les diverses épreuves, les épreuves multicolores, les épreuves variées, il présume donc indubitablement qu'elles arrivent dans tous genres de formes et ce n'est pas spécialement important de savoir à quelles épreuves ces gens faisaient face à ce moment-là.
A présent, le terme “épreuve” ne renvoie pas nécessairement à une sollicitation du mal. Cela ne signifie pas forcément tentation. Il est regrettable, dans un certain sens, qu'il ait été traduit dans la version darbyste par “tentation”. Il est traduit par “épreuves” dans certaines éditions. Au verset 2, le même mot est rendu par "tentation" au verset 12. Et vraiment, les traducteurs nous ont quelque peu induits en erreur là-dessus. Cela signifie tout simplement “épreuves”. Cela ne fait pas forcément appel à une sollicitation au mal. Et le contexte ici nous montre clairement qu'il ne s'agit pas de souligner une quelconque sollicitation subjective du mal mais plutôt une difficulté objective de tester et fortifier la foi. En elle-même et d'elle-même, cette épreuve ne constitue pas une sollicitation au mal ; il s'agit tout simplement d'une difficulté objective qui entre dans la vie et peut constituer un test de l'authenticité de notre foi.
Et en passant, selon Moulton/Milligan – d'excellents savants qui nous ont donné un lexique de la langue grecque – ils disent que le mot communique toujours l'idée de test. Cela traduit toujours l'idée d'une mise à l'épreuve. Il s'agit, franchement, d'un terme très rare dans le grec moderne mais un mot plutôt courant dans le grec biblique puisque la mise à l'épreuve de la foi constitue une partie si importante de la vie spirituelle. En fait, la forme verbale, peirazō, qui est conçue à partir de peirasmos signifie soumettre quelqu'un à une épreuve – soumettre à l'épreuve. Il s'agit donc de l'idée de mettre à l'épreuve. Qu'il en résulte de bonnes choses ou qu'il en résulte de mauvaises, ce qui importe ici c'est le test.
Chaque difficulté qui survient dans votre vie et chaque épreuve, qu'elle soit petite ou grande, devient par conséquent un test de votre foi. Soit vous passez le test, soit vous le ratez. Pour passer le test – notez-le – regardez-le comme un examen. Si vous voulez le rater alors, transformez-le en tentation. Si cela finit par devenir un péché c'est que cela aura été une tentation réussie. Si cela se termine en victoire c'est que ça aura été une épreuve réussie. Une tentation vous conduit dans le péché et vous fait tomber. Une épreuve vous vous rend plus fort et vous fait tenir ferme. Les épreuves sont donc des tests qui révèlent l'authenticité et la force de votre foi. Elles peuvent, d'une part, démontrer l'authenticité de votre foi comme elles peuvent d'autre part révéler la vigueur de votre foi. Ce que vous faites quand vous passez par une épreuve démontrera si vous croyez réellement en Dieu et si vous êtes véritablement sauvé et cela dévoilera également la force réelle de cette foi salvatrice.
Puis-je à présent vous suggérer ici ce que je pense que beaucoup de gens ont négligé au cours de l'histoire ? Beaucoup de personnes ont eu le sentiment que Jacques mettait de l'emphase sur les oeuvres. J'aimerais que vous sachiez que cette épître de Jacques insiste beaucoup sur la foi. Il ne manque pas d'équilibre. Il insiste beaucoup sur la foi et pas seulement sur les oeuvres. Et Martin Luther qui a déclaré : “Ceci est une vraie épître de paille”, P-A-I-L-L-E pour indiquer qu'elle était plutôt inutile du fait qu'elle parlait surtout de la justice qu'on acquiert par les oeuvres, est vraiment passé à côté de la cible. Jacques met véritablement de l'emphase sur la foi et les oeuvres n'en sont que les manifestions ; il ne s'agit que d'un test d'une foi authentique.
Laissez-moi à présent dire autre chose. Notons ici que Jacques ne fait aucune distinction entre les épreuves d'origine interne et celles qui viennent de l'extérieur parce que nous ne sommes pas non plus capables de les différencier. Je me suis rendu compte dans ma propre vie qu'une épreuve d'origine externe a vite fait de devenir quoi ? Une épreuve interne ! Aucune des épreuves que j'ai rencontrées n'est restée à l'extérieur, à moins qu'il ne s'agisse pas tellement d'une épreuve. C'est lorsqu'elle fait son entrée et qu'elle infeste ma pensée qu'elle est vraiment un test. Ainsi, Jacques ne dit pas : “Voici les choses externes et plus tard, nous succomberons à la tentation, qui est une chose interne.” Chaque épreuve est à la foi extérieure et intérieure. La vie chrétienne n'est pas en mesure d'établir une telle distinction. Il ne s'agit que d'épreuves en règle générale et notre vie en est constituée. Elles arrivent sous forme de déceptions, de frustrations, de malentendus, de rêves non réalisés, d'attentes insatisfaites, de grande perte, de grande solitude, de peur, de critique, de persécution, de conflits. Et elles pourraient toutes commencer à l'extérieur, mais tôt ou tard, elles deviennent internes et c'est ce qui en fait des épreuves. C'est la vie. Et elles arrivent toutes – regardez au verset 3 – dans le but de tester votre foi, pour vous aider à voir si votre foi est réelle et vous permettre d'en apprécier la force. Ce sont des tests d'authenticité pour ceux qui disent avoir une foi véritable, et des tests pour estimer la force de la foi. Ceci fait que dans une certaine mesure, elles peuvent s'appliquer aussi bien aux non-croyants qu'aux croyants.
Souvenez-vous donc que l'objectif de Jacques ici est d'éprouver la foi. Et, bien-aimés, j'aimerais vous dire ici que lorsque vous traversez une épreuve, vous devriez regarder attentivement cette épreuve et l'examiner à la lumière de votre réaction et ce que cela révèle au sujet de votre foi. C'est la leçon que vous êtes supposés en tirer. Et si vous persévérez à travers les épreuves comme style de vie, si vous persévérez dans la souffrance en tant que style de vie et que vous ne renoncez jamais à votre confiance en Dieu alors, vous donnez la preuve que vous avez une foi authentique. Robert Johnstone, en rédigeant un commentaire sur Jacques il y a de cela plusieurs années a dit ceci: “Jacques démontre que là où il n'y a qu'une profession vide ou un simple sentiment rêveur, non basée sur des convictions fermes et intelligentes de la vérité, le feu des difficultés consumera tout”. Plus loin, il dit: "Cependant, là où il y a une foi véritable, au lieu de mener vers le péché et ses déserts comme elle le ferait en d'autres circonstances, l'affliction conduit naturellement vers une réflexion beaucoup plus profonde et libère par conséquent le cœur de l'emprise d'une auto-satisfaction. La source de la faiblesse entraîne une lutte acharnée contre Dieu dans la prière et l'expérience de la grâce durable qui en découle fortifie et égaie l'espérance par rapport aux temps futurs." Fin de citation. Il s'agit là d'une déclaration riche et lourde de signification. Mais ce qu'il dit en essence c'est que si vous soumettez un faux chrétien à l'épreuve, cela va l'exploser, cela va l'anéantir/(le consumer totalement). Cependant, si vous soumettez un véritable croyant à un test, il sera poussé à désespérer sur sa propre faiblesse et entraîné dans la prière à s'appuyer sur la force de Dieu, plutôt que sur sa propre faiblesse.
L’épreuve consume donc une fausse foi, une imitation de la foi. Pour une vraie foi, l’épreuve produit de la douleur, la douleur de l’insuffisance et de la faiblesse. Elle la pousse à se détourner de l’autosatisfaction propre pour se jeter sur la force divine. Ainsi, les difficultés ou les afflictions deviennent le premier des tests de Jacques pour une foi vivante. C’est de cette manière qu’il débute cette section et, ce soir, j’aimerais vous montrer comment il la termine. Descendons donc au verset 12. “« Heureux est l’homme qui demeure ferme dans l’épreuve » (français courant). Au fait, il s’agit d’une béatitude, dans la même trempe que Matthieu 5, où Jésus a prononcé les béatitudes. Et je vous ai dit la semaine dernière que c’est quasiment comme si les béatitudes et le Sermon sur la Montagne soulignaient la pensée de Jacques, et nous le verrons à travers l’épître. Mais il déclare : « Heureux est l’homme qui demeure ferme dans l’épreuve ; car après avoir prouvé sa fermeté, il recevra la couronne de victoire, la vie éternelle que Dieu a promise à ceux qui l’aiment. » (français courant)
Voici une déclaration du bonheur de celui qui passe le test. Bienheureux veut dire heureux. Mieux, cela signifie satisfait. Encore mieux, cela signifie comblé d’une joie intérieure – comblé d’une joie intérieure, l’état d’une âme en extase, l’état d’une âme en joie. En fait, au chapitre 5 de Jacques et verset 11, il dit la même chose : « Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. » et ensuite il dit : « Vous avez entendu parler de la patience de Job » et ainsi de suite. Nous considérons comme véritablement heureux, les gens qui endurent, qui réussissent à traverser les épreuves. Maintenant, ceci n’est pas un bonheur qui découle du fait d’être libéré de l’épreuve mais plutôt un bonheur produit par la victoire sur les épreuves – une grande différence. Une énorme différence. Ce n’est pas le bonheur banal d’une personne qui n’a jamais expérimenté les conflits mais plutôt l’euphorie de celui qui a combattu et a remporté la victoire – celui qui a combattu et qui a gagné. Ce n’est pas le bonheur du spectateur; c’est le bonheur du participant. Heureux, satisfait, accompli/comblé, avec un état de joie intérieure, tel est l’homme qui endure l’épreuve. Et une fois de plus, ce n’est pas une question de sollicitation du péché. Si cela avait été le problème au verset 12, si le fait d’endurer la tentation de pécher avec été la question abordée, il ne serait pas dit : « Bienheureux l’homme qui endure cela. » Il serait plutôt dit : « Bienheureux l’homme qui y résiste. » Cependant il est dit : « Heureux » ou « satisfait est l’homme qui demeure ferme dans l’épreuve ».
Et il y a trois mots-clés au verset 12, le mot “endurer", le mot “épreuve” et le mot « éprouvé » et ces trois mots apparaissent également aux versets 2 et 3. «Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves aux quelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l'épreuve de votre foi produit la persévérance. » (Segond 21) Et ensuite au verset 4, « Mais il faut que la persévérance accomplisse parfaitement sa tâche» « considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l'épreuve de votre foi produit la persévérance. » Ainsi, vous avez les épreuves, la mise à l’épreuve, la persévérance aux versets 2 et 3. Vous avez l’épreuve, la mise à l’épreuve et l’endurance au verset 12 et par conséquent, je conclue que le verset 12 parle de la même chose que le verset 2. Ces deux versets constituent des parenthèses qui entourent le texte qui est au milieu. Et la section toute entière parle de la victoire sur les épreuves, la même chose est en pensée au verset 2 et au verset 12.
Remarquez qu’au verset 12 il est dit : « Heureux est l’homme qui demeure ferme. » Exactement comme au verset 3, « car, vous le savez, si votre foi résiste à l’épreuve, celle-ci produit la persévérance ». La même idée, le même mot. A présent, endurer au verset 12 signifie supporter patiemment jusqu’à la victoire. Cela ne signifie aucunement « Oh, j’ai enduré – j’ai serré les dents, j’ai retenu mon souffle, je l’ai ravalé et je l’ai enduré. » Ce n’est pas cela. Il ne s’agit pas d’une endurance passive. Il n’est pas question d’une survie passive ; il s’agit d’être vainqueur. C’est hupomenō, le présent actif de l’indicatif, être patiemment, triomphalement vainqueur. Maintenant, c’est simple. La personne qui dit être chrétienne et qui passe par des épreuves et qui en sort victorieuse, ce qui signifie qu’à aucun moment, elle ne renonce à sa foi, elle n’abandonne jamais Dieu, c'est elle qui s'avère être un chrétien authentique. Et elle recevra la couronne de vie que le Seigneur accordera à ceux qui L’aiment.
Je veux dire qu’il y a des gens qui viennent et vous les voyez et je les vois. Ils viennent à l’église, ils professent Christ , ils se font baptiser, les difficultés viennent dans leur vie et les voilà partis. Je veux dire qu’ils s'en vont. Et il se peut bien qu’ils ne reviennent jamais. Il est possible qu’ils se soient brûlés dans une relation. Ils avaient l’œil sur une fille et elle lui a demandé d’aller faire un tour, qu’il n’était pas tout à fait son genre ou toute autre chose. Ou alors ils sont venus et ont dû faire face à une bataille. Un ami cher ou un membre de leur famille est décédé et c’était tout simplement accablant. Et ils sont partis et ont peut-être levé le poing contre Dieu et voilà. Voyez-vous, la persévérance dans l’épreuve constitue la preuve d’une foi vivante. Maintenant, au verset 12, Jacques appelle ceux qui persévèrent « ceux qui l'aiment ». Oh, c’est merveilleux, car, fondamentalement, c’est l’essence de notre attitude envers le Seigneur dans le salut ; nous L’aimons. « Nous L’aimons parce qu’I nous a aimés le premier. »
Il s’agit essentiellement d’une relation d’amour. Ce n’est pas juste une transaction dans laquelle Dieu nous sauve sans tenir compte de notre attitude, et une fois que nous sommes sauvés, nous pouvons adopter l’attitude que nous voulons. Non, ceux d’entre nous qui sommes réellement sauvés avons un amour continue et profond pour Lui. Vous pouvez tout simplement souligner cela d’une certaine manière dans votre Bible comme une merveilleuse définition d’un chrétien authentique. « Ceux qui aiment » le Seigneur. 1 Jean 2 dit que nous L’aimerons Lui ou alors nous aimerons le monde mais non les deux en même temps. « Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui » Et ceci est fondamental. Et plus loin, il dit dans 1 Jean 2 :19 : « Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres; car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres. » Et ce que Jean dit ici c’est que lorsqu’ils ont été testés pour savoir s’ils aimaient Dieu ou s’ils aimaient le monde, eh bien, il s’est avéré qu’ils aimaient le monde et se sont séparés et c’était bien ainsi puisqu’ils n’avaient jamais de toutes manières été des nôtres. C’est dans l’épreuve que le véritable amour est démontré. Dans 1 Pierre, voulez-vous bien regarder le chapitre 1 un instant ? Pierre parle de la même chose. Au verset 6, il parle des multiples épreuves tout comme les diverses épreuves dont parle Jacques. Et ensuite, il dit au verset 7, pratiquement comme s’il empruntait l’idée de Jacques « afin que l'épreuve de votre foi ». Il dit toutes vos épreuves sont des tests de validité de votre foi « afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra ». En d’autres termes, il dit que votre foi est mise à l’épreuve pour prouver son authenticité afin que, ayant une foi authentique, vous vous teniez devant le Seigneur quand Il viendra. Et puis, au verset 8, il définit la véritable foi : «Lui que vous” - quel est le mot qui suit ? – “aimez” - “sans l'avoir vu”. Et une fois de plus, la même idée, ceux qui aiment Dieu passent l’épreuve de la foi – ceux qui aiment Dieu.
Nous y entendons l’écho du psalmiste. Il me semble qu’il s’agit du Psaume 97 – je vais deviner et voir – verset 10, oui, il dit : “Vous qui aimez l'Eternel, haïssez le mal !” C’est juste. Et une fois de plus, le peuple de Dieu est désigné par “Ceux qui aiment le Seigneur” “toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu”. C’est une définition du terme “chrétien”. Ecoutez, un chrétien n’est pas quelqu’un qui, tout simplement, à un moment donné, croit la vérité. Un chrétien est une personne qui a un amour grandissant pour Dieu et cet amour tient bon même dans l’épreuve. Je veux dire, que dirions-nous d’un amour à un niveau humain qui ne serait bon que s’il n’y avait aucune difficulté ? Oubliez cela, ça ne vaut rien. Les choses sont donc simples ; ceux qui L’aiment sont ceux qui s’accrochent à Lui par amour, en dépit de l’épreuve et prouvent par là que leur foi est authentique.
Que signifie L’aimer ? Eh bien, fondamentalement, Jésus a dit encore et encore, « Si vous m’aimez, vous » - quoi – « obéirez à mes commandements ». Jean 14 :15, Jean 15 :9 et 10, 1 Jean 2 versets 5 et 6, 1 Jean 4 :16, 1 Jean 5 :1, 2 et 3 disent tous la même chose. « Si vous m'aimez, gardez mes commandements ». “Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime”. Ainsi l'authenticité de la foi est basée sur l'amour. Mais pour que l'amour soit authentifié, il doit être testé. De même, s'il s'agit d'un amour véritable, il passera l'épreuve et restera dans l'obéissance – il surmontera l'épreuve et conservera l'obéissance. Retournons à présent au verset 12 et examinons un peu mieux ce verset. En tant que croyants qui professons notre foi, nous serons testés. Si nous surmontons l'épreuve en nous accrochant au Seigneur en dépit des moments de combat et de doute, notre foi ne sera pas détruite, elle ne sera pas disqualifiée. Nous nous accrochons à Lui parce que nous L'aimons. Si c'est le cas alors, nous serons bénis.
A présent, pour résumer cette idée, laissez-moi vous faire cette proposition: la mise à l'épreuve a deux objectifs. Premièrement, elle vise à exposer la qualité de la foi. Comme je l'ai dit, l'épreuve est destinée à révéler le genre de foi que vous possédez. Revenez en arrière une fois de plus au verset 12. Cette phrase, “lorsqu'elle est éprouvée”. Littéralement, lorsqu'elle est approuvée après avoir été mise à l'épreuve – c'est là toute l'idée. Bien-aimés, pouvez-vous percevoir cela dans votre vie ? Regardez, lorsque les tests, les difficultés et les épreuves arrivent, lorsqu'il y a un décès ou lorsqu'il y a la solitude ou une perte ou des problèmes, quel que soit ce que cela pourrait être, êtes-vous en mesure de voir qu'à travers cela, Dieu éprouve la validité de votre foi? Il vous fait approuver. Il vous fait passer par le feu, pour ainsi dire, afin que les scories soient consumées et que vous en ressortiez avec une foi véritable et brillante. Ceux qui tiennent ferme dans leur confiance en Dieu à travers les épreuves, ceux dont la foi ne chancelle pas, même si l'épreuve persiste, démontrent qu'ils possèdent une foi vivante – une foi vivante.
A présent, j'aimerais faire une petite parenthèse, car voici le lieu indiqué pour parler d'une vérité biblique très importante, une pensée théologique cruciale. Avez-vous déjà entendu l'expression : “la persévérance des saintes” ? C'est une merveilleuse expression, plutôt courante en théologie. Permettez-moi d'en parler un moment.
Lorsque nous entendons parler de la “persévérance des saints”, qu'est-ce que cela signifie ? Nous dirons qu'il s'agit d'une partie de notre confession de foi selon laquelle nous croyons en la persévérance des saints. Autrement dit, nous croyons que les saints ne renonceront jamais à leur foi ; ils persévéreront toujours, faisant confiance à Dieu à travers chaque épreuve. C'est cela, la persévérance des saints. En d'autres termes, ils ne croient pas pendant un moment pour ensuite se détourner. Ils vont persévérer. Aucune épreuve ne les poussera à renier leur foi. Pourquoi? “Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen – de quoi ? - d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter.” Il y a toujours moyen de persévérer pour les vrais saints. Et les véritables saints persévéront toujours. Il s'agit d'une pensée très très importante. Laissez-moi vous dire pourquoi cela est si important.
Pendant des années, j'ai grandi en entendant une expression nommée “la sécurité éternelle”. En avez-vous déjà entendu parler ? Nous croyons en la sécurité éternelle. Voilà une belle phrase. En fait, j'avais l'habitude de l'entendre formulée ainsi, une fois sauvés – vous l'avez saisi – à jamais sauvé. C'est exacte. Et il s'agit d'une phrase courante : “une fois sauvé, à jamais sauvé”. Et nous prenons plaisir à y croire. Je veux dire, qui ne le ferait pas? Je ne voudrais pas faire partie d'un système qui dirait, “une fois sauvé, nul ne peut prédire la suite”. Je n'en veux pas. Pas du tout. L'insistance sur “une fois sauvé, à jamais sauvé” me convient. Mais ce que cela veut dire, dans un certain sens, est que certaines personnes s'énervent vraiment et disent : “Un instant ! Une fois sauvé, à jamais sauvé signifie que vous pouvez faire comme bon vous semble et Dieu est en quelque sorte obligé de vous garder.” Et l'accent est ainsi mis sur la puissance de Dieu à vous tenir et tant mieux. L'idée de la sécurité éternelle est que Dieu vous tient et vous êtes en sécurité dans Sa promesse qui ne peut changer. Vous êtes en sécurité dans Sa puissance inviolable. Et les Ecritures mettent une emphase là dessus. Nous sommes en sécurité. Nous sommes en sécurité à cause de la puissance divine. Il n'y a aucun doute à ce sujet. Par exemple, permettez-moi de simplifier les choses. Nous sommes sûrs de notre salut à cause de la promesse et de la puissance de Dieu. Jean 10, vous en souvenez-vous ? Vous êtes certainement retournés à ce passage plusieurs fois en pensant à la sécurité éternelle. Jean 10:28, “Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.” Pourquoi ? “Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.” N'est-ce pas ? Nous sommes donc à jamais en sécurité à cause de la promesse et de la puissance de Dieu. “Celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ.” Autrement dit, il s'agit de la promesse et de la puissance de Dieu.
Deuxièmement, nous disons que nous sommes en sécurité non seulement à cause de la promesse et de la puissance de Dieu mais également à cause des prières du Christ. Il intercède constamment en notre faveur, n'est-ce pas? Ce qui fait qu'en dépit de ce que nous pouvons faire, Il intercède pour nous et dit au Père qu'Il a déjà payé pour ce péché qui est par conséquent pardonné. Dans Jean 6, il est dit : “Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi”. Il n'abandonne jamais aucun de ceux qui Lui appartiennent. Dans Jean 17, Il prie pour tous les Siens, pour qu'ils entrent dans la plénitude du salut et cette prière sera exaucée. Dans Luc 22, Il parle de Pierre et Il dit : “Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point”. Et Il ajoute, “et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères.” Autrement dit, Pierre était en sécurité non seulement à cause de la promesse et de la puissance de Dieu mais aussi grâce à la prière du Christ. “Et si quelqu'un a péché,” dit 1 Jean, “nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.” Christ est notre intercesseur, notre intermédiaire.
Il existe un troisième élément ici. Nous sommes en sécurité non seulement grâce à la promesse et la puissance divines, grâce aux prières du Christ mais grâce également à la présence du Saint-Esprit – la présence du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit vit en nous, la garantie d'une gloire future, n'est-ce pas ? Ephésiens 1 ne dit-il pas que nous avons les arrhes de l'Esprit ? “par cet Esprit, Dieu vous a marqués de son sceau comme sa propriété pour le jour de la délivrance finale.” Maintenant, tout cela met de l'accent sur la sécurité éternelle du point de vue de la puissance de Dieu, la présence de Dieu à travers Son Saint-Esprit et les prières de Jésus-Christ. La Trinité dans Sa globalité nous protège pour toujours afin qu'aucun des chrétiens qui croient en l'Eternel ne soient jamais perdu. N'est-ce pas merveilleux ? C'est cela la sécurité éternelle. Par ailleurs, notre sécurité et notre salut sont basés – écoutez ceci – sur la fidélité d'alliance divine. C'est basé sur la fidélité d'alliance de Dieu. “Que le Dieu de paix”, déclare Paul aux Thessaloniciens, chapitre 5, verset 23, “vous sanctifie lui-même tout entier, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ !” Je prie pour vous afin que vous soyez préservés, sans reproches jusqu'à ce que Jésus arrive ici. Verset 24, “Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera.” Nous sommes en sécurité du fait de la fidélité d'alliance de Dieu.
C'est merveilleux ! Dieu préserve Son peuple de l'apostasie. Il préserve les Siens de la fuite. Et Il les fait tous parvenir au ciel. Voilà ce qu'enseignent clairement les Ecritures. Ecoutez ce que dit l'Ecriture. Psaume 31 : “Vous tous qui avez votre attente à l'Eternel, demeurez fermes et il fortifiera votre cœur.” (Martin) Psaume 37, “Les pas de l'homme qu'il a béni sont conduits par l'Eternel” (Martin) Psaume 37 encore, verset 28, “Car l'Eternel aime ce qui est juste, et il n'abandonne point ses bien-aimés” - écoutez ceci - “c'est pourquoi ils sont gardés à toujours”. (Martin) Merveilleux ! Psaume 41:3 dit : “L'Eternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre”. Psaume 97:10, “Vous qui aimez l'Eternel, haïssez le mal ! Il garde les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des méchants.” Psaume116:6, “L'Eternel garde les simples”. N'êtes-vous pas contents pour cela ? “J'étais malheureux, et il m'a sauvé.” “Il ne permettra point que ton pied chancelle; Celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. L'Eternel est Celui qui te garde. L'Eternel est ton ombre à ta main droite. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, ni la lune pendant la nuit. L'Eternel te gardera de tout mal.” Merveilleux !
Romains 16:25, “A celui qui peut vous affermir selon mon Evangile”. 2 Timothée 1:12, “Et c'est à cause de cela que je souffre ces choses ; mais j'en ai point honte, car je sais en qui j'ai cru, et je suis persuadé qu'il a la puissance de garder mon dépôt jusqu'à ce jour-là.” Vous vous souvenez de ce verset ? Il est capable de préserver ce que je Lui ai confié. Et qu'est-ce que je Lui ai confié ? Mon âme ! 2 Timothée 4:18, “Le Seigneur me délivrera de toute oeuvre mauvaise” - écoutez ceci - “et me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste. A lui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen !” 1 Pierre 1:5 déclare que nous sommes “gardés par la puissance de Dieu”. Jude 1, nous sommes “gardés pour Jésus-Christ” et Jude 24, “Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l'allégresse” - ces Ecritures ne sont-elles pas merveilleuses ? Des propos fermes, bien-aimés, sur la sécurité éternelle mais dois-je me dépêcher de dire qu'il y a un autre aspect de cela ? Il y a un autre versant de cette histoire. Vous dites, “Quel est cet autre versant ?” L'autre aspect c'est que nous ne sommes pas seulement gardés par Dieu, mais d'un point de vue humain, nous persévérons également.
Autrement dit, vous n'êtes pas préservés par Dieu si vous abandonnez votre foi au milieu d'une épreuve. Vous vous retrouvez à nouveau face à ce paradoxe apparent de l'œuvre de Dieu et des voies de l'homme. Vous êtes sauvés parce que vous avez été choisi par Lui avant la fondation du monde, cependant vous ne pouvez pas être sauvé si vous n'exercez pas votre foi, n'est-ce pas ? Vous êtes en sécurité à cause de la fidélité d'alliance de Dieu et pourtant, vous ne pouvez pas être en sécurité si vous ne persévérez pas. Ainsi, le moyen de la sécurité éternelle se trouve emballé à travers la puissance du Saint-Esprit qui rend le véritable croyant capable d'endurer toutes les épreuves dans la foi. Berkhof, Louis Berkhof, un excellent théologien, appelle la persévérance “cette opération continue du Saint-Esprit dans le croyant par laquelle l'œuvre de la grâce divine enclenchée dans le coeur se poursuit et est portée à son accomplissement.” Notre part consiste donc à persévérer.
Écoutez ce qui est également dit dans les Ecritures. Matthieu 24:13, “Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé.” Nous venons juste de dire que Dieu va nous garder, nous avons retourné la table et cela semble contradictoire mais il n'en est rien. C'est Sa manière de nous préserver ; Il nous préserve en nous rendant capables d'endurer par Son Saint-Esprit. Jésus “dit aux Juifs qui avaient cru en lui”, dans Jean 8:31, “Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples.” Premier Corinthiens 15, “Je vous rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré” - écoutez ceci - “par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain.” Si vous ne vous y accrochez pas, vous démontrez que votre foi n'était pas réelle. Colossiens 1, écoutez ce texte, “Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche.” N'est-ce pas merveilleux ? Le salut ! Nous sommes présentés à Dieu, saints, irrépréhensibles et irréprochables – il est ensuite dit - “si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Evangile” Vous n'êtes en sécurité que si vous endurez. Vous n'êtes en sécurité que si vous persévérez. C'est au moyen de la persévérance que la sécurité est élaborée.
Hébreux 2 dit, “C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles.” Ne laissez pas glisser les choses que vous avez entendues. “Car nous sommes devenus participants de Christ”, Hébreux 3:14 dit, “pourvu que nous retenions fermement jusqu'à la fin l'assurance que nous avions au commencement.” Hébreux 4:14 déclare : “demeurons fermes dans la foi que nous professons.” Hébreux 6:11, “Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu'à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui,” – écoutez - “par la foi et la persévérance, héritent des promesses.” Voilà la persévérance des saints. Nous endurons. Hébreux 10:39 dit : “Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme.” Pierre a même dit dans 2 Pierre 1:10, “car si vous agissez ainsi, vous ne tomberez jamais.” (Semeur) Ce qu'il faut donc retenir ici c'est que seuls les croyants qui persévèrent sont en sécurité.
Vous dites, “Eh bien, que se passe-t-il lorsqu'une personne manque de persévérer?” C'est très simple 1 Jean 2:19, “Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas” - quoi - “des nôtres” Ils ont raté le test de la foi authentique. Aucune épreuve, par conséquent – saisissez-le, bien-aimés – aucune épreuve n'est suffisamment grande pour vous séparer de votre Seigneur, quand votre foi est authentique. Il ne s'agit que d'un test pour démontrer l'authenticité de votre foi. Ainsi, la sécurité éternelle ne suffit pas à elle seule. Ce n'est pas une question de “une fois sauvé, à jamais sauvé”. Peu importe ce que vous croyez et peu importe ce que vous faites. Non ! S'il n'y a pas d'endurance, si vous ne passez pas le test et ne vous accrochez pas au Seigneur, si vous ne continuez pas de L'aimer et de Lui obéir à travers toutes les épreuves de la vie, alors vous produisez la preuve irréfutable de posséder une foi illégitime. Combien de personnes connaissez-vous qui ont fréquenté l'église pendant quelque temps, ont rencontré des difficultés dans leur vie et sont parties ? Celles qui ont professé leur foi en Jésus-Christ mais qui ne persévèrent plus, qui ne peuvent être identifiées comme ceux qui L'aiment, leur vie n'étant pas caractérisée par l'obéissance ?
J'aime ce qui est dit dans la Confession de Foi de Westminster. “Ceux que Dieu a acceptés en son Bien-Aimé, qu'il a efficacement appelés et sanctifiés par son Esprit, ne peuvent déchoir de l'état de grâce ni entièrement, ni définitivement; mais ils y persévéreront certainement jusqu'à la fin et seront éternellement sauvés. Cette persévérance des saints dépend, non pas de leur propre libre volonté, mais de l'immuabilité du décret de l'élection découlant du libre et immuable amour de Dieu le Père, de l'efficacité du mérite et de l'intercession de Jésus-Christ, de la permanence de l'Esprit et de la semence de Dieu en eux, et de la nature de l'Alliance de grâce : bref, de tout ce qui résulte du caractère certain et infaillible. Néanmoins, à cause des tentations du diable et du monde, de la prédominance de ce qui reste en eux de corruption, et de leur négligence des moyens de sauvegarde, les saints peuvent tomber dans de graves péchés et y demeurer un certain temps ; ils provoquent de la sorte le déplaisir de Dieu et attristent son Saint-Esprit; ils en viennent à se priver, en quelque mesure, de leurs grâces et de leur soutien ; ils ont le coeur endurci et la conscience meurtrie ; ils blessent et scandalisent les autres et ils appellent sur eux-mêmes des jugements temporels.” A présent, ce que dit la Confession de Foi de Westminster, c'est qu'un chrétien peut se retrouver dans un grand nombre de difficultés mais qu'il n'abandonnera jamais sa foi en fin de compte puisqu'il va persévérer. Les épreuves démontrent donc l'authenticité de la foi.
Méditez sur les hymnes suivants : “Personne n'est jamais plus en sécurité que les bien-aimés du Sauveur. Pas l'étoile dans les hautes demeures ni l'oiseau qui dans son nid se cache. Dieu prend soin et nourrit ceux qui Lui appartiennent. Ils s'épanouissent dans Ses parvis, et comme un Père bienveillant, Il les épargne et les porte dans Ses bras d'amour. Ni la vie ni la mort ne peuvent jamais séparer le Seigneur de Ses enfants car Son amour et Sa compassion profonde les réconfortent dans la tribulation. Petit troupeau, cède donc à la joie! Le Dieu de Jacob vous protège à jamais. Restez en sécurité avec ce Défenseur. À sa volonté, tous les ennemis se capitulent. Ce qu'Il prend ou ce qu'il nous donne montrent l'amour si précieux du Père ; nous pouvons nous fier pleinement à Ses desseins - seul le bien-être de Ses enfants importe.”
Oui, nous sommes gardés et nous sommes préservés pour persévérer. Quelqu'un a écrit : “Jésus vit et je vivrai. Mort, ton aiguillon a disparu pour toujours. Celui qui a osé, pour moi mourir, vit et doit se débarrasser des bandes de la mort. Il me ressuscitera de la poussière. Jésus est mon espérance et ma confiance. Jésus vit et règne en maître et Son royaume subsiste encore. Je vivrai et régnerai également avec Lui pour toujours. Dieu a promis qu'il en serait ainsi. Jésus est mon espérance et ma confiance. Jésus vit et par Sa grâce, ayant reçu la victoire sur mes passions, je purifierai mon coeur et mes voies pour à jamais vivre à Sa gloire. Il me relève de la poussière, Jésus est mon espérance et ma confiance. Jésus vit, je le sais bien, rien jamais ne peut séparer mon coeur de Lui, ni la vie, ni la mort, ni les puissances de l'enfer, ni la joie, ni le chagrin de maintenant à jamais. Aucun de Ses saints ne se perd. Jésus est mon espérance et ma confiance. Jésus vit et la mort ne constitue à présent que mon entrée dans la gloire. Prends donc courage, mon âme, parce qu'une couronne de vie est placée devant toi. Tu t'apercevras que tes espérances étaient fondées. Jésus est la confiance du chrétien.
Chaque fois que les épreuves surviennent dans votre vie ou la mienne, elles prouvent l'authenticité de notre foi en nous donnant l'opportunité de persévérer, et ayant enduré, de regarder en arrière pour dire : “Oui, je sais que j'appartiens au Seigneur.”
Il y a un second objectif que je voudrais brièvement vous citer. Ces épreuves ne sont pas uniquement destinées à exposer la qualité de notre foi mais elles visent également à consolider cette foi – à fortifier cette foi. Et nous examinerons cet objectif plus tard, pas tout de suite, mais gardez-le en mémoire. Elles renforcent également notre foi, et jouent par conséquent un très bon rôle. Cependant, pour ceux qui ne succombent pas à l'épreuve, pourriez-vous regarder en arrière au verset 12, pour ceux qui ne s'effondrent pas, il dit : “car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie”. Maintenant, pour vous qui apprenez le grec, c'est ce que j'aimerais appeler un génitif oppositionnel. Et littéralement, cela se traduirait de cette manière, « Pour recevoir une couronne qui est la vie. » La couronne équivaut à la vie. Le point ici est que la vie éternelle constitue la couronne. La vie éternelle est ce que Dieu a promis à ceux qui L'aiment. La vie éternelle – notez cela – constitue notre récompense ultime. Vous dites, “Je pensais que je l'avais déjà.” Eh bien, vous l'avez déjà, vous l'avez en promesse et un jour vous l'aurez réellement dans sa plénitude. Nous attendons encore le salut complet. Nous attendons encore d'entrer dans notre récompense future, c'est pour cela que le futur simple est utilisé. Il recevra la couronne. Quelle est cette couronne ? C'est la vie éternelle ! Quand Il reviendra, le Seigneur nous accordera la plénitude de la vie éternelle. Cela rappelle 2 Timothée 4:8, “Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.” Au moment où le Seigneur viendra et qu'Il nous prendra avec Lui, il y aura une couronne ; cette couronne est la vie éternelle. Il y aura une couronne et cette couronne est la justice. A ce moment-là, nous aurons la justice éternelle et la vie éternelle et je crois que cela fait allusion à la vie éternelle que nous recevons lors de la venue de Jésus-Christ.
En fait, toutes les récompenses que le Seigneur nous accorde sont, en fin de compte, emballées dans notre vie éternelle. 1 Timothée 6:12, “Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle,” la plénitude de la promesse de la vie éternelle. En fait, dans 1 Pierre 5:4, “Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire.” C'est donc la vie éternelle, c'est la justice, c'est la gloire. Il ne s'agit pas là des couronnes réservées à des chrétiens spécifiques mais ce sont des couronnes destinées à tous les chrétiens. Tous les chrétiens recevront la vie éternelle, la justice éternelle et la gloire éternelle. En passant, Apocalypse 2:10 parle encore de la couronne de vie et, à cet endroit, elle est promise à ceux qui auront été fidèles jusqu'à la mort, qui auront enduré des difficultés – il s'agit du même contexte. Il écrit à l'église de Smyrne. Tu fais face à des tribulations pour une courte période de temps. Si tu te montres fidèle à travers cette épreuve, même si cela doit te conduire à la mort, alors je te donnerai la vie éternelle en récompense.
A présent, disons ceci. La vie éternelle n'est pas gagnée par l'endurance. Ce n'est pas par la persévérance qu'on gagne la vie éternelle, mais l'endurance est la preuve d'une foi et d'un amour véritables, lesquels sont récompensés par la vie éternelle. Avez-vous saisi cette distinction ? Ce n'est pas gagné par l'endurance ; mais c'est la récompense de l'endurance qui prouve l'authenticité d'une foi salvatrice. Le terme traduit par “couronne”, soit dit en passant, est stephanos. Il est utilisé de plusieurs manières différentes mais, en général, dans la culture du Nouveau Testament, il renvoie à la couronne qui était mise autour de la tête du vainqueur d'un événement sportif. Certains commentateurs pensent, du fait que les juifs rejetaient toute l'idée d'une compétition – ils acceptaient mal que plusieurs de ces jeux se fassent avec la participation d'hommes complètement nus ou très peu habillés, ce qui constitue une offense à l'égard des juifs – et qu'ils avaient par conséquent une véritable aversion pour cela, ainsi donc, pour certains commentateurs, Jacques n'aurait jamais pu faire allusion à la stephanos relative à ce genre de compétition.
Pour moi, c'est un peu tiré par les cheveux. Nous savons avec certitude que depuis l'antiquité de Josèphe, de tels jeux existaient, des compétitions, dans la ville de Jérusalem sous le règne d'Hérode Le Grand et il y a donc de fortes chances qu'ils aient bien connu le stephanos comme couronne habituellement attribuée au vainqueur. Et, de toute évidence, lorsqu'on parle d'endurer une épreuve jusqu'à la fin, cela convient parfaitement dans ce contexte. Certains voudraient nous faire croire que le terme stephanos renvoie à la couronne royale, ou encore la guirlande qu'on posait sur la tête lors d'un mariage, une fête ou une célébration, ce qui en ferait une couronne festive, une couronne de joie, une couronne de bonheur. Il me semble bien que cela intègre la prospérité, le bonheur, l'honneur et la royauté mais le contexte doit demeurer celui d'une couronne attribuée à un vainqueur. Et puisqu'il devait s'agir d'une réalité familière pour eux, c'est assez simple de supposer que c'est exactement ce que Jacques avait en pensée.
Ainsi, ce qu'il dit est que le Seigneur récompensera avec la vie éternelle ceux qui, par leur persévérance, auront démontré qu'ils ont une véritable foi. Ainsi donc, bien-aimés, en ouvrant cette section, nous comprenons que la vie est pleine d'épreuves. Je veux dire que c'est exactement comme cela que ça va se passer. Et notre manière de gérer ces épreuves démontre l'authenticité ou l'absence d'authenticité de notre foi. Si nous endurons, si nous persévérons, si nous remportons la victoire, nous démontrons que nous avons une véritable foi salvatrice, et nous recevrons, en fin de compte, la récompense de cette foi qui sauve, la récompense pour cet amour continu, qui est la plénitude de la vie éternelle, la justice éternelle, la gloire éternelle. C'est ce qui revient à ceux qui se révèlent authentiques.
A présent, la question se pose immédiatement à ce niveau, après avoir examiné les versets 2 et 12, comment est-ce qu'un chrétien peut concrètement endurer les épreuves ? Comment pouvons-nous y parvenir ? Pratiquement, c'est quoi l'endurance ? Et c'est le point que Jacques souhaite frapper ; il est très pragmatique. Il ne suffit pas de dire : “Je dois persévérer ! Montrez-moi comment. De quelle manière puis-je persévérer ?” Regardez votre plan un instant et suivez les cinq points que j'ai listés. Voilà les aspects pratiques d'une foi qui persévère. Plusieurs choses sont requises : une attitude joyeuse – une attitude joyeuse, verset 2, “regardez comme un sujet de joie complète”, une pensée compréhensive, verset 3, “sachant que”, une volonté soumise, verset 4, “que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre”... Laissez la patience faire ce qu'elle a à faire. Et ensuite un coeur qui croit. N'ayez pas une foi vacillante, verset 6, mais demandez avec une véritable foi, verset 8, ne soyez pas irrésolu. Et ensuite les versets 9 à 11, un esprit humble. Pour pouvoir traverser une épreuve de manière victorieuse, il faut garder une attitude joyeuse, un esprit compréhensif – c'est-à-dire qu'il faut percevoir la réalité de l'épreuve et le but poursuivi par elle ; une volonté soumise, qui accepte l'épreuve comme venant du Seigneur, qui s'y soumet et apprendre ce qu'Il voudrait que nous apprenions, un coeur croyant qui ne vacille jamais dans la foi et un esprit humble ouvert à tout. Voilà donc comment gérer vos épreuves.
Nous examinerons ces points de manière plus spécifique la semaine prochaine et ils seront vraiment riches et tellement pratiques. Et j'aimerais vous donner un devoir : ne venez pas seul la semaine prochaine. Tous les étudiants de l'école ont reçu leurs diplômes hier, ils sont donc partis et ils nous manquent. Nous souhaiterions que vous invitiez d'autres personnes pour les remplacer tandis que nous abordons les moyens pratiques de passer chaque test et de triompher de toute épreuve. Et ce sera pour la semaine prochaine. Courbons-nous ensemble dans la prière. Père, nos cœurs sont tellement remplis de reconnaissance et d'espérance tandis que nous avons partagé la vérité de Ta Parole. Nous Te remercions de nous avoir fait passer par diverses épreuves pour tester notre foi, afin qu'après avoir démontré l'authenticité de notre foi, après avoir passé le test et prouvé que nous sommes ceux qui T'aiment en restant obéissants, nous recevions la bénédiction, oui, la couronne de vie que Tu offres, comme Tu l'as promis, à ceux qui T'appartiennent. Merci pour cette grande espérance. Merci de ce que, non seulement Tu nous gardes par Ta fidélité d'alliance, mais, également, Tu nous rends capables par Ton Saint-Esprit de persévérer et de nous réjouir de la victoire qui revient à ceux qui marchent avec Toi. Bénis notre semaine. Puissent les épreuves de cette semaine s'avérer être la source de notre plus grande joie, à cause du Sauveur. Amen.
FIN

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