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Tandis que nous commençons notre étude ce soir dans Jacques chapitre 1, veuillez ouvrir votre Bible dans cette merveilleuse section de l’Ecriture qui comporte tant d’espoir pour ceux d’entre nous qui traversons des difficultés. Pendant que vous le faites, j’aimerais partager une lettre avec vous. Il y a de cela quelques semaines, quelqu’un m’a appelé au téléphone à notre église et a dit : je me demandais si vous vouliez bien, pour nous, passer un coup de fil à un beau-frère qui vient juste d’avoir une tragédie dans sa vie. Et j’ai dit que ce serait avec plaisir que je le ferais. Et j’ai donc appelé.

Quand il a décroché et qu’il a répondu, j’ai dit : “Salut! Je suis John MacArthur en Californie”. Il était au Colorado. Il est resté un moment hébété parce qu’il avait souvent écouté la radio et les cassettes mais ne m’avait encore jamais rencontré en personne, autant que je sache en tout cas. Et il a dit : “C’est incroyable! Je ne peux pas croire que vous m’avez appelé. Je suis justement assis à table en train de vous écrire une lettre.” Et le courrier est arrivé et au milieu, tout à fait au milieu du courrier, il était écrit : “Waouh ! Gloire à Dieu, c’est à ce moment que vous m’avez appelé !”

C’était sur la quatrième page de la lettre. J’ai le sentiment que Dieu est entrain de me dire quelque chose, à 18h15, le 16 mars 1986. La lettre dit ceci : “J'aimerais vous raconter une histoire qui commence il y a plus d'un an. L'histoire est beaucoup trop complexe pour que je la raconte dans une lettre, du moins dans tous ses détails. J'aimerais peut-être partager un des paragraphes avec vous. Mon nom est Dan. Je vous ai brièvement rencontré à l'Eglise de la Grâce et je me suis assis à quatre rangées de l'estrade le 22 décembre 1985, vous en souvenez-vous ? Ma femme n'avait pas pu venir parce qu'elle était malade. Nous avons un fils, Luke âgé de 4 ans et une fille de 22 mois. En mars 1985, ma femme avait été diagnostiquée d'une tumeur cérébrale dans son cervelet droit. Le 3 avril 1985, Carolyn a subi une opération chirurgicale et ils ont enlevé la tumeur ainsi que 80% de son cervelet droit. Le vendredi saint, le 3 avril 1985, les choses se présentaient plutôt bien et Carolyn est sortie des soins intensifs pour être transférée dans une chambre ordinaire.

Le 5 avril 1985, je me suis rendu au domicile de ses parents aux environs de 22h30. Je suis allé embrasser les enfants pour la nuit et Sarah, qui avait alors 8 mois, avait un regard vitreux et fixait le vide. J'ai cru qu'elle était partie. Les médecins de l'hôpital pédiatrique lui ont fait une ponction lombaire et ont dit qu'elle souffrait d'une méningite spinale. Ils m'ont dit qu'il était possible qu'elle meurt ou présente des déficiences. Il fallait attendre 24 heures pour savoir si elle survivrait. C'est véritablement à ce moment-là que j'ai perdu le contrôle. Je ne pouvais rien faire.

Ma fille était couchée là sur un berceau incliné, avec des attelles sur les bras et une jambe. Elle avait une IV (intraveineuse dans le pied gauche, la main droite, la main gauche et le cuir chevelu. Elle était attachée, les bras écartés et elle avait trois moniteurs sur sa poitrine. J'ai pleuré, Seigneur, pourquoi elle ? Elle est tellement innocente. J'étais complètement démuni, sans la moindre réponse. Jusque-là, je m'efforçais de cacher tout ceci à ma femme, Carolyn, qui était dans un autre hôpital. Je n'y arrivais pas. Seigneur que vais-je faire ? Le matin de Pâque, le 6 avril à 7h du matin, je me trouvais à l'hôpital pédiatrique, assis dans une chaise, tenant Sarah dans mes bras avec tous ces fils et ces perfusions quand une infirmière est entrée pour me dire que Sarah était tirée d'affaire.

Les moniteurs indiquaient qu'elle avait bien réagi aux antibiotiques et que tous les appareils pouvaient être enlevés. Comme vous pouvez l'imaginer, pendant cette période, j'ai fait beaucoup d'aller-retour entre les deux hôpitaux. Je me suis servi de la voiture de Carolyn pour le faire et elle écoutait la station radiophonique KWBI AM 91 quelque part à Longmont dans le Colorado. C'est là que je vous ai écouté pour la toute première fois. Je ne me souviens pas de la date mais vous traitiez de la série comment gérer les persécutions à partir du livre des Actes. La première fois que j'ai écouté, j'ai dû arrêter le véhicule. Je pleurais beaucoup trop pour conduire.

Ma femme Carolyn s'est battue après sa chirurgie et même si ses capacités motrices n'allaient plus jamais être normales, elle n'a jamais baissé les bras. Elle était dévouée envers ses enfants et moi et Son Sauveur et Seigneur. J'ai inclus quelques unes des notes de ses études bibliques sur la vie du royaume et elles se trouvent à la fin de cette lettre, ses notes personnelles, rédigées bien évidemment d'une main griffonante qui reflète certaines des séquelles sur son cerveau. Elle n'était pas une spécialiste de la Bible mais elle aimait le Seigneur. Elle est décédée le 8 mai 1986 dans mes bras. La troisième tumeur ne pouvait pas être opérée. Gloire à Dieu, nous avons un Sauveur qui a triomphé de la mort. Au moment où j'écris cette lettre, j'ai des yeux mouillés et l'odeur des fleurs funéraires remplit mes narines.

Je n'écris pas pour attirer de la sympathie. Je ne pouvais juste pas attendre plus longtemps sans vous dire combien “Grace to You” (La Grâce pour Vous) avait été une bénédiction pour ma famille et moi. Je parle également pour ceux qui sont extérieurs à ma famille. S'il vous plaît, remerciez votre personnel à “Grace to You” ainsi que ceux de “Grace Community Church” (l'église de la Communauté de la Grâce). Et j'aime ceci à la fin. “Plusieurs personnes à votre église ont prié pour Carolyn et moi et notre famille” et, “P.S. Nous prions pour vous et votre nouveau bâtiment, votre ami, Dan Hummel.” Voici donc un homme qui a traversé une expérience émotionnelle absolument déchirante.

D'un côté, il déclare : “elle est morte dans mes bras” et tout de suite dans la phrase qui suit, il dit : “Louanges à Dieu pour le Sauveur qui a conquis la mort”. Au plus profond de l'agonie humaine, il y a une grande espérance pour le chrétien. Il y a la victoire, peu importe l'intensité de l'affliction. Tout n'est qu'une question de perspective. La famille dont je vous ai parlée ce matin, la famille Romanoski dont les deux filles qui ont été tuées hier étaient hébergées chez Russ et Heidi Moore... J'ai demandé à Russ comment ils réagissaient et il m'a répondu : “Pour être honnête avec toi, ils se réjouissent aujourd'hui.” Se réjouir ? Sur la mort de deux filles dans un accident de voiture ? Eh bien, ils sont dans la joie parce que leurs deux filles connaissaient Jésus-Christ et que les deux autres étudiants qui étaient avec elles et qui ont été épargnés ne connaissent pas Christ. Une raison de se réjouir ! Une question de perspective ! Traverser n'importe quelle épreuve de la vie peut constituer une expérience joyeuse pour un chrétien quand la perspective est bonne.

A présent, j'imagine que la pire des épreuves auxquelles vous pourriez être confrontés, pour certains en tout cas, pourrait être une crise financière : vous perdez tous vos investissements : l'épargne de votre vie. Pour d'autres, cela pourrait être la perte d'un emploi : vous vous faites licencier. Vous n'avez plus aucun revenu pour soutenir votre famille et vous perdez toute dignité. Ou alors le médecin vous annonce que vous devez immédiatement avoir un triple pontage chirurgical ou que vous avez une énorme tumeur cérébrale ou que cela arrive à votre conjoint. Ou que c'est votre fils qui l'a. Ou encore que vous venez de recevoir un coup de fil disant que votre fille a eu un terrible accident de voiture et qu'elle est morte ou alors qu'elle a été victime de viol ou encore que votre épouse a été assassinée par un drogué qui est entré dans la maison par effraction. Ou encore que votre enfant est atteint d'une maladie mortelle et qu'il ne lui reste que quelques jours à vivre.

Et nous pourrions continuer encore et encore. Et, sincèrement, braves gens, toutes ces choses nous touchent d'une manière ou d'une autre, n'est-ce pas ? Car, comme Job l'a si bien dit, “L'homme naît pour souffrir, comme l'étincelle pour voler”. Et quiconque essaie de créer un monde fantastique dans lequel tout est parfait ne réussit qu'à mieux se positionner pour une douleur encore plus profonde. Il faut s'y attendre. Et je dois reconnaître que l'anticipation de la réalité de la tristesse et de l'agonie et des difficultés qui pourraient nous approcher jette une espèce d'ombre même sur nos plus grandes joies, n'est-ce pas ?

Dans un sens, cela atténue même les événements les plus heureux de la vie et c'est peut-être pour cette raison que bien que Jésus ait pleuré, comme les Ecritures le mentionnent plutôt communément, il n'est dit nulle part qu'Il a jamais ri. Peut-être l'a-t-Il fait, mais Son bonheur à n'importe quelle occasion aurait certainement été contrebalancé par Son sentiment accablant de tristesse sur le péché. Nous tous, à un degré ou à un autre, en regardant les choses de manière réaliste, savons que nous ferons face à des difficultés.

Nous serons confrontés à l'agonie à un point de notre vie et nous avons besoin de comprendre comment y faire face. La semaine dernière, tandis que je m'étais assis pour étudier, j'ai essayé de réfléchir à ce qui, pour moi, pouvait constituer la plus terrible des épreuves. La chose la plus douloureuse qui pourrait m'arriver. Et j'ai pensé au récit classique de Job qui perd sa famille et sa récolte et son bétail et tout ce qu'il possédait. Et j'y ai réfléchi pendant un moment, il a perdu tous ses biens, il a perdu tous ses enfants. Et le pire de tout, il est resté avec une femme qui ne comprenait rien du tout. Il a été lui-même frappé par la maladie, ce qui, il est vrai, constitue une lourde épreuve. Mais, tandis que j'y réfléchissais, j'ai pensé à une autre personne qui d'après moi, et vous pourriez être d'accord ou pas avec moi, mais une personne qui, de mon point de vue, a probablement été confrontée à l'épreuve la plus terrible qu'un être humain puisse jamais subir. Et cet homme, c'était Abraham.

Revenez avec moi un instant dans Genèse 22. Je voulais vraiment commencer par le livre de Jacques mais plus je réfléchissais et plus je me disais que cette image pourrait nous donner une très belle perspective. Je pense que ce par quoi Dieu a fait passer Abraham constitue indubitablement l'épreuve la plus inimaginable à laquelle une personne puisse être soumise. Dans Genèse 22 verset 1, il est dit : “Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve” Ceci est peirasmos, mes amis. C'est une épreuve pour Abraham.

Voici de quoi il s'agit. Il était confronté à l'épreuve la plus difficile qu'on puisse imaginer. Dieu a éprouvé Abraham “et lui dit : Abraham ! Et il répondit : Me voici! Dieu dit : Prends ton fils.” Remarquez l'insistance, “ton unique, celui que tu aimes, Isaac”. C'est à croire que Dieu retourne le couteau dans la plaie. Non seulement ton fils mais ton unique. Pas seulement ton fils unique mais “celui que tu aimes, Isaac ; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai.” Incroyable ! Je te demande un sacrifice et je veux que tu m'offres un sacrifice humain. Je demande ton fils. Je veux que tu te rendes là-bas. Je veux que tu le tues en offrande pour Moi. Cela n'était pas en accord avec la théologie d'Abraham. Jamais dans l'histoire de l'alliance avec Dieu, il n'avait été question de sacrifice humain. C'était plutôt le propre des païens. Aucun enfant de Dieu n'offrirait jamais un des siens en sacrifice humain. Par ailleurs, il s'agissait du fils de la promesse. Dieu avait touché les reins morts d'Abraham et lui avait permis de consommer sa relation avec sa femme, Sarah, qui était elle aussi desséchée dans ses reins, pour produire un fils, un fils de l'alliance, un fils de la promesse, un fils de l'espoir. Un fils de Sarah qui avait été stérile toute sa vie ! Pourquoi est-ce que Dieu exigerait un sacrifice humain alors qu'Il n'avait encore jamais demandé de sacrifice humain ? D'autre part, le faire irait en contradiction avec tout ce que Abraham savait être vrai au sujet de Dieu. Pourquoi est-ce que Dieu irait si loin en permettant à un homme et une femme de presque cent ans qui avaient été stériles toute leur vie d'avoir un fils pour ensuite demander que le fils soit tué ?

Pour quelle raison est-ce que Dieu avait promis à Abraham qu'il serait le père des nations et que sa descendance serait aussi nombreuse que le sable de la mer et que les étoiles dans le ciel si c'était pour ensuite tuer le seul fils qu'il avait ? Toute l'histoire était absolument bizarre. Tout l'espoir de progéniture qu'avait le vieux Abraham, tout espoir de voir la promesse s'accomplir allait mourir. Abraham allait tuer son amour, tuer les promesses de Dieu, donner un coup à la parole de Dieu, donner un coup au caractère de Dieu, frapper d'un coup la fidélité d'alliance de Dieu en tuant la promesse de Dieu et en supprimant la lignée du Messie. Tout à fait inconcevable ! Et l'épreuve la plus difficile qui ait jamais existé, ce n'est pas le fait qu'Isaac allait mourir, mais plutôt le fait que c'est Abraham qui, de sa propre main, devait lui ôter la vie.

Incroyable ! C'est une chose de perdre un être aimé. C'est une autre chose que de s'entendre donner l'ordre de l'éliminer. Une épreuve inimaginable ! Une épreuve qui n'avait absolument aucun sens, ni sur le plan doctrinal ni en ce qui concerne la nature de Dieu ni même pour ce qui concernait le plan de rédemption. Aucun sens par rapport à la parole de Dieu. Rien en lien avec l'amour de Dieu ni même par rapport à l'amour qu'Abraham avait pour Isaac. Si un quelconque ordre que Dieu ait jamais donné à un être humain avait mérité une longue argumentation, c'était bien celui-ci.

Et cela aurait été tout à fait compréhensible si Abraham avait dit : “Ecoute, Seigneur, pourrais-Tu expliquer tout ceci ? Cela n'a aucun sens. Je ne peux pas faire ça.” Remarquez sa réponse, le verset 3. “Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac.” Quoi ? Le matin, il s'est préparé pour partir, pour aller couper du bois. Il devait couper son propre bois pour y poser son fils et le brûler jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Et il s'est levé pour se rendre sur le lieu que Dieu avait indiqué.Un homme étonnant, un homme épatant. Aucune question. Aucun retard. Aucun argument. Aucune dispute. Aucune réaction. Trois jours plus tard, verset 4, “Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. Et Abraham dit à ses serviteurs:”– des personnes l'accompagnaient - “Restez ici avec l'âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer” Observez ceci : “et nous reviendrons auprès de vous.” Vous devriez souligner cela.

“Moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous.” Voici le secret. Gardez cela en pensée. Il a dit, nous reviendrons tous les deux. “Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit : Mon père ! Et il répondit : Me voici, mon fils ! Isaac reprit : Voici le feu et le bois ; mais où est l'agneau pour l'holocauste ?” Oh mon Dieu, quelle atrocité ! Un fils confiant qui n'a pas la moindre idée de ce qui se trame dit d'un ton si aimant et si doux à son père au sujet de son acte d'adoration : où est l'agneau ? “Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble.” Et vous devriez souligner cela.

Vous savez, je crois qu'Abraham savait, tout au fond de son cœur, que Dieu avait en pensée quelque chose qui soit compatible avec Son caractère et conforme à Son alliance. Je ne pense pas qu'il savait précisément ce que c'était mais je me dis qu'il avait une bonne idée. “Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac” - aucune résistance de la part d'Isaac non plus - “et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils.”

Vous pouvez vous arrêter à ce niveau. Incroyable. Comprenez-vous en lisant cette histoire ce que cela veut dire lorsqu'il est dit qu'Abraham “eut confiance en l'Eternel, qui le lui imputa à justice” ? Comprenez-vous pourquoi le Nouveau Testament dit qu'Abraham est le père des croyants ? Il est le plus grand et unique modèle de confiance en Dieu que la Bible connaît en dehors du Christ. L'homme est sur le point d'enfoncer le couteau dans la poitrine de son fils unique.

Quelque chose d'impensable ! Quelle épreuve ! Contradictoire, indescriptible, douloureuse, meurtrière. Incompatible avec tout ce qu'il savait de Dieu et cependant, il s'y soumet. Il reste obéissant, il rendra un culte quel qu'en soit le prix. Et Dieu a considéré le consentement d'Abraham comme une performance. Dieu l'a jugé sur la base de sa bonne disposition et ne l'a pas laissé poser l'acte. Verset 11, “Alors l'ange de l'Eternel l'appela des cieux et dit : Abraham ! Abraham ! Et il répondit : Me voici ! L'ange dit : N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu”. Devinez quoi, il s'agissait d'un test et Abraham a réussi. Il l'a passé. Il était prêt à obéir à la Parole de Dieu quel qu'en fut le prix. “Tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique.”

Hmmm, Abraham nous montre à présent que nous pourrions être testés par rapport aux choses qui nous sont proches. Nous pourrions être éprouvés sur les choses qui nous sont très chères, comme un fils ou une fille ou un époux ou une épouse ou un ami. Nous pourrions avoir à offrir notre propre Isaac en sacrifice, remettre ceux que nous aimons le plus au Seigneur, non seulement à la mort mais peut-être à la vie. Peut-être en les laissant suivre la voie que Dieu désire qu'ils suivent et non pas forcément celle que nous aurions voulue pour eux.

Voyez-vous, lorsque Abraham a montré sa disponibilité à sacrifier Isaac en dépit de ce que Isaac représentait pour lui, en tous points, quand il a démontré qu'il était prêt à le sacrifier, observez ceci, il avait le droit de le garder. Vous voyez cela ? Il n'était pas possessif, il était prêt à le relâcher à la volonté de Dieu. Pourquoi ? Parce qu'il était prêt à faire tout ce que Dieu pouvait lui demander. Nous rencontrons tous plusieurs épreuves dans la vie mais je ne suis pas capable de concevoir une épreuve comme celle-là. J'ai du mal à imaginer ce que je ferais si Dieu venait à me demander de faire un tel acte. Je suis incapable d'imaginer ce que j'aurais à vivre.

Je pense cependant que nous pouvons conclure à partir de là que plus l'obéissance est difficile et plus elle est excellente. Et plus l'obéissance est difficile et plus il en découle de l'abnégation. Vous avez donc ici une obéissance qui exige une grande abnégation et qui par conséquent est la plus excellente. Abraham a passé le test. Il déclare : “Je sais maintenant que tu crains Dieu”. Autrement dit, tu as véritablement de la révérence pour Dieu, quel que soit le prix à payer. Quelle épreuve!

Le commentaire sur cette épreuve à laquelle Abraham a été soumis est donné au 11ème chapitre d'Hébreux. Voulez-vous y regarder un instant ? Dans Hébreux chapitre 11 et verset 17. Comment est-ce qu'Abraham a fait ceci ? Comment a-t-il réussi à en arriver là? Hébreux 11:17 nous le dit clairement. Les trois premiers mots du verset 17 racontent toute l'histoire, par quoi ? Par la foi, Abraham, ça revient, vous devez souligner cela. “lorsqu'il fut mis à l'épreuve”. Il s'agissait d'un test. Je y pensais quand j'étais à la radio l'autre jour. Je me rendais à l'église en voiture et j'ai entendu un petit sifflement avec les paroles indiquant qu'il s'agissait d'un test et j'ai pensé à Abraham.

Dieu disait "beep", ceci est un test. "Beep", le test vient juste de se terminer, ceci est un test. “Lorsqu'il fut mis à l'épreuve et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité.” Comment a-t-il réussi à faire ça ? Voici la clé au verset 19. “Ayant estimé” - en tenant compte du fait - “que Dieu pouvait même le ressusciter d'entre” quoi ? “les morts”! (Martin). Vous savez pourquoi il était prêt à faire cela ? Parce qu'il croyait que Dieu était capable de ressusciter les morts. Ce qu'il croyait réellement était ceci : Dieu était si fidèle à Sa Parole que lorsqu'Il faisait une promesse, Il était capable de ressusciter les morts pour la tenir. Une foi grandiose ! Maintenant, je ne veux pas trop lire dans cette histoire mais il est possible qu'Abraham ait été un tout petit peu déçu qu'on ne lui ait pas permis d'ôter la vie de son fils parce qu'il aurait aimer assister à une résurrection.

Nous n'en savons rien mais il croyait que si le besoin se présentait, Dieu ressusciterait son fils d'entre les morts. A présent, qu'est-ce que cela nous dit ? Cela nous apprend qu'un être humain est capable de traverser l'épreuve la plus difficile qu'on puisse imaginer s'il fait véritablement confiance à Dieu. Et s'il croit que Dieu est sur le trône, que Dieu restera fidèle à Sa promesse, que Dieu ne se trompe jamais, que Dieu accomplit toujours Sa parole et que Dieu accomplira Ses plans, c'est ce genre de foi qui surmonte l'épreuve.

Lorsque Abraham a été soumis au “peirasmos,” c'est-à-dire “peirasominos,” quand il a été éprouvé ou testé, il a réussi. Et je le dis encore, est-ce surprenant, est-ce étonnant que cet homme soit le seul et plus grand modèle de la foi ? Dans Galates 3, verset 7, “reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham.” Quiconque vit par la foi en Dieu est un fils d'Abraham dans un sens spirituel. Il est le père des croyants. Il est le modèle de la foi. Le verset 9 dit : “de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant.” Il savait que les nations du monde seraient bénies à travers ses reins et il savait que Dieu honorerait Sa parole et qu'Il l'accomplirait.

A présent, bien-aimés, nous devons prendre conscience que Dieu permettra que nous passions par des épreuves. Et ce qui nous soutient dans ces circonstances, c'est notre confiance en Dieu, notre foi en ce que Dieu oeuvre en toutes choses pour l'accomplissement de Son saint plan. Je sais que nous aspirons à la facilité mondaine et aimons créer un environnement parfait. Nous désirons le confort absolu. Nous voulons débarrasser la vie de tous les écueils. Nous voulons nous assurer que tout est parfaitement réglé. Franchement, je n'ai jamais connu un tel moment dans ma vie. De temps en temps, j'ai l'impression qu'il y en a un là-bas mais je me rends vite compte qu'il n'en est rien.

Le fait que nous expérimentions du repos et facilités temporaires nous trompe d'une certaine manière et nous amène à penser qu'il nous est possible d'avoir une exemption permanente alors que ce n'est pas le cas. Je me rappelle des paroles du psalmiste, vous souvenez-vous du psaume 30, verset 7 ? Il est écrit : “Je disais dans ma sécurité : Je ne chancellerai jamais !” Sous-entendu, mais j'avais tort. Quand j'étais gras, j'ai pensé qu'il en serait toujours ainsi. Et vous pouvez vivre dans un paradis artificiel si vous le souhaitez, sans jamais anticiper la moindre difficulté, vous promettant la facilité mais ce n'est pas ce que Christ a dit. Il a dit : “Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans ”peirasmos", les épreuves. Veillez, reconnaissez les épreuves, priez, demandez la force, veillez et priez. Je lisais, comme j'aime à le faire, les oeuvres de Thomas Menton, un écrivain puritain merveilleux. Et j'ai trouvé un passage dans ce que je lisais cette semaine qui a frappé mon esprit. Dieu n'avait qu'un fils sans péché.

Cependant pas de péché sans croix ! Cela va de pair avec le territoire, nous aurons des épreuves. Psaume 23 dit : “Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi”. Les tribulations viendront. L'assurance réside dans la présence de Dieu. Laissez-moi à présent parler un peu plus en guise d'introduction et comme je l'ai dit, je voulais entrer dans le texte proprement dit mais il y a tellement de choses qui me sont venues à l'esprit cette semaine qui auraient probablement dû être abordées en introduction !

Ainsi, si vous me le permettez, les épreuves peuvent se présenter à nous de plusieurs manières et viser plusieurs objectifs. Laissez-moi tout simplement vous en suggérer quelques-uns. Très bien, premièrement, les épreuves viennent pour tester la solidité de notre foi. Et nous avons véritablement abordé cela la semaine dernière, donc j'aimerais juste l'effleurer. Les épreuves viennent tester la solidité de notre foi. Il existe une grande illustration de cette réalité dans 2 Chroniques 32:31, vous n'avez pas besoin de l'ouvrir. Je vais citer le passage. C'est en lien avec Ezéchias qui était roi. Et il est dit ceci au sujet d'Ezéchias : “Dieu l'abandonna pour l'éprouver, afin de connaître tout ce qui était dans son cœur.” Avez-vous saisi cela ? Eh bien, pas Dieu, Dieu n'avait pas besoin d'un test pour savoir ce qu'il y avait dans le cœur d'Ezéchias. Il le savait par Son omniscience, n'est-ce pas? Dieu a-t-Il besoin de vous éprouver pour savoir ce qu'il y a dans votre cœur ? Non !

Dieu n'a pas besoin de tester quelqu'un pour découvrir ce qui se cache dans son cœur. Dieu nous éprouve pour que nous nous rendions compte. En d'autres termes, Il nous aide à faire cet inventaire spirituel. Il nous assiste dans l'examen personnel. J'ai besoin de savoir et vous avez besoin de connaître la solidité de notre foi. Ainsi donc, Dieu fait venir des épreuves dans nos vies pour nous démontrer la force ou la faiblesse de notre foi. Si, en ce moment, vous traversez une épreuve difficile alors elle vous révèle la force ou la faiblesse de votre foi, n'est-ce pas ? Si vous levez votre poing contre Dieu, si vous vous demandez pourquoi cela arrive, si vous vous tracassez et vous inquiétez sans cesse, si vous êtes dans l'anxiété du matin au soir, alors cela prouve que vous avez une foi faible.

Mais, si par contre, vous traversez une épreuve et vous vous retrouvez en train de vous reposer sur le Seigneur après Lui avoir confié la situation, Le laissant porter ce fardeau et avançant vers la sortie, alors vous pouvez voir de vous-mêmes que vous avez une foi solide. Ainsi donc, dans un sens, nous devons être reconnaissants pour les épreuves parce qu'elles nous aident à faire l'inventaire de notre propre foi. Cela est très utile. J'ai toujours besoin de savoir où j'en suis avec ma foi pour augmenter sa force car plus ma foi sera forte et plus je serai susceptible d'être utile à Dieu.

Lorsque Habacuc traversait le mystère de sa propre situation dans la promesse dévastatrice selon laquelle les chaldéens allaient venir anéantir son peuple, il a malgré tout déclaré : “Car le figuier ne fleurira pas, la vigne ne produira rien, le fruit de l'olivier manquera, les champs ne donneront pas de nourriture; les brebis disparaîtront du pâturage, et il n'y aura plus de bœufs dans les étables.” Autrement dit, si tout ce que je sais être normal dans la vie venait à cesser, je me réjouirais quand même en l'Eternel “Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. L'Eternel, le Seigneur, est ma force ; Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et il me fait marcher sur mes lieux élevés.” Et puis, à la fin, il dit : “Au chef des chantres. Avec instruments à cordes”. Il s'agit d'une louange. Chantez-la.

Au milieu d'un mystère absolument insolvable, sa confiance n'a pas chancelé. Il a découvert la solidité de sa foi à travers cette épreuve. Ainsi, l'un des objectifs des épreuves consiste à nous révéler à vous et à moi la force de notre foi afin de nous permettre d'évoluer vers une plus grande puissance. Job a été éprouvé. Comme résultat de cette épreuve au chapitre 42 qui constitue un passage familier, il dit : “Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon oeil t'a vu. C'est pourquoi je me condamne et je me repens”. “Je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre.” En d'autres termes, il disait, j'aimerais confesser mon péché. Seigneur, je ne T'avais encore jamais véritablement vu comme je Te vois à présent. Et je réalise que certaines des choses que je pensais à Ton sujet et que j'ai dites Te concernant et que j'ai ressenties à Ton compte constituaient des péchés. Seigneur, ma foi et sa faiblesse ont été révélées. Les épreuves arrivent donc pour tester la solidité de notre foi.

Deuxièmement, nous devons reconnaître que les épreuves surviennent pour nous rendre plus humbles. Elles viennent nous rappeler qu'il ne faut pas surestimer notre force spirituelle. Cela est intimement lié au premier mais c'est quelque peu différent. Elles arrivent non seulement pour dévoiler notre force mais également pour nous rendre plus humbles afin de nous éviter de penser que nous avons beaucoup plus de force spirituelle que nous n'en avons en réalité. Ceci, je crois, est illustré de manière aussi imagée qu'on puisse trouver dans les Ecritures dans le merveilleux témoignage de Paul dans 2 Corinthiens 12. Vous connaissez ce passage, il dit au verset 7 : “Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil”. En d'autres termes, et pour éviter que je n'aie une trop haute opinion de moi-même du fait de l'abondance des révélations et le fait d'être saisi au troisième ciel et toutes les autres choses que Paul était capable de faire et la puissance de l'Esprit, les miracles, les signes et les prodiges et les hauts faits et les révélations que Dieu accomplissait à travers lui. Il aurait très bien pu, à cause de toutes ces choses, s'exalter dans sa propre pensée. “Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair”. Pour tout simplement me frapper tout le temps afin de m'éviter de m'élever plus qu'il n'en faut.

Et nous devons réaliser que Dieu permet des épreuves dans nos vies, surtout lorsque nous sommes bénis et positionnés dans le service spirituel, pour nous garder humbles et nous éviter d'avoir plus d'assurance dans notre force spirituelle qu'il n'en faut au point de commencer à nous croire invincibles.

Il existe une troisième raison et tandis que je pensais à ces choses, ce sont vraiment mes propres réflexions. J'essaie de voir cela du point de vue de la Bible et de ma perspective personnelle. Je crois que le Seigneur amène également les épreuves dans notre vie pour nous soustraire aux choses mondaines. Pour nous sevrer et nous éloigner des mondanités. Avez-vous constaté que plus vous évoluez en âge et plus vous accumulez des choses ? Vous avez plus de meubles ou de voitures ou de maisons ou de comptes bancaires ou autre chose, plus vous avez connu de succès, plus vous avez fait de choses mondaines, vous avez été là, vous et moi avons été là-bas. Vous avez voyagé. Vous avez vu ci, vous avez vu ça. Vous êtes-vous aperçus qu'une fois que vous l'avez fait, ces choses ont tendance à avoir beaucoup moins d'importance ? Il y a eu une époque où vous avez pensé qu'elles constituaient des choses les plus désirables qui soient et aujourd'hui, vous n'avez plus cette impression parce qu'elles n'ont pas réussi à régler les véritables problèmes de la vie. Elles ne résolvent pas vraiment les questions profondes. Les grandes inquiétudes, les blessures et quand surviennent les épreuves dans votre vie et que vous allez vers ces choses mondaines et qu'elles ne changent rien à votre situation et qu'elles ne signifient rien du tout, eh bien cette épreuve vous détache de ces choses.

Elles démontrent leur ultime incapacité à résoudre un quelconque problème ou de vous fournir une quelconque ressource véritable au moment de la détresse. Nous avons besoin d'être sevrés, vous savez, comme Philippe dans Jean 6. Il vient à Jésus et dit, comment allons-nous avoir du pain pour nourrir tous ces gens ? Il voit les choses d'un point de vue mondain. Il n'y a pas de magasins dans les parages et il n'y a pas non plus suffisamment de pain. Nous avons une multitude ici, une foule nombreuse, comment allons-nous faire pour trouver de la nourriture pour 5000 hommes sans compter les femmes et les enfants ?

Et Jésus réplique donc, eh bien Philippe, dis-moi, où allons-nous acheter du pain ? Et il est dit au verset 6, “Il disait cela pour l'éprouver”. Il voulait voir si Philippe regardait aux ressources mondaines. Et c'est bien sûr ce qu'il faisait. Mais cela ne faisait aucun bien à ce niveau, ce qui fait que le Seigneur a créé un repas et très rapidement, Il a détaché Philippe des choses mondaines pour le satisfaire avec des choses spirituelles. Je pense à Moïse, vous vous souvenez au chapitre 11 d'Hébreux, les versets 24 à 26? Il avait été élevé dans la maison du pharaon. Il avait grandi comme un prince d'Egypte. Pendant 40 ans, il a été instruit. Il était littéralement aligné dans la famille du pharaon pour la proéminence. Il avait atteint l'apogée de la société égyptienne qui se trouvait au sommet du monde. Toute l'instruction, tout l'argent, tout le prestige, tout l'honneur, tout le succès, tout le confort étaient entre ses mains. Cependant, il a regardé l'opprobre du Christ, l'oint de l'Eternel, comme une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte.

Vous voyez, il avait détaché ses yeux de tout cela et avait commencé à se sentir concerné par ce que son peuple endurait. Et le Seigneur s'est servi de cette épreuve pour le sevrer des choses mondaines. Les épreuves le feront. Il existe, je crois, un quatrième but à la survenue des épreuves. Je pense qu'elles nous interpellent vers ce que nous pourrions nommer l'espérance éternelle. Les épreuves de la vie, j'ignore comment elles agissent avec vous, mais je sais qu'elles opèrent ainsi avec moi, les difficultés de la vie ont tendance à me donner envie d'aller au ciel. L'avez-vous remarqué ? C'est ce que je suis en train de dire. Je ne veux pas rendre les choses trop difficiles, c'est très simple. Elles nous appellent à une espérance éternelle, exactement comme ce cher homme qui m'a écrit une lettre.

Et il a dit : “elle est morte dans mes...louanges à Dieu pour le Sauveur qui a conquis la mort.” Soudain, le ciel apparaît plus agréable qu'il ne l'avait été jusque-là. Pour la petite famille qui a perdu deux filles, le ciel a plus d'attrait qu'il ne l'avait encore eu jusque-là. Et ils connaissent un nouveau, que dois-je dire, un nouveau désintérêt dans le monde éphémère. Ne le diriez-vous pas si vous aviez perdu un être cher?

Si les personnes les plus précieuses de votre vie et la personne la plus précieuse de votre existence, le Seigneur Jésus-Christ,et si les biens les plus précieux de votre vie avaient été déposés comme trésor au ciel, vous auriez une relation très très détachée vis-à-vis du monde éphémère. Les difficultés ont donc tendance à nous prouver la faillite des ressources humaines. Elles nous soustraient ainsi du monde pour nous établir dans une espèce d'espérance céleste.

Dans Romains, parmi les Ecritures qui pourraient être citées, juste pour soutenir ce point, il est dit au chapitre 8: “L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui. J'estime” - je considère - “que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous”.

Au fur et à mesure que je traverse la souffrance, dit Paul, je ressens un désir de plus en plus grand pour la gloire. Et je vois la création toute entière soupirer et attendre l'accomplissement de l'espérance, attendre la glorieuse, verset 21, libération des enfants de Dieu. Et ensuite, au verset 24 ou 23, il dit que nous soupirons dans l'attente de la rédemption de notre corps. Verset 24, c'est en espérance que nous sommes sauvés, par conséquent nous faisons face aux épreuves. Les épreuves nous procurent une plus grande affection pour ce qui est éternel. Elles nous aident à aspirer à la cité céleste. Elles placent notre affection sur les choses d'en haut. Il s'agit d'une donnée spirituelle très importante.

Elles nous amènent à penser aux choses divines, aux choses célestes. Et c'est ce que Paul disait dans 2 Corinthiens 4:16, “C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire”. Il dit ensuite ceci : “parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.” Comment est-il arrivé à adopter ce genre d'attitude ?

Oh, c'est très simple ! Retournez tout simplement au verset 8. “Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus ; portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus”. Verset 12, “Ainsi la mort agit en nous”. Il traverse tant de difficultés que c'est vraiment très peu surprenant qu'il n'aime pas le monde. Il préférerait être dans la gloire.

Vous voyez donc que les épreuves ont un rôle très très important. Elles testent la force de notre foi. Elles nous rendent humbles pour nous éviter d'avoir plus d'assurance dans notre force spirituelle que nous ne devrions. Elles nous détachent des choses mondaines et nous appellent à l'espérance céleste.

Cinquième point, les épreuves jouent un rôle très important parce qu'elles révèlent ce que nous aimons véritablement. Elles révèlent ce que nous aimons vraiment. Quelque chose aurait-il pu être plus chère à Abraham qu'Isaac ? Une chose quelconque ? Il est contestable que quoique ce soit lui ait été plus cher qu'Isaac. Une chose quelconque dans ce monde ? Dieu lui était assurément plus cher qu'Isaac, mais c'était l'objet de l'épreuve. Il s'agissait de savoir s'il aimait Isaac plus qu'il n'aimait Dieu ou s'il aimait Dieu plus qu'Isaac. C'était cela le test. Voyez-vous, les épreuves révéleront ce que vous aimez véritablement par votre manière de réagir.

Si vous aimez Dieu de manière suprême, vous direz merci Seigneur pour ce que Tu accomplis à travers ceci. Aide-moi à voir cela et à Te donner la gloire, bien que Tu permettes que ceci arrive. Mais si vous vous aimez vraiment plus que vous n'aimez Dieu, vous direz, Dieu, pourquoi fais-Tu ceci ? Et vous serez furieux et vous vous mettrez en colère et deviendrez amers. Et vous serez pleins d'inquiétude.

Voyez-vous, il y a un sens selon lequel Dieu réclamera ce qui vous est plus cher que Lui. Il devra vous l'enlever. Ainsi, dans ma propre vie, je veille à m'assurer que rien ne m'est plus cher que le Seigneur parce que je ne veux pas qu'Il me l'enlève, bien qu'Il ne le fasse pas systématiquement. Je pensais à ceci et relisais quelque peu le Pentateuque et je suis parvenu à Deutéronome chapitre 13, verset 3 : “Tu n'écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur”. Il s'agirait ici d'un faux prophète. “Car c'est l'Eternel, votre Dieu,” - regardez ceci - “qui vous met à l'épreuve pour savoir si vous aimez l'Eternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme.” Génial ! Le Seigneur vous teste pour voir qui vous aimez réellement, si vous L'aimez de tout votre cœur et de toute votre âme.

Dans Luc 14:26, “Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être” - quoi? - “mon disciple.” “Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.” Qu'est-ce qu'Il peut bien vouloir dire ? Est-Il littéralement en train de dire que c'est une attitude chrétienne que de détester tout le monde y compris soi-même ? Non! Ce qu'Il veut dire par là c'est que si vous n'aimez pas Dieu au point où, si besoin, vous vous coupez volontairement de vos père, mère, épouse, enfants, frère, sœur et votre propre vie, c'est que votre amour pour LUI n'est pas suprême. Vous n'êtes pas digne d'être Son disciple. Que voulez-vous dire par se couper ? Nous entendons par là que vous ferez d'abord et avant tout la volonté de Dieu quels que soient les appels de ces autres personnes. Quels que soient les recours de votre père, votre mère, votre épouse, vos enfants, votre frère ou votre sœur dans la chair, vous ferez la volonté de Dieu en dépit des appels qui vous seront faits parce que votre amour suprême est à ce niveau.

Dans le cas d'Abraham, Dieu voulait qu'Abraham et nous tous découvrions qui Abraham aimait le plus. Il lui a dit, Isaac, ton fils unique, celui que tu aimes. Abraham a passé le test. Qui est-ce que Abraham aimait le plus ? Dieu ! Et c'est ce à quoi sert l'épreuve. Abraham s'est aperçu qu'il aimait plus Dieu et tout le monde s'en est également rendu compte. Il est tellement important de noter cela. Lorsque vous traversez une épreuve, trouvez ce qu'elle révèle au sujet de votre amour.

Il y a un sixième objectif dans les épreuves. C'est vraiment très très utile et c'est ceci. Les épreuves nous apprennent à valoriser la bénédiction de Dieu. Elles nous enseignent à apprécier la bénédiction de Dieu. La raison, la raison nous apprend à valoriser le monde. Les sens, les sentiments nous disent comment apprécier le plaisir. La foi nous apprend à valoriser le monde de Dieu. La Parole de Dieu ! La faveur de Dieu, la bénédiction de Dieu ! La raison dit, attrape ce que tu peux attraper dans le monde et va-t-en ! Les sens et les sentiments disent, prends plaisir à n'importe quel prix ! La foi dit : obéis à la Parole de Dieu et sois béni !

Voyez-vous, les épreuves nous enseignent la bénédiction que constitue l'obéissance. Au milieu des épreuves, nous obéissons et nous sommes bénis. C'est ce qu'elles sont destinées à enseigner. Elles nous montrent que l'obéissance à tout prix amène la bénédiction divine. Le psalmiste dit dans Psaume 63:4 et ceci est issu d'une expérience personnelle : “Car ta bonté vaut mieux que la vie : Mes lèvres célèbrent tes louanges.” Seigneur, j'ai vu Ta bonté et c'est la meilleure chose qui soit, la meilleure chose qui soit. Jésus est l'exemple parfait en ceci dans Hébreux 5. Dans les jours de Sa chair, Jésus a adressé des prières, des supplications avec de grands cris et des larmes à Celui qui était capable de Le délivrer de la mort. Jésus a traversé une épreuve dans le jardin, c'est ce qui est illustré dans ce passage et Il transpirait comme de grosses gouttes de sang, pleurant et criant à Dieu de Le délivrer.

Et Il a été exaucé parce qu'Il craignait et bien qu'Il ait été un fils et un bien-aimé, Il a néanmoins appris l'obéissance par les choses qu'Il a souffertes. “Et après avoir été élevé à la perfection, Il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel”. Observez ceci, Il s'est montré obéissant à travers la souffrance et Dieu L'a exalté. Philippiens 2 le formule autrement. Il S'est humilié. Ayant paru comme un simple homme, Il S'est offert à la mort et Dieu L'a souverainement élevé.

Les épreuves viennent nous soumettre à la souffrance, afin que nous nous montrions obéissants dans la détresse et recevions pleinement la bénédiction de Dieu. Et je dirai que lorsque vous traversez une épreuve, si vous apprenez à obéir à Dieu, vous expérimenterez l'exaltation de Sa bénédiction, telle est Sa promesse. Laissez-moi vous donner deux autres objectifs de la souffrance.

Septième point, la souffrance survient, et ceci constitue un but très très précieux. La souffrance survient pour nous mettre en position d'aider les autres dans leurs difficultés. Quelques fois, lorsque vient la détresse, elle n'a pas d'autre but que de nous rendre plus à même d'assister les autres dans leur propre souffrance. Je pense à cela à la lumière du 22ème chapitre de Luc où Jésus s'adresse à Pierre : “Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment.” Satan vous prendra et vous secouera. Et j'ai prié pour toi afin que ta foi ne faillisse point. Observez à présent ceci : “et toi, quand tu seras converti,” quand tu seras sorti de ce truc, Il dit : “affermis tes frères.” Vous voilà partis.

Un objectif merveilleux ! C'est comme Jésus dans Hébreux chapitre 4, Hébreux chapitre 2 également, qui devient un souverain-sacrificateur fidèle et compatissant, capable d'aider ceux qui viennent à Lui parce qu'il a traversé chaque épreuve par laquelle nous sommes passés, n'est-ce pas ? C'est ce qui fait de Lui un souverain-sacrificateur miséricordieux et fidèle. Nous traversons donc des épreuves afin de pouvoir aider les autres. C'est tellement merveilleux. C'est tellement merveilleux que Dieu nous permette d'apprendre par notre expérience pour pouvoir instruire les autres.

Et puis finalement, le huitième point et ceci nous amène directement dans le passage. Point numéro huit, les épreuves surviennent pour développer une force d'endurance pour une plus grande utilité. Elles viennent développer notre capacité à endurer en vue d'une plus grande utilité. Une fois de plus, Thomas Menton a déclaré : “Lorsque tout est calme et confortable, nous vivons par les sens plutôt que par la foi. Cependant, la valeur d'un soldat ne se révèle jamais en temps de paix.” C'est exact. La valeur d'un soldat n'est jamais connue en temps de paix. Dieu a Son plan dans les épreuves et elles sont destinées à nous procurer une plus grande force.

Lorsque vous traversez une épreuve, vos muscles spirituels sont exercés. Vous êtes plus forts pour la prochaine. Cela signifie que vous pouvez affronter un ennemi plus puissant. Cela veut dire que vous êtes plus utiles. Et vous traversez une autre épreuve et une autre épreuve et une autre épreuve. Et elles vous fortifient toutes, vous fortifient et vous fortifient jusqu'à ce que votre utilité croisse. Votre assurance vous rend plus utiles et plus vous êtes utiles et plus vous êtes utilisés. Et plus vous êtes utilisés plus vous accomplissez dans la puissance de l'Esprit pour la gloire de Dieu.

Laissez-moi donc résumer. Quel est l'objectif de Dieu lorsqu'Il vous teste ? Premièrement, pour éprouver la force de votre foi afin de vous permettre de savoir à quel niveau votre force se trouve ou pas. Deuxièmement, pour nous rendre humbles afin de nous éviter d'avoir plus d'assurance dans notre force spirituelle que nous ne devrions. Troisièmement, pour nous détacher des choses du monde. Quatrièmement, pour nous appeler à l'espérance céleste et nous amener à vivre dans ce qui est en haut et non en bas. Cinquièmement, pour révéler ce que nous aimons réellement. Sixièmement, pour nous apprendre à valoriser la bénédiction de Dieu et à l'apprécier tandis que cela vient à nous en temps de souffrance.

Septième point, pour nous permettre d'aider les autres dans leur détresse. Pour porter les fardeaux les uns des autres. Et huitième point, pour développer une force d'endurance en vue d'une plus grande utilité, afin que Dieu puisse nous pousser vers de plus hauts niveaux de ministère et d'efficacité. A présent, ne sont-ils pas tous des buts utiles ? Et par Sa grâce, ils s'insèrent tous dans le plan de Dieu. Néanmoins, la question persiste dans votre pensée comme dans la mienne. C'est bien, elles viendront.

Retournons à Jacques 1 juste pour la pensée de clôture. Il est dit qu'elles surviendront. L'épreuve de votre foi arrivera, verset 3. Verset 12, “Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé”, il sera récompensé. Elles viendront. Il n'existe aucun moyen de les éviter. Et nous pourrions dire, je sais qu'elles vont arriver et je sais que toutes ces choses font partie du plan de Dieu et Il désire accomplir tout ceci. Je peux le concevoir. Mais cela ne répond toujours pas à ma question : comment en venir à bout lorsque j'y suis confronté ? Comment puis-je m'en sortir ? C'est bien beau d'avoir tout cela bien ordonné dans une liste de mon carnet de notes mais comment faire pour surmonter cette épreuve ? Et c'est là que Jacques 1, 2 jusqu'à 12 s'adresse véritablement au cœur. Pour commencer, cela exige une attitude joyeuse. Le premier moyen d'endurer une épreuve consiste à avoir une attitude joyeuse. “Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète”. Le second est un esprit compréhensif, “sachant que” cette épreuve produit quelque chose. Le troisième est une volonté soumise. Laissez la patience accomplir parfaitement son oeuvre.

Autrement dit, laissez faire parce que Dieu est à l'œuvre. Le quatrième, aux versets 5 à 8, est un cœur qui croit. Demandez ce dont vous avez besoin à Dieu et demandez, le verset 6 dit quoi ? Dans la foi ! Vous avez besoin d'un cœur qui croit pour croire que Dieu a un plan et qu'Il fournira tout ce dont vous avez besoin pour cette épreuve. Un cœur croyant! Et finalement, aux versets 9 à 11, un esprit humble, un esprit humble ! Vous persévérez dans les épreuves avec une attitude joyeuse, un esprit compréhensif, une volonté soumise, un cœur croyant et un esprit humble. Je voulais juste mettre cela en place et vous faire remarquer que nous allons examiner des vérités très très passionnantes.

Là où il est question de demander la sagesse à Dieu, là où il est dit qu'il faut demander avec foi sans chanceler. Il fait allusion à un homme indécis et comment un tel homme perd tout ce qui vient de Dieu. Et ensuite, nous examinerons tout cet aspect sur l'esprit humble et son rôle dans l'endurance.

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