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Ouvrons nos Bibles au premier chapitre de Jacques tandis que nous examinons la Parole de Dieu ensemble. Du verset 2 à 12. Pendant que vous vous préparez pour l’étude de la Parole de Dieu ensemble, laissez-moi rappeler que c’est une chose assez ordinaire, dans ma vie et je suppose qu’il en est de même pour vous, de rencontrer des personnes qui pensaient qu'elles étaient chrétiennes.

Je pense que c’est assez routinier. Les gens qui pensaient être sauvés, qui croyaient qu'ils connaissaient Dieu, il survient une grave difficulté dans leur vie qui expose la réalité selon laquelle ils ne connaissent pas du tout Dieu lorsqu’ils s’avèrent incapables de gérer cette épreuve difficile. Leur foi a été révélée. Elle s’est avérée être une foi morte et non une foi vivante, non une foi salvatrice. Ils ont été incapables de s’accrocher aux ressources qui sont à la disposition de ceux qui croient véritablement en Dieu.

Et ils ont abandonné ce qui semblait être une foi authentique. Les épreuves qui surviennent habituellement dans la vie sont destinés à agir ainsi. Elles poussent en quelque sorte les gens hors de leur zone de confort pour les éveiller au fait qu'ils doivent soit faire confiance à Dieu soit alors s'en abstenir dans les circonstances humaines les plus désastreuses. Les épreuves jouent un rôle très utile en ce qu'elles confirment la légitimité de notre foi ou son illégitimité. Et c’est exactement ce que Jacques a en pensée dans cette section introductive de sa merveilleuse épître.

Tout au long de l’épître toute entière, il se préoccupe de la question de la foi vivante. Il se soucie du sujet et de la question du salut authentique. Et comme nous l’avons noté, l’épître toute entière constitue une série de tests visant à révéler la légitimité de la foi d'un individu. Toute l’épître est une série d’épreuves pour la foi vivante. La première est le test des épreuves difficiles.

Quand surviennent les épreuves dans notre vie, elles montrent que la foi est réelle ou non. Elle tient ferme ou elle faillit. Nous nous accrochons à Dieu et comptons sur Ses ressources ou non. Et c’est quelque chose que nous devons savoir. Nous avons tous besoin de comprendre la force ou l’authenticité de notre propre foi. Nous avons non seulement besoin de reconnaître cela dans nos propres vies mais également dans les vies des autres.

A présent, pour en quelque sorte donner une illustration biblique à cela, laissez-moi vous poser quelques questions. Comment apprécieriez-vous la vie spirituelle d’une personne qui, volontairement a écouté l’Evangile, les oreilles grandes ouvertes, avec anxiété et avec empressement. Deuxièmement, elle a personnellement reçu la Parole sans résistance. Troisièmement, elle a répondu avec joie et quatrièmement elle a cru ? Quelqu’un qui a volontairement reçu l’Evangile, a personnellement reçu la Parole, a répondu avec joie et a cru ?

Maintenant, cela caractérise-t-il un salut authentique ? Cela identifie-t-il un véritable chrétien? Est-ce le critère d’une véritable foi? Eh bien découvrons-le en examinant un verset dans Luc chapitre 8. Luc chapitre 8 verset 13. Voici un verset qui explique une portion de la parabole des sols. Cela a trait à la terre superficielle qui comportait des pierres en dessous.

Et il est dit que “sur la pierre” ce sont ceux qui lorsqu'ils entendent, écoutent volontairement l'Evangile, reçoivent la Parole, reçoivent personnellement la Parole qui concerne le salut du Christ, la reçoivent avec joie. Cependant, ils n'ont pas de racine et leur foi est éphémère. Quand survient l'épreuve, qu'est-ce qui se passe? Ils abandonnent tout. Vous remarquerez ici que nous avons ceux qui ont écouté l'Evangile, qui ont reçu personnellement la Parole, répondu avec joie, ont cru et ont tout abandonné. Ainsi, tout cela en soi-même est loin d'être une foi salvatrice. Cependant, cela aurait pu ne jamais s'être manifesté comme quelque chose de moins qu'une foi salvatrice s'il n'y avait pas eu d'épreuve. Sans une période de test.

Un temps d'épreuve. Cette petite expression, un temps d'épreuve, est une expression très intéressante. Elle constitue une partie cruciale du plan de Dieu pour Son peuple. Afin que la véritable nature de leur foi, ce qu'elle est véritablement, puisse se manifester. Le terme rendu ici par temps n'est pas chronos qui signifie le temps chronologique, comme il est exactement 6h35 en ce moment ou autre. Il ne s'agit pas du temps chronologique dans le sens des calendriers et des montres. Il s'agit de kairos, un autre mot. Cela signifie un temps déterminé. Un moment opportun, une circonstance donnée, une saison particulière. Ainsi, ce dont il parle ici n'est pas le temps d'une montre mais le temps dans la destinée. Un temps dans la vie d'un individu. Il viendra un temps d'épreuve. Et dans ce cas, il y a ceux qui ont tout abandonné. Cela ne signifie guère qu'ils aient à un moment appartenu à Dieu. Le verbe signifie littéralement, aphistemi, se tenir à distance de.

Au moment de l'épreuve, ils se sont tenus à distance de Dieu. Ils ne Lui avaient jamais appartenu et l'épreuve l'a mis en évidence. Une fois de plus, nous retournons à 1 Jean 2:19, “car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres.” Voici des personnes qui quand vient l'épreuve se tiennent isolées. Elles se tiennent à distance de Dieu. Elles ne connaissent pas véritablement Dieu.

Oh, c'est comme la semence dans Luc 8. Elle trouve un petit peu de terre végétale et c'est juste assez pour que la plante se lève. Elle ne prend cependant jamais racine. Ainsi l'idée ici n'est pas de déraciner, ce n'est pas l'idée. Il n'y a jamais eu de racine. La plante se tenait juste d'elle-même dans la poussière et l'union avec le sol n'était qu'un simulacre d'union et non une véritable relation. Cela n'a jamais été le genre d'union qui permet à la plante de s'enraciner profondément pour grandir et porter du fruit.

Toutefois, la réalité de ce genre de foi inadéquate n'a pas été mise en évidence jusqu'à ce que survienne l'épreuve. A propos, le terme ici dans Luc 8:13 est le même mot peirasmos, le temps d'épreuve dont parle Jacques. Retournons à présent à Jacques et voyons comment il nous enseigne sur ce même thème.

Les épreuves ne peuvent pas détruire la foi. J'aimerais que vous le reteniez. Je veux continuer d'insister là dessus. Les épreuves ne détruisent pas la foi; elles se contentent de l'éprouver. Et la foi qui passe le test prouve son authenticité tandis que celle qui rate le test s'avère être fausse. Les épreuves ne peuvent pas détruire la foi; elles ne font que la tester.

La semaine dernière, je vous ai montré que les épreuves avaient plusieurs objectifs. Vous rappelez-vous ce que nous avons dit? Dieu envoie les épreuves pour nous rendre humbles. Il envoie les épreuves pour nous détacher du monde. Il envoie les épreuves pour nous appeler à nous concentrer sur les choses éternelles. Il envoie les épreuves pour nous révéler ce que nous aimons réellement. Il envoie les épreuves pour nous enseigner la valeur de la faveur et de la bénédiction divines. Il envoie les épreuves pour nous rendre capables d'aider les autres dans leurs difficultés. Il envoie les épreuves pour développer en nous une plus grande force en vue d'une plus grande utilité. Et, un que je n'ai pas mentionné, quelques fois Il envoie des épreuves pour nous châtier à cause de notre péché et pour nous pousser vers la perfection. Cependant, Jacques se préoccupe d'une raison primordiale pour laquelle Dieu envoie les épreuves et il s'agit de tester l'authenticité de notre foi. Comme je l'ai formulé la semaine dernière, pour mesurer la force de notre foi.

Nous disons depuis tout ce temps qu'une foi véritable persévère dans l'épreuve. La foi véritable endure. La vraie foi tiendra ferme et avancera au milieu des difficultés. Elle persévèrera jusqu'au bout. Elle endurera n'importe quelle épreuve. Et la question vers laquelle Jacques nous conduit en réalité est de savoir comment elle parvient à faire cela. Comment est-ce qu'une vraie foi parvient à endurer n'importe quelle épreuve? Comment est-ce qu'une foi authentique parvient à souffrir n'importe quelle perte et à continuer de s'accrocher à Dieu?

Qu'est-ce qui donne cette capacité de persévérer et de ne pas abandonner? Eh bien, il y a plusieurs ingrédients et nous les avons examinés. Premièrement, Jacques parle d'une attitude joyeuse. La vraie foi adopte une attitude joyeuse au milieu des pires épreuves. Verset 2, “Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète” ou une joie totale ou une joie tout simplement, ou une joie non mitigée ou une pure joie, “les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés”. La première attitude qui constitue une caractéristique c'est la joie dans l'épreuve. Il y a toujours quelque part dans l'épreuve une fenêtre où le véritable croyant peut trouver une source de joie.

Il se pourrait que nous sachions que Dieu est au contrôle et que nous en soyons convaincus. Il est possible qu'il s'agisse de l'espérance du ciel comme nous l'avons vu ce matin avec le père qui savait ses filles dans la présence du Christ. Quoiqu'il en soit, il y aura une attitude joyeuse pour le véritable croyant et nous devons cultiver cela dans notre propre vie spirituelle à cause de tout ce que les épreuves accomplissent et à cause de tout ce que les épreuves ne peuvent pas détruire parce qu'elles nous rapprochent du Seigneur. Elles nous fortifient, elles nous rendent plus utiles - toutes ces choses positives - et parce qu'elles ne peuvent jamais détruire notre foi. Elles ne peuvent jamais nous dévier du plan de Dieu. Elles ne peuvent jamais altérer Son dessein éternel. Nous pouvons expérimenter la joie dans n'importe quelle épreuve.

Donc, une attitude joyeuse. Deuxièmement, il y a un autre ingrédient qui est très lié à la capacité à persévérer et nous l'avons examiné il y a deux semaines et il s'agit d'un esprit compréhensif. Remarquez le verset 3, “Car vous le savez : la mise à l'épreuve de votre foi produit l'endurance.”(Semeur) Vous devez vous soumettre aux épreuves en connaissance de cause. Vous devez savoir que les épreuves produisent l'endurance. Il s'agit de la capacité de tenir ferme, la force de persévérer. Si vous n'êtes confrontés à aucune épreuve, vous n'allez pas recevoir la force de persévérer. Ainsi donc, une attitude joyeuse et un esprit compréhensif. Et troisièmement, nous avons noté une volonté soumise.

Verset 4, il dit à l'impératif, “Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.” Autrement dit, que les épreuves arrivent et qu'elles produisent l'endurance. Et que l'endurance amène la perfection. Et nous avons noté que la perfection ici signifie la maturité spirituelle. La maturité spirituelle, qu'elle fasse ce que Dieu veut qu'elle fasse. Qu'elle vous rende humbles. Qu'elle vous détache du monde. Qu'elle vous appelle à l'espérance éternelle. Qu'elle révèle ce que vous aimez réellement.

Qu'elle vous enseigne la valeur de la bénédiction de Dieu. Qu'elle vous rende capables d'aider les autres. Qu'elle développe la force en vous pour que vous soyez utilisés dans une plus grande envergure dans le futur. Qu'elle vous châtie si cela est nécessaire pour votre purification. En d'autres mots, qu'elle fasse ce que Dieu voudrait qu'elle fasse. Ne la combattez pas. Ainsi donc, la bonne attitude consiste à entrer dans une épreuve avec une attitude joyeuse, joyeuse. Le bon état d'esprit est un esprit compréhensif qui intègre le plan de Dieu et une volonté soumise qui l'accepte avec empressement et impatience sachant qu'à travers les épreuves, nous devenons semblables à Christ. C'est le chemin qui mène à la maturité.

A présent, en suivant ces trois premières, j'aimerais partager avec vous ce soir deux autres attitudes qui sont nécessaires dans la vie de celui qui persévère. Quatrièmement, un coeur qui croit. Un coeur croyant. Et à cet effet, nous examinons les versets 5 à 8. Un coeur qui croit. Permettez-moi de m'arrêter juste pour un instant avant que nous ne regardions au texte et fixions en quelque sort le décor. Supposons que vous traversez une épreuve et que vous faites vraiment de votre mieux pour garder une attitude joyeuse, un esprit compréhensif et une volonté soumise. Cependant, vous avez vraiment du mal à comprendre ce qui se passe. Vous pourriez vous dire à vous-mêmes, vous savez, j'aimerais adopter la bonne attitude. J'aimerais avoir la bonne compréhension et j'aimerais avoir une volonté soumise, mais il me manque la sagesse et la puissance de demeurer joyeux et d'endurer et de mûrir à travers ceci. Je me débats pour garder mon coeur fixé sur la source de joie. Je me bats pour comprendre ceci et je me débats pour rester désinvolte/neutre.

J'ai besoin d'aide. Que dois-je faire? Eh bien, vous avez réellement besoin de quelque chose. Vous avez besoin de sagesse. Vous avez besoin de sagesse face à une épreuve. Vous avez besoin de la comprendre. Vous avez besoin d'une connaissance pratique pour faire face aux problèmes de la vie. Vous ne serez pas en mesure de garder une attitude joyeuse et un esprit compréhensif et une volonté soumise si Dieu ne vous donne pas beaucoup plus que vos facultés humaines. Et c'est ici que vous arrivez au verset 5: “Si quelqu'un d'entre vous manque de” quoi? “sagesse”. Si quelqu'un parmi vous manque de sagesse. La sagesse vient toujours en premier, et plus particulièrement lorsque vous traversez une épreuve. Désirer comprendre, désirer savoir comment être joyeux. Désirer avoir la volonté d'endurer l'épreuve pour les saints desseins de Dieu exige de la sagesse.

Et vous ne trouverez pas toutes les réponses dans votre raisonnement humain. Pour Jacques et pour n'importe quel lecteur juif et n'importe quel juif de cette époque, la sagesse constituait la compréhension nécessaire pour mener une vie à la gloire de Dieu. La sagesse consistait à fonctionner dans l'obéissance de la volonté et de la Parole de Dieu. Elle commençait avec la crainte de Dieu et évoluait vers l'obéissance à Dieu. Et lorsque nous traversons un test et que nous sommes confrontés à une épreuve, nous avons besoin de sagesse. N'importe quel chrétien se sentira faible. Il ressentira le besoin de force et de ressources. Il cherchera quelque chose auquel s'accrocher dans le feu de l'épreuve. Et où va-t-il? Il va à Dieu et demande la sagesse. C'est la promesse qui a été faite. Si quelqu'un manque de sagesse, qu'il fasse quoi? Qu'il la demande à Dieu. Qu'il demande à Dieu.

La quête de sagesse constitue la quête suprême de l'homme. Pour ceux d'entre nous qui connaissons et aimons le Seigneur, Il fournit cette sagesse. Je pense à Proverbes 3:5 à 7, “Confie-toi en l'Eternel de tout ton coeur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse”. Quelle affirmation puissante! Lorsque vous traversez une épreuve, quand vous êtes confrontés aux difficultés, ne vous appuyez pas sur votre propre sagesse. Confiez-vous à l'Eternel de tout votre coeur. “Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux” Ne cherchez pas des réponses en vous-mêmes. Demandez la sagesse divine à Dieu.

Nous pourrions donc dire ici en toute confiance que les épreuves ont une manière d'améliorer votre vie de prière, n'est-ce pas? Elles vous amènent sur vos genoux. Elles vous poussent à crier à Dieu pour ce que vous n'avez pas et que vous désirez si désespérément. Ainsi, lorsque vous traversez les épreuves de la vie, quelles qu'elles soient, c'est bien l'intention de Dieu que vous reconnaissiez la faillite de la raison humaine et les réponses que vous pourriez obtenir d'autres personnes et je pense à Job qui a essayé d'obtenir des réponses de tous ceux qui l'entouraient et chacun lui a donné une réponse fausse. Et la bonne réponse est toujours disponible dans la main de Dieu.

Si nous cherchons à recevoir cela de Lui. Regardez avec moi un moment à Job 28. L'un de mes passages bibliques préférés. Ce formidable chapitre. La première partie du chapitre traite de l'extraction des métaux précieux et jusqu'où les gens peuvent aller pour trouver des richesses. Ils les extraient de la terre. Ils vont en profondeur dans le sol et traversent tout genre de choses pour essayer de trouver la richesse.

Cependant, au verset 12, il est dit: “Mais la sagesse, où se trouve-t-elle? Où est la demeure de l'intelligence ? L'homme n'en connaît point le prix; elle ne se trouve pas dans la terre des vivants. L'abîme dit : elle n'est point en moi; et la mer dit : elle n'est point avec moi. Elle ne se donne pas contre de l'or pur, elle ne s'achète pas au poids de l'argent; elle ne se pèse pas contre l'or d'Ophir, ni contre le précieux onyx, ni contre le saphir; elle ne peut se comparer à l'or ni au verre, elle ne peut s'échanger pour un vase d'or fin. Le corail et le cristal ne sont rien auprès d'elle: la sagesse vaut plus que les perles. La topaze d'Ethiopie n'est point son égale, et l'or Pur n'entre pas en balance avec elle. D'où vient donc la sagesse ? Où est la demeure de l'intelligence ? Elle est cachée aux yeux de tout vivant, elle est cachée aux oiseaux du ciel.”

La véritable sagesse, la sagesse surnaturelle qui est nécessaire pour comprendre les épreuves de la vie n'est pas disponible dans le monde qui nous entoure. La destruction et la mort disent: nous avons entendu parler de sa célébrité. “Le gouffre et la mort disent : Nous en avons entendu parler.” Ils savent comment la trouver. Ils ne la trouvent pas. Et ensuite le verset 23: “C'est Dieu qui en sait le chemin, C'est lui qui en connaît la demeure”. Ainsi donc, si vous voulez la sagesse, vers qui vous dirigez-vous? Vous allez à Dieu.

Je ne cherche pas à être simpliste, j'aimerais juste mettre l'accent sur ce que dit la Bible. Vous pouvez retourner à Jacques 1 à présent. Je voudrais que vous compreniez que ce que les Ecritures disent est aussi simple que ça, bien-aimés. Lorsque vous traversez une épreuve, le lieu vers lequel vous devez vous diriger c'est chez Dieu. C'est beaucoup plus important que de courir chercher des réponses auprès de tous vos amis pour vous retrouver dans la même situation que Job. C'est beaucoup plus important que de prendre rendez-vous auprès de je ne sais quel cabinet de conseil. Avant de faire quoique ce soit d'autre, rassurez-vous de considérer et de consulter la pensée de Dieu. Je crois que la promesse de Dieu dans ce verset est l'une des plus grandes promesses de toutes les Ecritures, sinon l'unique plus grande promesse qui permet au croyant de vivre dans ce monde. Et c'est à savoir que s'il a besoin de sagesse, Dieu la lui accorde.

Je veux dire, qu'est-ce qu'il y a de plus que ça? Que pourrions-nous désirer de plus que l'intuition divine pour comprendre et réagir comme il convient face à chaque épreuve de la vie ? Dieu donne la sagesse. A présent, de quel genre de sagesse parlons-nous ? Nous ne parlons pas de la spéculation philosophique. Nous parlons de faire ce qui est correcte. Nous parlons de comprendre ce qui se passe avec la pensée de Dieu. Nous sommes en train de parler de ce dont Jacques traite de manière plus détaillée au chapitre 3 verset 17 : la sagesse qui vient d'en haut qui est pure et pacifique.

Il s'agit de la conduite qu'il convient de tenir dans toutes les affaires de la vie. C'est de cela que nous parlons. C'est le genre de sagesse qui vient de Dieu et, vous savez, quelque part le long du chemin, nous avons besoin d'y retourner. Lorsque les chrétiens traversent des difficultés de nos jours, leur première réaction consiste généralement à courir vers une autre ressource humaine. Cependant, il est dit ici que si quelqu'un parmi vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu. Qu'il la demande à Dieu. Que demandez-vous? Demandez-vous une intelligence qui vous permette d'être joyeux et soumis? Vous demandez ce qu'il convient de faire. Et ce sera ma grande prière que les gens parviennent à comprendre qu'au milieu de tous les problèmes qu'ils semblent avoir, la détresse est supposée les pousser vers Dieu et non vers les hommes. Trouver en Lui l'unique source de la véritable sagesse. Le sentier de la bonne réponse.

Regardez à présent en arrière, une fois de plus, au verset 5: “Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu”. Il s'agit de l'impératif. Ce n'est pas facultatif. C'est obligatoire. Il s'agit d'un ordre. Il s'agit d'un commandement à prier au même titre que celui de prier sans cesse. C'est un commandement à prier comme ce que nous avons étudié dans 1 Timothée 2 au sujet des hommes pieux qui élèvent des saintes mains dans la prière. C'est un ordre qui nous est donné de prier. Les épreuves sont destinées à nous conduire dans la dépendance à Dieu, vers Lui.

Nous faire prendre conscience que nous ne disposons d'aucune ressource humaine et qu'il ne nous reste qu'un moyen de soutien invisible. Le véritable croyant qui fait face à un test saura ainsi qu'il a besoin de sagesse et criera à Dieu. Il ne peut quasiment pas s'empêcher d'appeler Dieu à l'aide. Nous devons le faire encore plus. A la fin du verset 16 de Jacques 5: “La prière fervente du juste a une grande efficacité.” Et ensuite, l'illustration d'Elie, qui était un homme de la même nature que nous, soumis aux mêmes passions et il a prié avec insistance qu'il ne tombe point de pluie. Et il n'a pas plu sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis, il a à nouveau prié et le ciel a donné de la pluie et la terre a produit son fruit. Dieu exauce les prières. Dieu répond.

Retournez encore au verset 5 du chapitre 1. Et que voyons-nous, si quelqu'un parmi vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu. C'est un commandement pour que nous prions. Que la difficulté vous conduise vers Dieu. Que la détresse vous pousse dans la prière, et puis-je vous suggérer ceci, si vous traversez de profondes difficultés dans votre vie et qu'elles n'ont pas enrichi votre vie de prière et que cela ne vous a pas conduit vers le trône de grâce, alors il y a des chances que la détresse se poursuive jusqu'à ce que vous finissiez par vous réveiller et commenciez à le faire.

La source de la sagesse est disponible si seulement nous nous dirigeons vers elle. Et qu'allons-nous trouver lorsque nous y parviendrons? Regardez au verset 5: “qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche”. Qui donne à tous simplement et sans reproche. Nous avons un Dieu généreux et miséricordieux qui désire déverser sur nous ces choses que nous désirons. Et dans Proverbes 2, l'écrivain dit: “Si tu rends ton oreille attentive à la sagesse, et si tu inclines ton coeur à l'intelligence”. Comment faire pour avoir cela?

“Oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l'intelligence, si tu la cherches comme l'argent, si tu la poursuis comme un trésor, alors tu comprendras la crainte de l'Eternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l'Eternel donne la sagesse; de sa bouche sortent la connaissance et l'intelligence”. Dieu tient cela disponible et désire donner au coeur qui cherche. Mais il y a un sens dans lequel Il la retient jusqu'à ce que vous arriviez et la revendiquiez, démontrant ainsi votre amour, votre confiance et votre dépendance vis-à-vis de Lui.

Dans Jérémie 29:11, “Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance.” Autrement dit, pour vous donner ce qui est bénéfique. “Vous m'invoquerez, et vous partirez; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur. Je me laisserai trouver par vous, dit l'Eternel”. A présent, le terme librement est un mot merveilleux, haplōs, il signifie de manière inconditionnelle. Cela veut dire sans négociation. Cela signifie librement et généreusement. Cela rappelle Matthieu 7, et je sais que vous êtes très familiers à Matthieu 7, surtout les versets 7 à 11. Nous les avons tous réclamés à un moment ou à un autre.

“Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.” Voilà la promesse.

Lorsque vous êtes confrontés à un problème, quand vous traversez une difficulté, quand vous passez par une épreuve, allez à Dieu dans la prière. Il ne marchande pas. Il ne pose pas de conditions. Il donne librement et généreusement la sagesse dont vous avez besoin pour comprendre et réagir convenablement à cette épreuve. Ensuite, il ajoute, verset 5: “et sans reproche”. Il s'agit là d'un terme ancien et ce qu'il signifie fondamentalement c'est sans rien retenir. Il donne librement, généreusement, sans resserve. C'est une forme négative de l'affirmation qui précède. Il est dit plus tard au chapitre 1 verset 17, qu'Il est Celui de qui vient tout bienfait et tout don parfait. Et il n'y a ni variation ni ombre de changement en Lui.

Il donne et Il donne et Il donne. C'est Sa nature en tant que Dieu donateur. Il donne sincèrement. Il donne sans hésitation. Il donne sans resserve mentale. Il ne donne pas à contrecœur. C'est ce que cela signifie. Il ne dit pas: eh bien je devrais faire ceci; bon, je veux bien le faire mais j'espère que vous l'apprécierez. Il ne se sert pas de votre indignité pour vous faire chanter. Il ne vous rappelle pas combien vous êtes loin d'avoir le mérite. Il est bon et Il donne et Il se contente de continuer de donner.

Sans rien retenir. Si vous manquez de sagesse, il vous est commandé de demander à Dieu qui donne à tous les hommes librement et généreusement, sans reproche. Et lorsque vous demandez, la fin du verset 5 dit: “et elle lui sera donnée”. Pas de sagesse, bien-aimés? Voici une promesse. La sagesse nécessaire aux croyants qui persévèrent à travers une épreuve n'est jamais refusée à celui qui demande.

N'est-ce pas une promesse merveilleuse? J'espère que vous saisissez cela. La sagesse dont les croyants qui sont confrontés aux épreuves ont besoin n'est jamais retenue à celui ou celle qui en fait la demande. Quelques fois, nous manquons de demander. Nous faisons absolument tout sauf demander à Dieu. Des fois, nous devrions nous trouver sur nos genoux entrain de crier à Dieu de tout notre coeur pour qu'Il nous dirige. J'aime ce qui est dit dans Psaume 81:10. Vous allez peut-être vous en rappeler. “Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait monter du pays d'Egypte;” c'est ça: “Ouvre ta bouche, et je la remplirai”. N'est-ce pas une promesse merveilleuse? Dieu désire accorder toutes les ressources dont un croyant confronté à l'épreuve a besoin. Maintenant, ce que cela signifie, comme je le dis depuis un moment, c'est que nous persévérons à travers la prière. Nous endurons grâce à une prière de dépendance. En nous remettant à Dieu.

Dans Marc 14:38, il est dit: “Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans l'épreuve – peirasmos”. Veillez et priez pour que vous ne tombiez pas en peirasmos et une fois que vous êtes dedans – si vous tombez dans l'épreuve – rassurez-vous de ne pas la laisser se transformer en tentation en vous abandonnant à Dieu. Nous endurons à travers la prière. Si nous demandons à Dieu. Si vous prêtez attention cependant, vous remarquerez au verset 6 qu'il existe une condition à la manière de demander. “Mais qu'il la demande avec foi”. Autrement dit, en croyant, une prière confiante. Une confiance authentique. Après avoir décrit le père bien disposé, Jacques se tourne à présent vers l'enfant en attente. S'il y a un manque de sagesse, ce n'est pas la faute de Dieu. Si vous ne comprenez pas votre épreuve, si vous dépérissez parce que vous ne comprenez pas pourquoi votre épouse est décédée ou que votre conjoint est mort ou que quelqu'un a une maladie ou que vous ignorez pourquoi vous avez été frappés par ce problème économique ou financier ou ce problème d'hébergement, de voiture, d'emploi ou cette anxiété dans votre coeur.

Si vous traversez des épreuves et que vous ne comprenez pas pourquoi cela vous arrive, alors la simple raison initiale c'est que vous n'avez pas encore demandé à Dieu de vous donner la sagesse. Vous ne L'avez pas encore cherché de tout votre coeur. Et si vous avez demandé et ne savez quand même toujours pas alors vous n'avez pas demandé avec une vraie foi. Vous avez peut-être prié avec un certain manque de sincérité, peut-être un tout petit peu comme le quatrième chapitre de Jacques où on prie pour la satisfaction de ses passions.

Vous ne demandez pas réellement dans une foi honnête, en croyant de tout votre coeur que Dieu peut et va vous répondre. Peut-être priez-vous d'une manière complètement opposée à la façon dont il est dit que les hommes devraient prier dans 1 Timothée 2:8, “en élevant des mains pures, sans colère ni mauvaises pensées”. Et vous vous demandez si Dieu peut vous aider. Vous contestez ou le terme pourrait aussi signifier diakrinomai, ce qui implique l'idée de vaciller. Qu'il demande dans la foi et non en vacillant. Ce mot vaciller signifie douter, contester ou débattre. Il y a des gens qui doutent tout simplement que Dieu puisse leur apporter une réponse. Et il y en a d'autres qui veulent tout simplement se disputer avec Dieu sur la raison pour laquelle Il a fait ce qu'Il a fait. Ce qui fait que leurs prières ne sont rien de plus qu'une lutte. Vous n'êtes cependant pas supposés douter de la provision de Dieu qui est disponible. Vous ne devez pas douter de la puissance divine disponible. Et vous ne devez pas douter du dessein et de la volonté de Dieu.

Vous n'avez pas à débattre sur le fait que Dieu ait fait ou non ce qu'Il devrait. Si quelque chose ne fonctionne pas dans votre vie, ce n'est pas une raison de disputer ou de contester avec Dieu, en Lui disant qu'Il aurait dû faire les choses à votre manière. Une foi qui ne chancelle point signifie tout simplement croire que Dieu est souverain, croire que Dieu est amour et croire que Dieu fournira tout ce qui sera nécessaire pour comprendre l'épreuve et aller à Dieu dans la prière. Bien-aimés, n'est-ce pas typique que quand nous traversons les épreuves et qu'au lieu d'aller directement vers le Seigneur et déposer tout à Ses pieds sans douter, sachant qu'Il est capable de résoudre le problème, qu'Il est capable de nous donner la sagesse sans la moindre dispute ou contestation avec ce qu'Il a déjà fait, nous restons juste là et continuons de Le supplier pour la sagesse. C'est ce que nous sommes supposés faire mais, malheureusement, c'est rarement ce que nous faisons. Dans Matthieu 21, juste pour attirer votre attention vers un certain nombre de versets importants que je crois en lien avec ceci, “Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait. Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez.” Jésus dit essentiellement la même chose dans ce passage. Une foi qualifiée fait bouger les muscles de l'omnipotence.

A présent, ceci n'est pas un chèque à blanc. Vous ne recevrez pas ce que vous demanderez pour satisfaire vos convoitises. Vous ne recevrez ce que vous demandez que si cela fait partie de la volonté de Dieu pour vous. Vous ne recevrez ce que vous demandez que si cela glorifie Dieu le Père, comme Jean14:13 et 14 le disent. Cependant, un disciple qui prie en se servant de la puissance de la foi verra l'œuvre de Dieu de manière aussi soudaine et aussi spectaculaire que Jésus l'a fait. Et il déplacera des montagnes. Et ceci, soit dit en passant, constitue littéralement une métaphore pour parler de quelque chose de difficile. Cette image a été utilisée par notre Seigneur comme figure de style et elle ne fait pas allusion à une montagne dans le sens littéral du terme. Et la foi semblable à un grain de sénevé est une foi qui est toute petite au départ et devient très grande ensuite. La graine de moutarde était la plus petite des semences agricoles et elle devenait cet immense, grand et énorme arbre qui ressemblait à un arbre sauvage. Et ce qu'Il a dit ici c'est que si vous avez une foi qui au départ est petite mais persévère et devient grande, alors vous expérimenterez une grande mouvance divine en réponse à vos prières. Persistante, toute confiance grandissante en Dieu et conforme à Sa volonté est puissante et produit la sagesse nécessaire pour chaque épreuve. Quelle promesse! Quelle que soit l'épreuve, vous devez avoir un cœur qui croit. Croire que Dieu a permis cela pour un but et que tout va bien. Croire qu'Il vous accordera la sagesse dont pour aurez besoin pour la surmonter et devenir meilleur que vous n'auriez jamais pu l'être si vous n'étiez passés par cette épreuve. Remarquez cependant le revers de ceci au verset 7, “Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il”, oh, revenez au verset 6. Nous avons failli sauter celui-là. Verset 6: “celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre.” La personne indécise qui va vers Dieu mais ne croit pas réellement que Dieu peut accorder la sagesse et vacille est comme une mer agitée, houleuse, tourbillonnante qui va et vient avec ses vagues interminables, incapable de se tenir tranquille. Comme celui qui est ballotté ça et là, sans cesse emporté au gré des vents. Comme les contemporains de Josué - vous vous en souvenez? - qui se débattaient entre deux points de vue. Comme ceux de l'époque d'Elie qui n'arrivaient pas à déterminer qui de Jéhovah ou de Baal était le véritable Dieu. Comme ceux des jours de Paul qui offraient des sacrifices aux démons et se rendaient ensuite à la Table du Seigneur. Ces gens qui veulent Dieu et veulent autre chose en même temps et qui vacillent d'un côté à l'autre. Ces personnes tièdes que le Seigneur vomira de Sa bouche parce qu'elles ne sont ni chaudes ni froides. Cette personne indécise qui ne va pas à Dieu pour tenir dans une confiance ferme est comme la mer houleuse au verset 7. Il dit ensuite: “Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur”. Ce serait insensé, je dois dire, qu'une telle personne pense qu'elle recevra quoique ce soit du Seigneur. Celui qui doute de Dieu, celui qui dispute Dieu, celui qui vacille dans sa confiance et n'est pas solidement engagé à Dieu, ne recevra rien. Cette personne, cet homme, comme il est dit dans la version Authorized, représente un non-croyant. Cela pourrait aussi être un chrétien faible et plein de doutes qui se fait passer pour un croyant. Et c'est vraiment triste de voir ce genre de choses.

Une personne qui va à l'église et qui est un faux chrétien, n'est pas authentique. Elle se trouve confrontée à une épreuve et commence à douter, à contester avec Dieu et elle se met en colère contre Dieu et s'en va. Très souvent cependant, et c'est également tragique à plusieurs égards, il s'agit d'un chrétien faible. Ils sont confrontés à une épreuve difficile et au lieu d'avoir une attitude joyeuse, un esprit compréhensif, une volonté soumise et un coeur confiant, ils chancellent, basculent. Ils constituent une espèce de cause perdue émotionnelle incapable de se fier à Dieu et qui ne semble pas non plus capable de prier pour demander la sagesse divine. Ils ne sont littéralement pas désireux de puiser dans les ressources que Dieu a déposées sur leur compte spirituel. Et ils ne reçoivent rien. Et ils peuvent continuer ainsi et traîner longtemps dans la misère de cette épreuve, sans jamais expérimenter la solution immédiate qui est à leur disposition à travers une prière fidèle, persistante et confiante à Dieu.

Et le verset 8 le résume. Un tel homme irrésolu qui vacille ça et là sans savoir s'il faut faire confiance à Dieu ou L'abandonner est instable dans toutes ses voies. Un homme ou une femme irrésolu(e), un homme ou une femme pécheur/pécheresse. En fait, dans Jacques 4:8, “Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus.” Une personne irrésolue constitue en réalité une personne hypocrite. Celui qui dit: “Oh je crois en Dieu” et qui ne sait cependant pas quoi faire quand vient l'épreuve. Il pourrait peut-être vouloir faire confiance à Dieu mais il ne lui fait finalement pas confiance et il vacille comme il est dit ici. Dans ce cas, il ne recevra rien. En fait, il sera instable dans toutes ses voies.

Irrésolu c'est dipsuchos. Le “di” du début signifie deux et le mot suchos est le terme traduit par âme: celui qui a deux âmes, deux pensées. Une âme partagée entre Dieu et le monde. Faire confiance et ne pas faire confiance, croire et ne pas croire. Ami du Seigneur et ami du monde. Et vous vous rappelez ce que Jacques 4:4 dit: “l'amour du monde est inimitié contre Dieu” Aimer le monde et essayer d'aimer Dieu en même temps, Jean dit que c'est impossible de le faire. John Bunyan dans la classique Voyage du Pèlerin l'appelle Monsieur Deux-Chemins.

Psaume12:3 parle d'un cœur double que le Seigneur jugera. Deutéronome 6:5 parle d'un coeur entier lorsqu'il est dit: “Tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force.” Il est question de la personne indécise. Et je crois que cela est plus caractéristique du non-croyant. C'est triste à dire mais malheureusement même certains chrétiens sont si incapables de saisir la souveraineté de Dieu, de faire confiance à Dieu, de mettre leurs doutes de côté, d'accepter la sagesse que Dieu fournit vivement et librement lorsqu'ils demandent.

Et une telle personne qui a une âme partagée, M. Deux-Chemins est instable dans tous les aspects de la vie. Pas dans quelques uns mais tous. Il ne peut pas tenir face aux épreuves de la vie parce qu'il n'a pas suffisamment foi en Dieu. Il n'a pas assez de foi en Dieu pour aller en quête de la sagesse dont il a si désespérément besoin. Et cet incrédule est condamné dans cette épître. Il n'a aucune véritable confiance, aucune véritable loyauté. Sa vie toute entière vacille. Il est instable. Cela signifie confus. Ce terme est utilisé dans 1 Corinthiens 14:33. “Car Dieu n'est point un Dieu de confusion”. Il est embrouillé. Il est un chaos. Je pense que c'est également utilisé dans Jacques 3, c'est traduit au verset 8, désordonné.

Désordonné. Une personne qui est instable. Vacillante. Ainsi, les versets 5 à 8 sont très simples. Laissez-moi les résumer. Lorsque vous passez par une épreuve, le moyen de surmonter cette épreuve consiste à recevoir de Dieu la sagesse divine. Aller à Dieu et avoir la confiance qu'Il donne librement sans jamais débattre, sans jamais argumenter et sans jamais rien retenir; Il donne exactement tout ce qu'il vous faut pour endurer cette épreuve. Cependant, la condition c'est que votre foi soit réelle. Qu'il s'agisse d'une foi qui ne chancelle pas, qui n'a rien de commun avec la mer agitée. Car, si vous possédez une foi vacillante qui à la fois fait confiance et manque de faire confiance, qui, en même temps, croit et ne croit pas, alors vous serez piégés entre les deux et ne recevrez rien du tout. En tout état de cause, une telle pensée double vous rendra instables dans tous les aspects de votre vie.

La véritable stabilité dans la vie incombe à ceux qui font confiance à Dieu au milieu de n'importe quelle épreuve. N'importe quelle épreuve. Ainsi, un coeur crédule qui croit véritablement est essentiel dans la persévérance. Et puis finalement, un esprit humble. Un esprit humble. Cette discussion est très très riche. Verset 9: “Que le frère pauvre soit fier”. (Semeur) Arrêtez-vous là un moment. Voici un autre commandement. Une réjouissance obligatoire. “Que le frère de condition humble”. Qu'est-ce que cela signifie? Le pauvre. Celui qui est défavorisé sur le plan économique. Le chrétien pauvre, qui se trouve au bas de l'échelle économique. Le type qui n'en a pas assez. Et vous connaissez ces croyants éparpillés à qui Jacques a écrit: “aux douze tribus qui sont dans la dispersion”, dit le verset 1. Ils étaient victimes de persécution. Ils étaient victimes de dépossession, de privation, de racisme, de bigoterie. La pauvreté était une chose commune parmi les personnes qui étaient dispersées. Plusieurs d'entre elles étaient très pauvres.

Ils avaient très peu. Et le mot qui est traduit ici par condition humble est utilisé dans la Septante qui est la version grecque de l'Ancien Testament et qu'il faut traduire par le terme pauvre, topeinos, pauvre. Que les pauvres se réjouissent. Qu'est-ce que cela signifie? Ce mot est un terme très riche, il signifie se vanter d'un privilège ou d'une possession. Qu'ils se vantent. Que les pauvres se vantent. Voici la joie d'une fierté légitime. Il pourrait ne pas avoir la moindre raison de se réjouir.

Il pourrait ne pas avoir la moindre possession, qu'il se réjouisse cependant; qu'il exulte. C'est un privilégié. Et de quoi s'agit-il? Parce qu'il est quoi? Elevé. Il est élevé de quelle manière? Sur le plan spirituel. Il pourrait être la crasse et l'ordure du monde, il peut cependant se réjouir parce que sa position devant Dieu est une position d'élévation. Il dit donc que si vous n'avez rien dans cette vie, si vous avez subi des privations au point de vous retrouver au plus bas niveau, vous avez des raisons de vous réjouir parce que vous êtes spirituellement élevés. Il pourrait être affamé et cependant avoir le pain de vie. Il pourrait être assoiffé et cependant avoir l'eau vive. Il pourrait être pauvre et cependant posséder des richesses éternelles. Il pourrait être rejeté par les hommes cependant avoir été reçu par Dieu. Il pourrait être sans domicile ici et cependant avoir une demeure glorieuse dans la vie à venir. Il dit donc, vous les pauvres gens, réjouissez-vous de ce que vous avez reçu l'attention divine et de ce que vos épreuves vous rendent parfaits et de ce qu'elles sont destinées à vous élever sur le plan spirituel. Lorsque Dieu vous enlève quelque chose, Il le fait pour vous rendre matures sur le plan spirituel. Et lorsqu'Il vous rend spirituellement murs, cela constitue une élévation. Ainsi la personne qui subit une privation peut accepter son manquement, accepter ses épreuves à cause de l'espérance que Dieu l'exalte à travers tout cela sur le plan spirituel et le mène en fin de compte vers une gloire future. L'élever finalement jusqu'à ce qu'il reçoive l'héritage qui le poussera à se réjouir de la joie inexprimable et pleine de gloire. Nous pouvons donc nous réjouir dans n'importe quelle épreuve. Nous pouvons nous réjouir dans n'importe quelle privation.

Parce que Dieu nous a choisis pour une position élevée dans Son Royaume et Paul a dit que les souffrances de ce monde ne méritent pas d'être comparées à la joie qui sera la nôtre en ce jour. Romains 8:17 et ce qui suit en parlent. Nous possédons les véritables richesses. La pauvreté constitue donc une épreuve de courte durée. Elle ne dure pas longtemps. Et ceux d'entre nous qui endurent le genre d'épreuves dont fait partie la pauvreté pourraient regarder en avant à un temps glorieux d'exaltation. En résumé, il est dit ceci, ne cherchez pas à tirer votre joie des circonstances mondaines ainsi, vous ne serez pas déçus si vous n'avez rien. Tirez votre joie de l'exaltation spirituelle.

Réjouissez-vous de ce que Dieu vous a sauvés, vous amène à ressembler à Christ et de ce qu'Il vous amènera un jour dans Sa présence, et d'autre part, regardez au verset 10, “et le riche de ce que Dieu l'abaisse ” (Semeur). C'est-à-dire qu'il se réjouisse, le même verbe doit s'appliquer ici. “Qu'il exulte, qu'il soit fier de ce que Dieu l'abaisse”. Le frère riche dont il est question ici, nous en parlons, le chrétien riche, celui pour qui tout semble marcher. Ainsi, plusieurs des épreuves de la vie sont liées à la pauvreté mais la personne riche qui semble tout avoir en place, qu'elle se réjouisse, non pas à cause de ses richesses, mais de ce qu'elle est abaissée, de son humiliation.

Car, lorsqu'une personne riche traverse une épreuve, elle commence à prendre réellement conscience que rien de ce qu'elle possède ne peut acheter les véritables biens de la vie. Le chrétien riche doit se réjouir de ce que lorsqu'il traverse des épreuves, il se trouve confronté à la faillite des biens mondains et dépend des dons et de la grâce de Dieu. Ainsi, la personne humble se réjouit dans la provision de Dieu et la personne riche se réjouit de même dans la provision divine.

Celui qui n'a rien se réjouit dans ce que Dieu pourvoit. Celui qui a tout et réalise que cela ne peut pas acheter ce dont il a besoin se réjouit également dans ce que Dieu a pourvu. En note de pied de page, le chrétien pauvre peut également se réjouir de ce qu'il est associé aux riches tandis que le riche se réjouit dans le privilège, le privilège désintéressé de s'identifier à Christ et aux croyants pauvres. Pourquoi? Parce que nous sommes tous ramenés au même niveau dans l'épreuve et devons tous compter sur Dieu, n'est-ce pas? C'est de cela qu'il est question. L'argent ne sort pas les gens de leurs difficultés. Leurs véritables épreuves. Oh, il pourrait résoudre votre problème financier mais vous en aurez un tas d'autres qui feront irruption et que l'argent ne sera pas en mesure de solutionner. Le point ici c'est que pauvres ou riches, les épreuves surviennent dans nos vies pour nous rendre humbles et la véritable humilité, qu'on possède beaucoup de biens de ce monde ou peu, la véritable humilité déclare que mes ressources se trouvent en Dieu.

Le commentateur, le grand commentateur luthérien Lens, je pense, a un paragraphe intéressant. Il dit: “La foi en Christ élève le frère de condition modeste au-delà de ses épreuves à une position de haut niveau dans le royaume du Christ où il est riche en tant qu'enfant de Dieu et peut se réjouir et se vanter. La foi en Christ accomplit également une chose bénie pour le frère riche. Elle le remplit de l'Esprit du Christ, l'esprit de modestie et la véritable humilité chrétienne. Tandis que le frère pauvre oublie toute sa pauvreté terrestre de même, le frère riche oublie ses richesses terrestres et les deux se trouvent sur le même pied d'égalité par leur foi en Christ.”

Cela est tout à fait exact et je crois que cette égalité s'établit à travers les épreuves. Lorsque vous perdez une fille, un fils, une épouse ou un mari, peu importe combien d'argent vous avez, rien de cela ne vous paiera les frais de sortie de cette épreuve. Rien de tout cela. Il existe un égalisateur. Les épreuves nous ramènent au même niveau de dépendance vis-à-vis de Dieu et par conséquent nous amènent humblement au même niveau les uns avec les autres. Nous ne nous préoccupons donc pas des choses terrestres et dans l'église, nous n'élevons pas ceux qui possèdent beaucoup de biens comparativement à ceux qui en ont peu. Parce que toutes nos possessions terrestres sont insuffisantes pour nous acheter ce dont nous avons besoin spirituellement.

Maintenant, Jacques semble avoir un souci particulier de vraiment frapper les personnes riches. Il le fait au chapitre 1 et il continue dans cette lancée tout le long comme nous le verrons . Il dit cependant, remarquez au verset 10, le riche doit se réjouir de ce qu'il est rabaissé car lorsqu'il est abaissé, regardez, il prend conscience que les véritables richesses sont dans un autre monde et non ici. Comme la fleur de l'herbe, il passera. Il parle des riches en général et non spécifiquement du chrétien riche. Les gens riches passeront donc exactement comme la fleur de l'herbe. En Israël, on rencontre très communément trois fleurs: l'anémone, le cyclamen et le lys. Elles sont capables de fleurir et vous permettre d'admirer la beauté de leur couleur en février. Cependant, au mois de mai, elles sont réduites en cendres. Il n'est franchement pas impossible de quitter les collines de la Californie du Sud où elles fleurissent pour revenir une semaine plus tard et trouver un désert à leur place.

Et c'est ce qu'il voit ici. Il y a un véritable esprit d'humilité qui dit, je ne mets point ma confiance en ces choses si éphémères, qui se consument si rapidement. Et le poète qui réside en Jacques étend son illustration un peu plus loin au verset 11. “Le soleil s'est levé avec sa chaleur ardente, il a desséché l'herbe, sa fleur est tombée, et la beauté de son aspect a disparu : ainsi le riche se flétrira dans ses entreprises.” La forme de la langue grecque utilisée ici est l'anomie et elle exprime ce qui arrive habituellement. La pensée est tirée d'Esaïe 40, du verset 6 à 8, emprunté au prophète Esaïe. Il déclare: “le soleil brûlant” ou littéralement, la chaleur brûlante. Il pourrait faire allusion au vent brûlant que nous connaissons sous le nom de sirocco. Il arrive comme une dynamite et dévaste toutes les fleurs sur son chemin, ce vent explosif et chaud. Il en sera comme cela doit être pour le sort des personnes riches dans l'avenir. La chaleur explosive et le vent de furie de la mort, le jugement de Dieu réduira toutes choses en cendres afin que la personne riche se réjouisse de sa détresse car ses difficultés la libéreront de la dépendance à ses ressources et toutes ses ressources périront de toutes façons. Et elle peut se réjouir. Et lorsque tout sera consumé, elle possèderas les véritables richesses, tout comme le pauvre. Alors, qu'est-ce qui est nécessaire? Quel genre d'attitude devons-nous adopter face aux épreuves? Une attitude joyeuse, une pensée compréhensive, une volonté soumise, un coeur qui croit, et un esprit qui se confie non pas en nos possessions mais dans la provision de Dieu.

A présent, pour conclure, rendons-nous là où nous avons commencé. Le premier test d'une foi vivante c'est le test des épreuves. La persévérance dans les épreuves caractérise les croyants authentiques. Cela identifie les croyants véritables. Et vous devez les rechercher dans votre propre vie et dans la vie des autres pour déterminer et discerner qui est vrai ou pas. C'est très important. Et tandis que nous traversons ces épreuves, le Seigneur nous débarrasse de nos dépendances mondaines et nous attire à Lui-même, nous montrant le caractère de notre foi et peaufinant notre ressemblance à Christ. Quelle pensée glorieuse! Les matelots avaient l'habitude de dire que les vents croisés/latéraux sont les plus sûrs pour amarrer un bateau au port. C'est logique, n'est-ce pas? Avez-vous jamais navigué? Avez-vous jamais essayé d'entrer dans un port avec un vent contraire? Très difficile. Avez-vous jamais essayé d'amarrer avec un vent arrière au point de vous retrouver 40 pieds sur la plage? Les matelots ont raison, les vents en forme de croix sont les plus sûrs pour entrer au port.

George Whitfied a déclaré, “Toutes les épreuves ont deux fins: nous permettre de mieux connaître nos cœurs méchants et nous aider à mieux connaître notre Sauveur bien-aimé”. C'est vrai. C'est pour cela qu'elles sont conçues. Le Cardinal Richelieu est mort en 1642. Il a dit ceci à une occasion, je cite: “Une personne vertueuse et bien disposée est comme un bon métal, plus il passe par le feu et plus il est raffiné. Plus elle fait face à l'opposition et plus elle est approuvée. Les méfaits peuvent bien la tester et la toucher mais jamais ils ne laisseront sur elle une quelconque mauvaise empreinte.” C'est exact.

Cette semaine, je lisais, comme j'aime souvent à le faire, certains auteurs anciens et j'ai tout simplement trouvé une belle pensée de Joseph Church au XVIIème siècle et il dit ceci: “Les souffrances ne sont que de petits copeaux qui se détachent de la croix du Christ. Les souffrances constituent seulement des petits morceaux qui se détachent de la croix du Christ.” Lui qui a tant souffert pour nous et nous avons le privilège de souffrir un peu à cause de Lui.

J'aimerais, pour en quelque sorte vous mettre une idée en pensée, clore avec un poème de Ella Wheeler Wilcox qui a existé vers 1880. Elle dit ceci: “Je ne douterais point, quand bien même tous mes navires dériveraient en revenant à la maison avec des mâts cassés et des voiles déchirés. Je ferais confiance à la main qui ne faillit jamais. Ce qui paraît mal contribue finalement à mon bien. Et bien que je me lamente à cause de ces voiles endommagées, lorsque mes meilleurs espoirs seront brisés, je crierais encore que j'ai confiance en toi. Je ne douterais point quand bien même toutes mes prières reviendraient du royaume tranquille et blanc du dessus sans réponse. Je croirais qu'il s'agit d'un amour de toute sagesse qui a refusé ces choses que je désire et bien que parfois je ne puisse m'empêcher de m'affliger, cependant l'ardeur pure de ma croyance ferme et intacte brûlera. Je ne douterais point quand bien même les chagrins tomberaient comme la pluie et que les difficultés grouilleraient comme des abeilles sur les bords d'une ruche, je croirais que les hauteurs pour lesquelles je me bats ne s'atteignent qu'avec de l'angoisse et de la douleur. Et bien que je gémisse et tremble avec mes croix, je verrais malgré tout à travers mes pertes les plus difficiles, un gain plus important. Je ne douterais pas, quand bien ancrée dans la foi comme un navire inébranlable, mon âme brave/défie chaque tempête si forte que c'est le courage qu'il ne manquera pas de nourrir la puissante et inconnue mer de la mort, oh puis-je crier lorsque le corps se séparera de l'esprit. Je ne doute point afin que les mondes qui écoutent puissent l'entendre avec mon dernier souffle.” C'est ainsi qu'il faut affronter la vie et c'est de cette manière qu'il faut faire face à la mort.

Inébranlable. Dans tous les sens, et Dieu nous accorde cela quand nous persévérons comme Jacques nous l'a enseigné. Baissons-nous ensemble dans la prière. Ecoutez attentivement, Thomas Watson a dit une fois, “Quelle que soit la détresse qu'un enfant de Dieu puisse rencontrer dans cette vie, c'est le seul enfer auquel il/elle aura à faire face.” Cela est vrai. Toutes les difficultés que nous avons dans cette vie constituent le seul enfer que nous connaîtrons jamais parce que nous avons reçu la promesse d'un ciel/paradis éternel. Et nous pouvons donc endurer, comme le font ceux dont la foi est authentique. Un ancien écrivain puritain a exprimé une attitude au milieu de toutes les épreuves qui est si désirable pour un enfant de Dieu. Laissez-moi partager cela avec vous tendis que vous réfléchissez. Il a écrit ceci: “Voici une différence notable entre les personnes pieuses et les méchants. Elle se décline dans la souffrance des épreuves. Plus le Seigneur pose Sa main sur les méchants, plus ils murmurent et se rebellent contre Dieu. Lorsque les fidèles se sentent accablés par le péché, déstabilisés par les conflits de Satan, lorsqu'ils ressentent la colère de Dieu qui est offensé par eux, ils se jètent dans les bras de miséricorde de Dieu et se saisissent de la main de Dieu qui les frappe pour l'embrasser.”

Père, nous savons qu'il arrive que Ta main nous frappe. Et si seulement nous comprenions ce que Tu fais, nous embrasserions cette main. Nous ne doutons point; nous ne contestons pas. Nous ne faisons pas de débat. Nous désirons, oh Seigneur, accepter les épreuves qui produisent la ressemblance à Christ. Cela révèle la nature de notre foi comme étant authentique ou fausse. Les épreuves qui nous rendent humbles, qui nous détachent du monde, qui nous interpellent à l'espérance éternelle, qui nous montrent ce que nous aimons véritablement. Qui nous apprennent à valoriser Ta bénédiction. Qui nous montrent comment aider les autres. Qui développent en nous une plus grande utilité, qui nous châtient pour nous rendre purs. Seigneur, nous Te remercions pour de telles épreuves et nous les considérerons comme un sujet de joie parfaite. Et nous comprendrons et nous nous soumettrons et nous croirons dans la prière pour la sagesse, et nous nous soumettrons pour apprendre la leçon de la dépendance à Toi et non aux ressources humaines. Ainsi donc, accomplis Ton bon et saint dessein à travers toutes les épreuves de la vie et nous nous reposons dans cette prière, dans la confiance qu'aucune épreuve ne nous est survenue qui soit au-delà de ce que nous pouvons supporter.

Mais Tu es fidèle pour ne jamais permettre que nous soyons éprouvés au-delà de notre capacité mais, avec chaque épreuve, Tu nous accorderas toujours une issue de secours, afin que nous soyons capables d'endurer et par là prouver que nous sommes Tes enfants. Fais donc Ton oeuvre dans nos cœurs. Console-nous dans notre épreuve. Enseigne-nous la prière et la dépendance humble afin qu'à partir de toutes ces choses, nous puissions devenir tout ce que Tu voudrais que nous devenions, à cause du Sauveur, Amen.

FIN

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