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Eh bien, ouvrons notre Bible dans 1 Pierre 1: 3-5. Laissez-moi vous le lire. "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !"

Il y a là une grande déclaration, une déclaration radicale de l'apôtre Pierre, concernant le miracle du salut. Le mot clé dans cette partie de l'Écriture est au verset 4. C'est le mot "héritage". L'héritage est défini au verset 5 comme étant "un salut prêt à être révélé". Le verset nous appelle, ensuite, à bénir Dieu pour notre salut éternel. Et voilà ce qui est au cœur du culte : Bénir Dieu, adorer Dieu pour l'héritage éternel qu'il nous donne. C’est vraiment la raison pour laquelle nous nous réunissons. C’est la raison pour laquelle nous sommes ici le jour du Seigneur. C’est la raison pour laquelle nous L'adorons. Nous louons et remercions Dieu pour notre salut éternel.

Il était important que Pierre commence ainsi en écrivant cette épître, car il écrit à des chrétiens dispersés, persécutés. Ils ont été blâmés pour l'incendie de Rome. Il y avait alors un rejet énorme du christianisme, une hostilité extrême à l'égard de tout croyant. Ils étaient accusés d'holocauste massif dans la ville de Rome. C’était une période très difficile pour eux et pourtant, au milieu de celle-ci, Pierre leur dit : vous ne devez pas vous concentrer sur vos problèmes mais plutôt sur Dieu. Arrêtez de regarder ce qui se passe autour de vous et commencez à regarder à Celui qui est responsable au-dessus de vous, à savoir Dieu.

Ainsi, en écrivant à ces chrétiens persécutés, quelque peu abattus, traités avec hostilité, il les appelle à la louange et il leur demande d’adorer Dieu. Au lieu de commencer par leur dire : "Je sympathise avec vous, je comprends votre détresse", ou une sorte de "malheur à moi", il commence tout de suite par appeler les croyants à louer Dieu. Comme ce point est important ! Au milieu de l'adversité, au milieu des épreuves, au milieu des tribulations, des problèmes, de la persécution, de l'hostilité, des déceptions, de l'angoisse, apprenez à louer Dieu, à adorer Dieu.

Et si les choses se détériorent, soyez certains que les choses de là-haut sont absolument sûres. Ainsi, bien que vous ne sembliez pas être de ce monde, vous êtes l'enfant de Dieu. Même si le monde peut vous rejeter, Dieu ne le fera jamais. Même si vous perdez votre héritage terrestre, votre héritage éternel est absolument certain. Alors portez votre attention là où elle doit être, voilà son message. L'idée même de cet hymne de louange est d'élever leurs âmes pour qu'elles passent de la difficulté du présent à l'adoration de la grandeur de leur Dieu.

Et ce sur quoi il porte leur attention, c'est leur salut éternel, qu'il appelle leur "héritage". C'est ce salut, dit-il au verset 5, qui est prêt à être révélé dans les derniers temps. En d'autres termes, la plénitude du salut final du corps et de l'âme et la présence de Jésus-Christ, de qui provient leur salut et que nous avons obtenus, n'est qu'un avant-goût. Il leur dit : concentrez-vous sur la gloire éternelle à venir, sur le moment où nous verrons Jésus. C’est la cause de ses louanges. Et c’est ce qui le pousse à dire : "Béni soit Dieu, le Père". C’est un appel à la louange, un appel au culte, un appel à l’adoration de Dieu qui nous a accordé le salut.

Or, bien-aimés, dans l’église de Jésus-Christ, cela devrait être notre thème récurrent. Et je dois vous avouer, et je vous déverse ici mon cœur dans la prière comme ce matin lors du service précédent, cela me consterne de regarder en mon cœur et dans le cœur du peuple de Dieu pour voir à quel point nous sommes indifférents à cette réalité du salut, combien nous pouvons être stupides. Vous rendez-vous compte que vous allez vivre toute l'éternité, à jamais, sans fin, et que l'occupation de toute cette éternité consistera à louer Dieu pour votre salut éternel ? Vous le ferez et les anges le feront au nom de ce que Dieu a fait pour vous. Tous les rachetés de tous les âges, pour toujours, et à jamais, s'exalteront, seront ravis, se réjouiront et loueront le Dieu vivant pour les gloires et les merveilles du salut qui vous occuperont pour toujours et à jamais. Vous ne vous lasserez jamais. Votre joie ne sera jamais diminuée. Et pourtant, quand on y pense, ça à l'air ennuyeux parce que nous ferions cela les yeux fermés.

Quel commentaire sur la faillite de nos âmes, n'est-ce pas ? Quel commentaire sur notre état de péché, sur le fait que nous avons même besoin d'être exhortés à glorifier Dieu pour notre salut, nous avons besoin d'être instruits pour le bénir de l'héritage éternel que nous avons reçu. Cela nous parle de la laideur de notre condition déchue, du fait que ce n’est pas l’occupation permanente de notre cœur.

Comment pouvons-nous en conclure que nous pouvons prendre cela pour acquis ? Comment se fait-il que nous puissions arriver à la conclusion que nous n'avons pas à nous préoccuper plus que cela de louer continuellement et constamment Dieu de nous avoir rachetés comme nous le faisions dans les premières heures qui ont suivi notre conversion ? Comment pouvons-nous ne plus persévérer sur quelque chose que nous ferons pour toujours et ne jamais détériorer notre état parfait ? Et la réponse est que c’est parce que nous sommes toujours dans un état imparfait et que c’est notre erreur qui nous pousse à traiter cette réalité transcendante avec apathie et indifférence. Alors, peut-être que Pierre, ce matin, en cette heure de louange, nous invite à un avant-goût de ce que nous allons faire à jamais, bénir Dieu pour le salut éternel qu'il nous a donné à nous, ses enfants, en héritage.

Or, quand nous pensons à adorer Dieu pour notre héritage éternel, Pierre nous décrit dans cette doxologie les éléments de cet héritage qui suscitent la louange. D'abord, la source de notre héritage, puis le motif de notre héritage, les moyens de notre héritage, la nature de notre héritage et l'assurance de notre héritage. Chacun de ces éléments et tous ceux-ci collectivement devraient tirer des éloges de nos cœurs.

Tout d’abord, observons la source de notre héritage. "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ". Le fait même que nous bénissions Dieu, qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le fait même que nous L'adorions et Le louions nous indique que c'est Lui la source. "Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ", le seul vrai Dieu ; le Dieu tout-puissant ; le Dieu de l'Ancien Testament ; le vrai Dieu vivant ; le seul Dieu, le Dieu qui a dit: "Je suis" ; le Dieu qui a dit : "Il n'y a pas d'autre Dieu que moi" ; le seul vrai Dieu qui est venu dans le monde sous la forme du Seigneur Jésus-Christ et qui est donc un avec Son propre Fils ; c'est le vrai Dieu qui est la source de notre héritage.

La beauté de ce nom, le Seigneur Jésus-Christ, est qu’il résume toute la vérité rédemptrice, toute la plénitude rédemptrice. Le Dieu qui est la source de notre salut est le Dieu qui est un en essence avec le Seigneur, le souverain Jésus, l'humain, l'incarné, Christ le Roi oint, Celui qui est venu nous racheter.

Ainsi, la source de notre héritage n'est autre que le vrai Dieu, le Dieu qui est révélé à travers son Fils, le Seigneur Jésus-Christ. Il est la source. C'est à dire que ce salut que nous avons reçu, Il nous l'a donné. Remarquez, s'il vous plaît, au verset 1, que Pierre dit à ceux qui résident dans les différents pays qu'ils ne sont pas de ce monde, qu'ils sont "élus" - verset 2 - "selon la prescience de Dieu le Père". Et Pierre rappelle à ses lecteurs et à nous-mêmes que nous sommes ce que nous sommes en Christ parce que Dieu, en tant que source, nous a choisis.

Nous avons fait une merveilleuse série d'études à ce sujet les dimanches soirs, à propos du fait d'être choisis par Dieu. Il est la source de notre héritage. Dieu dans sa grâce, Dieu dans sa bonté, Dieu dans son amour, Dieu dans sa souveraineté vous a choisi et m'a choisi pour recevoir le salut éternel. Ne puis-je pas lui offrir une vie de louange en réponse à cela?

Quel en est le motif ? Pourquoi a-t-Il fait cela ? La deuxième chose que je veux que vous compreniez est ce motif. Il nous est dit au verset 3 : "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés" - et ainsi de suite, puis "pour un héritage" - et un – « salut prêt à être révélé dans les derniers temps!" C'est par miséricorde qui l'a fait. C'est venu du cœur de Dieu parce que Dieu possède une caractéristique appelé "miséricorde".

Tite 3: 5 dit essentiellement la même chose, à savoir que "c'est par sa miséricorde qu'il nous a rachetés, qu'il nous a lavés, qu'il nous a régénérés." Éphésiens 2 dit la même chose : "Dieu, qui est riche en miséricorde, [...] nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie [...] par grâce”. Et nous pouvons être reconnaissants du fait que l’éternel Dieu ait en lui la miséricorde.

Qu'est-ce que la miséricorde ? Eh bien, "miséricorde" est un mot qui fait référence à la condition d’une personne, à une condition misérable et pitoyable. Il se concentre sur la condition d'un individu. C'est pourquoi, par exemple, dans Marc 10, vous avez une personne qui vient à Jésus et qui dit misérablement, on parle de misère physique ici, "Seigneur, aie…" quoi ? "aie pitié de moi." Parce que la miséricorde est le reflet d'une condition misérable, malheureuse et pitoyable.

Et c'est précisément la condition des pécheurs. Nous avons besoin de la miséricorde. Nous avons besoin de quelqu'un qui montre de la compassion pour notre condition pitoyable, désespérée, malheureuse et misérable en tant que pécheurs. L'Évangile ne parle que de miséricorde. Il s’agit de la compassion de Dieu envers les personnes dans une condition misérable. Et quelle est cette condition misérable ? C'est le fait d'être mort par l'offense et le péché. C'est le fait d'être maudit. C'est être déchu. C'est être privé de la vie de Dieu en son âme. C'est être nu en termes de bien. C'est la condition pitoyable du pécheur condamné à l'enfer, incapable de faire quelque chose de bien et incapable de changer le cours de sa vie par lui-même. C’est une lèpre qui surpasse de loin en conséquences terribles toute maladie, toute lèpre physique.

Nous sommes ici dans la condition pitoyable d'être perdus dans le péché, condamnés à l'enfer, captifs du péché, esclaves du péché. Nos esprits sont corrompus. Nos cœurs sont corrompus et trompeurs. Nos désirs sont mauvais et misérables. Et dans cet état pitoyable, nous avons besoin de la miséricorde. C’est la préoccupation douce, compatissante et patiente de Dieu pour nous.

Vous pourriez le regarder en contraste avec la grâce. La miséricorde respecte la condition malheureuse et misérable de l’homme. La grâce respecte la culpabilité de l’homme, qui est à l’origine de cette condition. Quand Dieu nous donne la miséricorde, c'est pour changer notre condition. Quand Dieu nous donne la grâce, c'est pour changer notre position. L'un nous fait passer de la culpabilité à l'acquittement ; l'autre nous fait passer de la misère à la gloire.

Voilà ce qui se cache derrière le salut. Dieu a porté le regard sur vous et a eu de la compassion pour vous, n’est-ce pas merveilleux ? Il n’y avait rien en vous qui soit attirant en soi. C’est juste que Dieu est compatissant. Dieu est miséricordieux. Le cœur de Dieu s'attriste devant la misère des gens. C’est pourquoi, lorsque Jésus est venu dans le monde, il a guéri des personnes atteintes de maladies comme expression de la compassion de Dieu. Jésus aurait pu prouver Son caractère divin par une myriade d'autres moyens que cela. Il aurait pu faire toutes sortes de miracles, mais ceux-ci démontraient le cœur compatissant de Dieu. Dieu est miséricordieux.

Exode 34: 6 mentionne : " l'Éternel, Dieu miséricordieux", presque comme si c'était son nom. Le psaume 108: 4 précise : "Car ta bonté s'élève au-dessus des cieux, Et ta fidélité jusqu'aux nues." En d’autres termes, elle est immense. Il y en a assez pour toutes les conditions. Michée 7:18 dit – et j'aime ce passage - "Il prend plaisir à la miséricorde." Lamentations 3:22 nous dit que "Ses compassions ne sont pas à leur terme". Le fait que nous soyons en vie résulte de Sa miséricorde pour notre pitoyable état. Puis pour ceux qui Le connaissent et L'aiment, sa miséricorde se renouvelle chaque matin.

Thomas Watson a déclaré : "C’est la miséricorde de Dieu qui adoucit tous ses autres attributs." Il a ajouté : "La sainteté de Dieu sans la pitié et Sa justice sans la pitié étaient terribles. Quand l'eau fut amère et qu'Israël ne pouvait plus boire, Moïse jeta un arbre dans les eaux et elles furent ensuite rendues douces. À quel point les autres attributs de Dieu pouvaient-ils être amers et terribles, la miséricorde ne les a-t-elle pas adoucis?"

La miséricorde que Dieu donne, il la donne à qui il veut. Dans Romains 9, il est dit : “Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde”. Par compassion, il a choisi d'être miséricordieux envers vous et envers moi et de nous accorder le salut éternel. Il en est la source, et il l'a fait par miséricorde, et non par quoi que ce soit que nous aurions pu faire ou mériter. Est-il étonnant que Paul, dans 2 Corinthiens 1: 3, appelle Dieu "le Père des miséricordes"?

Et cette grande miséricorde salvatrice de Dieu est gratuite. Elle est abondante. Elle est éternelle. La miséricorde du Seigneur existe d'éternité en éternité. C'est Sa miséricorde qui L'a amené à vous donner un héritage. Pouvez-vous lui être reconnaissant ? Pouvez-vous être assez reconnaissant pour vivre de manière à apporter la gloire à Son nom béni ?

La grandeur de cette miséricorde se voit dans la différence entre ce que nous étions et ce que nous sommes devenus en Christ. La source de notre héritage éternel est Dieu et la raison en est la miséricorde. Quel en est le moyen ? C'est le troisième point. Comment pouvons-nous nous approprier cela ? Vous me direz : "Dieu est la source de notre héritage et la miséricorde en est le motif. Comment alors, la recevons-nous ? Comment nous l'approprions-nous? Comment la faisons-nous nôtre? Comment cette miséricorde nous touche-t-elle?”

Il est dit : "selon sa grande miséricorde" - Verset 3 - Il "nous a régénérés". La miséricorde devait avoir un moyen de réaliser ce qu'elle souhaitait accomplir. La miséricorde devait avoir un moyen de dissiper le malheur. La miséricorde devait avoir un moyen d’éliminer la misère. Et le moyen choisi par la miséricorde est la nouvelle naissance.

Ainsi, Dieu, à cause de Sa miséricorde, nous a fait renaître. Pour changer notre condition, il a dû nous donner une nouvelle naissance parce que nous sommes nés dans le péché. Nous sommes nés morts dans le péché. Nous sommes nés morts dans les offenses et le péché. Nous n'avions pas de vie en nous. Nous étions éloignés de la vie donnée par Dieu. Cette situation de misère ne saurait être simplement modifiée. Nous devions être de nouveau engendrés, nés de nouveau. Et ainsi, il nous a fait renaître.

Le prophète Jérémie a déclaré : "Un Ethiopien peut-il changer sa peau, et un léopard ses taches ? De même, pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes accoutumés à faire le mal?" Il faut donc changer de nature et c’est pourquoi la Bible dit que si vous êtes en Christ, vous êtes une nouvelle création. Vous devenez héritiers de Dieu par la naissance, la nouvelle naissance, la naissance spirituelle.

En fait, vous êtes déjà un héritier, même avant d’être chrétien. Vous êtes les héritiers de la colère, dit Ephésiens 2: 3. Héritiers des flammes éternelles. C’est un héritage, c’est un héritage éternel, c’est aussi un héritage éternel incontournable. Mais ce n’est pas un héritage souhaitable.

Quand vous venez à Christ et mettez votre foi en lui, c'est une transformation totale. C'est une nouvelle naissance, une nouvelle naissance surnaturelle. C'est une nouvelle vie qui remplace l’ancienne vie. C'est une nouvelle nature. C'est un nouvel amour. C'est une nouvelle contrainte, un nouveau désir. Dieu recrée, régénère, vous fait renaître, voilà une vérité merveilleuse.

Au verset 23 du même chapitre, Pierre écrit : "vous avez été régénérés, non par une semence corruptible" - pas comme la naissance humaine, ni comme une naissance humaine dans laquelle la mort est incorporée - "mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu." Et le verset 25 ajoute : "la parole du Seigneur [...] vous a été annoncée". Par la grâce de Dieu, la Parole a été prêchée, vous avez entendu la Parole, Dieu a activé la foi dans votre vie, vous avez cru, et vous êtes nés de nouveau d'une graine impérissable qui ne mourra jamais. Voilà ce qu'est la nouvelle naissance. Vous avez une nouvelle vie.

Le débat à ce sujet nous apparaît clairement dans le chapitre 3 de Jean. Voulez-vous y revenir un instant ? Lorsque Jésus rencontre Nicodème, un dirigeant des Juifs, un des pharisiens, membre très estimé du Sanhédrin, rabbin respecté, érudit éminent, juriste pharisaïque, il se vantait sans aucun doute de sa religion et vivait selon un code visible. Il était allé aussi loin que possible dans le système judaïque. Il était allé aussi loin que possible dans son orientation religieuse. C'était un homme très religieux, éminemment éminent en tant qu'enseignant de cette religion, mature, capable de transmettre ses vérités et ses traditions à d'autres.

Il vient à Jésus, et Jésus lui dit au verset 3 : "si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu." Vous savez ce qu'il a dit à Nicodème ici ? Il dit "Nicodème, bien que tu sois arrivé jusqu'ici, aussi vieux que tu sois, tu dois tout recommencer." Et je suis sûr que dans la tête de Nicodème, il devait penser quelque chose du genre : "Eh ben, je sais tellement de choses, j’en ai fait beaucoup, et je suis profondément ancrée dans ma religion, j'ai atteint un tel niveau de compréhension et pourtant, il me manque quelque chose. Je me demande ce qu’il va me demander d’ajouter à ma vie." Et en fait, Jésus lui dit: "N'ajoute rien. Dépose tout et recommence.” Incroyable. Tout abandonner. Se débarrasser de tout.

En fait, Jésus a déclaré que les prostituées impies et immorales étaient plus proches du royaume que les pharisiens. C'est incroyable ! Les prostituées n’ont aucune religion à répandre. Nicodème l'a fait. Il était dans un groupe qui croyait que vous étiez sauvés par les œuvres. C'est une malédiction ! Et Jésus lui disait en fait : "Recommence depuis le début. C’est ce que Dieu veut faire dans la vie du pécheur quand Il lui accorde Sa miséricorde. Voilà ce qu’est le salut, c’est la nouvelle naissance. Vous obtenez alors une nouvelle nature, un nouveau cœur, un nouvel esprit, un nouvel amour et un nouveau pouvoir qui se traduit par un nouveau chemin et une nouvelle obéissance. Voilà ce que c’est.

Mais comment ? Comment Nicodème a-t-il appris que nous étions supposés recevoir cette nouvelle naissance ? Comment se passe cette nouvelle naissance ? Eh bien, de toute évidence, l'emphase mise sur l'évangile, n’a pas été donné à Nicodème dans toute sa plénitude, mais suffisamment a été dit. Relisez le verset 14. Jésus, d'après Nombres 21, utilise une illustration que Nicodème aurait très bien connue.

"Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en Lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.”

Il lui dit : "Nicodème, voici comment tu recevras cette nouvelle naissance. Regarde au Fils de Dieu qui s'est élevé et crois en Lui. Et en croyant en Lui, tu vivras la nouvelle naissance." Il a ensuite utilisé une illustration que Nicodème comprendrait. C’est comme ce qui s’est passé dans le désert dans Nombres 21. Vous souvenez-vous que, à cause de la rébellion et de l’absence de Dieu, de l’infidélité des Israélites, Dieu a envoyé des serpents les mordre, des serpents venimeux ? Les serpents venimeux les mordaient.

Vous souvenez-vous qu'alors, dans Nombres 21: 7, ils ont commencé à crier : "Nous avons péché. Nous avons péché. Nous avons péché.” Dans une grande honte, ils ont reconnu qu'il s'agissait du jugement de Dieu, un jugement justifié pour leur péché. Puis Dieu a dit : "Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie." Regardant ce serpent, ils reconnaissaient leur péché, ils reconnaissaient le désespoir de leur condition et ont reconnu que Dieu leur avait fourni un moyen de les délivrer des serpents. C'était de se détourner du péché et de reconnaître que Dieu avait élevé un moyen de délivrance.

Jésus dit en fait à Nicodème : "Si tu veux une nouvelle naissance, détourne-toi de ton péché et de ton propre cœur en disant : "J'ai péché. J'ai péché. J'ai péché.” Et admirez les moyens que Dieu a mis en œuvre pour vous apporter la délivrance. Cette fois-ci, il ne s'agit pas d'un poteau de bois, aucun poteau d'aucune sorte, mais d'une croix. Et non pas un serpent mais le Fils de Dieu."

Il s'agissait de se détourner du péché pour regarder vers le Sauveur. Et la délivrance mentionnée n'était pas une délivrance physique de serpents, mais la délivrance spirituelle du serpent, Satan, le serpent. Nicodème devait reconnaître que la religion qui constituait sa vie n'était rien d'autre qu'une morsure de serpent dont il avait besoin de guérir.

Comment peut-on vivre la nouvelle naissance ? En regardant le Fils de Dieu dressé sur une croix et en croyant en Lui. Ainsi, Jésus a tranché au cœur même de la justice très personnelle de Nicodème et a souligné, qu'en fait, ce que nous devons comprendre, c'est que nous naissons de nouveau par notre foi en Christ. Voilà ce qu’est la nouvelle naissance.

Revenons à présent dans 1 Pierre. Pierre dit que le moyen par lequel nous recevons la miséricorde de Dieu, ce moyen qui nous donne l'héritage éternel, c'est la nouvelle naissance. Et cette nouvelle naissance devient la nôtre par notre foi en Christ. Voilà ce qu'il dit ici. Nous sommes "régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts".

Je souhaiterais, bien-aimés, que nous ayons le temps d'aborder plus en détail le sujet de la nouvelle naissance. La Bible a beaucoup à dire à ce sujet. Dans Jean 1: 13, il est dit que c'est "non [...] de la volonté de l'homme, mais de Dieu." La nouvelle naissance vient de la volonté et de la puissance de Dieu. Comme nous l'avons vu dans Jean 3, c'est l'œuvre du Saint-Esprit. Nous sommes nés de l'Esprit. C'est aussi le travail de la Parole, le nettoyage régénérant de la Parole. Un homme nouveau est créé en lui donnant une nouvelle nature. Cela fait de lui une toute nouvelle création.

Jacques dit que nous devenons les prémices de Ses créatures, une nouvelle création. La nouvelle naissance est irréversible. La nouvelle naissance est éternelle, glorieusement triomphante, immuable. C'est ce que Dieu veut faire dans la vie de celui en qui Il place Sa miséricorde compatissante.

Stephen Charnok, dans ce grand classique nommé « L’Existence et les Attributs de Dieu », a déclaré : "La régénération est un changement universel de l’homme tout entier. Elle est aussi importante pour notre renouvellement que le péché l'est pour notre destruction." La régénératio ! Quel en est le résultat ? Revenons à ce troisième verset.

Le résultat, c'est que nous sommes "nés de nouveau, pour une espérance vivante," un espoir vivant. Que veut-il dire par là ? Eh bien, il parle ici d'un espoir perpétuellement vivant, un espoir qui implique une qualité de vie. Vous me direz : "Pourquoi précise-il cela?" Il le fait en contradiction avec l'espérance des hommes, qui est toujours un espoir mourant ou mort.

Vous réalisez, n'est-ce pas, que tous les espoirs des hommes et des femmes autres qu'en Jésus-Christ sont des espoirs morts ou mourants. Le monde ne connaît que des espoirs mourants. Au mieux, tous les espoirs et les rêves des hommes mourront quand ils quitteront ce monde, s’ils ne sont pas morts depuis longtemps. C’est la raison pour laquelle les Écritures nous disent : "Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes" - quoi ? - "les plus malheureux de tous les hommes." Vous êtes une personne misérable si votre seul espoir est placé dans ce monde, car il mourra. Tous les espoirs meurent. La mort coupe le fil de tout espoir.

Mais nous avons un espoir éternel. Nous avons un espoir vivant, un espoir qui ne meurt jamais, un espoir qui mène à un accomplissement complet et total, ultime glorieux et éternel. Voilà notre espoir. C’est une espérance telle que Pierre la décrite dans 2 Pierre 3:13, "de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera." Voilà notre espoir, un espoir éternel. Voilà l'espoir qui nous soutient. C'est l'espérance que Dieu réalisera dans Sa grâce merveilleuse et par Sa merveilleuse promesse.

Et c’est ce qui a poussé Paul à dire : "Pour moi, la vie, c’est le Christ et mourir, c’est…" - quoi ? - "c'est un gain." Comment cela peut-il être un gain de mourir ? Comment cela peut-il être vrai ? Parce qu'alors votre espoir devient réalité. Mourir est un avantage, c'est acquérir la vue glorieuse de Dieu, acquérir la présence glorifiée de Jésus-Christ, acquérir la fraternité et la jouissance complètes, ininterrompues et sans entrave de Dieu, du Christ, du Saint-Esprit, des anges et des saints. La mort est un gain parce que nous gagnons une place dans la splendeur glorieuse du ciel.

Et la mort est un gain parce que nous gagnons la fraternité et l'assurance sans réserve et complète pour lesquelles Dieu nous a conçus. Mourir est un gain parce que nous obtenons alors la perfection de la sainteté éternelle, l'éternelle perfection, l'éternelle justice, la délivrance du péché. Mourir est un gain parce que nous gagnons la royauté, l'honneur et la gloire du ciel. Nous gagnons le plaisir de se trouver à sa droite à jamais.

Ainsi, William Gurnall a déclaré : "La mort - la mort n'est pas quelque chose qu'un chrétien craint. En fait," - dit-il - "l’espoir est le linceul du saint dans lequel il s’enveloppe quand il s’endort dans la mort." L'espoir, l'espoir de la résurrection de l'esprit, l'espoir de la résurrection du corps.

Et qu'est-ce qui nous donne cette espérance ? Revenons au verset 3, c'est "la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts". Cela signifie, donc, que le fait de recevoir notre héritage est une nouvelle naissance, qui nous donne l'espoir vivant de cet héritage à venir, et cet espoir s'appuie sur la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts.

Dans Jean 14:19, Jésus a dit : “Car je vis, et vous vivrez aussi.” Jésus a dit : “Je suis la résurrection et la vie.” Et, chose merveilleuse, il l'a ensuite prouvé que c'était le cas, en ressuscitant Lazare d'entre les morts. Et il ajoute : “Quiconque croit en moi ne mourra jamais.”

Dans 1 Corinthiens 15:17, le chapitre intitulé "La grande résurrection", il est dit : "Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés". Voilà ce qu'il en est. Même si vous espérez en Christ dans cette vie et dans cette vie seulement, vous êtes damnés. Mais Christ est sorti de la tombe, a pris la clé et a ouvert la porte du trésor qu'est l'espoir. La résurrection de Christ est donc le couronnement de son œuvre expiatoire. Il nous montre que, dans Sa mort, Il a effacé les péchés du monde, satisfait la justice de Dieu, vaincu la mort ; notre espoir est donc un espoir vivant.

Il est revenu d'entre les morts pour nous donner cette vie incorruptible qui nous donne un espoir vivant, un espoir qui ne meurt jamais. Et tout cela nous appartient par le biais de la nouvelle naissance, de la régénération, du pouvoir de transformation de Dieu.

Ainsi, notre héritage a donc pour source Dieu, pour motif la miséricorde et pour moyen, la nouvelle naissance. Jetons un œil à sa nature. C'est tellement merveilleux. Le verset 4 dit que nous avons, par la nouvelle naissance, "un héritage qui " - est trois choses - "ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir".

Cela nous procure une grande joie de savoir que nous avons un héritage qui est avant tout impérissable. Impérissable ! Le mot « aphthartos » en grec, signifie littéralement "non corruptible, non susceptible de décéder" ou "non susceptible de se dégrader ou de décéder". Mais au-delà de ça, il a été utilisé dans le langage laïque, le grec séculier, pour évoquer un concept très intéressant qui fait référence à quelque chose qui n'a pas été ravagé par une armée d'invasion.

C’est une pensée intéressante. Si vous reprenez cette pensée dans l'Ancien Testament, vous vous souviendrez que lorsque Dieu a donné son héritage à Israël, cet héritage était le pays de Canaan. Vous vous en souvenez ? Le pays de Canaan était l'héritage d'Israël. "[...] pour le faire monter [...] dans un pays où coulent le lait et le miel"...etc. Ils avaient donc un héritage terrestre, mais cet héritage terrestre a été pillé par des armées d'invasion et ravagé par des ennemis de très nombreuses fois. La seule ville sainte de Jérusalem, a été dévastée et rasée au moins 17 fois à travers l’histoire.

Il se peut qu'en un sens, ce mot enrichisse notre perception si vous le comprenez de cette manière, à savoir que l'héritage de l'Ancien Testament, le pays de Canaan, un héritage terrestre donné à Israël, a été pillé, ravagé, dévasté, détruit et rasé; mais vous, vous avez un héritage qui ne sera jamais ravagé, pillé ou dévasté. Il est impérissable. C'est une fortune qui ne peut pas être dépensée et qui ne peut donc pas être amoindrie ; un trésor qui ne pourra jamais être pris, volé, dérobé ou pillé.

Vous voyez, c'est exactement ce que Jésus avait en tête dans Matthieu 6 quand il a dit : "amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent." Placez votre trésor où il est en sécurité, où il est impérissable. Écoutez, il n’y a aucun endroit sur terre, où vous pouvez faire cela. Vous pensez que vous êtes couvert, que vous avez votre trésor ici et là, que vous avez vos biens, vos comptes bancaires, vos obligations, vos actions, vos certificats et tout autre chose que vous pourriez stocker ?

Tout est périssable. Et s'il arrive que votre trésor survive dans ce monde jusqu’à votre mort, il mourra lorsque vous mourrez parce que vous ne pourrez rien en emporter. Toutes les personnes que vous aimez se battront pour ce que vous laisserez. Et ensuite, quand ils partiront, ils laisseront votre trésor au groupe suivant.

Mais le trésor que Dieu nous a donné en l'héritage éternel qu'est le salut qui ne sera révélé qu'aux temps derniers comme notre dernier et glorieux salut final est un trésor qui ne sera jamais ravagé par un ennemi, ne sera jamais touché par une armée d'invasion, qui ne sera jamais pris par un voleur, ni ne sera jamais mité ou rouillé. On ne peut pas l'altérer.

Le deuxième mot est "sans défaut". « Amiantos » en grec signifie "non souillé, non pollué." Non souillé de péché, de mal, de délabrement. Tout dans ce monde est souillé. Tout dans ce monde est taché. Tout dans ce monde a été touché par le péché. Tout dans ce monde - comprenez-vous cela - tout est déficient, tout.

Tout échoue. C’est pourquoi la Bible dit dans Romains 8 que toute la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. La création est tachée. Elle est souillée. Il existe une lèpre morale qui a tout corrompu dans ce monde. Absolument tout !

Nous vivons dans un monde pollué. Nous respirons de l'air infesté et infecté et nous le transmettons à tout ce que nous touchons. Et cette pollution n’a rien à voir avec le brouillard de pollution, ni l’infection du sida. C’est le péché, le péché. Tout héritage terrestre est souillé.

Mais il y a un héritage qui ne l'est pas. Tout ce qu'il y a de mieux sur cette terre sont des excréments, des ordures, du fumier, aux yeux de Paul. Mais pas ce trésor qu'est la droiture de Jésus-Christ, nous dit-il dans Philippiens 3: 7-9. C’est un héritage qui n’est ni taché, ni souillé.

Que c'est merveilleux ! Tout ce que vous avez dans cette vie est corrompu. Votre nouvelle voiture va rouiller. Votre nouvelle maison vieillira et se décomposera. Même l'argent que vous gardez quelque part sera victime d'une économie en mutation. Votre plus grand trésor pourrait même vous être volé. Tout a une fin. Tout se décompose. Tout se corrode. Tout se corrompt. Mais pas ce que vous placez au paradis.

Où portez-vous votre regard ? Où est votre trésor ? Le stockez-vous là-haut pour ajouter à la joie du salut éternel ? Ou êtes-vous assez ridicules pour investir dans ce qui est souillé?

Le troisième terme qu’il utilise est un mot qui veut dire, "qui ne flétrit pas". La version NIV le traduit par "qui ne disparaîtra pas". Voilà ce qu’est le mot "non-flétrir". Il est essentiellement utilisé pour désigner les fleurs qui pourrissent, qui dépérissent et meurent. Et cela nous suggère ici que nous avons un héritage qui ne perdra jamais sa beauté surnaturelle. Il ne disparaîtra jamais. Il ne vieillira jamais.

Vous voyez, le royaume des cieux ne contient aucun élément en décomposition. Aucun péché. Rien de périssable. Rien n'est souillé et rien n'y disparaît. Toutes les usures du temps ne peuvent pas l'altérer car c’est un endroit intemporel. Aucune souillure du péché ne peut le salir parce que c'est dans un endroit sans péché.

Pierre dit que lorsque le souverain pasteur paraîtra, nous obtiendrons la couronne incorruptible de la gloire qui ne se fane pas, qui ne se fane pas ! Oh, que c'est merveilleux ! Que c'est merveilleux ! Et à cause de notre héritage qui ne pourra jamais être corrompu, qui ne sera jamais souillé et qui ne disparaîtra jamais, Pierre nous dit que nous devons nous réjouir, que nous devons bénir Dieu, que nous devons adorer Dieu.

Le dernier point que Pierre fait valoir, et qui est riche de sens, est l'assurance de notre héritage. Vous vous rappelez, vous vous disiez : "Ce serait merveilleux si nous pouvions profiter de cet héritage, si nous pouvions vraiment nous réjouir et bénir Dieu. Mais je crains que nous ne le perdions. Comment pouvons-nous être sûrs que nous ne le perdrons pas ? Comment savons-nous que quelqu'un ne viendra pas nous le prendre ? Comment savons-nous qu’il ne peut pas être pillé ou volé ?"

Pierre veut répondre à cela. Il veut que nous jouissions de notre héritage sans cette peur. Ainsi, au verset 4, à la fin du verset, il dit : "lequel vous est réservé dans les cieux". Comprenez-vous ? On pourrait se dire : "Et si quelqu'un d'autre pouvait l'obtenir. Que se passerait-il si en étant persécuté, en subissant cette hostilité, ce rejet et les difficultés que je vis en ce moment, que se passerait-t-il si je tombe plus ou moins dans le péché, que je perde cet héritage et que quelqu'un d'autre l'obtienne ?" Pierre nous dit donc qu'il "vous est réservé dans les cieux". C'est merveilleux !

Le mot "réservé" signifie garder. Il est gardé pour vous au paradis. Et l'idée ici c'est que - c’est en fait un participe passé - cela signifie que votre héritage, qui existe déjà, est actuellement sous bonne garde au ciel, en ce moment même, et qu'il est continuellement gardé pour vous. C'est sensationnel !

Et où est-il gardé ? Au paradis ! Est-ce un endroit sûr ? C’est l’endroit le plus sûr, l’endroit le plus sûr. C’est l’endroit où "la teigne et la rouille ne détruisent point et où les voleurs ne percent ni ne dérobent", a déclaré Jésus. C’est l’endroit le plus sûr.

Vous souvenez-vous dans Apocalypse 21:27, il est dit à propos du ciel : "Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau." Eh bien, personne n'ira jusque là-haut ni ne prendra votre trésor. Ni Satan, ni un démon, ni qui que ce soit. Au chapitre 22, verset 14, "Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville !" - C'est du paradis qu'on parle ici, de la nouvelle Jérusalem - "Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !" Ils ne seront pas là-haut. Ils sont en dehors de ce royaume, de ce domaine.

Le ciel ne connaîtra jamais aucune invasion. Le ciel ne connaîtra jamais aucune ruine de son trésor. Le ciel ne connaîtra jamais aucune perte, aucune dégradation de sa beauté. Le ciel ne sera jamais envahi par des armées qui combattront ses habitants. Le ciel ne connaîtra jamais aucune invasion ni aucun pillage de ses splendeurs comme un butin pourrait le connaître, mais pas le ciel. Le trésor est en sécurité.

Bien-aimés, je vous assure que par la miséricorde de Dieu, notre Dieu céleste, qui nous a sauvés lorsque nous ne le méritions pas, qui nous a accordé par la nouvelle naissance un salut éternel, qui nous est réservé au ciel et qui ne pourra jamais en aucun cas être pillé, notre héritage est sécurisé. Et alors que vous servez le Seigneur Jésus-Christ ici-bas et que vous vivez une vie de louange et d'adoration, vous continuez à ajouter à la réalité de ce trésor et à la joie du paradis éternel lorsque vous vous investissez dans l'éternité. Votre trésor est en sécurité.

Et vous me direz : "Ok, je sais que le trésor est sécurisé, mais comment suis-je sécurisé, moi ? Est-ce que je ne risque pas de tout ficher en l'air ?" Il y en a certains, vous savez, qui enseignent que vous pouvez perdre votre salut alors que d'autres recevront tout. Je peux me tromper. C'est pour cela qu'il est dit : "lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés". Non seulement le trésor est gardé, mais vous êtes protégés. N'est-ce pas merveilleux ? Vous êtes protégés !

Je suis protégé ? Ouais ! Mais par quoi suis-je protégé ? Le pouvoir de Dieu, la toute-puissance de Dieu, la souveraineté toute-puissante de Dieu, une protection divine militaire continuelle. En ce moment même, vous êtes en train d'être "protégé par le pouvoir de Dieu", indique le texte. Satan ne peut pas dévaster le ciel. Satan ne peut pas se rendre là-bas et vous condamner. C’est Dieu qui vous a déclaré juste. Comment Satan pourrait-il vous condamner avec succès, nous dit Romains 8.

Si Dieu est pour nous, qui sera, avec succès, contre nous ? Si le Dieu saint, le Dieu infiniment juste dit que tout va bien pour nous et que nous Lui appartenons, qui a plus d'influence que Lui ? Celui, qui a commencé de bonnes œuvres les accomplira jusqu'au jour du Christ. Il est "Celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant Sa gloire irrépréhensible", dit Jude 24. Le pouvoir suprême, l'omniscience suprême, l'omnipotence suprême, la souveraineté suprême - non seulement pour garder le trésor, mais également le croyant. Quelle pensée merveilleuse !

Vous n'avez rien à craindre, bien-aimés, autant nous réjouir. Comprenez-vous cela ? Vous pourriez aussi bien vous réjouir. Personne ne peut voler votre trésor et personne ne peut vous empêcher de le recevoir. Vous me direz : "Est-ce que je n’ai vraiment aucune part à prendre dans cela ? Et si je tournais tout simplement le dos à Dieu, si je maudissais Dieu et m'éloignais ?" Eh bien, regardons ce que dit le verset.

Vous, "qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi". C’est votre rôle. Dieu travaille en vous pour cela. Votre foi, qui continue en Dieu et en Christ, est la preuve du travail accompli par Dieu. Dieu ne vous a pas sauvé en dehors de la foi et Dieu ne vous garde pas en dehors de la foi. Lorsque Dieu vous a sauvé, Il a dynamisé cette foi en vous et, comme Il veille sur vous, Il dynamise cette foi. Nous sommes donc gardés par le pouvoir de Dieu et le pouvoir de Dieu agit à travers notre foi. C’est une pensée merveilleuse !

"La foi s'allume", dit Lenski, le commentateur luthérien. "La foi est allumée, et préservée, et renforcée par la grâce seulement, même la foi est là par la grâce. La grâce," dit-il, "atteint le cœur et l’âme et produit des effets spirituels." Dis donc, c’est merveilleux ! De sorte que pendant que d'un côté Dieu, par Son pouvoir, ferme la gueule des lions et protège Daniel, de l'autre, la foi de Daniel est à son apogée. Les deux vont toujours de pair. Ils vont toujours de pair : la protection du pouvoir omnipotent de Dieu et la persévérance de la foi.

Ce n’est pas exempt de la foi. C’est lié à la foi. De sorte que le vrai croyant ne soit pas seulement protégé par Dieu, mais qu’il reçoive une foi de soutien et de persévérance. Comme je l’ai dit précédemment, vous n’avez pas été sauvés si ce n'est par la foi et vous êtes gardés par la foi. Vous avez été sauvés par la foi et vous êtes gardés par la foi. C’est pourquoi il est ridicule de dire que vous pouvez être chrétien même si vous ne croyez pas. Certainement pas. Dieu ne vous protège pas par un acte souverain, indépendamment de tout ce que vous faites. Il vous sauve par un acte souverain en activant par grâce votre foi pour que vous continuiez à croire.

Bien-aimés, qu'est-ce que Dieu nous a donné pour que nous devrions l'adorer ? Pierre nous dit qu’il nous a donné un héritage éternel. Il nous a donné un salut prêt à être révélé dans les derniers temps. Ce qu’il entend par là, c’est que nous ne sommes pas encore entrés dans la plénitude. Nous n’avons pas encore tout expérimenté. Il reste encore, la révélation, évidemment, de Christ dans toute Sa gloire qui viendra dans les derniers temps. Nous en avons un avant-goût maintenant, mais pas la totalité.

Mais Dieu nous l'a accordé. C'est maintenant un héritage. C’est un héritage que nous possédons dans une certaine mesure, pas encore dans sa totalité, mais qui nous est garanti. Dieu en est la source. Sa pitié en était le motif. Et c’est merveilleux car Il ne nous l’a pas donné parce que nous le méritions, nous n’avons donc pas besoin de le mériter pour le garder. Il nous l’a donné parce que nous étions si malheureux qu’Il avait de la compassion pour nous. Et peu importe à quel point nous serons malheureux après cela, nous ne serons jamais aussi malheureux qu’avant. Il continuera ainsi à avoir la même compassion et Sa miséricorde se renouvellera chaque matin.

Et le moyen par lequel l'héritage nous est parvenu, est la nouvelle naissance qui nous a donné cet "espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts". Et cet héritage ne pourra jamais périr, ne pourra jamais être souillé, ni ne disparaîtra ; il est sécurisé pour nous, tout comme nous le sommes. Et Pierre nous dit : "Peu importe votre condition physique, peu importe votre condition terrestre, vous devriez louer Dieu pour cela. Vous devriez bénir Dieu pour cela." Que nos cœurs puissent le faire. Prions ensemble.

Pardonne-nous, Seigneur, d'avoir pris pour acquis cette réalité pour laquelle nous passerons l'éternité dans des louanges constantes. Oh, comme cela souligne notre erreur, la laideur de nos cœurs pécheurs, qui peuvent devenir si indifférents à ce grand salut que tu nous as donnés, et qui peut devenir si préoccupé par des anecdotes inutiles et sans importance, si bien que nous pouvons perdre notre joie, que nous pouvons perdre notre attention qui devrait être sur toi, sur l'éternité, sur le paradis, pour la focaliser sur cette terre éphémère, pâlissante, défraîchie, en voie de disparition.

Seigneur, aide-nous. Aide-nous à transcender et à vivre en regardant les cieux. Oh, comme cela nous parle de la laideur de notre péché. D'un côté, nous nous justifions en disant que nous n'avons pas commis ce péché-là, que nous n'avons jamais commis tel ou tel péché, que nous n'avons pas commis ce péché-ci non plus, tout en nous disant nobles. Et de l'autre, nous regardons l’indifférence de nos cœurs à l’égard de notre salut éternel, notre manque cruel de gratitude, notre égocentrisme, l'horrible indulgence de notre volonté à chercher notre propre voie, que nous poursuivons si vicieusement, à savoir la perte de temps, d’argent et de ressources de ce monde corrompu qui ne sont rien d’autre qu’un tas de cendres. Et quand le sarcophage sera enfin ouvert aux temps derniers, tout s'effritera.

Seigneur Dieu, comme cela nous montre le caractère pécheur de nos propres cœurs. Merci d'avoir tout démasqué. Donnes-nous une nouvelle impulsion à vivre tournés vers les cieux, à investir dans l'éternité, à aspirer à être avec Toi et à supporter tout ce que cette vie nous apporte d'épreuves, car ces souffrances ne sont certainement pas dignes d'être comparées à la gloire qui sera la nôtre le jour où nous verrons le Christ face à face. Au nom de Jésus. Amen.

FIN

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