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Ce soir encore, alors que nous prenons un temps avec la parole de Dieu, je voudrais attirer votre attention sur 1 Pierre, chapitre 1, 1 Pierre, chapitre 1. Ce matin, nous avons examiné les versets 3 à 5, ce soir, comme nous l'avons fait la semaine dernière, nous nous intéresserons aux versets 6-9, 1 Pierre 1: 6-9.

Le thème abordé par Pierre ici est la joie du salut. Il dépeint la merveilleuse doxologie de la louange à Dieu dans les versets 3 à 5 puis au verset 6, il est écrit : "C'est là ce qui fait votre joie". Et il nous appelle à louer Dieu pour le glorieux héritage éternel qui appartient au croyant : le salut. Commençons. Je vous laisse suivre pendant que je lis les versets 6 à 9.

"C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi.”

Clairement le sujet ici est la joie. Revenons aux versets 1 et 2, car l'idée ici est que ceux qui appartiennent à Christ sont choisis par Dieu. Les versets 3 à 5 nous disent que ce choix souverain de Dieu basé sur sa grande miséricorde nous a fait renaître pour une espérance vivante à travers la résurrection du Christ. On nous a donc promis un héritage, à savoir notre salut total et définitif, et cet héritage est inaltérable, il ne sera jamais souillé, ni ne disparaîtra jamais. Il nous est réservé et nous lui sommes réservés. Par conséquent, nous pouvons nous en réjouir grandement. La joie du salut est le thème que Pierre a à cœur.

Vous savez, tout au long de l'Écriture, ceux qui connaissent le Seigneur, ceux qui marchent avec Dieu, ceux qui se fient à lui expérimentent la joie. Prenez par exemple, les Psaumes, vous découvrirez qu'un thème récurrent dans les Psaumes est la joie. Dans le Psaume 4: 7, il est dit : "Tu mets dans mon cœur plus de joie". Dans le Psaume 5.11, "tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, Ils auront de l'allégresse à toujours". Dans le Psaume 9: 2, "Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse, je chanterai ton nom, Dieu Très Haut!"

Dans le Psaume 32:11, je crois que c'est quelque chose comme : “Justes, réjouissez-vous en l'Éternel et soyez dans l'allégresse ! Poussez des cris de joie, vous tous qui êtes droits de cœur !" Dans le Psaume 37: 4, un extrait familier, "Fais de l'Éternel tes délices".

Psaume 43: 3-4, "Envoie ta lumière et ta fidélité! Qu'elles me guident, Qu'elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes demeures ! J'irai vers l'autel de Dieu," - et voilà cet phrase merveilleuse - "de Dieu, ma joie et mon allégresse, et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu !" Puis il pose la question : "Pourquoi t'abats-tu, mon âme" ? Une fois que vous avez reçu le salut, vous ne devriez jamais être désespéré. Vous devriez toujours faire l'expérience de la joie.

Pour résumer, nous pourrions dire qu’il est du devoir du chrétien d’être aussi joyeux que possible. Nous pourrions aussi dire que c’est le but de Dieu, son plan et sa volonté de nous voir aussi joyeux que possible.

Or, la question qui se pose ici : c'est comment pouvons-nous nous saisir de cette joie? Il y a tant de fois où nous n’avons pas cette joie. Nous avons besoin de nous rappeler de ce que Paul a dit, de ce commandement "Réjouissez-vous", car il arrive que nous ne le fassions pas. Comment pouvons-nous capturer cette joie ? Comment apprendre à nous concentrer sur cette joie ? Pierre nous donne la réponse. Il nous dit ici comment nous pouvons faire de cette joie du salut une réalité dans nos vies. C'est une question de focus. Tout dépend vraiment de ce que vous choisissez de regarder, de ce sur quoi vous choisissez de vous concentrer.

La première chose - et nous allons en aborder plusieurs - la première chose est un héritage inaltérable. C’est la première cause de joie à laquelle Pierre fait référence. On le remarque au verset 6 : "C'est là ce qui fait votre joie". Nous avons discuté de cela la dernière fois. Que veut dire "c'est là" ? Il parle du salut décrit dans les versets 3 à 5. De cet héritage éternel qui nous est réservé au ciel, qui ne périra jamais, ne sera jamais souillé et ne s'effacera jamais. Puisque Dieu vous a promis un héritage inaltérable, à savoir la plénitude du salut éternel, vous devriez vous réjouir. Réjouissez-vous du fait que vous possédez un héritage inaltérable.

Dans Hébreux 10:32, il est dit : "Souvenez-vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances, d'une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l'autre, vous associant à ceux dont la position était la même.” En d'autres termes, vous avez souffert en tant que croyants. Car "[...] vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie l'enlèvement de vos biens," - Pourquoi ? - "sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours." Quelle belle déclaration !

L’auteur d’Hébreux dit que vous avez accepté avec joie la saisie de vos biens terrestres, car vous savez que vous possédez quelque chose de meilleure et durable, une propriété, une possession, un héritage qui ne pourra jamais être saisi, ni ne pourra être confisqué, qui ne pourra jamais être volé. Voilà ce qu'est la joie d’anticiper votre héritage inaltérable. Bien-aimés, nous devrions être continuellement dans la joie car rien ne peut nous enlever notre vie éternelle et rien ne peut nous en éloigner.

La deuxième source de joie du salut que nous avons évoquée la dernière fois en plus d'un héritage inaltérable, c'est une foi éprouvée. C'est tellement vital. Le verset 6 dit aussi : "quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves". En d’autres termes, vous vous réjouissez même si vous traversez des épreuves. Puis, le verset 7 ajoute : Pour "l'épreuve de votre foi".

Or, vous vous souvenez de ce que nous avons vu la dernière fois, dans l'important verset 6, Pierre nous donne un véritable enseignement sur l'épreuve. Quand il dit "pendant un petit moment", il nous dit que les épreuves ne durent pas. Il nous dit que les épreuves ont une raison d’être quand il dit "puisqu'il le faut". Dieu les envoie parce qu'ils sont nécessaires à notre perfection spirituelle. Quand il nous dit "vous soyez attristés", il nous dit que nous souffrons comme nous sommes censés le faire. Il nous dit que cela se présente sous de nombreuses formes en parlant de "diverses épreuves". Et il nous dit aussi que cela ne doit pas diminuer notre joie à cause de la petite phrase "pour un peu de temps".

En d’autres termes, même si vous êtes dans l'épreuve, cela n'atteindra pas votre joie. Elle a un but. L'épreuve se présente sous de nombreuses formes, elle apporte de la douleur, mais ne dure pas. Elle est là pour vous perfectionner. Elle est là pour votre développement spirituel.

Spurgeon a déclaré : "Les marches par lesquelles nous montons vers le lieu de la joie sont généralement humides de larmes." Et il a ajouté : "Au milieu des cendres de notre douleur se trouvent les étincelles de notre joie, prêtes à s'enflammer quand elles sont inspirées par le Saint-Esprit.” La joie vient de la douleur.

Or, comment est-ce possible ? Comment pouvons-nous avoir de la joie dans la douleur ? Le verset 7 nous dit, parce que cela "prouve la validité de notre foi", cela prouve notre foi. Et cela prouve que notre foi est "plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu)". Nous possédons une foi éprouvée.

Vous souvenez-vous de ce que nous avons dit la semaine dernière, à savoir que le grand réconfort du croyant est de savoir que sa foi est réelle ? Vous n'avez pas besoin de prouver votre foi à Dieu, il la connaît. Mais vous devez vous prouver votre foi à vous-même pour pouvoir rester confiant en cette foi. Il arrive que quelqu'un me dise : "Bon sang, je ne suis pas sûr de moi. Je ne sais pas si je suis sauvé. Je ne sais pas si ma foi est réelle. Parfois je doute que ma foi soit réelle. Je ne suis pas sûr d'être sauvé. "

Et très souvent, rien de ce qu'on ne peut affirmer ne pourra augmenter la confiance en cette foi, car celle-ci ne se développera que lorsque cette personne passera par l'épreuve. Et lorsque de rudes épreuves vont et viennent, que vous croyez toujours et que vous n’avez pas agité votre poing à la face de Dieu et que vous n’êtes pas partis, c’est la preuve que votre foi est réelle. Puis quand vous avez prouvé, testé, essayé et révélé une foi authentique, alors il y a de la joie dans votre cœur, de la joie de vivre et vous pouvez vraiment vous réjouir.

Je me réjouis d’une foi éprouvée qui, pour moi, est bien plus précieuse que l’or, même lorsqu’il a été testé au feu. Rien n'est comparable au trésor qu'est une foi éprouvée. Ne vous en réjouissez-vous pas ? Ne vous réjouissez-vous pas d'avoir la certitude que votre foi soit réelle, que votre salut soit réel et que vous recevrez réellement votre héritage ?

Passons maintenant à la troisième idée de l’épître. Pierre, en nous donnant des raisons de joie, nous rappelle qu'une foi éprouvée et un héritage inaltérable devraient nous amener à nous réjouir constamment. Troisièmement, il nous présente une autre réalité très importante : un honneur promis, un honneur promis. Et je crois qu'au verset 7, il nous l'exprime en des termes magnifiques.

Il est dit : "afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra". Vous vous réjouissez de votre héritage inaltérable. Vous vous réjouissez de la preuve de votre foi. Et je vais vous dire, vous vous réjouirez aussi de l'honneur qui vous est promis. Je me réjouis quand je regarde l'avenir. Je me réjouis de la perspective de ce que Dieu a prévu pour moi dans l'avenir par sa grâce.

Or, d'un point de vue technique dans ce verset, le mot "afin que" au début du verset 7, hina en grec est un mot qui indique un but. Ce qu’il dit donc ici, c’est que la preuve de votre foi - avant de décrire la foi comme étant plus précieuse que tout - c’est que la preuve de votre foi aboutira à la louange, à la gloire et à l’honneur lors de l'avènement de Jésus-Christ.

Il ne s'agit donc pas seulement de la joie d’une foi éprouvée, mais c’est la joie d’une récompense anticipée. La preuve de la foi n'est pas ici le plus important. Prouver sa foi n'est pas le but. Prouver sa foi est le moyen d'atteindre la raison, le moyen d’y arriver, le moyen d'atteindre le but, ce but est la louange, la gloire et l'honneur lors de l'avènement de Jésus-Christ. Voilà le but, votre récompense éternelle.

Ainsi, vous vous réjouissez grandement à cause de votre salut éternel. Vous vous réjouissez grandement à travers toutes vos ennuis et les épreuves de votre vie, qui sont simplement des moyens de prouver votre foi, car une foi éprouvée sera finalement une foi honorée. La vraie foi traversera tout cela, et à la fin vous recevrez louange, honneur et gloire lors de l'avènement de Jésus-Christ.

Or, je ne veux pas faire sauter vos fusibles spirituels, mais je veux que vous compreniez quelque chose ici. Je crois que la louange, la gloire et l'honneur, mentionnés ici, ont à voir avec vous. Cela a à voir avec vous. En d'autres termes, Dieu veut vous accorder la louange, Dieu veut vous accorder la gloire et Dieu veut vous accorder l'honneur. Cela ne veut pas dire ici que cela aura pour résultat que nous le louions, le glorifiions et l’honorions, mais que nous puissions être trouvés dignes à cause de notre foi, dignes de louange, dignes de gloire, dignes d’honneur lorsque Jésus viendra. C’est impressionnant comme pensée. Je veux dire, imaginez que nous verrons un jour le Seigneur et recevons de lui des louanges ! C'est incroyable, incroyable.

Regardez dans 1 Pierre 2:20. La seconde moitié du verset, "si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien," - vous voyez ce qui arrive ici ? - "c'est" - quoi ? - "une grâce devant Dieu" N’est-ce pas merveilleux de savoir que vous pouvez avoir la faveur de Dieu ? Que vous pouvez plaire à Dieu ?

Revenons un instant au chapitre 25 de Matthieu, ce grand sermon de notre Seigneur à propos de la seconde venue. Matthieu, chapitre 25, vous vous souvenez de cette affirmation dans la parabole des talents ? Verset 21 : "Son maître lui dit : " - il parle au serviteur qui a gagné cinq autres talents - " C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie" - de qui ? - "la joie de ton maître."

Saviez-vous que vous pouvez faire en sorte que Dieu se réjouisse ? Je peux faire la joie de Dieu. Dieu dit : "C'est bien, bon et fidèle serviteur; [...] je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître." Le verset 23 dit la même chose à celui qui a gagné deux talents, exactement la même chose. Nous recevrons la louange de Dieu à cause du salut.

Regardez dans Romains 2:29. "Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre." - et écoutez bien - " La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais" - de qui ? - "de Dieu !" La vraie foi reçoit la louange de Dieu. C’est une chose incroyable parce que la vraie foi est un don de Dieu. Quelle pensée incroyable ! Il nous la donne et nous félicite ensuite pour cela.

Quelle générosité ! Quand nous ferons face à Jésus-Christ durant son avènement, durant son apparition, durant l'apokalypsis, lors du dévoilement, lors de la manifestation de Christ, nous recevrons la louange de Dieu. Je crois que cela a à voir avec la louange verbale. Je crois que cela évoque le moment où Dieu nous recommandera verbalement. "C'est bien, bon et fidèle serviteur". Nous recevrons la louange de Dieu.

Le deuxième terme que Pierre utilise est la gloire. Louange et gloire ! Et je crois, encore une fois, qu'il fait référence ici à la gloire que nous recevrons. Regardez dans Romains 2: 7 tant que nous y sommes. Il est dit que ceux qui, "par la persévérance à bien faire, cherchent l'honneur, la gloire et l'immortalité;" - ce que Dieu accorde, ici c'est - "la vie éternelle". En d'autres termes, il parle ici des croyants et il dit que c'est aux croyants de chercher gloire, honneur et immoralité. Le verset 10 dit : "Gloire, honneur et paix" - seront donnés - "pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec !" Et à nouveau, ici, Dieu nous donnera la gloire.

Si le premier terme, la louange, signifie éloge verbal, cela signifie aussi le développement de la personne, le développement de la personne. Dieu ne va pas simplement nous faire des éloges verbaux. Il va nous donner de sa gloire. Il va nous doter de sa gloire. Jésus-Christ dit dans l'écriture, vous vous en souvenez, dans Jean 1:14, Dieu s'est incarné, et il est dit : nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père." Jésus est la gloire de Dieu incarnée et la Bible dit que lorsque nous le verrons, nous serons quoi ? Nous serons comme lui. Donc, nous posséderons la gloire de Dieu, et nous recevrons des mots d'éloges et de louanges, un développement glorieux et éternel de notre personne, à l'image de Christ.

Et le troisième terme que Pierre utilise est le mot "honneur". Que veut-il dire par là ? Il parle probablement de récompenses. Si nous décortiquons ces mots, ils pourraient bien être des synonymes qui se chevauchent, mais si nous cherchons un sens unique en chacun d'eux, le premier est un éloge verbal, le second est la perfection de la personne et le troisième est la récompense, l'honneur que Dieu nous accorde grâce au service que nous lui avons rendu.

Dans Apocalypse 22:12, Jésus dit : "Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre." Il viendra donc pour donner des récompenses. Dans 1 Corinthiens au chapitre 3, il traite du service que nous rendrons et du fait qu'il viendra nous récompenser. 2 Jean 8 nous avertit de ne pas perdre ces récompenses, mais dans la fidélité de recevoir cette récompense pleinement.

C’est vraiment une pensée incroyable, une pensée absolument incroyable que Dieu, qui seul est digne de louanges, que Dieu, qui seul mérite la gloire et que Dieu, qui seul mérite les honneurs, nous les accordera tous les trois. Vous me direz : "Comment cela peut-il arriver ?" Parce que nous serons à ce moment précis à l'image exacte de qui ? Du Christ ! Et comme nous sommes faits à l’image du Christ, possesseurs à part entière de la justice du Christ, pleinement dotés de cette perfection de corps et d’âme que seule l’éternité peut produire, nous serons alors dignes de louange, de gloire et digne d'honneur.

Et quand cela arrivera-t-il ? Lors de l'apocalypse, lors de la révélation de Jésus-Christ. Cela fait référence au jour du Christ, au moment où il reviendra pour juger et récompenser son peuple racheté.

Regardez le chapitre 1, verset 13. Pierre a vraiment cela en tête, comme tous les croyants qui souffrent, je pense. "ceignez les reins de votre entendement," dit-il, 1 Pierre 1:13, "soyez sobres," ou plutôt maintenez vos priorités "et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée," - quand ça ? - "lorsque Jésus Christ apparaîtra." Et quelle est cette grâce ? Quel est ce cadeau gracieux que Dieu donnera ? La louange, la gloire et l'honneur lors de l'avènement de Jésus-Christ.

1 Pierre 4:13, dit, "Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra." Réjouissez-vous maintenant, que dans votre fidélité et votre joie ici-bas, vous serez récompensé par une plus grande joie lors de l'avènement de Jésus-Christ, lorsqu'il reviendra. Dans un certain sens, notre récompense éternelle est bien sûr liée ici à notre fidélité. Et il semble dire que nous serons récompensés par une joie plus grande encore si nous avons exprimé une plus grande joie dans cette vie.

1 Corinthiens 1: 7 fait également référence à "la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ" et, au verset suivant, "au jour de notre Seigneur Jésus Christ." Nous lierons donc la révélation du Seigneur Jésus-Christ au jour du Seigneur Jésus-Christ, c'est à dire à ce moment unique où le Seigneur viendra récompenser son peuple racheté. Voilà notre honneur promis. Et il sera dévoilé à ce moment-là.

Quelle superbe réalité, de réaliser ce que Paul dit dans 2 Thessaloniciens, il dit que le Seigneur vient - c'est un passage merveilleux - il dit qu'il vient. "C'est une preuve du juste jugement" - verset 5 - "de Dieu, pour que vous soyez jugés dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez. Car il est de la justice de Dieu de rendre l'affliction à ceux qui vous affligent, et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel". Il viendra du ciel et nous soulagera de toute nos afflictions.

Il viendra "pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force, lorsqu'il viendra pour être, en ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage auprès de vous a été cru." Il vient donc pour juger les méchants et pour être glorifié au travers de ses saints ce jour-là.

Paul dit dans le texte familier que j'ai mentionné ce matin : "J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous." (Romains 8:18) Ainsi, la preuve de notre foi, ici prouvée comme authentique, sera glorieusement récompensée lors de l'apocalypse du Christ.

Vous voulez bien prendre note de ceci ? Cela ne veut pas dire que notre foi doive attendre d'être prouvée comme étant authentique. Mais plutôt que notre foi, déjà prouvée authentique, attend sa récompense éternelle. Il n’y a aucun doute dans ce domaine. C'est la preuve d'une foi déjà mise à l'épreuve qui mène à l'obtention de l'honneur, de la gloire et de la louange. Il ne s'agit donc pas ici de nous enseigner que nous ne connaîtrons rien de cela avant la fin des temps. Il n'y a pas d’incertitude ici, seulement une promesse très claire, celle d'une foi prouvée, vérifiée comme étant réelle à l'aide d'épreuves, un homme de foi qui peut vivre dans l’attente avide d’une récompense éternelle. Si cela ne vous apporte pas la joie, vous êtes vraiment cartésiens. Pensez à ce que vous recevrez au paradis.

Nous avons parlé de certaines choses ce matin, de la perfection du corps et de l'esprit, de l'autorité et de la domination, de la puissance et de la présence du péché à jamais brisé, de ne plus jamais avoir un effet dévastateur sur la vie et les relations, d'une parfaite liberté contre tout mal, de ne rien souiller, d'un plaisir parfait, d'une connaissance parfaite, d'un confort parfait, d'un amour parfait, d'un délice parfait, d'une paix parfaite, d'une joie parfaite. Et nous nous réjouissons maintenant dans la perspective de cela.

Ainsi, durant ce grand moment où le Seigneur Jésus viendra et sera révélé, lorsqu'il viendra pour juger les méchants et récompenser les siens, nous serons en communion avec le Seigneur. C’est la relation suprême avec le ciel. Nous retrouverons le Seigneur dans une communion étroite et intime. C’est la vision suprême du ciel. Nous serons aimés et adorés, et c'est l'honneur suprême que le ciel nous accorde. Nous allons régner et partager sa gloire, le privilège suprême du ciel. Nous serons serviteurs et voilà le devoir suprême du ciel. Quel honneur !

Vous souvenez-vous de Luc au chapitre 12 ? Laissez-moi juste y faire référence brièvement, au verset 35. "Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées. Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, afin de lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera. Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s'approchera pour les servir."

Vous souvenez-vous de ça dans notre série sur le ciel ? L’incroyable réalité que lorsque Jésus viendra pour nous, non seulement nous le servirons, mais qu’il fera quoi ? Il nous servira nous. Il nous servira nous. Il nous réservera une place à sa table, il viendra et nous attendra. Louange, gloire et honneur qui nous seront alors donnés.

Pierre dit que quelles que soient vos circonstances, quelles que soient vos épreuves, vous devriez être dans une grande joie, vous devriez vous réjouir grandement de votre héritage inaltérable, de votre foi éprouvée, de la promesse d'être honorés. Quatrièmement - et c'est vraiment magnifique - nous trouvons de la joie dans l'amitié personnelle, l'amitié personnelle. Et je dirais peut-être que, à bien des égards, c’est la plus douce des sources de joie, une source merveilleuse à contempler.

Notez le verset 8 : "lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse". Pourquoi vous réjouissez-vous ? Pourquoi vous réjouissez-vous grandement ? Pourquoi votre grande joie est-elle inexprimable et pleine de gloire ? Parce que vous l'aimez, et parce que vous lui faites confiance, ce sont les deux choses qu'il dit ici. Vous l’aimez, vous croyez en lui et pourtant vous ne l’avez jamais vu. Pierre exalte l'amour et la confiance.

Puis-je vous dire tout de suite que ce verset est une déclaration profonde ? Je suis convaincu au-delà de toute équivoque que les deux ingrédients clés de toute relation significative sont l'amour et la confiance, l'amour et la confiance. C'est l'essence de la relation. C'est la source d'une joie sans égale dans toute relation. Bafouez l'amour et la relation se désintègre. Bafouez la confiance et la relation se désintègre. Il y a du véritable pathos très profond dans ce verset, du profond pathos.

En dehors de Judas, lequel des apôtres a le plus démontré une faible confiance et une faible foi en Christ, lequel ? Lequel ? Pierre ! Lequel des apôtres du Christ, mis à part Judas, a dû faire face à Jésus-Christ et se faire interroger sur son amour ? Lequel ? Pierre ! Pierre était le leader auquel on a dit : "O homme de peu de foi". Pierre était le leader à qui Jésus a dit trois fois : "Pierre, est-ce que tu" - quoi ? - “ m'aimes ?” Et je vois ici un très bel exemple d'humilité. Et Pierre félicite ces croyants qui souffrent et leur dit : "lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore". Et le pathos derrière cette phrase montre l'humble attitude de Pierre, parce que, dans son cœur, il se dit : "Vous êtes bien au-delà de ce que je suis ou de ce que j'étais, parce que je l'ai vu et que je n'ai pas pu maintenir mon amour, je l'ai vu et je n'ai pas pu maintenir ma foi".

Pierre, dans une véritable humilité, réfléchit à la différence entre lui et ces chrétiens dans l'épreuve. Il a vu le Christ, a marché avec lui, l'a accompagné pendant trois ans et manifestait une foi faible et un amour faible. Eux n'avaient jamais vu Christ, et pourtant leur foi était forte et leur amour était vrai lors du même genre d'épreuves auquel Pierre, lui a succombé. Il y a donc un profond pathos dans ce beau verset venant du cœur de Pierre qui, en tant qu'homme humble et humble s’ouvre aux autres.

Remarquez cette première phrase du verset 8 : “lui que vous aimez sans l'avoir vu". "sans l'avoir vu". Oh, c’est une déclaration si profonde. Vous voyez, c’est habituel de faire confiance et d’aimer quelqu'un que vous avez vu, quelqu'un que vous avez touché, que vous connaissez. Mais ces chrétiens n'avaient jamais rencontré Jésus-Christ. Comme nous, ils n'ont jamais vu son visage. Ils ne l'ont jamais touché. Ils n'ont jamais mangé avec lui. Ils n'ont jamais marché avec lui. Ils n'ont jamais parlé avec lui. Ils n'ont jamais entendu sa voix. Ils n'ont jamais senti ses mains. Ils n'ont jamais regardé dans ses yeux. "Et pourtant", dit-il, "vous l’aimez."

Au présent de l'indicatif, agapaō en grec, vous l'aimez, constamment le choix de l'amour. Ce mot exprime la volonté de l'amour. Vous avez choisi de lui être fidèle en l'aimant. Et pour moi, l'essence de la joie, c'est ça ! C’est cette relation d’amour intime que vous entretenez avec Christ.

Or, laissez-moi approfondir un peu la question. Je pense que ce que Pierre décrit ici est catégoriquement la description de l'essence de ce que signifie être chrétien. Qu'est-ce qu'un chrétien me demanderez-vous ? Je vous dirais que c'est quelqu'un qui aime Jésus-Christ avec l'amour de la volonté, quelqu'un qui l'aime. Je ne crois pas qu’il existe une meilleure façon de décrire l’expression essentielle d'une nouvelle naissance que de dire que c'est aimer continuellement le Christ.

J'aime la traduction approuvée de 1 Pierre 2: 7, "Pour ceux qui croient, il est précieux." Et Paul dit dans 1 Corinthiens 16:22: "Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur, qu'il soit" - quoi ? - "anathème !" Anathema, en grec, voué à la destruction, maudit. Le chrétien peut être décrit comme quelqu'un qui aime le Seigneur Jésus-Christ.

Et c’est là qu’il faut vraiment s’interroger pour déterminer la relation d’une personne avec Dieu. Demandez-leur ce qu'ils pensent de Jésus-Christ. Et s’ils décrivent un amour intime et dévorant pour le Christ, c’est la marque d’un cœur transformé, aimant le Christ. 1 Jean traite de cela à merveille. Vous vous souvenez de 1 Jean 4:19 ? "Pour nous, nous l'aimons, parce que " - quoi ? - "il nous a aimés le premier." C'est la réciprocité. Aimer le Christ est l'essence de la vie spirituelle. C’est la raison pour laquelle les Écritures disent que la loi est accomplie en aimant le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de toute votre pensée et de toute votre force.

Écoutez ce que Paul dit dans le tout dernier verset d’Éphésiens, 6:24, "Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus Christ d'un amour inaltérable !" N’est-ce pas merveilleux ? "Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus Christ d'un amour inaltérable !"

Et j'oserais dire que quiconque dit ne pas aimer le Seigneur Jésus-Christ ne pourra jamais être chrétien. Car c'est l’essence même du christianisme. Jésus l'a dit dans Jean 14:15 : "Si vous m'aimez, gardez mes commandements." Verset 21 : "Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime". Verset 24, "Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles."

En d'autres termes, Jésus a lié le fait de l'aimer à celui de lui obéir, lié le fait de l'aimer à celui de garder ses commandements. Un croyant est donc celui qui aime le Christ. Pierre dit ici : "Je suis sûr que votre joie découle de votre amour pour Christ, un Maître invisible que vous aimez."

Il dit aussi : "bien que [...] sans le voir encore" - il parle implicitement des yeux physiques ici - "vous croyez" - le terme grec est eis. En d’autres termes, même si vous ne le voyez pas, vous croyez en lui, vous avez confiance en lui. Il y a donc ici mentionné les deux éléments d'une relation : l'amour et la confiance.

Et vous vous souvenez, j’en suis sûr, dans Jean 20:29, de ce que Jésus dit à Thomas: "Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui" -quoi ? -" qui ont cru !" Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont pourtant cru. Ce sont les deux choses qui nous lient au Christ dans l'intimité : nous l'aimons et nous lui faisons confiance.

Bien-aimés, puis-je vous dire que l'âme qui croit ne peut qu'aimer, et que l'âme qui aime ne peut que croire ? Vous vous souvenez de 1 Corinthiens 13:7 ? "L'amour croit en toutes choses." Laissez-moi vous le dire de cette façon. La foi reconnaît la preuve de l'amour de Jésus-Christ. Cette preuve le montre dans toute sa beauté et toute sa bienveillance et nous conduit à l'aimer. Plus la foi peut connaître le Christ et s'en imprégner le cœur, plus l'amour devient puissant, car plus la foi croit en la vérité du Christ, plus il est perçu comme un être merveilleux et charmant, et plus cette confiance suscite de l'amour pour quelqu'un qui est si merveilleux. Ainsi, croire et aimer, aimer et croire définissent notre communion intime avec le Christ. Vous l'aimez et vous croyez en lui.

Comment cela se manifeste ? Vous aspirez à promouvoir sa gloire. Est-ce votre propre désir ? Vous aspirez à le servir avec votre cœur, votre âme, votre pensée et votre force. Vous jouissez de sa beauté. Vous aimez parler de lui. Vous aimez lire à son propos. Vous aimez communier avec lui. Vous désirez mieux le connaître, le connaître plus profondément. Vous êtes obligés par votre cœur à vouloir être comme lui. Voilà l’expression de la relation amour-confiance qui vous anime.

Robert Layton a écrit ceci en 1853 dans un commentaire magnifique à propos de 1 Pierre. "Crois et tu aimeras. Crois beaucoup et tu aimeras beaucoup. Tendez vers une persuasion forte et profonde des choses glorieuses qui sont dites à propos de Christ et cela amènera l'amour. Certes, les hommes ont vraiment cru en sa valeur, et l'aimaient en conséquence. Car la créature raisonnable ne peut s'empêcher d'avoir de l'affection pour ce qu'elle croit le plus digne d'affection. Oh quelle incrédulité malicieuse, celle qui rend le cœur froid et mort envers Dieu. Cherchez donc à croire à l’excellence du Christ, à son amour pour nous et à notre intérêt pour lui, afin d’allumer un feu dans votre cœur qui fera monter un sacrifice d’amour pour lui."

C’est le cœur de notre relation avec Christ. Nous lui faisons confiance et nous l'aimons. Aimez-vous ce genre de relation ? C’est un motif de joie, n’est-ce pas ? Est-ce qu'il vous arrive de lire sur le Christ et de vous en réjouir ? Vous est-il déjà arrivé de vous mettre à genoux dans la prière, après avoir communié avec lui, pour vous réjouir ? Vous réjouissez-vous simplement parce que vous croyez en lui et que vous avez confiance en votre foi ? Ressentez-vous parfois un frisson dans votre cœur parce que vous avez la joie de l’aimer ?

Personnellement, je pense que nous serions tous d'accord pour dire que l'amour ressenti est bien plus merveilleux que l'amour reçu. Mon amour pour les autres m'excite beaucoup plus que leur amour pour moi. Je suis beaucoup plus ravi d'aimer les autres que de m'aimer. Parce que quand je les aime, j'éprouve l'amour. Et je me réjouis dans mon cœur de la joie d'aimer le Christ. C’est passionnant pour moi. À bien des égards, cela l'est plus que son amour pour moi, car je peux sentir profondément mon amour pour lui. Nous nous réjouissons alors.

Et qu'est-ce qui nous fait nous réjouir ? Un héritage inaltérable, une foi éprouvée, un honneur promis et une amitié personnelle. Et cela nous donne - remarquez la fin du verset 8 - "vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse". Qu'est-ce que cela signifie ? Aneklalētō en grec, veut dire au-delà de tout mot, c’est au-dessus de la parole : "ce qui est dit littéralement, ici c'est au-delà de tout mot." C’est tellement divin que le pouvoir de la parole et de la pensée dépassent le pouvoir de le communiquer.

C’est déjà assez difficile de communiquer son amour aux autres. Je parle du fait que nous essayons de le faire entre humains sans toujours y parvenir. Les chansons sur l’amour sont ad infinitum, ad nauseum, (infinies, jusqu'à la nausée) n’est-ce pas? Ce que je veux dire, c'est que nous continuons à les empiler, essayant d'exprimer tous les sentiments d'amour d'un humain pour un autre. Mais l'amour que nous avons pour lui, est inexprimable, au-delà des mots. À propos, c’est le seul endroit de la Bible où ce mot est utilisé.

Puis, il ajoute cette expression incroyable : "et glorieuse". Qu'est-ce que cela signifie? Je crois que cela signifie que cette joie est galvanisée et dotée de la gloire divine. C'est une dotation surnaturelle. Quelle pensée ! Quelle pensée ! L'amour, fruit de l'Esprit. La joie, fruit de l'Esprit. L'amour que nous avons pour le Seigneur n'est pas un amour humain, c'est une gloire divine insufflée en nous, qui dynamise nos cœurs pour aimer Dieu d'un amour que lui-même nous donne. Et nous nous réjouissons d'une joie qui est la joie de l'Esprit. Notre joie est donc le rayonnement d'une joie céleste parce que notre amour est le rayonnement d'un amour céleste. Voilà pourquoi nous nous réjouissons.

Pierre nous offre alors une dernière pensée. Nous devrions constamment éprouver de la joie à cause d'une délivrance présente, d'une délivrance présente ! Au-delà de l'héritage, de l'honneur futurs et en plus de l'amitié personnelle actuelle, il existe la promesse d'une délivrance présente. Verset 9 : "vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi."

Je ne pense pas qu’il regarde l’avenir ici. Il n'est en fait pas dit : "Vous obtiendrez". C'est au présent qu'il parle, "obtenir", ici et maintenant, au présent. Vous pouvez littéralement traduire cela par "recevant présentement pour vous-même". C’est la voix médiane qui parle ici. Le mot grec komizō, en passant, signifie "recevoir ce qui est mérité, gagner quelque chose qui vous est dû". Et une joie inexprimable et pleine de gloire est liée non seulement au verset 8, mais également au verset 9. La communion personnelle que nous avons avec Christ par l'amour et la confiance est le résultat de notre foi, elle-même obtenue ici et maintenant, à savoir le salut de vos âmes.

Vous possédez donc, dès maintenant, le résultat de votre foi, ou plutôt le résultat, définitif, le résultat de votre foi, sa finalité logique, le résultat logique de celle-ci, qui est le salut même de vos âmes. Quel salut ? Celui de cette délivrance actuelle, présente. Que veut-il dire par "âme" ? Il parle de la personne entière, de la personne dans sa totalité, il parle de vous. Vous pouvez le lire de cette façon. "Vous vous réjouissez parce que vous avez à présent obtenu et vous gardez le résultat logique de votre foi prouvée, à savoir la délivrance constante de vous-même."

D'où ça vient cette idée ? Oh, de quoi avons-nous besoin pour être délivrés continuellement ? Du péché, de la culpabilité, d'une condamnation, de la colère, de l'ignorance, de la détresse, de la confusion, du désespoir, de tout ce qui est nous amène à être déchus et souillés. Ce n’est pas d'une chose future dont il parle ici. Nous sommes délivrés - nous sommes délivrés du pouvoir du péché. Nous sommes délivrés de ses délices, de ses passions et de ses plaisirs. Et en échange, il nous donne une nouvelle vie et une joie indescriptible.

Nous avons un accès constant au salut dès aujourd'hui. C’est ce dont il parle ici. Le résultat actuel de votre foi éprouvée est la délivrance continue que vous appréciez. Notre salut, ici et maintenant, nous sauve des péchés sordides accablants et cicatriciels et nous fait aspirer à Christ.

Notre salut présent, pour être clair, appelle les hommes et les femmes à ne plus boire à la flaque de boue immonde et cruelle du péché, mais à s'abreuver à la source cristalline de la fontaine de la vie éternelle. Nous sommes donc dans ce monde et en subissons toutes les pressions, mais le péché n’a plus de pouvoir sur nous ? Plus de domination. Nous ne sommes plus ses esclaves. Nous ne sommes plus dans l'esclavage. Nous sommes alors dans la joie. Une joie, pas seulement pour le futur, une joie du présent, à cause de la délivrance présente que nous expérimentons. Ainsi, il y a même de la joie dans nos épreuves parce que le Seigneur nous délivre de chacune d'entre elles. Il n’y a aucune épreuve qui vienne dont le Seigneur ne puisse nous permettre d'en réchapper.

En fait, il n’y a vraiment aucune raison de perdre notre joie, n’est-ce pas ? Nous pouvons tourner les yeux vers un héritage inaltérable. Nous pouvons remercier Dieu d'éprouver notre foi. Nous pouvons espérer un honneur promis. Et nous pouvons jouir d'une communion et d'une amitié personnelles avec Dieu, ainsi que d'une délivrance aujourd'hui. Bien-aimés, vous devez exploiter les ressources de joie qui vous sont disponibles en tant que chrétien.

Jésus a dit dans Jean 15:11: "Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite." Il veut que nous connaissions la joie. Et nous connaîtrons cette joie en nous concentrant sur ces grandes réalités.

Jean Sophia Pigott a écrit il y a de nombreuses années un adorable cantique. Les paroles d'un couplet étaient celles-ci : "Jésus, je me repose, je me repose, dans la joie de ce que tu es ; Je découvre la douceur de ton cœur aimant." N’est-ce pas magnifique ? Vous reposez-vous dans la joie de qui il est ? Et trouvez-vous la douceur dans son cœur aimant ?

Il y a plusieurs siècles, Bernard de Clairvaux écrivait ce qui est maintenant devenu un hymne bien connu : "Jésus, joie des cœurs aimants". Ce n’est pas nouveau. Que vous reveniez quelques générations en arrière à la dame qui a écrit ce cantique ou des siècles plus tôt à Bernard de Clairvaux, les chrétiens qui s'appuient sur leurs ressources spirituelles vivaient dans la joie quelles que soient les circonstances. Et je ne pense pas que Dieu attend de nous que nous vivions différemment. Je veux croire que vous saurez vivre la joie que Christ désire ardemment vous donner. Inclinons-nous ensemble dans la prière.

Souhaitez-vous simplement prendre un moment en silence et, si vous en avez besoin, priez la prière que David a laissée : "Seigneur, rétablis-moi dans la joie de ton salut", et demanderiez-vous au Seigneur de vous donner la plénitude de sa joie ?

Et voudriez-vous lui demander de vous aider à voir cet héritage inaltérable ? Et le remercieriez-vous pour cette foi éprouvée et cet honneur promis ? Et lui diriez-vous que vous l’aimez et que vous lui faites confiance et que vous vous réjouissez de cette relation personnelle ? Et voudriez-vous le remercier pour cette délivrance actuelle constante dont vous jouissez, même maintenant, car il vous donne la victoire parce que votre foi a vaincu le monde ? Demandez-lui de remplir votre vie de joie, de la joie de l'Esprit.

Père, nous prions aussi pour ceux qui ne connaissent pas le Christ, pour ceux pour qui cette joie est un fantasme. Oh Seigneur Jésus, qu'ils te reçoivent aujourd'hui, qu'ils ouvrent leur cœur, qu'ils acceptent le don du salut que tu leur offres à travers ta mort et ta résurrection, qu'ils reçoivent le pardon de leurs péchés et la vie éternelle. Agis dans tes grandes œuvres en chaque cœur, afin que nous puissions connaître une joie qui sera bénéfique à ta louange pour toujours et à jamais.

FIN

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