
Ouvrez vos Bibles, si vous voulez bien, dans 2 Pierre chapitre 3. Nous sommes sur le point d’embarquer dans ce chapitre pour entamer une grande aventure. Ce n’est pas le genre de chapitre que vous pouvez parcourir rapidement, à moins de vouloir rater de riches trésors. Et donc je sais que vous irez au rythme où l’Esprit de Dieu conduira mon cœur, en accueillant et en savourant les grandes vérités que nous trouvons ici.
Quand nous arrivons dans 2 Pierre, chapitre 3 nous parvenons à une section d’Écritures que nous pourrions intituler « La Certitude de la Seconde Venue », la certitude de la Seconde Venue. L’Église du Seigneur Jésus-Christ a toujours vécu, d’abord en anticipant son retour pour enlever son peuple, ensuite pour détruire le méchant et enfin pour établir son royaume glorieux. Et nous avons vécu avec cette espérance comme tous les croyants avant nous et comme tous les croyants après nous si le Seigneur tarde. Nous vivons dans l’espérance, dit l’apôtre Paul, et c’est en fait l’espérance de la venue du Seigneur Jésus-Christ.
Cette espérance, selon la Parole de Dieu, est un motivateur. En fait, cela pourrait tout aussi bien être le plus grand, sinon un des plus grands motivateurs de notre joie, de notre service, de notre sanctification. Nous vivons dans l’anticipation du retour de Jésus, dans l’anticipation qu’il amènera avec lui la récompense à donner à ceux qui sont fidèles, qu’avec lui viendra la joie éternelle basée sur le niveau d’engagement et de fidélité dont nous avons fait montre dans nos vies.
Nous attendons le retour de Jésus-Christ parce que nous savons que cela est en rapport avec l’incarcération, si vous voulez, de Satan, avec le règne et la domination de Jésus-Christ que nous aimons et servons, et avec l’avènement de la justice dans un environnement dans lequel le péché sera pour toujours absent. Alors, l’avènement de Jésus-Christ est le grand évènement, la grande anticipation, le grand objectif, le grand dessein, la grande culmination de notre foi chrétienne.
Parce que cela est avéré, nous l’avons amplement célébré en étudiant 2 Pierre et 1 Thessaloniciens les dimanches matins. Parce que c’est vrai que la Seconde Venue a un énorme potentiel pour la motivation spirituelle dans la vie de l’église, c’est aussi vrai que Satan œuvre dur pour réfuter la Seconde Venue. Si Satan peut effectivement faire en sorte que l’église mette de côté la Seconde Venue ou même la réfuter comme une réalité, alors il peut ôter une espérance spirituelle plutôt significative, une motivation spirituelle.
Nous ne sommes donc pas surpris qu’au fil de l’histoire de l’église, depuis le temps du Nouveau Testament, elle a toujours eu – écoutez attentivement – en son sein, des sceptiques qui pensent qu’il est de leur rôle de nier l’avènement de Christ. L’église a toujours eu à endurer le déni du retour de Christ. Il y en a qui le spiritualisent inévitablement et disent : « La signification du royaume de Christ n’est rien de plus que Christ régnant avec vous et Jésus ne reviendra jamais sur cette terre. Ce ne sera jamais différent de ce que c’est en réalité, nous allons juste continuer à vivre et nous mourrons et nous irons au ciel dans une sorte de cycle infini de naissance et de mort humaine. »
Ce genre de choses qui ôte cette grande espérance, cette grande force de motivation, est une menace pour la vie, l’énergie, l’impulsion, la pulsion, le zèle, la passion, l’efficacité de l’église dans le monde. Et pour que vous ne pensiez pas que je parle trop de généralités, laissez-moi vous donner une petite idée de là où l’église contemporaine tire certains de ses signaux. Si vous étiez un étudiant du séminaire durant les 50 dernières années, particulièrement les 25 dernières années, et, certainement dans certains séminaires, même aujourd’hui, vous reconnaîtriez certains des noms très familiers qui ont influencé la théologie contemporaine.
Ces noms ont causé un grand impact dans les séminaires, les universités, et par conséquent, des professeurs, des étudiants, des pasteurs et des leaders spirituels ; donc ils ont causé un impact sur l’église. Vous pourriez reconnaître certains de ces noms, vous pourriez ne pas en reconnaître d’autres, mais je dis encore, si vous étiez un étudiant du séminaire vous les reconnaîtriez tous et il vous faudrait peut-être en savoir plus sur leur influence.
Tout d’abord, un homme du nom d’Adolf Von Harnack, il y a des années, a écrit un livre What is Christianity ? (Qu’est-ce que le Christianisme ?) Dans ses écrits qui ont été extrêmement influents dans la théologie contemporaine, vous lisez ceci : « Le royaume de Dieu vient vers l’individu en entrant dans son âme et en s’en emparant. Vrai, le royaume de Dieu est le règne de Dieu ; mais c’est le règne du Dieu saint dans les cœurs des individus ; c’est Dieu lui-même dans sa puissance. De ce point de vue tout ce qui était dramatique au sens externe et historique a disparu ; et disparus aussi sont tous les espoirs du futur. » Fin de citation. Adolph Von Harnack dit qu’il n’y a pas de Seconde Venue, il n’y a pas de royaume futur. Ce n’est qu’une réalité spirituelle dans le présent. Il rejetait complètement tous les aspects eschatologiques du royaume de Dieu.
Un autre auteur très familier, je me souviens avoir lu plusieurs de ses œuvres quand j’étais étudiant au séminaire, est un homme du nom de C.H. Dodd, qui a écrit un livre intitulé Parables of the kingdom (Paraboles du royaume). Ce livre a influencé plusieurs théologiens contemporains. Et si vous deviez essayer de comprendre Dodd plus parfaitement, vous arriverez à la conviction, sans équivoque, qu’il nie tout Second Retour littéral de Jésus-Christ. Il affirme : « Puisque le Seigneur n’avait pas effectué un retour littéral sur les nuées dans les années 30 du premier siècle, s’attendre à ce qu’il revienne de cette façon au vingtième siècle c’est aller à l’encontre du christianisme primitif qui est le vrai christianisme. »
En fait, C.H. Dodd enseignait que la doctrine de la Seconde Venue est un mythe. Et je cite : « Le moindre mythe inadéquat de l’objectif de l’histoire est celui qui se moule sur le grand évènement divin du passé connu dans sa réalité concrète et qui dépeint sa dernière question sous une forme qui met fin au temps et place l’homme dans l’éternité. Le mythe le moins significatif est la Seconde Venue du Seigneur et le Jugement Dernier. » Fin de citation. Il a enseigné, en fait, que l’enseignement du Nouveau Testament sur la Seconde Venue n’est pas digne d’un chrétien.
Karl Bart, un fournisseur de renom de ce qui finit par être connu comme la néo-orthodoxie, s’accrochait à ce qu’il appelait une eschatologie intemporelle dans laquelle le retour de Christ n’est plus vu comme un retour futur littéral de Christ. Mais plutôt dit Bart, je cite : « C’est un symbole intemporel de l’infini sérieux de l’éternité dans chaque situation existentielle. » Fin de citation. Peu importe ce que cela peut bien vouloir signifier.
Rudolf Bultmann, lui aussi bien connu des étudiants de théologie, a entrepris de faire un effort inouï pour « faire démythifier le Nouveau Testament ». Il conclut : « Parmi les éléments mythologiques du Nouveau Testament qui doivent être réinterprétés et, par conséquent, qui ne doivent plus être pris littéralement, il y a le ciel, l’enfer, la résurrection de Jésus-Christ, la Seconde Venue du Christ et le futur jour du jugement ». Bultmann prétend également trouver un soutien à son point de vue dans les écrits de Paul. Paul, admet-il, a donné des enseignements sur de futurs événements apocalyptiques comme la Seconde Venue et le jugement dernier. Mais, dit-il, « C’est une eschatologie mythique. Et donc Paul doit être démystifié. »
Un de plus vient à ma pensée, il est familier aux étudiants de la Théologie, Jürgen Moltmann, un autre allemand. Moltmann, en vain … vous regardez dans ses Écritures en essayant de trouver quoi que ce soit sur la Seconde Venue du Christ qui ne soit pas si totalement ambigüe ni absolument absurde. Il est ambigu sur la Seconde Venue. Il est ambigu sur le Jour du Jugement. Il est ambigu au sujet d’une résurrection future. Il est ambigu sur un nouveau ciel et une nouvelle terre. Ses commentaires sont vagues. Ses commentaires sont abstraits. Ses commentaires sont imprécis. Et on nous dit qu’il fait tout son possible pour éviter d’avoir à traiter de telles questions.
Je dirais que ce petit groupe de personnes a, autant que tout le monde, influencé la théologie moderne contemporaine dans l’église. Et le pire c’est qu’ils renient la Seconde Venue de Jésus-Christ. Ils renient le Jour du jugement du Seigneur. Vous dites : « Pourquoi nous racontez-vous ceci ? » Parce que c’est très important que vous compreniez que ce à quoi Pierre est confronté dans ce chapitre, nous le confrontons de nos jours. Les faux enseignants qui tracassaient les croyants auxquels Pierre écrit tracassent aussi l’église contemporaine.
À l’époque, ils reniaient le retour de Christ et le jugement. Ils le renient encore de nos jours. Et en fait, si vous lisez 2 Pierre et vous avez été avec nous pendant notre étude, ceci est un point culminant dans le livre. Nous avons vu des choses assez intenses dans les chapitres 1 et 2 et maintenant je pense que nous atteignons le sommet de leurs hérésies. Ceci pousse Pierre à faire très attention au chapitre 3 en traitant ce déni potentiellement accablant et destructif de la Seconde Venue et du jugement.
Maintenant, vous devez vous souvenir que Pierre écrit cette brève épître dans un effort inspiré d’assister les chrétiens à discerner les faux enseignants et pour avoir la force théologique et les ressources spirituelles pour vaincre leur influence. Alors, Pierre était confronté aux faux enseignants, comme nous, comme l’église à chaque génération. Et il y a toujours eu des gens qui renient la Seconde Venue et qui renient le jugement.
Alors, quand il entame ce dernier chapitre, voilà ce qu’il y a dans son cœur. Les neuf premiers versets se focalisent sur le débat concernant la venue de Christ dans le jugement futur. Le verset 10 affirme ce jugement. Les versets 11 – 18 parlent de leur implication dans notre conduite. Alors Pierre cible directement un débat ici, et c’est un passage formidable. Vous verrez et apprendrez des choses que vous n’avez peut-être jamais comprises avant, au fil du déroulement de ce passage.
Maintenant, le débat a deux volets. Le premier est les arguments des moqueurs contre la Seconde Venue ; le deuxième les arguments des saints en faveur de la Seconde Venue. Et nous ferons de notre mieux pour voir ces choses se dérouler. Regardons les versets 1-9. Nous allons vous les lire afin que vous ayez la fluidité de la pensée.
« Bien-aimés, voici déjà la deuxième lettre que je vous écris. Dans l'une et dans l'autre je fais appel à vos souvenirs pour éveiller en vous une saine intelligence, afin que vous vous rappeliez les paroles prononcées autrefois par les saints prophètes ainsi que le commandement du Seigneur et Sauveur enseigné par vos apôtres. Sachez avant tout que *dans les derniers jours viendront des moqueurs [pleins de raillerie]. Ces hommes vivront en suivant leurs propres désirs et diront : Où est la promesse de son retour ? En effet, depuis que nos ancêtres sont morts, tout reste dans le même état qu’au début de la création. »
« De fait, ils veulent ignorer que des cieux ont existé autrefois par la parole de Dieu, ainsi qu'une terre tirée des eaux et au milieu d’elles. Ils oublient volontairement que le monde d'alors a disparu de la même manière, submergé par l'eau. Or, par la parole de Dieu, le ciel et la terre actuels sont gardés pour le feu, réservés pour le jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Mais s’il y a une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas oublier, c'est qu’aux yeux du Seigneur un jour est comme 1000 ans et 1000 ans sont comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme certains le pensent ; au contraire, il fait preuve de patience envers nous, voulant qu’aucun ne périsse mais que tous parviennent à la repentance. »
Nous pouvons nous arrêter là. Ce merveilleux débat est posé dans ces neuf versets et comme dans une première lecture superficielle, comme celle que nous venons de faire, il pourrait avoir dans votre tête plus de questions que de réponses. Au fur et à mesure qu’il se déroulera, ce qui se passe deviendra très clair. L’antagonisme entoure la question du verset 4. Et la question est de savoir où est la promesse de son retour. Ou nous pouvons le traduire par : qu’est devenue sa promesse de revenir ? Ou, pour le dire avec un ton plus méprisant, où est Jésus, vous tous qui racontiez qu’il reviendra ?
Ils renient le Jour du jugement avec arrogance ; ils renient le retour de Christ. Ils doutent de la véracité, par conséquent, de la Parole écrite de Dieu qu’ils ont lue, en passant, parce que ces faux enseignants, comme nous l’avons noté par le passé, sont dans l’église. Ils connaissent les Écritures. Ils les renient. Ils renient aussi les paroles qu’ont dit les apôtres, ces paroles qu’ils ont entendues et qui leur ont été transmises et les écrits du Nouveau Testament qui ne sont pas encore compilés dans le Canon que nous avons maintenant. Ainsi donc ils renient ce qui a été écrit et ce qui a été dit.
Ils savent ce que disent les Écritures. Ils ont été à l’église. Ils avaient certainement été suffisamment présents pour connaître les paroles familières de Jésus. Et ils savaient que, par exemple, dans Matthieu 10 : 23, Jésus dit : « Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n'aurez pas fini de parcourir les villes d'Israël avant que le Fils de l'homme ne vienne. » Ils le savaient. Ils savaient que Jésus avait dit qu’il reviendrait. Ils étaient aussi familiers à la diatribe de Jésus contre les dirigeants religieux dans Mattieu 24 et ils étaient familiers aux textes, verset 3.
Les disciples dirent : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » Ils savaient que Jésus avait dit, au verset 29 : « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances célestes seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme apparaîtra dans le ciel ; tous les peuples de la terre se lamenteront et ils verront le Fils de l'homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire. »
Ils savaient que Jésus avait dit cela. Ils savaient ce qu’il avait dit au verset 42. « Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. » Ils savaient que Jésus avait dit dans Jean 14 : « Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. » Ils connaissaient le témoignage de l’ange rendu dans Actes 1 qui avait dit : « Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » Vous l’avez vu partir littéralement, physiquement, c’est de la même manière qu’il reviendra. Ils savaient tout cela.
Mais c’est la même chose que font les moqueurs modernes. C’est ce que font les sceptiques. Ils savent que c’est dans la Bible. Ils démysthifient cela. Ils l’appellent un mythe et le retranchent de la Bible. Ils l’expliquent. Ils le spiritualisent. Il n’y a aucun doute que Jésus avait dit qu’il reviendra. C’est partout dans les récits de l’évangile. Il n’y a aucun doute que les auteurs du Nouveau Testament croyaient ce qu’il avait dit. Mais ces moqueurs et ces railleurs qui disent de façon sarcastique : « Où est Jésus ? N’est-il pas supposé revenir ? » Ils savaient parfaitement que Jésus l’avait dit. Ceci est un pur déni de l’enseignement de Christ, de l’enseignement des apôtres.
Maintenant, leur argument prend trois formes. Et nous verrons leur argument ce soir et la prochaine fois nous verrons la réfutation de Pierre. Leur argument prend trois formes, suivez ceci. Premièrement c’est l’argument par le ridicule, l’argument par le ridicule. Verset 3 : « Sachez avant tout que dans les derniers jours viendront des moqueurs [pleins de raillerie]. Ces hommes vivront en suivant leurs propres désirs et diront : « Où est la promesse de son retour ? » C’est la première déclaration que je veux que vous remarquiez. Les moqueurs viendront pleins de raillerie. Voilà ce qu’il dit.
Maintenant, c’est… c’est le stratagème usuel, que j’appelle intimidation par le sarcasme, par raillerie, par moquerie, par le ridicule. « Vous n’êtes pas un de ces fondamentalistes, est-ce vrai ? Vous n’êtes quand même pas un de ces adeptes de la Bible, n’est-ce pas ? Vous n’êtes pas une de ces personnes anti-intellectuelles qui prennent tout au pied de la lettre ; vous n’êtes pas un penseur non critique, n’est-ce pas ? » Et, vous savez, ce genre d’intimidation peut fonctionner dans ce problème particulier parce que c’est une chose émotionnelle. Ce genre, le ridicule, la moquerie, le sarcasme, l’intimidation par le ridicule, fonctionne essentiellement sur les gens qui sont émotionnellement instables, qui sont émotionnellement impliqués. Vous dites « Est-ce pertinent ? » Très pertinent !
Laissez-moi vous rappeler une chose. Dans l’église primitive, ils croyaient que le retour de Jésus était très imminent. Vous vous souvenez des questions des disciples ? « Est-ce à ce moment que tu établiras ton royaume ? » N’est-ce pas ? Et la question des disciples : « Quel sera le signe de ton avènement ? » Ils croyaient que c’était immédiat. Dans Jean 14 quand Jésus dit : « Je m’en vais et je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. Mais avant que je revienne, j’irai dans la maison du Père pour vous y préparer une place. » Et ils croyaient que c’était très imminent. Ils avaient tendance à penser que cela se produirait de leur vivant.
Pierre, bien sûr, savait que cela n’arriverait pas de son vivant. Il le savait sans l’ombre d’aucun doute. Vous dites : « Comment le savez-vous ? » Parce que Jésus lui avait dit que ce ne serait pas de son vivant. Vous demandez : « Quand le lui avait-il dit ? » Regardez Jean 21. Dans Jean 21, verset 18, Jésus dit à Pierre : « En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu attachais toi-même ton vêtement et tu allais où tu voulais ; » En d’autres termes, tu faisais exactement ce que tu voulais. « Mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, ». Notez cette petite expression du verset 18. Elle est utilisée dans la littérature extrabiblique pour décrire la crucifixion. « Tu seras crucifié ». Et il l’a été.
« Et un autre te l’attachera et te mènera où tu ne voudras pas. » Maintenant, regardez le verset 19. « Il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. » Jésus a dit à Pierre qu’il allait mourir, ce qui veut dire : Pierre, tu mourras avant le retour du Seigneur, avant que je ne revienne. Donc Pierre savait qu’il ne vivrait pas jusqu’au retour du Seigneur. Il savait qu’il n’allait pas vivre jusqu’à la Seconde Venue du Seigneur. Il n’allait pas être vivant jusqu’au retour de Jésus-Christ, parce qu’il avait une parole spécifique.
Mais dans ce même texte de Jean 21, Jésus dit autre chose à Pierre. Pierre ayant entendu cela, comprit le message. Puis il vit Jean et dit : « Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui dit : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » D’accord, là-dessus, le bruit se répandit parmi les frères. Peut-être que Jean va vivre jusqu’à la Seconde Venue. Et donc, il y avait des gens dans l’église primitive qui croyaient que Jésus allait revenir de leur vivant. Pourquoi pas ?
Leurs cœurs étaient remplis d’anticipation. En fait, quand vous lisez les épîtres, il y a une certaine attente. Vous entendez l’apôtre Paul dire : « Nous ne mourons pas », n’est-ce pas ? 1 Corinthiens 15 :51, il s’inclut. Il ne dit pas « eux » ou « ils » qui seront encore vivants quand cela arrivera. « Nous serons changés en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. Les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. » Nous nous en souvenons, n’est-ce pas ? 1 Thessaloniciens, chapitre 4, « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous attristiez pas comme les autres qui n’ont pas d’espérance. En effet, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, (nous croyons aussi que) Dieu ramènera aussi par Jésus, et avec lui, ceux qui se sont endormis. »
Puis il poursuit en disant : « Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, » et ainsi de suite. Il n’y a aucun doute qu’il y avait de grandes attentes que Jésus reviendrait de leur vivant. Un autre texte, Jacques 5 :8-9 dit : « Vous aussi prenez patience, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. » Là, c’est Jacques 5 :8. Ils vivaient dans l’expectative. Ils vivaient dans l’anticipation. Le Seigneur ne leur avait pas dit quand il allait revenir. Ils supposaient que ce serait de leur vivant.
Maintenant, vous souvenez-vous de notre étude de 1 Thessaloniciens ? Je ne pense pas qu’il existait une église dans le Nouveau Testament qui était plus dans l’attente que l’église des Thessaloniciens. Au chapitre 1 de 1 Thessaloniciens, il reconnait la fermeté de l’espérance dans le Seigneur Jésus. Puis au chapitre 2, verset 19, il dit que vous êtes ma joie devant le Seigneur Jésus lors de son avènement. Ensuite, au chapitre 5 de 1 Thessaloniciens, versets 1-2 : « Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Car vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. » Ils vivaient donc dans l’attente de son retour.
Maintenant, souvenez-vous que les Thessaloniciens avaient un problème. Que s’était-il passé ? Certains d’entre eux commencèrent à faire quoi ? À mourir ! Et ils commencèrent à mourir. Ils appelaient cela s’endormir parce qu’ils savaient que c’était temporaire. Et lorsqu’ils commencèrent à mourir, les chrétiens furent dans la détresse parce qu’ils croyaient que tout le monde serait encore vivant à l’avènement de Jésus. Et ils commencèrent à s’attrister. Et ils commencèrent à s’inquiéter au sujet de ceux qui étaient décédés. Rateront-ils l’enlèvement ? Rateront-ils le retour de Christ ? Rateront-ils le royaume ? Rateront-ils le ciel ? Et ce sont là les questions et préoccupations qui jonchaient leurs pensées et qui poussèrent Paul à écrire comme il le fit dans 1 Thessaloniciens et aussi dans 2 Thessaloniciens.
Pourquoi retarder ? Et donc il y avait beaucoup de chrétiens qui s’attendaient à ce que le Seigneur revienne vite. Et comme il ne venait pas, notez-le, ils devinrent émotionnels ; ils étaient déçus. Ils ne le comprenaient pas et leurs amis mourraient. Et quand les moqueurs arrivèrent et qu’ils commencèrent à les ridiculiser, cela eu de l’effet lorsque ceux qui étaient déjà émotionnellement troublés furent touchés. « Où est Jésus-Christ, les amis ? N’est-il pas censé être ici ? Cela n’aurait-il pas dû arriver depuis longtemps ? Sérieux, les gens ne font que mourir ici. » En capitalisant sur leur déception émotionnelle et leur traumatisme personnel, ce stratagème particulier devint effectif.
Ainsi donc Pierre leur dit : « Sachez ceci, » vous devez comprendre certaines choses. Vous devez comprendre comment fonctionnent les moqueurs. Vous devez comprendre comment ils opèrent. Je dois vous prévenir de leurs plans et de leurs modus operandi. Tout d’abord, leur dit-il, tout d’abord… en passant, ce n’est pas la première d’une liste de choses, c’est la chose proéminente, la chose prioritaire. « Il est prioritaire que vous sachiez comment ils essaieront de vous voler votre espérance, » parce que s’ils peuvent vous voler votre espérance, ils peuvent nourrir votre chair et ils peuvent vous enlever votre motivation et votre joie.
Pierre savait à quel point une confiance forte sur le retour de Christ est nécessaire. Quand il arrive aux versets 11-18, il établit véritablement l’impact pratique de croire au retour de Christ. Et donc, Satan œuvre dur pour ôter cette espérance. Montrez-moi un théologien libéral, montrez-moi celui qui ne croit pas en la vérité des Écritures et je vous montrerai quelqu’un qui renie sans cesse la Seconde Venue de Christ. Alors, les chrétiens doivent savoir que Satan fera des efforts pour ridiculiser la Seconde Venue de Christ.
Nous voici, assis ici deux mille ans plus tard, et quand les moqueurs viennent et disent : « Hey les gars, où est Jésus ? Où est-il ? Mais ceux du premier siècle étaient inquiets de ce qu’il ne venait pas. Vous voici, deux mille ans plus tard, ne pensez-vous pas que tout cela n’est qu’un canular ? » Et peut-être qu’il y avait des gens qui avaient longtemps été dans la détresse, assez chargés dans la vie et tellement déçus par la vie et qui soupiraient après la venue de Jésus-Christ, et cela n’est pas arrivé. Ceci pourrait être quelque chose d’assez intimidant.
Et peut-être diront-ils, « Ah peut-être que ce n’est qu’une chose spirituelle, le royaume vient dans votre cœur et puis c’est tout. Ensuite nous menons notre vie, nous mourons et nous allons au ciel et il n’y aura pas de retour de Christ et il n’y aura pas de royaume, ni de temps de récompense, il n’y aura pas de temps de jugement. Nous allons simplement passer outre cela. »
Alors, Pierre le met en perspective. Il dit au verset 3 : « Dans les derniers jours. » Je dois commenter cette expression, c’est une expression courante dans le Nouveau Testament, et une idée courante du Nouveau Testament tirée d’Esaïe 2. Elle renvoie à l’ère de la première venue de Christ. Il fait référence à l’ère du Nouveau Testament. Voici les derniers jours. Il signifie juste le temps de la Nouvelle Alliance, le temps après Christ, tout le temps de la première à la Seconde Venue. Si nous avions le temps, je vous amènerais dans des passages. Vous voulez peut-être les noter, Actes 2 :17 ; 2 Timothée 3 :1 ; Hébreux 1 :2 ; 1 Pierre 1 :20 ; 1 Jean 2 :18-19 ; Jacques 5 :3 ; Jude 18. Il y a quelques exemples, si vous ne les avez pas tous retenus, ils sont dans l’enregistrement.
Mais, répétitivement, dans le Nouveau Testament, l’expression « les derniers jours » renvoie à toute cette période de l’arrivée décisive du Messie à son retour. C’est tous les derniers jours. C’est tous les derniers jours. Et j’aime ce que dit J.N.D. Kelley dans son commentaire sur 2 Pierre. Il dit que cette ère doit être entièrement marquée, citation : « avec l’émergence des saboteurs de la saine religion. » fin de citation. Et les saboteurs sont là dehors à essayer de saboter la Seconde Venue. Et ils le font depuis la dernière fois que Christ était venu.
Maintenant, aimeriez-vous aussi remarquer, au verset 3, Pierre dit : « Des moqueurs viendront ». Le verbe est conjugué au futur, c’est prophétique. Mais parce qu’il prophétise les mêmes mots, comme dans Jude 18, « Dans les derniers jours viendront des moqueurs. » Jude le dit de cette manière. Parce qu’il prophétise, il dit que dès à présent et ce jusqu’aux derniers jours, ceci sera vrai. Maintenant, cela ne signifie pas qu’il dit que ce n’était pas le cas à l’époque. Nous savons que c’était vrai.
Vous vous souvenez que dans Matthieu 24, le Seigneur avait dit que ceci arriverait aussi. La première chose que le Seigneur dit en réponse à leur question au verset 4 c’est : « Faites bien attention que personne ne vous égare. En effet, beaucoup viendront sous mon nom et diront : ‘C'est moi qui suis le Messie’, et ils tromperont beaucoup de gens. » Au verset 11 il dit : « Beaucoup de prétendus prophètes surgiront et ils tromperont beaucoup de gens. » Au verset 23 : « Il y en aura qui diront ‘Le Messie est ici’, ou : ‘Il est là’, ne le croyez pas, car de prétendus messies et de prétendus prophètes surgiront ; ils feront de grands prodiges et des signes miraculeux au point de tromper, si c'était possible, même ceux qui ont été choisis. » Je vous l’annonce à l’avance, plusieurs faux prophètes viendront.
Alors Pierre reprend, en quelque sorte, les paroles de notre Seigneur, disant que cela arrivera, mais il ne dit pas que ça n’existe pas en leur temps. En fait, ce n’est même pas nouveau. Vous voulez retourner dans l’Ancien Testament et vous pouvez trouver ceux qui se moquaient de Dieu. Vous pouvez aller dans Ésaïe 5 et entendre cette terrible moquerie du verset 19. Les pécheurs disent à Dieu : « qu’il se dépêche, qu’il accélère son œuvre afin que nous la voyions, que les desseins du Saint d’Israël s’accélèrent et s’accomplissent afin que nous les connaissions. »
Les prophètes ont dit : « Dieu vous jugera. » Et les moqueurs ont répondu : « Eh bien, qu’il le fasse. Qu’il le fasse ! Fais vite, Dieu, si tu es vraiment là et si tu vas nous juger, nous voulons te voir le faire. » Ils brandissent leurs poings devant Dieu, ricanant d’une possibilité de jugement. Non, ce n’est rien de nouveau, cette réalité a toujours été présente. Il y a toujours eu ceux qui se moquent de la menace du jugement, qui se moquent de la promesse du jugement. Absolument rien de nouveau !
Alors Pierre dit : « Dans les derniers jours, les moqueurs viendront avec leurs railleries. » En passant, il prend une forte forme de l’Hébreux, le mot en Grec, les moqueurs et leurs railleries, une très forte forme pour accentuer ce qu’ils font. Ils essayent de s’attaquer à la réalité du retour de Christ, du jugement de Christ en le ridiculisant. Ce n’est pas un argument intellectuel ; c’est un argument émotionnel. Ce n’est pas un argument logique fort ; ce n’est réellement qu’une simple intimidation de quelque chose qui est ridiculisé comme étant une croyance stupide ou faible, des pensées non intellectuelles. Cela joue sur le désappointement. Cela joue encore aujourd’hui sur ceux qui sont intimidés par la soi-disant élite intellectuelle qui renie le retour de Christ.
Mais remarquez le deuxième argument. Ils vont vraiment au-delà de ceci. Et c’est un argument qu’ils ne veulent pas avancer mais Pierre l’avance pour eux. Ce qui est vraiment intéressant c’est l’argument de la moralité, verset 3. La dernière partie du verset dit : « Dans les derniers jours viendront des moqueurs pleins de raillerie. Ces hommes vivront en suivant leurs propres désirs » Maintenant, les amis, voici le vrai motif. Voici le vrai motif : « suivre » c’est « marcher ». Voilà leur style de vie.
Marcher signifie la conduite, le style de vie. Ils marchent selon leur epithumia. Qu’est-ce que c’est ? La passion, les désirs sexuels. Maintenant, en passant, nous avons déjà rencontré ces faux prophètes et vous souvenez-vous de ce qui les caractérise ? Retournez un moment au chapitre 2, verset 2. Au chapitre 2, verset 2, « ils suivent leur immoralité. » Ils sont immoraux. Le verset 10 dit : « Ils recherchent les désirs corruptibles de la chair. »
Le verset 13 dit : « Ils trouvent leur plaisir à se livrer à la volupté en plein jour. Ils ne sont que défauts et taches. » Ils sont pervertis dans leur conduite et ils sont tellement flagrants qu’ils le font en plein jour. Le verset 14 dit : « Ils ont les yeux pleins d’adultère. » Je vous ai dit ce que cela signifie. Ils ne peuvent pas voir une femme sans, littéralement, la voir comme une partenaire sexuelle. Ils ne s’arrêtent jamais de pécher. Au verset 18, il dit : « Avec des discours grandiloquents et creux ils séduisent par les convoitises déréglées de la chair. »
Vous voyez, les faux enseignants qui ne connaissent pas la vérité et qui ne connaissent pas Dieu n’ont rien pour retenir leur chair. Et ce sont donc des bêtes brutes conduites par leurs passions. Ils réfutent, ils se moquent de la Seconde Venue de Jésus-Christ. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent rechercher le plaisir sexuel, sensuel sans devoir en rendre compte, sans rétribution, sans conséquence. C’est cela la vérité. Leur moquerie est basée sur leur moralité. Voyez-vous, ils veulent une eschatologie qui sied à leur conduite. Toute perversion morale parmi les religieux doit être soutenue par une théologie, n’est-ce pas ? Ainsi donc, ils développent une théologie qui autorise leur perversion.
Écoutez, si vous croyez en la Seconde Venue, si vous croyez que le Seigneur revient, et que nous tous nous rendrons compte de nos vies et nous serons récompensés sur la base de ce que nous aurons fait, et certaines choses dans nos vies seront brûlées, et si vous croyez que Dieu révélera les choses secrètes du cœur, comme le dit 1 Corinthiens 4, alors Jean a raison.
Celui qui a en lui cette espérance se purifie, n’est-ce pas ? Parce que quand il viendra, je veux être pur. Mais si je ne veux pas être pur, si je veux mener ma vie de débauche et de passion, alors, je dois me débarrasser de toute responsabilité future. Alors, je parle beaucoup de grâce, et je parle beaucoup du royaume au-dedans, mais je ne fais jamais mention du jugement et de la responsabilité. Je ne parle pas de Dieu comme étant un juste juge qui demande la sainteté et qui châtie le péché.
Vous voyez, l’espérance du retour de Jésus-Christ signifie que nous avons un important point de responsabilité sur notre manière de conduire nos vies. Laissez-moi vous donner quelque chose que vous pourriez ne pas comprendre tout de suite, mais réfléchissez-y. Je crois que la théologie libérale n’est pas le produit de l’intellect ; c’est le produit de l’immoralité. C’est l’enfant direct de la passion. C’est un effort pour réfuter la responsabilité spirituelle.
Michael Green dit : « L’hédonisme anthropocentrique se moque toujours de l’idée de standards ultimes et d’une séparation finale entre ceux qui sont sauvés et ceux qui sont perdus. Pour les hommes qui vivent dans le monde du relatif, la prétention que le relatif cèdera place à l’absolu n’est rien de moins qu’absurde. Pour les hommes qui nourrissent une croyance en l’autodétermination humaine et la perfectibilité, l’idée même que nous sommes responsables et dépendants est une pilule amère à avaler. Pas étonnant qu’ils s’en soient moqués. »
Ils veulent ignorer l’inexorable loi de Romains 1:18, qui stipule que la colère de Dieu se révèle depuis le ciel contre les injustes. Nulle part ailleurs ceci n’est autant claire que dans l’évolution. L’évolutionniste notable et négateur de la création divine, de l’intervention divine et du jugement divin se nommait Aldous Huxley, le petit-fils de Thomas Huxley.
Il est l’auteur de Confessions of a Professed Atheist (Confessions d’un Prétendu Athée). Écoutez ce qu’il a dit, très perspicace. Il s’agit de Aldous Huxley, le frère de Julian. Il a écrit ceci : « J’avais des raisons de ne pas vouloir que le monde ait un sens ; en conséquence, j’ai supposé qu’il n’en avait aucun et sans difficultés j’ai pu trouver des raisons satisfaisantes pour soutenir cette supposition. Le philosophe qui ne trouve aucun sens au monde ne se préoccupe pas exclusivement d’un problème de pure métaphysique. Il cherche aussi à prouver qu’il n’y a aucune raison valide de ne pas faire personnellement ce qu’il veut faire.
« En ce qui me concerne, » écrit Huxley, « comme sans doute la majorité de mes contemporains, la philosophie du néant était essentiellement un instrument de libération. La libération que nous désirions était simultanément une libération d’un certain système économique, » écoutez ce qui suit, « et une libération d’un certain système de moralité. Nous nous opposions à la moralité parce qu’elle interférait avec notre liberté sexuelle. » Fin de citation.
L’évolution n’émane pas de la science ; elle émane de la libération sexuelle. Elle n’est pas produite par des gens qui l’ont abordé d’un point de vue purement intellectuel. Elle est produite par des gens qui ne voulaient accorder aucun sens à la culture, aucun sens au comportement, aucun jugement, aucune responsabilité, aucun Dieu afin qu’ils vivent à leur gré. C’est une question morale, pas une question intellectuelle. Il y a une réelle raison de croire en l’athéisme, l’évolution ou la théologie libérale. Éliminer la responsabilité, éliminer le jugement. Et si vous croyez en Dieu, alors Dieu est un Dieu d’amour qui s’assoit simplement là et qui sourit à tout.
Vous devez nier que Dieu jugera le péché pour vous libérer afin de pécher au maximum, n’est-ce pas ? Ne vous trompez pas un seul instant, ces gens qui se pavanent comme intellectuels ne sont pas des intellectuels, ce sont des nains moraux. Ils veulent la libération pour la liberté sexuelle et ils veulent une philosophie qui l’accommode. Alors derrière leur dénie du retour de Christ pour juger, se trouve l’amour des passions lascives et ils les veulent sans devoir en rendre compte. Il y a l’argument du ridicule, l’argument de la moralité.
Un autre, je vais juste l’effleurer. La semaine prochaine nous verrons comment Pierre le gère. L’argument de l’uniformité ; j’aime ceci. J’aurais souhaité avoir du temps ce soir. Si nous pouvions rester jusqu’à minuit, nous aurions une chandelle, mais nous ne le pouvons pas. Verset 4, voici l’argument de l’uniformité. Voici leur grand argument, au verset 4. Maintenant, nous allons devenir intellectuels. Nous avons déjà vu l’argument du ridicule et l’argument émotionnel. Nous avons vu l’argument moral, maintenant, nous voyons leur meilleure carte, ok ?
Voici leur meilleure carte. Verset 4. « Où est la promesse de son avènement ? » Ah, voici leur intellect : « Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme depuis le commencement de la création. » Voilà leur argument. Bien, vous dites : « De quoi parlent-ils ? » Ils disent que Jésus ne reviendra jamais. Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas encore revenu. C’est tout comme dire : « Je ne mourrai jamais. Je ne suis jamais mort. »
Les faux enseignants capitalisent sur cette histoire de révisionniste. Ils réécrivent l’histoire. Ils se servent de l’argument émotionnel et ensuite ils utilisent l’argument émotionnel et maintenant ils recourent à l’argument philosophique, l’argument intellectuel et ils deviennent des historiens révisionnistes. Et voici ce qu’ils disent. « Bien depuis que les pères sont morts. » Que voulez-vous dire par là ? Qui sont les pères ? Certains disent que ce sont les pères de la foi chrétienne, c’est possible. Il est possible qu’ils parlent ici de la première génération de chrétiens qui sont morts. Cela remonte à bien loin.
Chaque fois que vous voyez le terme « pères », chaque référence du Nouveau Testament aux « pères » ailleurs dans le Nouveau Testament, cela renvoie aux patriarches de l’Ancien Testament. Et c’est ce dont ils parlent. Ils vont en arrière, suivez mon regard… ils retournent à Genèse et disent : « Écoutez, tout a toujours été pareil, depuis les patriarches. Remontez jusqu’au commencement. Tout reste pareil. »
Vous noterez que Romains 9:5 et Hébreux 1:1 font référence aux pères. Cela signifie sans aucun doute les patriarches de l’Ancien Testament. Ils ne discutent pas d’une chose récente ; ils défendent un argument qui remonte à aussi loin que possible pour prouver l’uniformité, l’immuabilité, rien ne change jamais, la continuité d’un processus immuable et graduel. Alors ils disent en réalité : « Ah, les évènements cataclysmiques ne se produisent pas, ils ne se produisent absolument pas. Les choses comme une grande intervention divine et le jugement, cela ne se fait pas.
Depuis que les pères se sont endormis, » vous vous souvenez que c’est un terme du Nouveau Testament pour désigner la mort. En fait, le mot cimetière provient du Grec « Lieu de sommeil » qui était le nom optimiste donné aux cimetières pas les chrétiens. Alors depuis que les premières personnes étaient mortes, depuis que les patriarches étaient morts, suivez cette affirmation du verset 4 « tout demeure comme depuis le commencement de la création. » Voici leur argument intellectuel, philosophique.
Écoutez ceci. C’est l’argument de l’uniformitarisme ou de l’immuabilité. C’est cela la philosophie du pécheur. Et qu’est-ce qui en émane et que nous connaissons très bien dans notre société ? L’évolution ! L’évolution est uniformitariste. Que dit l’évolution ? Tout avance inexorablement, exactement au même pas. Il n’y a pas de Dieu, il n’y a pas de changement, il n’y a pas de jugement, il n’y a rien, tout avance exactement ainsi.
Et savez-vous ce qu’ils disent ? Ils disent : « Nous avons observé et voici comment ça s’est déroulé. Et quand cela a commencé ici et s’est terminé là, il a fallu tel nombre de temps. Alors si nous continuons d’aller au même pas, au même pas, au même pas, alors tout a cinq milliards d’âge. C’est cela l’uniformité, l’uniformitarisme. C’est la philosophie de la constance. Satan l’avait inventé très tôt, très tôt.
Maintenant, vous connaissez l’évolution uniformitaire comme étant l’idée originale de Thomas Lyle, tout d’abord, suivi par Darwin, suivi pas Huxley. Mais elle existe depuis plus longtemps que ces hommes. Ces messieurs ne sont rien d’autre que des retardataires. Cette chose était bien développée ici dans 2 Pierre 3. Voici ce qu’ils disent. La Parousia est impossible. Jésus ne reviendra jamais ; il n’y aura jamais de jugement catastrophique ; il n’y aura jamais d’intervention de la part de Dieu. Il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais. Il n’y a pas de catastrophe ; il n’y a pas de miracles. C’est juste un processus naturel, un processus naturel, une continuité.
Ils renieront la création catastrophique en six jours, même si la Bible le dit. Et ils le démythifient tout simplement. Ils réfutent que le soleil avait arrêté son cours, ce qui signifie que la terre avait arrêté de tourner dans Josué 10 et personne n’est tombé. Ils pourraient renier 2 Rois 20, qui dit que l’ombre avait reculé de 10 degrés. Ils pourraient renier que la mer rouge s’était ouverte. Ils pourraient nier que Dieu n’a jamais exécuté un jugement. Alors pourquoi devrions-nous nous attendre à ce qu’il le fasse ?
En passant, plus le Seigneur retarde son jugement, plus les moqueurs se sentent sûrs de leur vision de l’histoire. Le monde est très stable. C’est un système fermé gouverné par des lois fixes. Et ils disent en fait : « Vous ne pouvez pas croire la Bible ; les paroles de la Bible ne sont pas fiables. » Les pécheurs sensuels trouvent leur seul Espoir pour le péché sans peur dans cette fausse assurance. Ceci est vraiment important.
Ils regardent leur petit bout de temps et ils tirent des conclusions sur toute l’histoire. À partir de quelques années identiques, ils ont conclu qu’il n’y aura jamais de changement. L’illusion de soi, les jeux intellectuels pour la passion, le refus de la vérité des Écritures, l’évolution est l’outil du diable pour accommoder l’immoralité des pécheurs qui ne veulent pas venir à Dieu. C’est dévastateur. Si Satan peut amener les gens à croire à l’évolution, il les a coupés d’une évangélisation effective.
Écoutez-moi. Une des choses que vous apprenez si vous étudiez le livre des Actes, et je vais rapidement vous donner ceci qui pourrait être la plus importante chose que je vais dire ce soir. Une des choses que vous apprenez, si vous étudiez le livre des Actes est la suivante : chaque fois que les apôtres évangélisaient ces gens avec un background Juif, ils utilisaient toujours les Écritures. Vous pouvez commencer dans Actes 2, Actes 7, Actes 8, Actes 10.
Dans Actes 23, Pierre prêche à partir des Écritures. Dans Actes 7, Etienne prêche aux Juifs à partir des Écritures. Dans Actes chapitre 8, Philippe trouve un homme dans son char en train de lire Esaïe, et il lui explique les Écritures. Au chapitre 10, un homme appelé Corneille, un homme qui craignait Dieu, Pierre va chez lui et lui enseigne Christ à partir des Écritures. À quoi réfèrent ces Écritures ? Quelles Écritures ? L’Ancien Testament.
L'évangélisation de ces gens qui avaient les Écritures est toujours basée sur les Écritures. Quand Paul est allé à la synagogue, comment a-t-il raisonné avec eux ? Sur la base des Écritures. Mais écoutez attentivement ceci. Chaque fois que l’évangile était prêché aux païens qui n’avaient pas les Écritures, l’évangile était basé sur la création, sur le Dieu de la création. Permettez que je vous le montre brièvement, Actes 14. Écoutez attentivement ceci.
Dans Actes 14, verset 15, il est dit ce qui suit. Voici Paul, il prêche à un groupe de païens qui pensent qu’il est Zeus et Hermes, Barnabas et lui, à de purs païens, pas d’Écritures. Voici ce qu’il dit. Comment va-t-il les approcher ? « Pourquoi faites-vous cela ? Nous aussi, nous sommes des êtres humains de la même nature que vous, et nous vous apportons une bonne nouvelle en vous appelant à renoncer à ces idoles sans consistance. »
Maintenant, comment va-t-il les avoir ? Comment va-t-il les approcher avec l’évangile ? Va-t-il aller dans l’Ancien Testament ? Non. Ils n’ont pas l’Ancien Testament. Alors que dit-il ? « Nous parlons du Dieu vivant qui a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve. » Voyez-vous ? Vous approchez toujours les païens du point de vue de votre capacité à expliquer la création.
Au chapitre 17 il est à Athènes avec une bande de philosophes, une bande d’intellectuels païens. Comment les approche-t-il ? Avec les Écritures ? Non, ils ne connaissent pas les Écritures. Ils ne savent rien des Écritures. Alors, plus loin au verset 23, il dit : « Laissez-moi vous parler d’un Dieu que vous ne connaissez pas. » Voici le Dieu que vous ne connaissez pas, verset 24 : « Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre. »
Maintenant, je veux vous montrer un autre texte que je trouve fascinant, Apocalypse chapitre 14, versets 6 et 7. Dans Apocalypse 14, verset 6 et 7, écoutez ceci : « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un évangile éternel. » Oh qu’est-ce ? « Un évangile éternel pour l’annoncer aux habitants de la terre », non à ceux qui avaient les Écritures, mais « à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. » Au monde païen !
Et que prêche l’ange quand il prêche l’évangile éternel ? Comment approche-t-il les païens ? Ainsi : « Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue, et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. » Vous approchez toujours les païens d’un point de vue de la création. Alors de quoi pensez-vous que Satan veuille convaincre le monde ? De l’évolution, parce qu’alors vous n’avez pas de point de départ évangélique. Vous n’avez pas d’entrée, vous n’avez pas de porte ouverte, vous n’avez aucun accès.
Si Satan peut amener tout le monde à croire le mensonge de l’évolution, qui, je dis encore une fois, n’émane pas de l’intellect, mais d’un désir de liberté de pécher, alors il peut considérablement obstruer l’évangélisation des païens. Et croyez-moi, chers amis, nous vivons dans une nation de païens. Nous devons approcher notre société païenne dans laquelle nous vivons de la perspective : « Regardez le monde autour de vous, ne fait-il aucun sens qu’il existe un Dieu ? Je veux vous dire qui est ce Dieu. » Voilà comment évangéliser les païens.
Mais si les païens sont convaincus que tout ceci existe et que la formule de toute chose est personne multiplié par rien égal à tout, vous êtes bloqués. Il n’y a pas de pont. Les faux enseignants suivent donc trois avenues d’attaques : le ridicule, la moralité et l’uniformité. Ils se servent de ces choses pour réfuter la Seconde Venue de Christ pour juger le monde.
Il ne viendra pas. Ils ridiculisent cette idée. Ils ne veulent pas que cette idée pénètre leurs pensées. Elle pourrait ennuyer leur vie de péché. Alors ils intellectualisent, philosophent et brandissent l’uniformitarisme. Et ce sont leurs meilleures cartes, les amis et si vous voulez savoir ce que dit Pierre en retour, vous serez ici dimanche prochain. Baissons nos têtes et prions.
Père, nous te remercions pour cette parole claire sur Les stratégies des moqueurs, de l’ennemi de nos âmes. Merci pour ce que Pierre nous a donné et puissions-nous nous rappeler qu’il a dit : « Sachez tout d’abord que »… Comprenez le stratagème qu’ils utilisent. Soyez-en conscients ; soyez-en alertés afin que nous n’en devenions pas des victimes.
Nous faisons confiance à ta Parole, nous croyons ta Parole, nous ne serons pas intimidés par le ridicule. Nous ne deviendrons pas victimes du style de vie des libérationnistes, de ceux qui ne veulent avoir à rendre aucun compte. Et nous ne succomberons pas à la logique absolument insensée, ridicule de l’uniformisme évolutionnaire. Seigneur, nous nous conduirons selon ta Parole, selon ta Vérité. Merci pour la confiance que nous avons en cela, au nom de Christ, Amen.
FIN

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