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(Citations bibliques : Version Segond 211 saur autre indication)

Quand nous nous préparons au Repas du Seigneur, il nous est toujours rappelé que l’Écriture nous dit de nous examiner nous-mêmes. Et cet examen doit commencer par un point fondamental, qui est de savoir si nous connaissons le Seigneur Jésus-Christ ou non. À la fin de la lettre de Paul aux Corinthiens qu’on appelle 2 Corinthiens, il dit : « Examinez-vous vous-mêmes pour savoir si vous êtes dans la foi ; mettez-vous vous-mêmes à l’épreuve. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? À moins peut-être que vous ne soyez disqualifiés ? »

Il est certain que l’examen personnel au moment où vous venez à la Table du Seigneur commence par un examen de votre état spirituel devant Dieu. Connaissez-vous vraiment Jésus-Christ ? Avez-vous vraiment mis votre confiance et votre foi en lui ? C’est le point de départ.

Et nous ne pouvons pas entretenir l’illusion que parce que quelqu’un est à l’église, ou qu’il vient fréquemment, ou même régulièrement, il est chrétien. Nous devons plutôt penser que dans une assemblée telle que celle-ci, nombreux sont peut-être ceux qui n’ont pas mis leur confiance en Jésus-Christ. Pour eux, participer à ce Repas est en réalité participer au jugement. Paul dit que si vous ne vous examinez pas, vous pourriez amener le jugement sur vous-même, si vous y preniez part.

Pour commémorer la mort de Christ en prenant le pain et la coupe, il est nécessaire de connaître Christ, d’être venu à lui pour le salut, puis d’avoir confessé tout péché connu, et demandé d’avoir son cœur lavé et purifié de sorte qu’il n’y ait rien entre vous et Christ. Mais tout cela commence au moment du salut. Et je me rends compte continuellement, au cours des années, alors que le ministère continue, que bien des gens viennent à l’église – même à cette église – et ne viennent pas à Christ avant des semaines, des mois et parfois même des années.

Alors j’ai pensé que ce matin, j’allais faire ce que je suis sûr que l’Esprit de Dieu m’a poussé à faire cette semaine, alors que j’étudiais l’évangile de Jean très en détail. Et c’est de traiter de ce qu’est en fait croire au Seigneur Jésus-Christ en vue du salut.

Je voudrais que vous ouvriez votre Bible au 8ème chapitre de Jean, au 8ème chapitre de Jean. Nous avons tous entendu l’expression : « Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. » C’est une expression biblique. C’est une expression que l’Esprit de Dieu utilise plusieurs fois dans l’Écriture concernant le pécheur. Si vous mourez dans votre péché, vous n’avez personne à blâmer que vous-même. Et il n’y a pas de passage qui le rend plus clairement et de manière plus poignante que le 8ème chapitre de Jean. Jean, chapitre 8. Je lis depuis le verset 21.

« Jésus leur dit encore : ‘Je m’en vais et vous me chercherez, mais vous mourrez dans votre péché ; vous ne pouvez pas venir là où je vais.’ Là-dessus, les Juifs dirent :’ ‘Va-t-il se tuer, puisqu’il dit : ‘Vous ne pouvez pas venir où je vais ? ‘ Il leur dit : ‘Vous êtes d’en-bas ; moi je suis d’en-haut. Vous êtes de ce monde ; moi je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, je suis, vous mourrez dans vos péchés.’ »

« ‘Toi, qui es-tu ?’ lui dirent-ils. Jésus leur répondit : ‘Ce que je vous dis depuis le début. J’ai beaucoup de choses à dire et à juger à votre sujet, mais celui qui m‘a envoyé est vrai, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde.’ »

« Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus leur dit donc : ‘Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous reconnaîtrez que moi, je suis et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis ce que mon Père m’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi, il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.’ Comme Jésus disait cela, beaucoup crurent en lui. » 

Jusqu’ici dans les 8 premiers chapitres de l’évangile de Jean, Jean a parlé des manifestations personnelles de Jésus, ce qui avait donné à Israël une preuve suffisante qu’il était le Messie et le Fils de Dieu. En fait, des preuves suffisantes pour qu’ils croient en lui pour être sauvés. Et là où on était prêt à croire, il y avait d’abondantes preuves. Dans l’esprit de Jésus, tous ceux qui voyaient ce qu’Il faisait, entendaient ce qu’Il disait, le voyaient de près ainsi que tout ce qui se passait autour de lui, s’ils ne croyaient pas ils portaient la culpabilité de leur incrédulité car la révélation suffisait à rendre leur incrédulité inexcusable.

En Galilée, par exemple, où le ministère de Jésus a commencé, au nord du pays d’Israël, Jésus circulait en faisant des miracles, des miracles de guérisons, par lesquels Il démontrait qu’Il était Dieu, puisqu’Il avait un contrôle absolu sur le monde naturel. Et seul Dieu pouvait exercer un tel contrôle. Il parcourait aussi le pays en chassant des démons, démontrant qu’Il avait un contrôle absolu sur le monde surnaturel, indiquant aussi qu’Il était Dieu, car seul Dieu avait ce contrôle-là.

Son enseignement était si surprenant, stupéfiant et profond, d’une telle autorité, qu’ils n’avaient jamais entendu quelqu’un parlant comme lui, et personne n’avait rendu les vérités de Dieu aussi claires que lui. On voyait qu’Il avait une puissance surnaturelle, une capacité surnaturelle, et qu’Il parlait de choses profondes telles qu’ils n’en avaient encore jamais entendues. Et, en fait, on était attiré à lui à cause de ses guérisons. Les gens voulaient une vie sans maladie. N’est-ce pas le cas de tous ? Ça les attirait. Il avait aussi les signes particuliers d’un roi. Il pourrait faire un bon roi s’il pouvait offrir une existence sans maladie et sans souffrance.

Ensuite, il apparaissait aussi, par les occasions nombreuses, où Il a nourri de grandes foules, créant littéralement la nourriture pour elles, qu’Il pouvait également fournir à tous de la nourriture ; or lutter pour avoir du pain était un souci majeur de la vie, avant la période du prêt-à-manger dans laquelle nous vivons actuellement. Voilà un guérisseur, voilà quelqu’un qui pouvait neutraliser les forces des ténèbres, voilà quelqu’un qui pouvait créer de la nourriture d’un seul mot. Cela suffisait pour faire un roi. Il pouvait donner un état providence auquel on n’avait jamais pensé, sans maladie, sans aucun besoin de travailler pour pourvoir à sa propre existence, ni pour acheter son pain. Il était quelqu’un qui pourrait simplement être le roi. Tant qu’Il travaillait dans le domaine social, le domaine physique, tant qu’Il dominait Satan qui affaiblissait les gens, on s’intéressait à Lui.

Mais Il ne s’est pas arrêté là. Eux, ils avaient réellement un autre programme. Ils avaient espéré qu’Il passerait à un autre grand domaine, et c’était le domaine politique ou militaire, qu’Il renverserait Rome, qu’Il enlèverait à Rome sa domination sur Israël, qu’Il délivrerait le pays de la Palestine et ferait d’Israël son propre état souverain. Et ils espéraient qu’Il mettrait en œuvre une telle entreprise militaire, contre Rome, en prenant la tête d’une émeute ou même de quelque chose de plus grand, de miraculeux pour les mettre dehors. Mais Il ne l’a pas fait.

La seule chose qu’Il a ajoutée à ses guérisons, à ses expulsions de démons, et à la nature profonde de son enseignement – tout ce qu’Il a ajouté, et la plus grande exigence de tout - fut qu’Il réclamait une purification spirituelle, et Il parlait de repentance, Il parlait de reconnaissance de péché, de se détourner du péché, de bénédictions spirituelles. Et là, ils ont perdu tout intérêt. Dès qu’Il les confrontait avec leur péché, ils partaient. Dès qu’Il s’efforçait de traiter la question de la repentance, ils tournaient les talons et s’en allaient. Il cessait d’être matière à être roi à ce moment-là.

Ayant quitté la Galilée, Il est arrivé dans le sud du pays dans la région connue comme la Judée, dont la ville de Jérusalem est le centre, et là encore, Il commença son ministère. Et la réaction fut la même qu’en Galilée. L’opinion a suivi un modèle très semblable. Tant qu’Il montrait sa puissance sur le monde naturel et sa puissance sur le monde surnaturel, les gens l’affectionnaient immensément. Ils le suivaient en foule quand Il les guérissait et les nourrissait. Et certains voulaient le faire roi.

Mais encore une fois, Il a dû trier la foule. Il a dû atteindre ceux qui avaient vraiment la bonne perspective, qui s’intéressaient à s’approcher de Dieu pour un salut spirituel et la bénédiction, et qui alors, par obligation, étaient prêts à se repentir de leur péché. Alors Il commença à trier la foule en présentant une vérité spirituelle, en exigeant une reconnaissance des péchés, en condamnant l’hypocrisie, et en condamnant la fausse religion et les faux chefs religieux. Alors les foules se mirent à fondre. Leur intérêt devint de l’indifférence, et leur indifférence devint de la colère, et finalement leur colère tourna à l’hostilité au point qu’ils l’ont finalement crucifié. Et il s’est passé ce que Jean a dit, « Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. »

Mais une chose est claire, à plusieurs reprises dans l’évangile de Jean, et c’est ceci : Ils étaient responsables de ce qu’ils ont fait, car ils en avaient vu assez, et entendu assez pour croire en la vérité. Et certains ont cru. En 7 :40, « Après avoir entendu ces paroles, beaucoup dans la foule disaient : ‘Celui-ci est vraiment le prophète,’ » - c’est-à-dire le prophète annoncé par Moïse et qui serait le Messie. Verset 41, « D’autres disaient : ‘C’est le Messie.’ Mais d’autres disaient : ‘Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Messie ?’ »

Donc la foule était nettement partagée, mais certains reconnaissaient qu’Il était le prophète promis et le Messie promis. La plupart des gens, cependant, refusaient. En fait, il est important de se rappeler que lorsque Jésus est allé finalement en Galilée après sa résurrection et qu’Il est apparu aux disciples, là-bas, il y en avait 500 qui s’étaient rassemblés, un très petit groupe si on le compare à la nombreuse population de la région de Galilée.

Et quand les disciples de Jésus étaient réunis dans la chambre haute de Jérusalem, représentant ceux qui croyaient dans la partie sud du pays, ils n’étaient que 120, rassemblés là lorsque l’Esprit est venu le jour de la Pentecôte. Sept ou huit cents personnes sont venues à ces grands évènements et ont été comptées parmi ceux qui ont cru en Jésus-Christ, plutôt un petit nombre comparé avec toute la nation d’Israël.

Mais ils avaient tous été exposés à son enseignement. Ils avaient tous été exposés à ses miracles. Il avait banni la maladie de toute la Palestine. Et la nouvelle de ses miracles s’était répandue largement dans ce pays, y compris les résurrections des morts, plus particulièrement la résurrection de Lazare, qui fut la plus remarquable de toutes ses résurrections, puisque dans ce cas, Lazare ne venait pas juste de mourir, mais il était déjà dans la tombe depuis plusieurs jours.

Malgré tout cela, le gros de la foule du pays de Palestine a rejeté Christ. Et le message de Jean dans tout son évangile est que les gens ne pouvaient s’en prendre qu’à eux-mêmes. Si vous avez entendu la vérité, si vous avez été exposé à la réalité de Jésus-Christ et que vous ne croyez pas, vous portez sur vous tout le poids de cette incrédulité.

Au verset 21 de notre passage, Jésus fait une déclaration stupéfiante. Il leur dit, « Je m’en vais » - en parlant de sa mort imminente et de son ascension, à la fin, vers le Père – « Je m’en vais et vous me chercherez, mais vous mourrez dans votre péché ; vous ne pouvez pas venir là où je vais. » Et Jésus, ici, cristallise l’un des problèmes majeurs de l’évangile de Jean, qui est celui-ci. Ceux qui rejettent Jésus-Christ meurent dans leurs péchés. C’est-à-dire qu’ils meurent sans que leur péché soit pardonné. Ils meurent avec toute une vie de péché qui n’est pas expié, qui n’a pas été payé, une vie entière de culpabilité accumulée. En conséquence, ils font face à une éternité de châtiment impitoyable. Jésus dit à ces Juifs qu’ils ne pourront pas suivre Jésus là où Il va. Et où va-t-Il ? Il va au ciel pour être avec son Père, et eux n’y iront pas.

En retournant au chapitre 7 un instant, regardez au verset 33, et vous trouverez une conversation semblable entre Jésus et les Pharisiens et les chefs des prêtres. Au verset 33, « Jésus dit : ‘Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je m’en vais vers celui qui m’a envoyé.’ » Il parle de sa mort, de sa résurrection et de son ascension, d’aller au ciel. « ‘Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et là où je serai, vous ne pouvez pas venir.’ » Il leur annonçait qu’Il allait dans un lieu qu’ils ne verraient jamais.

« Les Juifs alors se dirent entre eux : » - et c’est une réponse un peu moqueuse. Ils plaisantent : « Où ira-t-il, pour que nous ne le trouvions pas ? Ira-t-il chez ceux qui sont dispersés dans le reste du monde et enseignera-t-il les non-Juifs ?’ » Ils haïssaient les non-Juifs et ils disent en se moquant, « Où pense-t-Il aller ? Va-t-Il quitter le pays pour aller servir les non-Juifs méprisés ? C’est ce qu’Il va faire ? Et essayer d’atteindre les Juifs de la dispersion qui ont été éparpillés parmi les non-Juifs ? » « Que signifie cette parole qu’il a dite : ‘Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et là où je serai, vous ne pouvez pas venir ?’ »

Donc Il le leur avait déjà dit, et ils l’évacuaient d’un rire, s’en moquant. Il l’a redit – maintenant nous revenons à Jean 8 - presque à l’identique, « Je m’en vais, vous me chercherez, vous mourrez dans vos péchés ; là où je vais, vous ne pouvez pas venir. » C’est la tragédie suprême, mes amis, mourir dans votre péché, mourir sans que votre péché soit pardonné, mourir sans que votre péché soit expié, sans que le prix en ait été payé. Et si vous mourez dans votre péché, vous n’irez jamais là où Jésus demeure.

Cela arrive encore aujourd’hui. Les statistiques les plus récentes que j’ai lues disent qu’à peu près 100 personnes meurent chaque minute, et cela signifie qu’à peu près 100 personnes vont en enfer chaque minute. Elles meurent dans leur péché. Elles meurent sans pardon. Elles meurent pleines de culpabilité, et en pleine responsabilité pour leur propre iniquité. Elles meurent en faisant l’expérience de pleurs éternels, de gémissements, de grincements de dents, de feu, de soif, séparées de Dieu, dans un remords continu, et dans les douleurs d’une conscience pleinement informée. Et c’est de cela que Jésus avertit ici.

Jean dit dans chapitre 20 :31 qu’il a écrit cet évangile « afin que vous croyez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. » Il l’a écrit pour que vous puissiez croire que Jésus est le Christ, le Messie, le Fils de Dieu, le Sauveur. Et qu’en croyant, vous puissiez avoir la vie éternelle. Mais pour ceux qui ne croient pas, Jean dit clairement, et il le répète bien des fois, qu’ils mourront dans leurs péchés, et qu’ils n’iront jamais là où se trouve Jésus.

Les conséquences inévitables de l’incrédulité et du rejet à tout âge c’est de sortir de la présence Dieu pour toujours. Et ce n’est pas une annihilation, ni un sommeil de l’âme, ni du néant, c’est aller dans un tourment éternel. Jésus dit : rejetez-moi et vous mourrez coupables, et la colère de Dieu ne se satisfera que d’une éternité de tourment.

Puisque nombreux sont ceux qui choisissent ce rejet, il est important pour nous de lire ce texte et de comprendre ce que Jean est en train de dire ici. Et en nous examinant nous-mêmes aujourd’hui, commençons tout en bas en nous assurant que nous sommes dans la foi, et que nous ne sommes pas en route vers une mort pleine de culpabilité de péché, une éternité de châtiment.

« Vous mourrez dans votre péché, » au verset 21. Comment cela arrive-t-il ? Laissez-moi vous donner quatre manières de vous garantir que vous mourrez dans votre péché, et je vais les emprunter aux paroles de Jésus ici-même. Quatre manières de vous garantir que vous mourrez dans votre péché, quatre manières de garantir que la mort de Jésus-Christ sur la croix n’a pas de sens pour vous.

En premier, soyez pharisaïque. Soyez satisfait de vous-mêmes. Ça fera l’affaire. La première garantie de mourir dans vos péchés c’est d’être totalement satisfait de votre manière à vous de plaire à Dieu. Croyez que vous pouvez être assez bon, ou assez religieux, ou que vous priez assez, que vous allez à l’église assez souvent, que vous êtes assez moral, que vous avez de bonnes actions qui pèsent plus lourd que les mauvaises sur une balance imaginaire, soyez simplement un propre-juste.

Regardez au verset 22, « Là-dessus les Juifs dirent : ‘Va-t-il se tuer, puisqu’il dit : ‘Vous ne pouvez pas venir où je vais ?’ » Que voulaient-ils dire par là ? Quelle espèce de réponse était-ce ? Eh bien, ils tordaient le sens des paroles de Jésus pour dire qu’Il devait probablement aller en enfer. Nous nous irons sûrement au ciel. Et Il doit aller dans un coin de l’enfer qui est réservé à ceux qui se suicident.

Pourquoi ont-ils dit cela ? Eh bien, un Juif orthodoxe méprise le suicide, ceci depuis toujours. Selon Josèphe, l’historien juif, celui qui se suicidait allait dans le coin le plus sombre de l’Hadès, car c’était le crime le plus odieux que de se suicider. Et la partie la plus sombre, la plus noire de l’Hadès était réservé à ceux qui se tuaient. Donc, en se moquant, ils disent, « Voilà, peut-être qu’Il va se tuer et qu’Il descendra dans ce trou noir dans l’Hadès réservé à ceux qui se suicident, un endroit où nous n’irons sûrement jamais. »

Donc ils le ridiculisent. Ils restent sourds aux avertissements de mourir dans leur péché, accompagné de toute l’horreur que cela implique, et ils le transforment en une farce risible disant que Jésus se suicide et que c’est lui qui part dans un trou noir de châtiment éternel, se croyant aller nulle part ailleurs qu’au ciel. Comme ils se trompaient !!

Encore une fois, comme souvent durant son temps sur terre, les chefs religieux juifs ont lancé leur venin sur le Fils de Dieu. Oui, Il allait mourir. Mais sa mort ne fut pas un suicide. Mort volontaire, oui. Prêt à cela, oui. En se sacrifiant, oui. Mais pas de sa propre main, par la main des hommes, par la main de ces mêmes détracteurs qui parlaient de lui de cette manière.

Leurs moqueries ignorantes venaient de leur propre justice. Comprenez-vous cela ? Ils se moquaient de lui parce qu’ils pensaient qu’ils n’avaient pas besoin d’un Sauveur. Toute l’idée qu’ils mourraient dans leurs péchés était ridicule à leurs yeux. Après tout, c’était eux les spirituels. Ils étaient les religieux. Ils étaient les orthodoxes. Ils observaient toutes les lois, tous les rites, toutes les routines, toutes les cérémonies et toutes les traditions dans leurs détails astreignants.

Ils n’avaient absolument aucune autre idée que d’aller au ciel, ils en étaient certains. Ils étaient si justes à leurs yeux que l’avertissement de Jésus était une plaisanterie et ils en ont ri jusqu’à leur mort, puis ils ont pleuré et pleurent encore. Ils avaient une telle confiance en leur propre justice qu’ils pouvaient se moquer d’un Sauveur. Une telle confiance dans leur propre justice qu’ils pouvaient se moquer de l’idée qu’ils pourraient mourir dans leurs péchés.

Je vous avertis, le pharisaïsme est mortel. Il vous garantit de mourir dans votre péché. Si vous n’admettez pas votre incapacité à vous sauver vous-mêmes, si vous n’admettez pas que vos bonnes actions n’assurent en rien un salut éternel, si vous n’admettez pas que vos activités religieuses, vos cérémonies, rituels et assistance au culte, vos prières ou n’importe quoi d’autre ne produisent rien pour un salut éternel, vous mourrez dans vos péchés.

Mais si vous admettez que toute votre morale, votre activité religieuse, et tous les rites de religion que vous pourriez faire ne contribuent en rien à votre salut, parce que votre péché est si grand et profond qu’aucun effort personnel n’y changera rien, alors vous vous jetterez aux pieds d’un Sauveur qui a pourvu au sacrifice pour votre péché.

Mais à part ça, vous mourrez dans votre péché. Vous serez comme le Pharisien de Luc 18 qui disait, « Je suis heureux de ne pas être comme les autres hommes, certainement pas comme ce vilain pécheur là-bas. Je donne la dîme, je jeûne, et je fais toutes ces choses. » Et Jésus a dit que cet homme n’est pas rentré chez lui justifié.

Cela nous rappelle Proverbes 12 :15 qui dit, « La voie qu’emprunte le fou est droite à ses yeux. » Et il n’y a pas de plus grand fou qu’un fou juste à ses propres yeux qui se prive du salut par grâce parce qu’il pense qu’il peut partiellement y contribuer. « Ce qui est très estimé parmi les hommes est abominable devant Dieu, » dit Luc 16 :15.

Ces Juifs essayaient de gagner le salut, comme tant d’autres gens. Dans tout le monde des religions à performances humaines, toutes les religions du monde qui tentent de gagner le salut par un effort humain, tombent dans la même catégorie. Ils croient qu’ils peuvent, par leurs propres œuvres de justice, satisfaire aux exigences de Dieu, que par là ils ont atteint le salut et qu’ils iront au ciel. Et ils croyaient que le seul endroit où Jésus irait sans qu’ils puissent y aller serait dans l’Hadès, dans quelque puits obscur de l’enfer destiné à ceux qui se suicidaient.

Ainsi, vous pourriez garantir que vous mourrez dans votre péché simplement en étant juste à vos propres yeux. Soyez seulement certains que vous n’êtes pas pécheur. Soyez seulement sûr de ne pas avoir besoin d’être sauvé. Inventez simplement un style de vie religieux qui vous convient. N’admettez pas que vous avez besoin d’un Sauveur. Ne vous frappez pas la poitrine en disant, « O Dieu, aie pitié de moi, car je suis un pécheur ! » Ayez confiance en vos œuvres, ayez confiance en votre religion, ayez confiance en vos rites et je vous garantis que vous mourrez dans votre péché.

Il y a une deuxième garantie dorée de mourir dans vos péchés, au verset 23. « Il leur dit : ‘Vous êtes d’en bas, moi je suis d’en haut.’ » Ils étaient à côté. En fait ceci va avec le premier point. Ils avaient pris les choses à l’envers. Ils pensaient qu’ils étaient en haut, et qu’Il était en bas. Ils l’avaient inversé. En haut, c’est le ciel, en bas c’est l’enfer. « Vous êtes d’en bas, je suis d’en haut. » Vous l’avez inversé.

Ensuite il dit ceci, « Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. » et- voici la deuxième manière de garantir que vous mourrez dans vos péchés, c’est d’être mondain, d’être attaché à la terre, une autre garantie ; être préoccupé du monde, vivre pour le monde, vivre pour le système temporel, vivre pour les idéologies du système de ce monde.

Que veut-Il dire en disant « Vous êtes de ce monde » ? « Monde » est un mot très important dans l’évangile de Jean, souvent répété. Et il est utilisé dans plusieurs sens différents. Parfois il se rapporte à des gens, parfois à des idéologies. Ici il se rapporte à ces idéologies qui assaillent l’esprit des gens, évidemment. Mais lorsqu’Il parle de « ce monde », Il parle du système spirituel invisible qui domine le monde. C’est un système du mal.

Satan est le dieu de ce temps, le prince de ce monde. C’est lui qui a orchestré un système de croyance, un système de morale, un système de religion, un système d’idéologies, un système de comportement, un système de matérialisme, et tout ce qui s’oppose à Dieu. C’est comme dans 2 Corinthiens 10, c’est tout ce qui s’élève avec orgueil contre la connaissance de Dieu. C’est tout le cosmos, tout le système spirituel invisible du mal.

Nous utilisons le mot « monde » dans ce sens. Nous parlons du monde de la politique, du monde des affaires, du monde de la médecine, du monde des sports. Ce que nous voulons dire par là c’est l’environnement, ou la sphère dans laquelle ces choses dominent. Et il y a un monde dans lequel nous vivons en tant qu’êtres humains. C’est le système organisé des mensonges sataniques et de l’illusion qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu, le système de Satan qui s’oppose à Christ.

Et dans Luc 16 :8 Jésus appelle les incroyants « les enfants de ce monde » - du système. Quelque part, ils en prennent l’idéologie. Le système est hostile à Dieu. Il est hostile à Christ. Il est dominé par le matérialisme, c’est-à-dire une préoccupation de ce qui est passager. Il est dominé par l’humanisme, l’adoration de l’homme et l’élévation de l’esprit de l’homme, en allant même jusqu’à se racheter lui-même. Il est dominé par le sexe, par l’épanouissement physique dans le plaisir, par l’ambition charnelle, par l’orgueil, la cupidité, pour se faire plaisir et assouvir ses désirs.

Ses opinions sont fausses. Ses buts sont égoïstes. Ses plaisirs sont pervers. Son influence est démoralisante. Sa politique est corrompue. Ses honneurs sont vains. Ses sourires sont faux. Son amour est capricieux, et ainsi de suite. Voilà le système du monde. C’est beaucoup de philosophies, de psychologies, de religions et d’idéologies qui produisent une pensée non régénérée, impie et non biblique.

Et c’est un monde qui sera détruit. Le monde et tout ce qu’il contient disparaîtra, dit Jean. Et c’est pourquoi il dit en 1 Jean 2 :15, « N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. » Là où il y a l’amour du monde, l’amour du Père ne peut pas exister.

Jésus indique ici ce profond contraste. Il leur dit au verset 23, « Vous êtes de ce monde, je ne suis pas de ce monde. Nous avons deux idéologies rivales, deux systèmes rivaux de pensée. « Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. » Et « l’amour pour le monde, » dit Jacques 4 :4, « est synonyme de haine contre Dieu. » Ces chefs juifs, tout en disant qu’ils étaient religieux et qu’ils étaient spirituels, étaient sincèrement coincés et piégés dans le mauvais système satanique du mal par lequel celui-ci domine le monde : ils étaient des âmes pécheresses, égoïstes, mondaines qui vivaient dans un système contrôlé par le prince de ce monde, et ils étaient séparés de Dieu et de Christ par un abîme sans fond.

Pour qu’un homme meure dans son péché il lui suffit de s’attacher au monde, simplement de croire aux mensonges de Satan qui sont dans le système. Il suffit d’aimer le système et tout ce qui s’y trouve, et cela vous garantit de mourir dans vos péchés.

Parfois l’évangile pénètre dans ce genre d’esprit et de cœur pour un instant, comme dans la parabole de Matthieu 13, mais, à cause de l’amour pour ce monde et l’illusion des richesses, il meurt. Il doit y avoir une rupture et une coupure. Jésus n’est pas de ce monde. Il a dit à Pilate, « Mon royaume n’est pas de ce monde. » 1 Jean dit, « Le monde entier est sous la puissance du mal. » Les croyants n’y sont pas. Nous avons fait cette distinction. Jacques dit même de ne pas nous laisser souiller par le monde, d’éviter l’influence de ses idéologies sataniques.

Il y a une troisième manière, et c’est le point essentiel du passage, qui vous garantit de mourir dans vos péchés. Premièrement d’être juste à vos yeux et de penser que vous n’avez pas besoin d’un Sauveur, que vous pouvez vous sauver seul, ou contribuer d’une manière ou d’une autre, si petite soit-elle, à vous sauver. Deuxièmement, en vous attachant au monde, c’est-à-dire affectionner le système du monde et refuser de le lâcher. Et troisièmement, verset 24, « C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, je suis, vous mourrez dans vos péchés. » C’est la troisième manière garantie d’être certain de mourir dans votre péché : être incrédule ; être juste à vos yeux, être lié au monde et être incrédule. Il suffit vraiment de ça. Être incrédule.

La seule manière d’échapper à l’enfer est de croire dans le Seigneur Jésus-Christ. Et Jean, encore une fois, en citant sa thèse de 20 :31, dit : « Ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. » Personne n’est obligé de mourir dans ses péchés. Mais celui qui persévère dans le rejet mourra dans son péché par incrédulité.

Or, que devez-vous croire ? Eh bien, Il le dit juste là : « Si vous ne croyez pas que moi je suis. » Ce qu’Il dit ici c’est le nom de Dieu. Si vous ne croyez pas que je suis Dieu, que je suis celui qui a été envoyé de Dieu, le grand ‘Je suis’ en personne. Il utilise en fait le tétragramme hébraïque, le nom de Dieu, ‘Je suis qui je suis’. Si vous ne croyez pas que je suis.

Alors, que veut dire « Je suis » ? Cela signifie tout ce qu’Il est. Si vous ne croyez pas pleinement la vérité sur moi – voilà ce qu’Il dit. Comment devient-on chrétien ? En croyant la vérité concernant Jésus-Christ. Il est question du Fils et c’est le grand sujet. Nous voilà discutant encore à ce sujet. J’en suis abasourdi.

Récemment, j’étais à Scottsdale, en Arizona, à l’Église de Darrel DelHousaye, et j’y ai donné une série sur la théologie de la foi, six messages sur la théologie de la foi. Et en parlant de tout ce sujet, je suis constamment étonné de me rendre compte que les gens, appartenant à la vaste catégorie du monde évangélique, sont encore en train d’essayer de trouver ce que signifie d’être chrétien. Cela me stupéfie. La question étant ‘que doit croire une personne pour être authentiquement sauvée ?’ Point n’est besoin d’eau trouble à cet égard. C’est clair comme du cristal dans l’Écriture.

Je peux le résumer très simplement par ce que Jésus dit ici. « Vous devez croire que moi je suis. » Qu’est-ce que cela veut dire ? Vous devez croire que Christ est qui Il est.

Alors, qu’est-ce que cela englobe ? Je vais vous donner ce que j’appelle le « bloc motopropulseur de la vérité de l’évangile, » ce qui est indispensable à la vérité évangélique. Voici où ça commence. Si vous devez croire à la vérité concernant Christ, voici ce que ça comprend. Tout d’abord, vous devez croire en la trinité éternelle, car Christ a dit qu’Il est un avec le Père, qu’Il est éternel, et qu’Il existait même avant Abraham. Donc vous devez croire qu’Il fait partie d’une trinité éternelle. Tout ce qui est moins qu’une trinité fait de Christ quelqu’un de différent de qui Il est.

Donc le cœur de la foi évangélique, le cœur de la vérité de l’évangile est trinitaire, Dieu est trois personnes, tout en étant un. Dire autre chose, c’est mal comprendre qui Il est, et Il dit ‘vous devez croire que Je suis qui Je suis.’ Donc vous commencez par croire en la trinité. Ceux qui nient la trinité ne comprennent pas qui est Jésus-Christ. Ils ne croient pas qu’Il est qui Il est.

Deuxièmement, vous devez aussi croire qu’Il s’est incarné sous forme humaine, que ce membre de la trinité est entré dans l’histoire humaine dans le temps et dans l’espace dans un corps humain. Vous devez croire, donc, en l’incarnation de Dieu en Jésus-Christ, et ceci inclut la naissance virginale, qui est la définition de Dieu sur comment cette incarnation a eu lieu, de sorte que le Christ a pu naître sans péché dans ce monde. Et ainsi, vous devez croire qu’Il est Dieu, qu’Il est éternel, qu’Il est un membre de la trinité éternelle, qu’Il a été incarné dans le monde par la vierge Marie.

Ensuite, vous devez croire en une vie sans péché, parce que ceci est aussi vrai de lui. Il a vécu une vie sans péché. Il ne pouvait pas naître comme les gens ordinaires sinon Il n’aurait pas pu être Dieu – Homme. Et Il ne pouvait pas avoir un seul péché dans sa vie, ni une seule faiblesse, ni un échec, sinon Il n’aurait pas accompli toute justice, cette justice qui est imputée à ceux qui croient en lui.

Donc vous devez croire en une trinité. Vous devez croire en la trinité éternelle, que Jésus-Christ, membre de la trinité fut incarné, né de la vierge Marie, qu’Il est venu dans le monde et qu’Il a vécu une vie sans péché, ce qui, en accomplissant une justice parfaite, est devenu la justice qui peut être imputée à ceux qui croient.

Ensuite, il vous faut croire qu’Il est mort sur la croix comme sacrifice de substitution suffisant, comme expiation pour le péché, qu’Il y est mort en payant le prix pour les péchés de tous ceux qui croiraient un jour, car c’est vraiment ce qu’Il est, l’Agneau de Dieu. Il vous faut croire que sa mort a entièrement satisfait Dieu, qu’une expiation totale a été accomplie, et que c’est pour cela que Dieu l’a ressuscité des morts le troisième jour, qu’Il l’a élevé et assis à sa droite, où Il siège comme Seigneur. Il lui a donné un nom au-dessus de tout nom, celui de « Seigneur ». Il est assis à la droite du Père, Il intercède pour les siens, Il règne et un jour Il reviendra pour établir son royaume sur la terre, et apporter une gloire éternelle au peuple qui lui appartient, bien aimé et racheté.

C’est le cœur de la foi chrétienne. Sortez une seule chose de là et vous avez un autre Jésus. Et Paul a dit que quiconque prêche un Jésus différent, qu’il soit anathème, quel que soit cet évangile différent, un message différent quelconque. Paul disait aux Corinthiens, dans 2 Corinthiens, « Je ne veux pas que vous vous éloigniez de la simplicité et de la dévotion que vous avez envers Christ. » Si quelqu’un prêche un autre Christ, il ne prêche pas la vérité.

Comment se fait-il que nous ayons de la difficulté à comprendre que c’est là le Christ en qui nous devons croire ? C’est la vérité, et c’est ce que les chrétiens croient. Si vous ne croyez pas cela, vous n’êtes pas chrétien. Vous direz : « Et qu’en est-il de ceux qui croient en Dieu ? » Ils ne sont pas chrétiens. Ils meurent dans leurs péchés. « Et qu’en est-il des gens qui croient tout cela à propos de Jésus, mais qui croient également qu’ils doivent faire des œuvres : se faire baptiser, ou accomplir un cérémonial, et observer certaines lois afin d’ajouter quelque chose à leur salut ? » Ils n’iront pas non plus au ciel, ils mourront dans leurs péchés et iront éternellement en enfer. Pourquoi ? Parce qu’ils ne reconnaissent pas que Christ seul est le sacrifice pour le péché et que Christ l’est complètement, de sorte qu’on ne peut rien y ajouter.

C’est par la grâce, au moyen de la foi seule. Et toute tentative d’y ajouter quoi que ce soit fait que la grâce n’est plus une grâce. Tout ce que vous essayez de faire pour gagner la plus petite part de votre salut est une incompréhension du sacrifice de Christ. Et toute incompréhension de la signification de Christ dans son sacrifice prive l’évangile de quelque chose. Croyez-le, le christianisme et la chrétienté, en tant que tels, sont remplis de gens qui ont beaucoup d’informations sur ce que je viens de dire concernant l’évangile, mais n’ont pas cette confiance totale en Jésus-Christ comme étant le seul à être qui Il est, et étant le seul et complet sacrifice pour le péché, dont la conséquence est de ne pas se confier dans leurs propres efforts ou œuvres.

C’est triste à dire, mais beaucoup de ceux qui se réclament du nom de Christ en disant, « Seigneur, Seigneur, nous avons fait ceci et cela, » sont inconnus de Lui, et mourront dans leurs péchés, et là où Il est, ils n’iront jamais.

Donc Jésus leur dit : « Si vous ne croyez pas » - verset 24, - « Si vous ne croyez pas que moi, je suis, vous mourrez sans que vos péchés soient pardonnés » - et par conséquent vous en payerez le prix éternellement.

Il y a une dernière manière garantie de mourir dans vos péchés, et ils le manifestent de manière évidente. Soyez juste à vos yeux, soyez attaché au monde, ou soyez incrédule, quatrièmement, soyez délibérément ignorant, ou obstinément ignorant. Au verset 25, c’est stupéfiant. « ‘Toi, qui es-tu ? ‘ lui dirent-ils. » Lui dire cela est absolument incroyable, après tout ce qu’ils avaient vu, après tout ce qu’Il avait fait, après ce qu’ils avaient entendu. « Jésus leur répondit, ‘Ce que je vous dis depuis le début. » Ils étaient vraiment bouchés. « J’ai beaucoup de choses à dire et à juger à votre sujet, mais celui qui m’a envoyé est vrai et ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde. » Il dit, « J’ai parlé, et parlé encore, et ce que j’ai dit c’est la Parole même de Dieu. »

Et pour vous montrer à quel point ils étaient bouchés, au verset 27 il est dit, « Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. » Bien qu’Il l’ait dit répétitivement. « Moi et le Père, nous sommes un – Je ne parle pas de moi-même, ce que le Père me montre, voilà ce que je dis. » Tout ce qu’Il avait dit, tout, jusqu’au chapitre 8, ils avaient tout entendu.

Qu’est-ce que c’est ? C’est, tout d’abord, de la moquerie ironique. « Toi, qui es-tu ? Qui penses-tu être pour faire les déclarations que tu fais ? Qu’est-ce qui te donne le droit de prendre ce rôle de prophète et ce messager de vérité ? Et qui penses-tu être pour parler comme tu le fais ? » Ils auraient dû savoir qui Il était, Il l’avait dit clairement plusieurs fois, répété à de nombreuses reprises.

Vous vous souvenez qu’au chapitre suivant, au chapitre 9, l’aveugle fut guéri par Jésus, et les chefs sont venus à lui en disant, « Qui est celui-ci et d’où vient-il ? » Et l’aveugle a dit, « Voilà qui est étonnant : » - au verset 30 – « vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. » Je veux dire, c’était de l’ignorance volontaire.

Pourquoi sont-ils volontairement ignorants ? Jean 3 le dit clairement : « Les hommes ont préféré les ténèbres à » - quoi ? « La lumière ! » Il faisait noir parce qu’ils le voulaient. Il fait toujours sombre quand vous aimez votre péché. C’était une obscurité volontaire. En revenant à 8 :19, Il dit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

Vous ne nous connaissez ni l’un ni l’autre. Vous êtes dans l’obscurité, et c’est ce que vous voulez, car vous aimez votre péché. Dans 7 :17 Jésus dit : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu… » Quand vous arrivez au point où vous êtes prêt à faire la volonté de Dieu au lieu de votre péché, vous connaîtrez mon enseignement. La vérité est donnée à ceux qui la désirent.

C’est comme le dit l’Ancien Testament, « Si vous me cherchez de tout votre cœur, vous me trouverez. » Quand vous êtes prêt à faire la volonté de Dieu, vous connaîtrez mon enseignement. Vous saurez alors que je parle de la part de Dieu. Mais tant que vous aimez obstinément votre péché et que vous le chérissez, y compris le péché de l’orgueil et de la propre justice, vous mourrez dans votre péché.

Leur ignorance était égoïstement satisfaite, moqueuse, née d’un amour pour leur propre fierté. Ils avaient très souvent entendu qui Il était. Ils en avaient vu bien des preuves mais le péché produit l’incrédulité et l’incrédulité produit une ignorance obstinée. Alors ils refusaient de savoir parce qu’ils aimaient leur péché.

Vous voulez mourir dans votre péché ? Soyez juste à vos yeux, attaché au monde, incrédule, obstinément et volontairement ignorant, et vous mourrez dans votre péché. Jésus dit au verset 29 qu’ils auraient dû savoir : « Celui qui m’a envoyé est avec moi, il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Vous auriez dû voir Dieu en moi. Vous auriez dû savoir, vous auriez dû écouter, mais vous ne l’avez pas fait.

Cela finit par une note positive. Au verset 30, « Comme Jésus disait cela, beaucoup crurent en lui. » Ce pourrait être ma prière aujourd’hui, que comme je vous ai dit ces choses, comme j’ai répété ces paroles de Jésus, que beaucoup puissent croire en lui.

Vous voulez mourir dans vos péchés ? Continuez sur votre voie. Croyez simplement que vous êtes assez bons comme vous êtes. Continuez à aimer les idéologies humaines. Refusez simplement de croire les grandes vérités concernant Christ. Aimez votre péché si fort que vous choisirez les ténèbres et serez volontairement ignorant. Mais pour faire cela, vous devrez trébucher sur la croix. C’est vrai. Vous devrez cruellement, irrespectueusement piétiner le sang de Christ parce que vous connaissez l’évangile. Donc vous devrez buter sur la croix.

Même aujourd’hui, comme nous venons prendre le repas du Seigneur, la croix sera de nouveau présentée et vous allez devoir de nouveau la rejeter pour continuer sur le chemin que vous avez pris. C’est vraiment inconcevable. Pourquoi voulez-vous mourir si vous pouvez vivre ? Pourquoi ne voulez-vous pas être comme ces nombreuses personnes qui ont cru et qui n’ont pas voulu mourir dans leur péché ? Pourquoi ne voulez-vous pas accepter une expiation pour votre péché ? C’est la question qui englobe tout. Et la réponse est que vous êtes juste à vos propres yeux, vous êtes assez bon comme vous êtes, vous aimez trop le monde, vous refusez de croire, ou bien vous aimez votre péché et vous affectionnez l’obscurité et l’ignorance qui va avec. Dans tous les cas, le prix à payer est éternel. Inclinons-nous dans la prière.

Père, en réfléchissant à la puissance des paroles de Jésus et à la folie de ceux qui refusent de croire, cela nous rappelle que la même chose se passe encore tous les jours, et peut-être même que les combats que Jésus avait en Jean 8 continuent dans le cœur de certains ici aujourd’hui. Je prie que la puissance de ton Esprit puisse briser l’emprise de la propre justice, du monde, de l’incrédulité et de l’amour du péché ; et que le cœur veuille désirer faire ta volonté afin que celui qui est prêt à la faire puisse connaître la vérité.

Père, en nous approchant de cette Table, nous nous souvenons encore une fois du sacrifice que Jésus Christ a fait pour nos péchés sur la croix, qu’Il a porté nos péchés comme nous le lisons dans le prophète Ésaïe, qu’Il a porté nos souffrances, qu’Il a été brisé pour nos iniquités, blessé pour nos transgressions, que le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui. Par ses meurtrissures nous sommes guéris. Nous te remercions Père, pour la promesse que pour tous ceux qui croient en Jésus comme Messie et Fils de Dieu, il y a un salut parfait et complet. Nous prions pour cela en faveur de chaque personne ici présente.

Aussi, Seigneur, pour ceux parmi nous qui sommes chrétiens, nous voudrions demander que chacun de nous puisse également examiner son cœur en s’approchant de cette Table, affirmant que nous sommes sauvés, que nous t’appartenons. Que nous puissions nous rappeler de la tragédie du péché qui rompait la douceur de notre relation avec toi, et que nous confessions tout ce qui nous est connu, et te demandions de purifier aussi tout ce qui est inconnu, et que nous puissions venir prendre ce repas avec des cœurs purs.

FIN

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