Grace to You Resources
Grace to You - Resource

Comme vous le savez, nous sommes en train d’étudier la première épître à Timothée mais j’ai hésité à continuer l’étude de 1 Timothée au cours de ces deux prochains dimanches, dans l’attente de votre retour à tous. Beaucoup d’entre vous sont au loin pendant cette période spéciale de vacances. J’ai donc repoussé à plus tard l’étude du chapitre 2, un chapitre vital, à un délai d’au moins quelques semaines, non seulement par souci de planifier les choses mais aussi pour une deuxième raison.  C’est qu’il y a quelque chose qui me préoccupe depuis le mois dernier.  C’est une sorte de feu qui brûle dans mon cœur : j’ai besoin de passer quelques  dimanches à partager mon fardeau avec vous.

Donc pendant cette matinée, et demain matin dimanche, je voudrais vous parler d’un sujet : la Toute suffisance des Écritures. La Toute suffisance des Écritures. Je crois vraiment qu’il s’agit d’un sujet vital, oui, vital. En fait, j’ose espérer, quand ces messages auront été donnés, quand vous les aurez écoutés, que vous prendrez les enregistrements car je crois que ce sont des choses auxquelles vous voudrez vous référer plusieurs fois et que vous désirerez les donner à d’autres.  Je ne vais pas vous donner mon point de vue sur ce sujet.  Je ne vais pas essayer d’aborder la Toute suffisance des Écritures dans une perspective philosophique, où sur la base d’expériences, mais ce que je désire, c’est que nous examinions ensemble la Parole de Dieu et comprenions ce qu’elle révèle de sa propre suffisance.  Et, pour une église et des personnes dont les vies sont construites sur le fondement de la Parole de Dieu, il s’agit d’une étude d’une importance extrême.

Donc, quelque chose en particulier a aiguisé  mon intérêt par rapport  à cette étude et je voudrais vous en parler, si vous me le permettez, pendant quelques instants. Il s’agit, je crois, d’une stratégie, puissante, omniprésente et  plutôt subtile qui se déploie aujourd’hui chez ceux qui se nomment « chrétiens évangéliques ». Elle est orchestrée par notre ennemi numéro un, Satan, et malheureusement, a été introduite dans les églises évangéliques par de très nombreuses personnes. Cette stratégie subtile et puissante attaque la suffisance de la Parole de Dieu. Maintenant, en tout temps, la Parole de Dieu est attaquée. Et nous devons être prudents et très vigilants pour découvrir en quoi consiste cette attaque.

Je crois qu’actuellement, l’attaque contre les Écritures vient en premier lieu de ceux qui nient qu’elle soit suffisante en matière de foi et de conduite.  Une des grandes déclarations théologiques, de théologie évangélique traditionnelle est celle-ci : les Écritures sont suffisantes dans toutes les questions relatives à la foi et à la conduite. Et c’est cela qui est attaqué aujourd’hui.  Permettez-moi de décrire brièvement ce que j’entends par là, grâce à quelques illustrations choisies sous différents angles.

Tout d’abord, au cours de ces dernières années, s’est développée, dans l’église, parmi les leaders, une grande préoccupation pour ce que je pourrais appeler “ les techniques de management du monde”. Avec tous les livres écrits sur les entreprises à succès ainsi que les méthodes visant à la  réussite dans la gestion et la direction, et ainsi de suite, l’Église a dressé l’oreille et suivi ce courant comme si sa vie même en dépendait. Beaucoup se sont prosternés, en quelque sorte, devant les dieux des techniques de management de ce monde.

Les églises font l’apprentissage de ce type de méthodes comme si elles représentaient les clefs pour construire le royaume de Dieu. D’une manière très subtile, il s’agit d’une attaque contre la suffisance des Écritures. Ce qui équivaut à affirmer ceci : « Connaître la Parole de Dieu et comprendre ses principes, en particulier ceux relatifs à la croissance dans l’Église, n’est pas pertinent. Il nous faut aller vers des techniques de gestion et des  systèmes assurant la réussite que le monde utilise dans les entreprises et les transférer dans l’église si nous voulons que l’église grandisse et se développe vraiment. Je pense qu’il s’agit là d’une attaque subtile contre la suffisance de la Révélation Divine pour répondre aux questions en lien avec la croissance et l’expansion de l’église.

En second lieu, je suis depuis  peu dans l’inquiétude quant à une autre orientation : le fait que  beaucoup de gens  estiment que la Parole de Dieu n’est pas une nourriture suffisante pour les saints dans l’église et qu’il faut y adjoindre une certaine quantité de divertissement.  Et les églises dépensent beaucoup d’argent pour divertir les gens. Nous avons développé, à cause de notre inclinaison pour les divertissements dans notre société, une sorte de liste des célébrités chrétiennes. Nous consommons beaucoup de divertissement qui représente un coût pour l’église, si vous incluez la télévision chrétienne : des milliards et des milliards de dollars qui appartiennent au Seigneur.

Et ceci représente,  en  un sens, une concession faite à ceux qui ne croient pas que l’enseignement, l’étude, l’apprentissage et l’application de la Parole de Dieu sont une nourriture suffisamment passionnante. En fait, il semble qu’il existe bon nombre de personnes que les choses de Dieu révélées dans la Parole de Dieu ennuient plutôt et qui éprouvent un besoin désespéré de se divertir. Et il se cache derrière tout cela, une attaque contre le fait que la Parole de Dieu suffit pour apporter la vie aux croyants, qu’elle représente tout ce dont ils ont besoin non seulement sur le terrain du combat spirituel mais aussi pour être joyeux et épanouis dans la vie.

Un autre domaine qui me plonge dans une grande désolation, c’est le domaine que nous pourrions appeler le mysticisme ou le domaine de l’occultisme. Je crois à l’évangélisme, si vous examinez les choses de près - et vous entendrez plus de choses à ce sujet mardi soir, quand vous écouterez Dave Hunt. Mais je pense que si vous observez de près le mouvement évangélique d’aujourd’hui, vous rencontrerez, dans beaucoup d’endroits, des gens préoccupés par l’occulte.  Ils ne croient pas qu’il s’agisse de cela mais c’est bien cela en vérité. Ils pénètrent dans le monde des médiums, des démons et même du diable, car ils recherchent une puissance surnaturelle, une expérience surnaturelle, des  expériences extatiques.

Ils recherchent des miracles, des signes et des prodiges. Il existe maintenant des écoles qui enseignent sur les signes et les prodiges. Il y a des gens qui disent qu’ils ne pourront jamais atteindre le monde avec l’Évangile à moins qu’ils ne puissent ressusciter les morts, guérir des malades, faire descendre le feu du ciel, et toutes sortes de choses surnaturelles.

Peter Wagner a récemment déclaré lors de la Convention de l’Association Américaine des Collèges Bibliques – je le cite : « Le simple évangile n’est désormais plus suffisant sans signes et prodiges » - fin de citation.  Nous ne pouvons pas atteindre le monde, dit-il, avec la seule Parole de Dieu ; il nous faut des signes et des prodiges. Et il a parlé, avec beaucoup d’autres, de la façon dont on peut  trouver une source de puissance et pénétrer dans la sphère des puissances surnaturelles pour accomplir des miracles et produire ces signes et ces prodiges.

Il y a ceux qui se font les chantres aujourd’hui des mantras chrétiens, quelque chose qui ressemble à des chants.  Ceux qui proposent des formules pour confronter Satan, pour s’occuper des démons,  confesser des choses positives, et des techniques de visualisation grâce auxquelles vous êtes en mesure de voir les choses comme si c’était la réalité. Qu’il s’agisse de votre guérison, d’une nouvelle voiture, de la fille que vous désirez, d’une nouvelle maison, ou de toucher une certaine catégorie de personnes pour Christ, ou bien pour développer un ministère. Il vous suffit d’utiliser cette sorte de technique de visualisation de gros calibre basée sur l’auto-hypnose.

Toutes ces choses sont des formes de magie occulte. On les pratique pour acquérir une prétendue puissance divine, mais la puissance qu’ils gagnent, c’est un « supposé » pouvoir divin car en fait la puissance  qu’ils reçoivent est celle de l’ennemi. En fait, on pourrait appeler cela «  la nouvelle science religieuse ». De nos jours, nous avons développé une connaissance de l’esprit. Beaucoup de gens pénètrent la pensée orientale et hindoue en croyant qu’ils auront la capacité de s’emparer de la puissance émanant du monde de l’Orient s’ils arrivent à adopter le paradigme de leur forme de pensée.

Il existe un engouement pour le mysticisme. Une puissance psychique est cultivée. Les gens prétendent prendre autorité sur le diable, autorité sur les démons, autorité sur la maladie. Ils circulent à droite à gauche au nom d’un supposé don de prophétie, en donnant des ordres à Satan et à ses puissances, mais aussi à la maladie, à l’infirmité, aux circonstances négatives et à d’autres choses.

Si on va plus loin, une autre catégorie où l’on rencontre cette sorte d’abandon de la croyance dans la suffisance des Écritures, c’est au sujet du mariage et de la famille. Il fut une époque  où nous croyions que la Bible nous donnait une perception adéquate du mariage et de la famille. Si nous étudions la Parole de Dieu, nous serions en mesure de vivre une vie de famille dans sa plénitude, et on croyait que le mariage était tout ce que Dieu avait prévu pour nous s’il était vécu d’après les principes bibliques.

Les familles pourraient être totalement à l’image de ce que Dieu avait prévu depuis toujours si on vivait  en accord avec les principes de la Bible… Mais maintenant, il existe une prolifération de trucs et d’astuces, de techniques sexuelles, tout simplement une multitude de choses que l’on ajoute aux Écritures pour essayer de régler les problèmes familiaux. Et d’une manière sous-jacente et subtile,  on fait des observations sur le fait que la Bible est devenu à divers degrés,  insuffisante ou inadéquate. Auparavant, on pouvait accepter ce que la Bible disait sur les sujets sociologiques, que ce soit sur l’homosexualité ou sur le rôle de la femme.

Maintenant, on entend que la Bible est plutôt simpliste et qu’elle n’est pas capable de se prononcer sur toutes ces questions sociologiques contemporaines, à cause de son absence de subtilité. Et, par conséquent, la Bible se révélerait insuffisante dans sa capacité à traiter les grandes questions sociologiques du monde contemporain. Cela pénètre l’église de manière systématique ;  c’est particulièrement sensible, en ce qui concerne  l’homosexualité dans les églises libérales et  au sein des églises les plus évangéliques, concernant la redéfinition du rôle de la femme, qui s’écarte de l’enseignement biblique traditionnel.

Mais peut-être, tout aussi important ou dominant tous ces autres thèmes, il y a le domaine de la psychologie. Aujourd’hui, la psychologie est en train de faire une percée dans l’église qui est assez effrayante.  En réalité, il se développe au sein de l’église évangélique, un abandon  rapide du terrain traditionnel de la théologie biblique pour la terre promise de la psychologie et de la psychothérapie. Les églises qui autrefois avaient toujours embauché  des pasteurs, des évangélistes et des enseignants, emploient  maintenant, des psychologues.

Les pasteurs, qui autrefois, allaient au séminaire pour étudier la Parole de Dieu ou au collège biblique pour maîtriser les Écritures, se rendent maintenant dans des écoles de psychologie pour étudier la sagesse humaine afin de résoudre les problèmes du genre humain ;  c’est une façon subtile de dire que la Bible est insuffisante. Quand nous devons faire face à ces situations d’anxiété émotionnelle encrée dans les profondeurs de l’être humain, nous n’arrivons pas à nous attendre à ce que la Bible nous dise quelque chose d’intelligent sur ces problèmes.

Les séminaires changent leurs programmes d’étude de manière spectaculaire. Pour la première fois, dans l’histoire de l’Église, les séminaires emploient des psychologues au sein de leurs équipes pédagogiques, des psychiatres pour enseigner. Ils enseignent la psychologie, augmentant, dans de nombreux endroits,  le nombre d’heures de psychologie en réduisant le contenu de l’enseignement biblique dans leurs programmes. Les collèges agissent pareillement. Les églises le font. Il s’agit d’un abandon à grande échelle.

Et sur cette espèce de mysticisme qui va trop loin, sur cet engouement pour les puissances, les sciences de la pensée, les techniques de visualisation, l’hypnose et toutes ces choses concernant l’image de soi, vient se greffer la psychologie. Et tous réunis, ils forment le nouveau dieu de l’Église. Et je revois dans le passé, les procès que nous avons nous-mêmes subis, lorsqu’ on se moquait littéralement de nous pour nous montrer si « primaires », quand nous croyons que la Bible est capable d’aider les gens qui ont de graves problèmes.

Le monde a dit que la Bible ne pouvait pas venir en aide aux gens et maintenant, c’est triste à dire, l’église met son grain de sel en donnant son accord à l’idée que la Bible est hors sujet pour traiter les problèmes psychologiques. En fait, j’irais même jusqu’à avancer que beaucoup se font les avocats de la défense d’un salut d’ordre psychologique en lieu et place de la nouvelle naissance. Il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’un pseudo- évangile humaniste. Cette préoccupation pour l’estime de soi, l’amour de soi, l’accomplissement personnel et la réalisation de soi, a amené l’église à ignorer toute contrepartie biblique.

Et à seule fin seulement de se situer dans ce débat, l’église, inéluctablement, fatalement, adopte ces choses mais, en réalité, le monde reconnaîtra plus volontiers les erreurs  transmises par ces enseignements que nous sommes enclins à le faire. Par exemple, dans le Los Angeles Times paru le 18 de ce mois, vous avez peut-être lu un article intéressant sur une convention qui avait lieu à Phoenix, dans l’Arizona, regroupant des psychiatres, des psychanalystes et des psychologues. Très grande convention: il semblerait qu’il y avait 7000 participants.

Pour la première fois dans l’histoire du monde, les plus grands psychanalystes, psychologues et psychiatres de ce monde, se sont rassemblés. Des gens comme, Carl Rogers, Albert Ellis, R.D. Laing, Bruno Bettelheim, Joseph Wolpe et Thomas Szasz.  Ce sont les noms les plus célèbres de la planète dans le domaine des techniques et des méthodes en psychothérapie. Ils étaient tous là. Et l’article était vraiment incroyable.

Il mentionnait par exemple ceci : « Les héros étaient présents pour évaluer ce qui s’était passé en  psychothérapie depuis un siècle et où  la discipline allait se diriger dans l’avenir ». Sauf, qu’ils ne pouvaient pas vraiment se mettre d’accord entre eux. Laing, l’un des plus célèbres, connu pour ses travaux sur la schizophrénie, disait «  qu’il n’avait en tête aucune découverte fondamentale sur les relations humaines résultant d’un siècle de psychothérapie ». Aucune découverte fondamentale ne lui est venue à l’esprit. Vraiment?

Les 7000 praticiens et étudiants en psychothérapie, les psychiatres et les travailleurs sociaux, qui participaient aux différentes sessions, ne furent nullement intimidés par les débats et  les divergences d’opinion. Se faire signer des autographes, c’était la priorité de beaucoup d’entre eux.  Un des leaders en psychanalyse a dit que  «  la meilleure thérapie qu’il avait trouvée contre l’anxiété était de fredonner une mélodie ». Et ce qui est triste dans toute cette histoire, c’est que l’église a adopté ces choses, comme s’il s’agissait du salut de l’homme.  Le prix Nobel, Richard Feynman a dit- je le cite : « la psychanalyse n’est pas une science. »

Que voulait-il dire par là ? Il indiquait par-là qu’il n’existe pas de règles pour la guider : c’est un ramassis d’opinions humaines. Le professeur Paul Vitz, de l’université de New York, a critiqué le christianisme et l’église chrétienne pour sa tendance à faire ceci - ce qu’il a appelé -«  acheter au prix fort et vendre à prix cassé » dans le domaine des sciences sociales. Il a dit : « L’église est avide d’adopter des modes de pensée en lien avec les tendances à la mode au moment même où les professionnels du monde séculier commencent à en faire la critique ». En fait, il l’a exprimé en ces termes : « C’est comme si on montait dans un wagon de train au moment où celui-ci  commence à perdre de la vitesse. » – Fin de citation.

Nous avons tendance à nous comporter ainsi, à sauter à pieds joints dans des mouvements qui sont presque moribonds parce qu’ils se révèlent être un fiasco même pour les personnes qui les avaient initiés dans notre monde. Mais voilà, il se trouve qu’ils font des percées énormes dans l’église chrétienne contemporaine. Je suis totalement sidéré par les percées que font le mysticisme, les sciences de la pensée, l’occultisme, la psychologie, et tous ces autres courants, dans l’église, dans les instituts, les collèges, les séminaires et par le rejet méprisant de la théologie biblique et de la Bible comme pouvant nous suffire.

Maintenant, tout ceci n’est pas un mince problème. Je pense que cette façon de considérer la Parole de Dieu, n’est pas chose insignifiante mais un péché.  Je crois que l’église pèche quand elle croit que la Bible n’est pas suffisante. J.I. Packer, dans son petit livre sur la Parole de Dieu met le doigt sur le problème dans un paragraphe qui dit ceci : je cite – « Des certitudes au sujet des grandes questions sur la foi chrétienne et la conduite du chrétien, manquent sur toute la ligne. L’observateur extérieur nous voit tituber d’un gadget à un autre et faire des acrobaties comme beaucoup de gens ivres dans le brouillard, ne sachant pas où ils en sont et quel chemin ils devraient prendre. La prédication est floue.  Les têtes sont remplies de confusion – les cœurs dans le doute,  les doutes vident les gens de leur force, l’absence de certitudes paralyse l’action. A la différence de l’église du premier siècle qui a gagné le monde romain et de ces chrétiens qui, plus tard, ont été les pionniers de la Réforme, du  Grand réveil puritain, du  réveil évangélique ainsi que du grand mouvement missionnaire du siècle passé, nous manquons de certitudes. » Fin de citation.  Et la raison pour laquelle nous sommes dans l’incertitude, c’est parce que nous avons une vision des Écritures marquée par le péché. Il ne semble pas que nous croyions encore à la Toute-suffisance des Écritures pour la vie et le comportement de l’Église. C’est un péché, un péché aux proportions monstrueuses de nier la Toute-suffisance de la Parole de Dieu.

A présent, comment pouvons-nous répondre à cette question ? Comment pouvons-nous aborder ce problème ? Je pourrais prendre encore quelques heures pour vous décrire ce problème, mais je veux trouver la solution. Vous en saurez plus là-dessus mardi soir. Mais pouvons-nous tourner vers la Bible pour y trouver tout ce qui est suffisant pour vivre et nous conduire ?

La réponse, je pense, est un oui retentissant. Et la preuve, c’est le témoignage rendu par la plus grande autorité de l’univers, rien de moins que Dieu lui-même. Et ce que je veux qu’on examine aujourd’hui et dimanche prochain, c’est le témoignage que Dieu rend lui-même à la suffisance de la Parole de Dieu. Donc, dimanche prochain, nous focaliserons notre attention sur un seul et unique passage : le Psaume 19. Je crois que c’est le passage le plus important dans toute la Bible concernant  la Toute-suffisance des Écritures. Mais, ce matin, je voudrais que nous regardions simplement une multitude de passages qui vont renforcer notre compréhension de cette vérité essentielle.

Maintenant, je vais vous donner beaucoup de passages bibliques. Je n’attends pas de vous que vous les cherchiez tous. Mais ceci est  extrêmement important et vraiment fondamental. Donc, je voudrais au moins que vous écriviez les références et je voudrais m’assurer que vous vous allez vous procurer les enregistrements afin de les avoir pour vous y référer plus tard. Mais n’essayez pas de me suivre en les cherchant tous. Vous pourriez vous y perdre. Je vous dirai ceux auxquels il est important de vous reporter.

Un bon point de départ pour nous donner une sorte d’avis général sur le sujet que nous allons aborder, serait de lire dans la seconde épître de Paul aux Corinthiens. Donc, je veux vous mentionner un verset, le relever et faire ensuite un commentaire à son propos. Deuxième épître aux Corinthiens 3 : 5, écoutez ce qu’il est dit. C’est très court donc écoutez attentivement. « Notre capacité vient de Dieu ».  Est-ce que vous entendez cela : « Notre capacité vient de Dieu ». A partir de là, nous pourrions prêcher seulement à partir de cette unique déclaration un bon moment.

Notre capacité ne vient pas des hommes. Notre capacité ne vient pas de la sagesse humaine. Notre capacité ne tire pas son origine des ressources humaines. Notre capacité vient de Dieu. Notre capacité. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que  notre capacité pour vivre notre vie pleinement dans le plan de Dieu vient de Lui. Autrement dit, nous vivons, parce que nous sommes chrétiens, dans un environnement où les ressources essentielles pour notre vie sont divines. OK ? C’est divin !

Nous vivons dans une sphère, dans un milieu et à un niveau où la sagesse humaine ne nourrit pas, pour lesquelles la sagesse humaine est incapable de fournir des ressources. A présent, je voudrais que vous compreniez bien ce que je vous dis ce matin : je n’affirme pas que rien, en dehors de la Bible, n’a de la valeur. Beaucoup de choses ont de la valeur. La grâce commune de Dieu, qui est la grâce divine s’étendant à tous les hommes, va susciter, dans notre environnement humain, des choses qui sont très utiles.

Mais quand il s’agit des questions liées à la vie spirituelle, tout ce que nous devons savoir est révélé dans la Parole de Dieu et nous est transmis par le Saint-Esprit à travers cette Parole. Et, en dehors de la Parole de Dieu, nous n’avons pas à nous mettre à la recherche d’une source de suffisance que les Écritures ne pourraient pas nous fournir.  C’est un péché. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe rien dans ce monde qui ne puisse nous être utile. Beaucoup de choses dans ce monde sont utiles. Mais les questions en rapport avec la vie spirituelle, le comportement et le service de Dieu sont traitées dans la Parole du Dieu vivant et cela nous suffit. C’est suffisant.

Notre capacité, en tant que croyants, vient de Dieu. Donc, nous ne pouvons pas dire : « Eh bien, il s’agit d’un problème que nous ne pouvons pas gérer. Oh mince alors ! Ce problème-là, c’est un problème spirituel dont la Bible ne parle pas…. Vous feriez mieux, oui, vous feriez mieux de trouver une source de puissance ailleurs, vous devriez chercher de préférence du côté de la réalisation de soi, de la visualisation, de la psychothérapie ou de la psychanalyse. Ou encore : « Oh mince alors, nous ne pouvons tout bonnement pas faire faire face à ce problème ! » Qu’il s’agisse d’un problème spirituel, de quelque chose en rapport avec la vie d’un croyant, avec la vie de l’Église, en lien avec l’âme humaine, les luttes intérieures de l’être humain, toutes ces choses de la vie qui engendrent des difficultés, la Bible peut les traiter et elle le fait vraiment. Elle est pleinement suffisante.

Un autre verset dans 2 Corinthiens se trouve au chapitre  9. En fait, le texte se répartit entre deux versets, les versets 8 et 10. 2 Corinthiens 9 :8 dit - écoutez-bien. Contentez-vous d’écouter bien attentivement ce que je dis et je voudrais que vous notiez les superlatifs dans votre esprit. Finalement, pourquoi ne pas ouvrir votre Bible dans 2 Corinthiens 9 : 8 pour les souligner.

Regardez les superlatifs, ici.  2 Corinthiens 9 : 8 « Et Dieu … » et encore cette mention « nous suffit » Dieu nous suffit ; il est notre source – « Dieu est capable», il n’existe aucune limite à Sa capacité. – « pour vous combler de toutes grâces » -. Ici, vous avez le premier superlatif, toute grâce. Pas seulement une forme de grâce, pas seulement, le plus de grâce possible, mais toutes sortes de grâces.

« Il est capable de faire abonder toutes grâces ». Il y a un autre superlatif, un autre mot qui parle de marques d’attention encore plus grandes. « Il peut faire abonder toutes sortes de grâces envers vous afin que - et ici un autre superlatif - « toujours » - non pas quelques fois, pas la plupart du temps, mais tout le temps – « pour que vous ayez en abondance toutes choses dont vous avez besoin ». Voici encore un superlatif : « ayant toujours en toutes choses tout ce qui suffit »  non pas certaines choses, quelques choses, la plupart des choses, mais quoi ? « Suffisamment en toutes choses ».

Je trouve moi qu’il s’agit d’une déclaration absolument étonnante. Et quiconque s’en va prêchant à la ronde « Et bien, vous savez…, l’évangile seul n’est pas suffisant. La Parole de Dieu, ça ne suffit pas. Il faut que j’aie recours à plus de ceci et de cela, à  cette philosophie, à cette sagesse humaine-là et à cette approche des choses… » ne comprend pas que c’est pécher contre Dieu. Contre l’affirmation de Dieu lui-même qui déclare être capable de faire abonder toutes grâces envers vous  pour que vous ayez toujours suffisamment en toutes choses, pour que vous soyez dans l’abondance - un autre superlatif ici - et enfin, en voici un autre « pour toute bonne œuvre, ou pour toutes bonnes œuvres. Des superlatifs absolument sans limites.

Et ensuite le verset 10 ajoute ceci : « Vous serez de la sorte enrichis à tous égards ou en toutes choses » et là les superlatifs reviennent « pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces ». Le nombre de mots au superlatif est stupéfiant, absolument stupéfiant. Donc, si quelqu’un arrive et dit « La Bible n’est tout bonnement pas suffisante. Oh mince alors, ce n’est pas un  problème auquel l’Écriture peut répondre… Eh bien non, les Écritures ne peuvent pas pénétrer cette culture, mince alors ! Il nous faut acquérir une espèce de puissance surnaturelle. Mince alors ! Les Écritures ne sont pas à la hauteur».

Ou si quelqu’un dit : « Eh bien, nous n’avons simplement pas trouvé de réponse dans le christianisme pour ce genre de problèmes de fond », on va à l’encontre du témoignage rendu par Dieu dans ce passage même. Notre Dieu est capable de pourvoir et de répondre à tous nos besoins. Avoir suffisamment à disposition commence avec Dieu et Dieu suffit.

A présent, élargissons notre compréhension  par rapport à l’idée de base que Dieu suffit et que nos ressources doivent venir de Lui. Je crois que les ressources que Dieu nous donne nous viennent par l’Esprit de Dieu et par la Parole de Dieu. Et aujourd’hui, une attention particulière est portée à la Parole de Dieu. Écoutons donc quelques témoignages rendus par les Écritures en relation avec cette pensée. Tout d’abord -  il vous suffit d’écouter avec attention et de noter les versets pour pouvoir vous y référer – lorsque Jésus parle de la sanctification du croyant, c’est une sainteté complète du croyant, une totale séparation du péché. Dans Jean 17 : 17, Il dit ceci à Son Père : “Sanctifie-les par Ta vérité”. En fait, le mot « sanctifier » veut dire « séparer du péché, être séparé pour Dieu ». Il inclut l’idée d’une perfection spirituelle, d’un accomplissement spirituel, ce que nous devrions être en Christ, quelque chose qui est en train de se réaliser.  Et il dit « Oh, Dieu, purifie- les, rends-les saints, sépare-les du péché pour Toi-même et fais-le par Ta vérité. »  Et par la suite, dans le même verset, il dit : « Ta Parole est la vérité ». Nous en concluons que, de toute évidence, la plénitude de la sainteté du croyant est l’œuvre de la Parole de Dieu. C’est le travail de la Parole de Dieu.

La Parole de Dieu plus quelque chose d’autre, c’est une secte. C’est ce que les sectes disent depuis des années : « vous avez besoin de la Parole de Dieu plus les écrits de Mary Baker Eddy : « La Science et de la Santé et de la Clef des Écritures » ; vous avez besoin de la Parole de  Dieu et en plus des visions de Joseph Smith et des écrits de Brigham Young, et cætera, et cætera… »

Vous avez besoin de la Parole de Dieu et en plus des décrets de l’Église : c’est ainsi que cela s’est passé et se passe encore depuis tant d’années dans l’Église Catholique Romaine. Il vous faut la Bible et les écrits de telle ou telle personne. La Bible plus la sagesse humaine et la philosophie. C’est une chose vieille comme le monde qui assène des coups au principe de la Toute-suffisance des Écritures. Mais Jésus a dit : « Rends-les parfaits et purs par Ta vérité. Ta Parole est la vérité. Ta Parole est la vérité ». Chez le croyant, la sainteté totale est l’œuvre de la Parole de Dieu.

Écoutez le témoignage du prophète Michée. Michée, le prophète, au chapitre 2, verset 7 parle de l’œuvre de la Parole de Dieu dans la vie d’un saint. Il fait cette déclaration très importante : « Mes Paroles ne sont-elles pas favorables à celui qui marche avec droiture ? » Autrement dit, Dieu, par la bouche du prophète dit : « N’est-il pas vrai que quand vous vivez dans l’obéissance, Ma Parole produit quelque chose de bon dans votre existence ? « La bénédiction sur votre vie » pourrait être une autre manière de l’exprimer.

L’idée, c’est que la Parole de Dieu est la source de ce qui est bon dans la vie. La Parole de Dieu est la source de bénéfices pour le croyant obéissant qui marche dans la droiture. La Parole de Dieu nous apporte tout le bien que Dieu a le pouvoir de nous dispenser alors que nous marchons en obéissant à cette Parole.  Comme lorsque Paul écrivit aux Corinthiens – c’est ce que nous avons vu plus tôt dans la deuxième épître. La première lettre contient aussi un chapitre très important sur ce thème : c’est le chapitre 2.

Quand Paul écrivit aux Corinthiens, il leur a écrit que l’Esprit de Dieu leur révélait l’enseignement que Dieu leur destinait. Et, dans 1 Corinthiens 2 :13, il a décrit la chose de cette façon : « L’enseignement de Dieu qui nous est parvenu par le Saint Esprit » – écoutez, je cite - « non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit. »  C’est merveilleux. La sagesse de Dieu ne nous vient pas au travers de sources humaines. Notre capacité vient de Dieu. Dieu nous dispense Sa Sagesse par l’Esprit de Dieu, révélant Son enseignement dans la Parole de Dieu et la Sagesse se trouve non dans les discours que l’homme enseigne, mais dans l’enseignement donné par L’Esprit.

En fait, tout ceci est tellement exhaustif, efficace ; c’est si parfait, qu’il dit au verset 15 que par la Parole de Dieu et le Saint Esprit, nous avons la capacité de juger ou d’évaluer et peser toutes choses. C’est une déclaration extrêmement complète.

Nous pouvons juger, évaluer, estimer, comprendre et saisir toutes choses sur la base de la connaissance de la Parole de Dieu. « Car » – dit-il – « les Écritures, la Parole de Dieu révélée » – verset 16 – une merveilleuse déclaration – « nous donne » - écoutez bien ceci « la pensée de Christ ». Est-ce que vous avez compris ? La pensée de Christ.  A présent, est-ce que la pensée de Christ est insuffisante ?  Christ est-il limité ?  Est-ce que sa connaissance est limitée et devrait-il apprendre des choses de certaines personnes ? Pas tout à fait.

La pensée de Christ, c’est la pensée parfaite de Dieu. La pensée de Christ est omnisciente. La pensée de Christ est  au-dessus de tout. La pensée de Christ ne connaît pas d’insuffisance. Paul dit que nous avons la Parole de Dieu, une Parole qui ne nous parvient pas par le truchement d’un enseignement humain mais par le Saint Esprit. Cette Parole venant de Dieu nous permet de juger, d’évaluer, de peser, de comprendre et saisir et de tirer des déductions de toutes choses. Pourquoi ?  Parce qu’elle apporte la pensée de Christ. Et, écoutez-moi bien, mes bien-aimés, la pensée de Christ suffit.

Quelque chose pourrait-il nous suffire davantage que la pensée de Christ ? Non, cela ne se peut. La seule chose qu’il nous faut comprendre face à n’importe quelle difficulté, n’importe quel besoin ou question, c’est la pensée de Dieu. La seule chose que nous devons comprendre, c’est la manière dont Dieu voit les choses, ce que Dieu pense, ce que Dieu en dit, et cela nous suffira. Dans Marc chapitre 12 au verset 24, Jésus affirme quelque chose de très important. D’une manière un peu déguisée, Jésus a dit que connaître les Écritures, équivaut à faire l’expérience – voici la citation – de « la puissance de Dieu ». Jésus était en train de dire que connaître les Écritures, c’est expérimenter la puissance de Dieu.

A présent, veuillez m’écouter, des gens disent qu’ils veulent la puissance, ils disent que nous ne devrions pas annoncer seulement la Bible. Il faut que nous manifestions des signes et des prodiges. Ils disent que nous ne devons pas compter que sur la Bible pour vivre.  Nous devons posséder une certaine puissance surnaturelle sur les démons, la puissance sur le Diable, sur la maladie et sur d’autres choses, qu’il faut lier ceci et cela,  proclamer ceci et cela, exiger ceci et cela, plus ou moins avec ce genre d’esprit qui contrôle notre environnement. Mais l’Écriture dit que connaître les Écritures, c’est expérimenter la puissance de Dieu.

Quand Jésus s’en est allé pour affronter le diable, quand le diable s’est approché pour tenter Jésus sur la montagne et qu’il l’a tenté, qu’à fait Jésus ? Comment Jésus a-t-il traité Satan ? A-t-il dit : « Ah, je te lie, je te condamne, je t’envoie dans l’abîme. Est-ce qu’il lui a opposé ce type de formule ? Comment a-t-il fait face au diable ? C’est très simple : il l’a affronté sur le terrain de trois tentations différentes et à chaque fois qu’a-t-il fait ?

Il a dit : « Il est écrit ». C’est la formule. La puissance de Dieu a été communiquée au travers de la Parole de Dieu et quand ces trois tentations se sont terminées, la Bible dit que le diable l’a laissé et que les anges se sont approchés et l’ont servi. La puissance n’est pas dans quelque esprit de contrôle mystique, la puissance est dans la Parole de Dieu. Quand vous prononcez la Parole de Dieu, quand vous vivez par la Parole de Dieu, quand vous croyez la Parole de Dieu, ceci est suffisant. La puissance de Dieu, pour répondre à n’importe quel besoin, vient de la Parole de Dieu, elle-même mise en action dans le croyant sous l’action du Saint-Esprit.

A présent, réfléchissons à un autre passage connu qui parle du même problème dans Hébreux.  Un passage bien connu : Hébreux 4 : 12. Permettez-moi de vous rappeler ce qu’il dit : « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants ». Si on parle d’armes, je vous dirai que la plus grande arme, c’est la Parole de Dieu. Elle est plus tranchante que n’importe quelle autre arme. C’est ce que le rédacteur est en train de dire.

Aucune arme n’est comparable à la Parole, aucune arme. « Elle est pénétrante jusqu’à séparer âme et esprit ». En d’autres termes, elle fait son chemin dans les profondeurs du cœur, de l’âme et de la nature d’une personne ; elle est capable non seulement d’atteindre le point où l’âme et l’esprit se séparent, «  mais aussi jointures et moelle et elle est capable de juger les pensées et les desseins du cœur ».

Les gens disent : “Oh là là, il s’agit d’un problème très profond ! Vous feriez mieux d’aller voir un psychologue. Oh là là ! C’est un problème tellement profond, vous feriez mieux d’aller consulter cette personne-là qui a un ministère pour lier le diable et chasser les démons de votre vie. Oh, c’est un problème réel et profond, nous sommes dépassés ! Vous devriez plutôt aller quelque part dans une clinique. Vous feriez bien d’intégrer un environnement différent car nous n’avons pas la capacité de traiter cela. »

Écoutez. La Parole de Dieu est  vivante, elle agit, elle est puissante, elle est plus tranchante que n’importe quelle arme. Elle pénétrera plus profondément, elle fera une incision plus nette et avec plus d’exactitude que tout ce qui peut exister par ailleurs pour révéler les pensées les plus profondes et les intentions du cœur de l’homme, comme le verset 13 le dit : « Tout est à nu et à découvert ». Elle accomplira ce que la psychanalyse ne fera jamais.  La Parole de Dieu ouvre l’âme. Elle pénètre, elle sépare ce qui est au fond du cœur. Elle révèle les choses. Elle suffit pour pénétrer la partie la plus profonde de l’âme d’une personne.

Et je désapprouve ceux qui rejettent la Parole de Dieu, que Dieu a donnée et qui a le pouvoir de pénétrer bien plus profondément que n’importe quelle autre chose.  Je crois qu’affirmer que la Bible, la Parole du Dieu vivant, ne peut pas traiter un problème, c’est pécher contre Dieu. Quelque chose pourrait-il être meilleur et plus suffisant que l’Esprit de Christ et que la Parole du Dieu vivant ?

Jésus a aussi affirmé ceci dans Luc 11: 28 : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent - ou lui obéissent »  Luc 11: 28. Alors, que veut-Il dire par là ?  Il dit que toute capacité spirituelle est reliée au fait d’écouter et d’obéir à la Parole de Dieu, écouter et obéir à la Parole de Dieu. Quelle est la signification du mot « béni ». Eh bien, je crois que nous pensons qu’ « Être béni », c’est une petite sensation de picotement, un enthousiasme momentané de courte durée. Le concept de l’expression « être béni » signifie un état de vie bienheureux, un état de vie bienheureux.

C’est une vie avec la paix et la joie, une vie avec un sens et de la valeur, une vie pleine d’espérance et épanouie, une vie remplie de bonheur. Une existence bienheureuse,  épanouie et joyeuse appartient à ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui lui obéissent. Et ceci, cher ami, c’est le témoignage qui sort de  la bouche de Jésus. L’obéissance à la Parole de Dieu, c’est la porte pour avoir tout ce qui nous suffit. C’est la porte d’entrée pour une vie bienheureuse. C’est la réponse.

J’ai eu l’occasion, ces dernières semaines, de parler par deux fois avec une femme, une première fois face à face et la deuxième fois au téléphone. Elle est malade en phase terminale. Elle va bientôt mourir et c’est une femme très chère et précieuse. Elle m’a dit, elle a déclaré ceci : « Je vis complètement dans la peur. J’ai tellement peur ! ». Je lui ai dit : «  Pourquoi avez-vous peur ? Elle a répondu : « J’ai peur de ne pas aller au ciel ». J’ai dit : « Mais vous croyez en l’Évangile, n’est-ce pas ? » « Oui. »

« Et vous, avez-vous remis votre vie à Christ ? » « Oui. ». « Et votre plus profond désir, c’est de lui obéir ? » « Oui. » « Et vous l’aimez ? » « Oui. ». Alors, qu’est-ce qui vous fait peur ? « Eh bien, au moment où je suis tombée malade, j’ai maudit Dieu et j’ai peur qu’Il ne puisse pas me pardonner qu’il ne me pardonne pas  et d’aller en enfer à cause de ce que j’ai fait. J’ai fait quelque chose d’horrible, d’horrible. Je me suis adressée à Dieu et cela,  je l’ai fait en prononçant des obscénités ».

Donc, qu’allons-nous répondre à une personne comme celle-ci  au seuil de la mort ? Ce que je veux dire par là, c’est qu’elle pourrait mourir dans quelques jours, « Bon, eh bien il faut…  C’est un problème grave, vous  avez besoin d’une psychanalyse. » Ou ceci : « Vous devriez lier le démon du doute. Je vais trouver la formule pour le faire… » Ou bien : « Vous devriez visualiser, juste vous visualiser au ciel, seulement cela. »  En fait, c’est ce qu’on recommande de nos jours et nous en rions mais certaines personnes prennent cela très au sérieux.

Non ! Savez-vous ce qu’il faut dire à ce genre de personne ? Tout d’abord, je lui ai dit : «  Permettez-moi de vous citer un passage des Écritures. Même si vous l’avez fait, même si vous avez fait cela, c’est-à-dire maudire Dieu, il y a quelqu’un qui a maudit Dieu encore plus que vous. Son nom était l’apôtre Paul qui était un blasphémateur ». Et je lui ai cité 1 Timothée 1 : 12 et les versets suivants, le passage où Paul dit que le Seigneur l’a jugé fidèle, en l’établissant dans le ministère, lui qui était auparavant un persécuteur, un homme violent. Et il dit ceci : « Il y a une chose que  je sais avec certitude : c’est une Parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont je suis le premier. »

Et je lui ai montré la raison pour laquelle Paul a témoigné être le plus grand des pécheurs ; c’était afin d’être donné en exemple au monde entier car si Dieu avait été capable de sauver le plus grand des pécheurs, il pouvait aussi sauver les plus petits. Alors, je lui ai dit : « Dieu a sauvé le pire blasphémateur sur la face de la terre, qui a combattu contre Jésus-Christ même, qui a persécuté et tué Ses saints bien-aimés. S’il a pu lui pardonner, il peut vous pardonner. »

Il y avait une grande note d’espoir dans sa voix. Et puis, plus tard, j’ai passé en revue les passages des Écritures parlant  du pardon total qui est  la  part des croyants. Vous voyez la réponse à donner à quelqu’un victime de ce genre d’inquiétude : c’est simplement d’ouvrir la Parole du Dieu vivant, à laquelle ils croient et qui, lorsqu’ils la liront et l’entendront, sera rendue active,  dans leur for intérieur, par la vertu de l’Esprit de vie de Dieu. Il n’y a rien d’insuffisant dans tout cela. Et même pour quelqu’un dont la mort est imminente, la vie en plénitude se manifester, si la confiance dans la Parole du Dieu vivant est là.

Jacques donne aussi un témoignage de la suffisance des Écritures. Jacques dit ceci : « Celui qui obéit à  la Parole de Dieu » et il appelle celle-ci – j’aime ça – « la loi parfaite ». Que  signifie  le terme  « parfait » ? Par quel autre mot remplacer « parfait » ? Par « Complet » La loi complète. Est-elle incomplète ? La Bible est-elle incomplète? Loin de là. En fait, à la fin de la Bible, il est dit « Si quelqu’un ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre. »

Non, la Bible est la loi complète. Jacques 1: 25, « la loi parfaite ». Belle pensée. Dans le second chapitre, il l’appelle « la loi royale ». La loi parfaite. Il dit : «  Quiconque obéit à la loi parfaite… » - Jacques 1 : 25 - « sera béni ». Encore une fois, la béatitude, la satisfaction, l’épanouissement, tout ce qui accomplissement, tout ce qui relève de l’existence et de la conduite pour un croyant est contenu dans la Parole de Dieu. Notre capacité spirituelle vient de Dieu, elle est administrée à partir de la Parole de Dieu et par le Saint-Esprit au cœur du croyant.

Écoutons le témoignage de Luc lorsqu’il écrit le livre des Actes. Luc a repéré les chrétiens aux âmes les plus nobles de Grèce. Ils habitaient une petite ville du nom de Bérée. Et voici ce qu’il dit : «  Les saints de Bérée avaient les sentiments les plus nobles de tous les saints – je cite Actes 17 : 11 – « parce qu’ils reçurent la Parole avec beaucoup d’empressement et ils examinaient chaque jour les Écritures ». Quelle grande déclaration!

La noblesse spirituelle appartient à ceux qui reçoivent la Parole de Dieu avec empressement. Qu’est-ce que cela signifie ? C’est l’accepter, avec foi, avec zèle. Ils recevaient la Parole de Dieu et ils sondaient les Écritures quotidiennement. Bien aimés, la clef pour mener une vie convenable, ce n’est pas la Bible plus  un tas d’autres choses. C’est la Parole de Dieu que l’on recherche avec empressement et un vif désir, et qu’on étudie de manière approfondie chaque jour de sa vie. C’est s’alimenter au quotidien, avoir une ration alimentaire journalière.

Je ne crois pas que notre approche de la vie spirituelle est tout à fait semblable à celle-ci. Nous allons nous mettre dans les problèmes. Nous présumons que les difficultés dépassent les compétences et le pouvoir de la Parole de Dieu parce que nous ne passons pas assez de temps dans la Parole de Dieu. Une spiritualité élevée est liée à l’étude journalière de la Parole de Dieu. C’est d’Elle que provient la puissance pour affronter la vie. Et c’est en Elle que réside toute suffisance.

Les gens malheureusement,  trouvent leur suffisance, sont en quête de pertinence pour leur vie, sans la trouver, mais ils la poursuivent dans la psychologie ou dans toutes sortes de disciplines mentales, de mysticisme et d’expériences extatiques, dans le surnaturel, dans le divertissement ou dans les techniques managériales pour l’Église ;  toutes ces recherches-là conduisent dans la mauvaise direction. Et au lieu de leur apporter ce dont ils ont besoin, ce qu’ils pensent obtenir, cela leur amène tout le contraire, exactement le contraire.

Dans sa lettre adressée aux Colossiens, l’Apôtre Paul identifie la clef pour une vie heureuse. Ecoutez ceci : la clef pour une vie heureuse, la clef d’un cœur joyeux  - Aimeriez-vous avoir un cœur joyeux, une vie heureuse ?   Voulez-vous un esprit qui chante, qui chante sans cesse parce que vous êtes heureux ? De bonnes relations avec tous ? Un mariage rempli de richesse et de stabilité ? Une vie de famille épanouissante et un emploi gratifiant ?

Ce que je veux dire, les enfants, c’est ceci : toutes choses, oui, toutes choses, Colossiens 3 : 16 - dépendent de cette Parole : « Que la Parole de Christ demeure en vous.» comment ? « Dans toute sa richesse ». Voilà! Et de cela découlent toutes ces autres choses. Une fois encore, comprenez bien cela: une vie heureuse, un cœur joyeux, un esprit qui chante, de bonnes relations, un mariage riche et stable, une vie de famille épanouissante, et un travail satisfaisant. Tout est lié au fait de laisser la Parole de Dieu demeurer en vous dans toute sa richesse.

Vous vous dites : « Vous voulez dire que la Bible à elle seule peut pourvoir à tout ceci ? » Bien entendu, c’est sa raison d’être. Ce qui détermine l’accès à une vie remplie de l’Esprit, c’est un esprit placé sous le contrôle de la Parole ; un esprit contrôlé par la Parole conduit à une pleine suffisance et adéquation. Écoutez les paroles de Pierre dans 1 Pierre 2 : 2 «  Désirez, comme des enfants nouveaux nés, le lait spirituel et pur de la Parole afin que par lui vous croissiez. » La croissance spirituelle, la maturité spirituelle, la puissance spirituelle, le processus de maturation, tendre vers la ressemblance au Christ, tout ceci est lié à votre désir pour la Parole de Dieu.

Vous allez grandir par la Parole de Dieu. Et croître, cela signifie véritablement développer des forces afin d’affronter les difficultés. Vous ferez cela en vous nourrissant de la Parole de Dieu. Un bébé grandit en buvant du lait. C’est ce que Pierre est en train de dire. Pierre dit que de même qu’un bébé désire son lait, nous aussi avec la même dévotion, avec le même désir, fort et singulier – et vous savez tous à quel point un bébé veut son lait- c’est de cette manière que le croyant devrait soupirer après la Parole de Dieu. Quand votre cœur recherchera et désirera cela au quotidien, alors vous découvrirez la puissance spirituelle. La Parole nous donne toutes les ressources spirituelles nécessaires pour nous fortifier.

Ensuite, Pierre a ajouté ceci dans sa deuxième épître, 2 Pierre 1 : 3, une des plus importantes affirmations à  ce sujet dans toutes les Écritures. Il dit : « Sa divine puissance nous a donné »  - écoutez bien la suite : « tout ce qui contribue à la vie et à la piété. » Quelle affirmation !  La puissance de Dieu vous a donné, non pas des choses, mais « toutes choses contribuant à la vie et à la piété ». Ensuite, il dit « par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu ».

Quand nous commençons à Le connaître et qu’Il se révèle dans sa Parole, nous accédons alors aux ressources qui nous permettent d’affronter n’importe quoi. Nous avons tout ce qui contribue à la vie et à la piété.  Bien-aimés, tout ce dont nous avons besoin pour vivre, pour être attachés à Dieu, tout ce qu’il nous faut pour vivre notre vie chrétienne, est contenu dans la Parole de Dieu. Et posez-vous cette question : « Pourquoi enseignons-nous tout le temps la Bible ? Pour quelle raison étudions-nous constamment la Parole de Dieu ? »

Car où donc pourrions-nous aller pour être comblés spirituellement ? Tout le reste est superflu. Pour le sujet qui nous occupe, au travers de la connaissance de Sa personne, par la connaissance de celui qui nous a appelés et  s’est révélé dans Sa Parole, nous  vient tout ce qui nous est nécessaire pour la vie et la piété.  Je vous le dis, cela me peine énormément quand les gens expriment l’idée que la Bible n’est pas suffisante et qu’on doit étudier plein d’autres choses, acquérir toutes sortes d’autres techniques afin d’accumuler les ressources nécessaires. La Parole de Dieu, rendue active par l’Esprit de Dieu est suffisante pour la vie et la piété.

A présent, l’affirmation de Paul dans le livre des Actes au chapitre 20 est encore plus directe et exhaustive. Lors de sa rencontre avec les Anciens d’Éphèse, on trouve une affirmation intéressante. Il leur dit, en résumant un peu l’histoire de son ministère : «  Je n’ai rien caché de ce qui vous était utile ». « Je vous ai donné tout ce qui vous était profitable ». Donc, il n’a rien caché. Il leur a donné tout ce qui pouvait leur être profitable. Et ils étaient exactement comme nous, ils avaient tous les problèmes que nous rencontrons. Ils avaient toutes ces luttes dans la vie comme nous. Spirituellement, ils avaient besoin des mêmes choses que nous.

Il a dit : « Je ne vous ai rien caché de ce qui pouvait vous être profitable. Mais je vous ai montré des choses et je vous ai enseigné. » Ce qu’il est en train de dire, c’est ceci : « Je vous ai donné tout ce qui vous était utile ». On trouve cela au chapitre 20 au verset 20. Ensuite, quand on descend au verset 27, Paul nous dit de quoi il s’agissait : « Et je vous ai annoncé tout le Conseil de Dieu sans en rien cacher. » Non pas tout le Conseil de Dieu et en  plus quelques recommandations humaines. Il voyait dans la révélation Divine une parfaite suffisance.  Et il poursuit ensuite en leur disant au verset 32 : « Et maintenant, je vous recommande à Dieu et à la Parole de Sa grâce, qui est capable de vous édifier.»

Est-ce que cela suffit ? La Bible suffit-elle à notre édification ? Suffit-elle pour faire face à toutes les vicissitudes, aux luttes, aux besoins et à l’anxiété propre à la vie humaine.  Bien sûr que oui ! Et quiconque dit le contraire, que ce soit par une déclaration explicite ou de manière implicite, commet un péché contre Dieu, puisqu’il traite Dieu de menteur. Il ne s’agit pas d’une action sans importance mais, en réalité, d’un acte de trahison grave. Non, voici ce qu’il dit : « Je vous recommande à la Parole de Sa grâce qui a la puissance de vous édifier et de vous donner un héritage avec tous les sanctifiés ». La Parole est tout ce dont nous avons besoin. C’est la Parole qui est profitable. La Parole nous fortifiera.

Aux Colossiens, Paul fit une déclaration dont nous ferions bien, tous, de nous souvenir. Colossiens 2 : 3 : « En Christ, sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ». Ce n’est pas moi qui le dis, c’est lui.  C’est sans réserve. Tout ce que vous avez besoin de savoir en matière de sagesse et de connaissance, vous le trouvez en Christ. Donc, aucun croyant ne devrait aller regarder ailleurs. Au  verset 4 de Colossiens 2, il dit ceci : « Que personne  ne vous trompe par des discours séduisants. Ne laissez pas le monde vous séduire par ses paroles trompeuses. « Tous les trésors de la sagesse et de la connaissance sont cachés en Christ » « Et nous sommes » – il le dit au verset 7 – « enracinés et édifiés en Lui ». Nous avons été enracinés en Lui et nous allons nous édifier en Lui.

C’est un peu comme lorsque Paul s’adresse aux Galates. « Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair? » Non ! Vous avez été enracinés en lui, vous avez été édifiés en Lui, établis dans la foi qui vous a été enseignée, à partir de la Parole.  Tous les trésors de la sagesse et de la connaissance sont cachés en Christ qui lui-même est révélé au travers des Écritures. C’est pour cette raison qu’il dit dans le même chapitre au verset 8 : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde. » - c’est-à-dire les philosophies et pensées du monde et « non sur Christ ». Le verset 10 dit « Vous avez tout pleinement en Lui ».

“En Lui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance et vous avez tout pleinement en Lui ». Alors, tenez-vous à l’écart des philosophies humaines, elles ne peuvent pas parler sur les questions spirituelles. Elles peuvent nous dire certaines choses et être  utiles dans certains aspects pratiques de la vie. Mais quand on aborde la dimension spirituelle et les besoins du cœur, de l’âme et de l’esprit de l’homme, au niveau le plus profond, pour ceux d’entre nous qui connaissent Dieu, Dieu seul subvient totalement à nos besoins au travers de Sa Parole.

Jean ajoute un témoignage très fort à celui de Pierre, de Paul, de Jacques, de Luc, de Jésus et d’autres. Ecoutez ce que Jean dit dans 1 Jean 2 : 20 « Mais vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est Saint – écoutez ceci - « et vous savez toutes choses ». Quelle déclaration! Que signifie « toutes choses » ? Eh bien, il ne s’agit pas des choses qu’on peut connaître dans tout l’univers, ni même celles accessibles à notre connaissance dans le monde entier, mais de tout ce que nous devons savoir en relation avec notre vie spirituelle. Vous connaissez toutes choses.

Vous connaissez tout ce que vous avez besoin de savoir. Comment ? « Vous avez reçu l’onction de la part de Celui qui est Saint, c'est-à-dire Dieu. » L’onction, c’est le Saint-Esprit. Vous possédez la Parole de Dieu et le Saint-Esprit et vous connaissez toutes choses. Quelle déclaration ! Jean affirme -au verset 21 -que les Chrétiens connaissent la vérité par révélation dans la Parole de Dieu. Et ensuite, au verset 27, il dit : « Vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne ». Nous n’avons pas besoin de cela. Nous connaissons toute chose par la Parole de Dieu et par l’Esprit de Dieu.

Première épître aux Thessaloniciens, chapitre 2. Je veux que vous vous tourniez vers ce verset : 1 Thessaloniciens 2 : 13. C’est une affirmation puissante en faveur de la pertinence des Écritures. Si vous examinez le verset 11 dans 1 Thessaloniciens 2, Paul dit ceci : « Nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, et vous conjurant… » En d’autres termes, nous voulions que votre comportement soit de nature à honorer Dieu. Notre volonté, c’était verset 12 « que vous marchiez d’une manière digne  de Dieu, qui vous a appelés ». Et pour cette raison, nous vous avons encouragés à plusieurs reprises.

Donc, Paul est en train de dire ceci: « Voyez-vous, ce que nous désirions vraiment, c’est que vous  preniez votre vie en main, que vous la viviez comme il convient et que vous ayez à disposition l’ensemble des ressources dont vous avez besoin ». Et ensuite, verset 13 : « C’est pourquoi nous rendons continuellement grâce à Dieu  de ce qu’en recevant  la Parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l’avez reçue, non comme la Parole des hommes ». Ce n’est pas la parole des hommes, cela n’est pas comparable à la parole des hommes. « Mais ainsi qu’elle l’est véritablement, comme la Parole de Dieu ». Arrêtons-nous là-dessus  un instant. Paul a dit : « Vous avez reçu la Parole de Dieu pour ce qu’elle est, la Parole de Dieu » et il ajoute ensuite «  C’est Elle qui agit aussi en vous qui croyez ». Elle agit. Littéralement : elle  accomplit son travail en vous qui croyez. 

A présent, écoutez-moi s’il vous plaît. Il existe un travail et c’est un travail pour atteindre la maturité, un travail d’affermissement, d’édification, une œuvre de croissance, une œuvre pour vous amener à la ressemblance de Christ. Cette œuvre ne peut s’accomplir que par la Parole de Dieu et l’Esprit de Dieu. Et ils accompliront leur œuvre. Vous vous êtes engagés - et lui, il vous confie - à l’action de la Parole de Dieu, Non comme s’il s’agissait d’une parole d’homme, mais pour ce qu’elle est véritablement : La Parole de Dieu. Celle-ci agit en vous. Et l’œuvre qu’elle accomplit est effectivement suffisante.

Job, le témoignage de Job, ce saint plein de noblesse. Quel témoignage inspirant ne rend-t-il pas à la Parole de Dieu et à sa suffisance. Voici un homme qui a tout perdu. Le diable est venu, lui a tout enlevé. Il lui a enlevé toutes ses possessions, sa terre, ses récoltes, ses animaux, il lui a enlevé sa famille par une mort atroce ; il lui a enlevé sa propre santé. Un homme dépossédé de tout, réduit à la misère. Dans le chapitre 23, au verset 12, il dit : « Je n’ai pas abandonné les commandements de Ses lèvres ». Je n’ai pas arrêté d’obéir à Sa Parole. Je n’ai jamais cessé d’obéir à Sa Parole. « Je me suis délecté des Paroles de sa bouche, plus que ma provision ordinaire » dit-il. Quelle déclaration ! Pour moi, La Parole de Dieu revêt une priorité bien plus élevée que de manger.

Et pour vous qu’en est-il ? Les gens luttent avec toutes sortes de problèmes dans la vie, et ces problèmes peuvent être aussi simples que : quelle est la  priorité de ma vie ?  Sondez-vous les Écritures chaque jour, comme les nobles Béréens ? Comme Job, est-il plus important de vous nourrir de la Parole de Dieu que de nourriture terrestre ? Et qu’est-ce qui a plus de valeur pour vous ? Attachez-vous plus de valeur à votre confort ou mettez-vous la Parole de Dieu au-dessus de cela ? Recherchez-vous l’estime de soi, ou à respecter la Parole de Dieu ? Ah ! Si les gens pouvaient revenir à cette réalité très élémentaire. Nous nous attirons des ennuis, des problèmes émotionnels, parce que nous sommes focalisés sur nous-mêmes plutôt que sur la Parole du Dieu vivant. Il considérait les paroles qui sortaient de la bouche de Dieu plus importantes que toute autre chose dans sa vie. Et c’est la raison pour laquelle il a pu endurer ce qu’il a enduré, et jusqu’au bout, donner Gloire à Dieu.

Je veux maintenant que  nous regardions un autre passage de l’Ancien Testament. Prenez vos bibles dans Deutéronome chapitre 6. Et ensuite, nous prendrons un passage issu de l’enseignement de notre Seigneur et nous donnerons le dernier mot à l’apôtre Paul. Dans Deutéronome 6, nous avons la déclaration doctrinale fondamentale d’Israël. Au verset 4 : «  Le Seigneur notre Dieu est le Seul Seigneur et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force ». C’était, en substance, la vérité essentielle de tous les enseignements théologiques véhiculés sur le territoire d’Israël et au milieu du peuple de Dieu. C’était ce que Dieu voulait qu’ils sachent. Mais, ce n’était pas seulement cela. C’était un résumé de la Loi. Un résumé de la Loi. « Le Seigneur notre Dieu est Un » mais il y avait encore bien d’autres vérités Le concernant.

Cela résumait bien les choses. « Et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force ». C’était une façon simple d’exprimer la multitude de commandements que le Seigneur avait laissés.  Et toute la Loi était réduite et résumée à cela. La Parole de Dieu est donc la clef. « Et ces commandements – dit-il au verset 6 -, la loi de Dieu, la Parole révélée de Dieu «  que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur, tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras  quand tu seras dans ta maison, quand tu seras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. »

Autrement dit, vous prenez la Parole de Dieu et vous l’enseignez à vos enfants, et vous en parlez quand vous vous levez, quand vous vous asseyiez, quand vous vous couchez, quand vous partez faire un tour. Écrivez-la sur votre main. Écrivez-la dans votre tête. Écrivez-là sur votre porte, sur vos frontons. Où que vous alliez, vous avez toujours la  Parole du Dieu vivant en tête. C’est la clef de la vie. C’est le dessein de Dieu pour la vie, donné à Son peuple. Les Écritures suffisent. Elles devaient retenir toute leur attention, comme source de toutes choses.

Et ensuite, voilà un passage des plus fascinants et pourtant familier dans Luc 16. Le Seigneur y rend témoignage de la suffisance des Écritures. Dans Luc 16, Jésus parle de Lazare, le mendiant couvert d’ulcères et de l’homme riche. Vous vous souvenez que Lazare est mort et est allé dans le sein d’Abraham, un lieu de béatitude. Le riche est mort et est allé dans le feu où il était en proie aux tourments. Et le riche disait ceci : « Je ne veux pas que mes frères viennent ici…Oh non, je ne veux pas que mes frères viennent ici. » Verset 28 : « J’ai cinq frères ». Luc 16. « Il faut aller leur parler pour qu’au moins, ils ne se retrouvent pas dans ce lieu de tourment. » Et Abraham de lui dire : « Ils ont Moise et les prophètes, qu’ils les écoutent ! »

Ils ont Moise et les prophètes, c’est-à-dire la Parole de Dieu. Qu’ils lisent la Parole de Dieu. «  Mais, non, Père Abraham, dit-il, si seulement quelqu’un ressuscitait des morts, ils se repentiraient. » Ce que je veux dire par là, c’est que c’est une forme d’évangélisation très spectaculaire. « Je reviens de l’enfer et je veux vous dire, n’y allez-pas ! » C’est très fort ! Si seulement, je pouvais revenir de cet endroit et prêcher, ils se repentiraient. C’est le point de vue de ceux qui recherchent une confirmation surnaturelle. Le simple Évangile n’est pas suffisant. Il nous faut des signes, des prodiges, et des résurrections sinon nous ne serons jamais capables de convaincre les gens.

Et au verset 31, Jésus, qui pouvait ressusciter les morts, qui est ressuscité des morts et qui a présenté son propre point de vue : « S’ils n’écoutent pas Moise et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si quelqu’un ressuscitait des morts. » Et Il a été une preuve vivante de cela.  Vous n’avez pas besoin de miracles. Pourquoi ?  Parce que la Parole de Dieu est suffisamment puissante. La suffisance des Écritures, et oui, cela suffit. C’est suffisant pour toutes les questions qui tournent autour de l’âme humaine, de la relation à Dieu et de la relation avec le  prochain.  La clef, bien entendu, c’est de la croire et de lui obéir, de l’étudier. Cela fait des années que nous disons cela et nous le dirons encore volontiers, oui volontiers.

La Bible suffit-elle ? Un passage, pour terminer, résume tout. 2 Timothée 3. Seconde épître à Timothée, chapitre 3. Écoutez ce témoignage.  Je ne vais même pas ajouter grand-chose, je vais juste laisser parler le texte. 2 Timothée 3 : 15 est fantastique… Le plus grand passage du Nouveau testament, le plus grand témoignage à la Toute-suffisance des Écritures. 2 Timothée 3 : 15 : « Car dès ton enfance, tu connais les Écritures qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. »

Écoutez-bien. Les Écritures sont-elles suffisantes pour sauver?  Oui, tout à fait.  Elles suffisent pour le salut. On n’a besoin de rien d’autre : « Tu connais les Saintes Écritures qui peuvent te rendre sage à salut. » Plus loin : «  Toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice ». Écoutez-ceci : les Écritures pourvoient à l’enseignement, à tout l’enseignement dont vous avez besoin, pour reprendre, corriger. Reprendre, ça veut dire : « Arrête de faire ça ! » Corriger : « Commence à faire ceci ».  Et l’instruction dans la justice, c’est faire un pas de plus. Cela peut changer la vie des gens en leur faisant prendre le bon chemin. 

Mais à quel point suffit-elle ? Examinons le dernier verset, le verset 17 : « Afin que  l’homme de Dieu soit »… Quoi ? «  Parfaitement accompli - totalement accompli -, et propre à toute bonne œuvre ». Quelle affirmation exhaustive !  Est-ce qu’elle suffit ? Oui, la Bible suffit pour nous rendre sages à salut. Elle suffit pour nous vous enseigner la doctrine, vous reprendre, vous corriger et vous fournir l’instruction nécessaire pour vous conduire dans la justice. Elle suffit pour rendre un homme de Dieu parfaitement accompli et entièrement apte à toute bonne œuvre ; un homme à qui il ne manque rien.

La Parole de Dieu est absolument suffisante.

Il y a quelques années en arrière, Maud Frazier Jackson a écrit ces mots. Écoutez. «Qu’arrive-t-il si je dis que la Bible est la Sainte Parole de Dieu, complète, inspirée et sans erreur ? Mais si je néglige de lire ces pages quotidiennement et omet d’en tirer les leçons qui résultent de la loi de Dieu. Que se passera-t-il si je ne recherche pas la Vérité, dont je parle si facilement, pour qu’elle me dirige dans ma marche sur cette terre ? Est-ce que ce sont mes paroles qui importent ? »  - Paroles puissantes – Et la réponse est non : cela importe peu. Vous pouvez toujours dire que vous y croyez. Mais si vous ne l’étudiez pas, si vous ne vous en approchez pas pour chercher la vérité dont vous parlez si aisément, alors peu importe ce que vous affirmez. La Parole est là pour qu’on y ajoute foi, qu’on lui obéisse et en elle-même, elle est pleinement suffisante. Inclinons-nous dans la prière.

Nous te remercions, notre Père, pour cette journée que nous a donnée afin de t’adorer. Et nous savons que tu as dit toi-même « J’ai élevé Ma Parole au- dessus de tout, au-dessus de Mon propre Nom. Et si tu es tout-suffisant - et tu l’es - alors ta Parole doit l’être aussi. Merci pour la Bible qui est parfaite et qui ne laisse rien de côté ; merci pour les vérités qu’Elle contient qui peuvent nous amener à devenir des hommes parfaits, entièrement équipés pour toute œuvre bonne, la vérité qu’elle contient et qui a le pouvoir de nous apporter une vie de béatitude dans tous les domaines.

Père, sauve Ton Église de l’odieux péché qui consiste à croire que nous avons une Bible insuffisante. Et Seigneur, nous prions pour chaque besoin dans la vie de chacun  en ce jour. Que la Toute-suffisance de la Parole de Dieu, par la puissance de l’Esprit de Dieu, puisse s’appliquer à chaque vie. Au nom de Jésus. Amen.

FIN

This sermon series includes the following messages:

Please contact the publisher to obtain copies of this resource.

Publisher Information
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969

Welcome!

Enter your email address and we will send you instructions on how to reset your password.

Back to Log In

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize
View Wishlist

Cart

Cart is empty.

Subject to Import Tax

Please be aware that these items are sent out from our office in the UK. Since the UK is now no longer a member of the EU, you may be charged an import tax on this item by the customs authorities in your country of residence, which is beyond our control.

Because we don’t want you to incur expenditure for which you are not prepared, could you please confirm whether you are willing to pay this charge, if necessary?

ECFA Accredited
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Back to Cart

Checkout as:

Not ? Log out

Log in to speed up the checkout process.

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize