
Je vous ai dit ce matin que j’aimerais juste partager des choses pratiques de ma vie, en rapport avec la simplification des décisions difficiles. Je voudrais rassembler plusieurs choses tirées de la Parole de Dieu. Mais avant de le faire, une toute petite introduction.
La Bible est très explicite sur la question du péché. Il n’y a pas de raison de se demander ce que Dieu interdit. Vous pouvez commencer avec le Décalogue, les dix commandements où Dieu énumère les choses qu’Il ne permet pas. Il y a d’autres choses que Dieu nous ordonne de faire et ne pas les faire revient à pécher. Nous ne sommes pas dans l’ignorance au sujet du péché. Les choses explicitement écrites dans la Bible sont très claires pour nous. Nous savons ce qui est mal. Nous savons aussi ce qui est bien, à la lumière de plusieurs choses, parce que Dieu nous a très clairement parlé à propos de ces choses.
Maintenant, nous ne voulons pas parler de ce qui ressort comme explicitement bien et explicitement mal dans la Bible, nous voulons un peu parler de ce qui se trouve à cheval parce que c’est ce qui pose de sérieux problèmes quand il faut prendre une décision. Si quelqu’un vous propose de mentir, de tricher, de voler, de tuer quelqu’un, de commettre l’adultère, de convoiter, c’est évidemment inacceptable. Si l’on vous propose de lire la Bible, de prier, d’évangéliser, de partager le Seigneur Jésus Christ et Sa Parole avec une personne qui a besoin de l’entendre, c’est évidemment très bien.
Mais qu’en est-il de tout ce qu’il y a au milieu et dont la Bible ne parle pas explicitement ? Et c’est une vaste catégorie. Il y a par exemple des gens qui disent qu’il y a des aliments que nous devons manger et d’autres que nous ne devons pas manger. Il y a des gens qui veulent nous lier à la loi alimentaire de l’Ancien Testament et ils nous disent que la vraie spiritualité est aussi dans ce que l’on mange. Et bien sûr si vous mangez le porc et tout ce qui n’est pas kasher par la loi de l’Ancien Testament, vous commettez un péché.
D’autres personnes nous diront que vous pouvez boire certaines choses et pas d’autres. Et consommer certaines boissons revient à pécher alors que ce n’est pas le cas pour d’autres. On peut en dire beaucoup de choses dans la Bible mais aucune interdiction spécifique de ce que nous pouvons ou ne pouvons pas boire.
Certaines personnes croient et cela pourrait vous sembler étrange, mais c’est vrai, certaines personnes croient que pratiquer le sport revient à pécher. En fait je connais même un homme qui le croit fortement et il dit qu’il rédige un livre sur le péché du sport. Maintenant, certains parmi vous ne croient pas que c’est un péché, pour vous, c’est un dieu. Vous vous prosternez et vous l’adorez chaque fois que vous en avez l’opportunité.
Il y a des gens qui pensent que la télévision est un péché. Vous n’êtes pas spirituel si vous possédez une télévision. Il y a d’autres gens qui sont des zombies. Ils restent scotchés devant cet écran. Peu importe ce qui passe, même le logo pour indiquer que les émissions sont terminées pour la journée provoque leur fantaisie et ils regardent aussi longtemps que le fusible dure.
Certains pensent qu’aller au cinéma revient à pécher. Si vous entrez dans une salle de cinéma, vous participez à l’impiété. Si vous dépensez, je ne sais pas, quel que soit ce que cela coûte dans une salle de cinéma, vous payez de l’argent à l’industrie impie de production de films. D’autres personnes disent : « Non, vous pouvez aller au cinéma et c’est un divertissement, c’est une distraction. Vous pouvez voir la beauté de certains décors, » et j’en passe.
Il y a des gens qui pensent que si vous faites quelque chose le dimanche à part vous asseoir et lire la Bible, vous commettez un péché. Encore enfant, je me souviens que surtout sur la côte Est de la Philadelphie, il ne vous était pas permis de faire quoi que ce soit le dimanche, rien qui pouvait même ressembler à un divertissement. Nous rentrions à la maison dans nos costumes du Petit Lord Fauntleroy, avec des cols raides et une petite cravate et nous nous asseyions sur le canapé toute la journée. On ne pouvait pas lire les journaux, on ne pouvait pas lire la page sportive. On ne pouvait pas regarder la télévision, on ne pouvait pas sortir jouer au foot dans la cour, on ne pouvait pas faire une ballade. On restait assis. Le seul péché que nous pouvions commettre et nous pouvions le commettre à notre guise était le péché de la gloutonnerie. On s’empiffrait littéralement les dimanches. Bien entendu, la plupart des femmes passaient toute la matinée à cuisiner de grands repas par lesquels nous péchions toute l’après-midi, mais on ne pouvait pas, on ne pouvait pas y échapper. Et nous étions donc coincés avec les conséquences de notre mal. Mais ce péché était tolérable. Et dans la majorité des milieux évangéliques, c’est encore le cas, vu la carrure de la majorité des évangéliques. Mais au moins, nous resterons éloignés de celui-là.
Je me souviens qu’en tant que petit garçon, on pouvait jouer aux cartes. On pouvait jouer aux cartes aussi longtemps qu’il n’y avait pas de jokers, de piques, de cœurs, de carreaux et tout le reste. Si les cartes avaient d’autres images, c’était permis. Mais si ces choses étaient imprimées dessus, c’était le péché et si une personne qui se respectait prenait une carte et voyait une de ces marques dessus, elle la déposait immédiatement de peur de commettre un péché. Maintenant, vous pouviez jouer à d’autres jeux de cartes, crier et jacasser et lancer des choses et c’était bien, mais il fallait au préalable veiller à ce qui est sur la carte.
Il y avait des gens qui pensaient que jouer à certains jeux étaient un péché. Certains jeux comme le « Monopoly » enseignaient le matérialisme et il devait avoir un jeu appelé « Humilité et Pauvreté » pour ceux qui voulaient réellement rechercher la spiritualité dans leur vie de distraction.
Et il y a des gens qui pensent que mettre une feuille à votre bouche, l’allumer et souffler la fumée par vos narines est un péché. J’étais en Caroline du Nord et j’ai vu la majorité des diacres le faire. Et j’ai demandé à quelqu’un comment se fait-il que ce ne soit pas un péché. Il m’a répondu qu’ils cultivent tous le tabac et donc ce n’est pas un péché.
Il y a d’autres personnes qui pensent qu’avoir les cheveux trop longs est un péché. Les avoir très courts n’est pas un péché, à moins qu’ils soient trop courts puisque cela pourrait signifier que vous êtes gay. Il faut donc trouver le juste milieu pour ne pas pécher.
Il y a des gens qui pensent que certains styles vestimentaires reflètent une société de péché. Maintenant, je ne comprends pas la mode aujourd’hui, alors là pas du tout. Personnellement, je crois que Dieu est symétrique. Le comprenez-vous ? Je crois que Dieu est symétrique. Il aime voir la même chose sur vos deux côtés. Mais je vois des vêtements dont les pans vont chacun d’un côté différent, dans tous les sens. Je veux dire des choses folles comme des choses explosives et tout le reste. Mais je crois que Dieu est un Dieu de symétrie. Mais, c’est moi. J’aime avoir une poche à chaque côté de ma chemise, que puis-je dire ?
Il y a des gens qui pensent que certains styles musicaux sont péchés. La musique Rock est le péché. Et on peut s’accorder sur ce point. La musique country western est absolument sanctifiée. Ils ne doivent pas écouter les paroles.
Il y a des gens qui trouvent acceptable que les garçons et les filles nagent ensemble et il y en a, dans le Sud par exemple, qui pensent que c’est un péché. Ils appellent cela « le bain mixte » et c’est interdit.
Mais il y a beaucoup de choses comme celle-là qui rentre dans un domaine où la Bible n’a vraiment rien à dire et il nous revient donc de décider. Maintenant, le moyen facile est de dresser une liste de règles. C’est très facile. Nous allons juste décider. Nous allons constituer un comité et dire, « Telle chose est mal, mal, mal. Telle chose est bien. » Nous allons vivre en suivant ces règles. Et si vous respectez les règles, nous vous appelons spirituel. Si vous ne respectez pas les règles, nous vous appellerons charnel. C’est la voie facile.
En tant que chrétiens, nous devons savoir prendre des décisions concernant ce genre de chose. Il y a ces choses auxquelles nous sommes confrontés chaque jour de notre vie. Comment décider ? Bien, je vais vous donner deux poignées de principes, ok ? Nous allons vous les présenter. Je ne vais pas y consacrer beaucoup de temps si ce n’est pour les partager avec vous. Ce sont des choses que j’utilise dans ma vie personnelle. Un jour je me suis assis et je les ai rédigées, tirées de mon expérience personnelle. Je n’avais pas eu besoin de faire des études pour les avoir. Ce sont des questions que je me pose périodiquement, chaque fois que je dois prendre une décision qui n’est pas en noir et blanc dans la Bible. Plus tôt vous apprenez à mettre ces choses en pratique, plus vite vos expériences spirituelles seront un plaisir, et vous comprendrez ce que veut dire être libre en Christ tout en étant soumis à Son parfait dessein.
Premier principe. Je vais vous en donner dix, je pense, si nous avons assez de temps. D’abord, et je vous entends dire déjà que nous ne pourrons pas finir. Mais je vais vous avoir. Premièrement, je vais finir ce soir, dans quelques minutes. Numéro un donc. Je me pose cette question. Sera-ce spirituellement profitable ? Sera-ce spirituellement profitable?
Regardez avec moi dans 1 Corinthiens 6:12. C’est un passage familier, je voudrais juste l’effleurer. Nous l’avons étudié en détail lors de notre étude de cette merveilleuse épître. Mais remarquez le verset 12, observez-le attentivement. 1 Corinthiens 6 :12. « Tout m'est permis. » Maintenant, je vais qualifier cela en disant ceci, tout ce qui n’est pas interdit est permis. C’est ce que cela signifie. Il y a des choses que la Bible a déjà classées comme interdites ou comme péché. Ce n’est pas de ces choses qu’il parle. Ce qu’il dit ici c’est que tout ce qui n’est pas interdit est permis. D’accord ? Tout ce qui se trouve dans cette espèce de terrain neutre, cette zone non morale m’est permise. Tout ce qui ne m’est pas interdit m’est permis. « Mais tout n'est pas … » maintenant, ce mot signifie littéralement « à mon avantage ». Elles ne m’avantagent pas spirituellement, elles ne me sont d’aucun profit.
Alors, je me pose la question que Paul soulève ici. Faire cette chose fera-t-il avancer ma vie spirituelle ? Cela cultivera-t-il la piété ? C’est une question juste. C’est une question basique. Cela me sera-t-il profitable ? Cela me sera-t-il profitable ? En tirerai-je profit ?
Il y a des choses qui ne sont pas mauvaises. Je pense au sommeil. Le sommeil n’est pas mauvais, dormir est bien. J’essaie de le faire de temps à autre. J’aimerais pouvoir dormir plus que je ne suis capable. En fait il n’y a rien de mal à faire la grasse matinée. Êtes-vous impatient de voir le jour se lever quand vous pouvez faire la grasse matinée ? Bien sûr que oui. Parfois, c’est dimanche matin mais le Seigneur vous punira pour ça.
Mais je veux dire, nous cherchons tous ces moments où nous pouvons faire la gr asse matinée. C’est merveilleux. Mais cette bonne chose qui consiste à dormir plus longtemps et retrouver vos forces physiques, quand elle devient fréquente, ne vous sera pas spirituellement profitable parce qu’elle cultivera quoi ? La paresse ! Le sommeil en soi-même n’est pas mauvais mais il crée une habitude d’ennui. A l’excès, il ne vous profite pas.
Maintenant, il y a plusieurs choses comme celle-là dans la vie. Peu importe ce qu’elles sont, posez-vous la question : sera-t-elle spirituellement profitable ? Me sera-t-elle profitable ? M’est-elle avantageuse ? Cultivera-t-elle la piété?
En d’autres termes, je n’aborde pas la vie de la perspective de celui qui dit, puis-je faire telle chose et m’en sortir sans problème ? Je l’aborde de la perspective de celui qui dit : puis-je faire ceci et augmenter mon niveau de piété ? Cela sera-t-il spirituellement profitable ? Appelons ceci le principe – et vous pouvez le noter – de convenance. Est-ce convenable pour mon bénéfice spirituel ?
Deuxième principe, et je vais le toucher superficiellement. C’est un parallèle très proche, cela m’édifiera-t-il ? Est-ce que cela m’édifiera ? Le premier principe le voit juste en isolation. Cela me profitera-t-il spirituellement ? La deuxième question, cela me mettra-t-il sur le chemin d’une plus grande maturité ? Cela m’édifiera-t-il ? 1 Corinthiens 10 :23. Parcourez quelques chapitres. 1 Corinthiens 10:23. Il donne fondamentalement la même idée. « Tout est permis… » C’est-à-dire tout ce qui n’est pas interdit est permis, tout ce qui n’est pas bien, mais qui n’est pas mal en soi. « Tout ce qui n’est pas interdit m’est permis mais tout n’est pas profitable. » Même pensée, ensuite : « Tout est permis, mais … » quoi ? « … tout n’édifie pas. »
Alors je pose la question de savoir si cela m’édifiera. Le mot est “oikodomeō,” qui signifie « édifier une maison ». Cela apportera-t-il à ma vie les choses qui accroîtront la stabilité, ma force et ma maturité spirituelles ? 1 Corinthiens 14 :26 dit : « Que tout se fasse pour l’édification. » Paul dit dans 1 Corinthiens 9 :24 « Ne savez-vous pas que les concurrents dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. Tous les athlètes s'imposent toutes sortes de privations, » C’est la maîtrise de soi. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent gagner. Le verset 27 : « Au contraire, je traite durement mon corps et je le discipline, » littéralement cela signifie « j’assujettis mon corps », cela veut dire lui donner un œil au beurre noir. » Je frappe mon corps à l’œil », si vous voulez, « je cogne mon corps », je ne le ménage pas, « je cogne mon corps, je fais un œil au beurre noir à mon corps afin de le maintenir sous contrôle pour que ce que je fais me soit édifiant. » « Je fais de mon corps mon esclave » serait une autre traduction.
Franchement et c’est une chose honnête que nous devons admettre, que nous sommes en majorité esclaves à nos désirs charnels, n’est-ce pas vrai ? Nous répondons à toute impulsion physique. C’est pour cela que je dis toujours qu’en ce qui concerne la maîtrise de soi et la discipline personnelle, plusieurs éléments clés rentrent en jeu. Vous vous souvenez qu’on l’a vu il y a quelques mois. Pour être une personne disciplinée, vous devez vous exercer à la discipline.
Et j’utilise beaucoup de choses pratiques comme par exemple, toujours faire la tâche la plus difficile - quand ? - en premier. Cela vous aide à apprendre la discipline personnelle. Une autre chose qui m’aide est la ponctualité. Pour y arriver, vous devez ordonner les différents éléments de votre vie afin qu’ils convergent tous à vous avoir au bon endroit, au bon moment quand vous êtes supposé d’y être. C’est un contrôle. Cela signifie que vous pouvez rassembler les pièces ensemble et gérer. Une autre chose qui m’aide est d’apprendre à dire “non” quand vous avez tous les droits de dire “oui”. En d’autres termes, quand vous avez le droit de sortir et prendre un bon repas et le couronner d’une coupe glacée au chocolat ou autre chose et vous choisissez de dire « non » dans le but de dire à votre corps « écoute, je suis toujours aux contrôles ». Cultiver la maîtrise de soi. Quand vous contrôlez vos désirs avec votre pensée, votre pensée spirituelle, vous exercez les muscles qu’il faut pour vous former pour la piété.
Alors, je me pose la question, si je fais ceci, cela m’édifiera-t-il ? Cela me fortifiera-t-il ? Cela me rapprochera-t-il de la ressemblance à Christ, d’un niveau de maturité plus élevé ? Appelons-le le principe de l’édification. Il y a donc le principe de la convenance, ensuite le principe de l’édification.
Le troisième principe, et pour ce principe, suivez-moi dans Hébreux, chapitre 12, Hébreux, chapitre 12, et posons-nous une troisième question. Êtes-vous prêt pour celle-ci ? Est-ce que – et c’est le côté négatif des deux principes que nous venons de mentionner – est-ce que cela me ralentira dans la course ? Si je suis en train de courir, comme le dit 1 Corinthiens 9, si je cours pour remporter un prix, si je cours pour obtenir un prix alors je dois me demander si cela me ralentira. Remarquez Hébreux 12 :1. Nous sommes dans une course, la course de la foi. Nous avons vu au chapitre 11 une armée de personnes ayant vécu par la foi et qui sont des témoins vivants de la validité de la vie par la foi. C’est la nuée de témoins qui nous dit de vivre par la foi.
Vous savez, au tout début, au verset 4 nous voyons : « Par la foi Abel … par la foi Énoch, par la foi Noé … par la foi Abraham … par la foi, Sarah … par la foi, Jacob … Isaac, Jacob … par la foi Joseph … par la foi, Moïse. » Et il continue en disant que par la foi les murs de Jéricho tombèrent, par la foi, Rahab la prostituée, puis Gédéon, Barak, Samson, Jephté, David, Samuel, les prophètes et ainsi de suite. Des hommes et des femmes qui vécurent tous par la foi.
Ayant tout ce monde qui rend témoignage de la signification de la vie de foi, nous sommes aussi appelés à vivre par la foi. Maintenant, pour pouvoir le faire avec succès, remarquez le verset 1 : « Rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui Lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et S'est assis à la droite du trône de Dieu. »
Maintenant, la clé que j’aimerais vous faire remarquer : « Rejetons tout fardeau, et le péché. » Maintenant, quelle conclusion pouvez-vous en tirer ? Que le fardeau est différent de quoi ? Du péché ! Nous devons rejeter le péché et nous devons rejeter le fardeau. Bien, quelle est la différence ? Pour courir dans ce « agōn » d’où nous avons le mot « agonie », qui est le mot utilisé pour désigner la course, cette vie de foi exigeante et épuisante, demande la détermination, la persévérance, la discipline personnelle. Et pour y arriver, nous devons rejeter tout fardeau et tout péché.
Maintenant que signifie “tout fardeau” ? Le mot est onkos. Il signifie « encombrement ». Encombrement ! Ce n’est pas le péché. C’est juste un encombrement inutile, quelque chose qui nous pèse dessus, qui dévie nos priorités, prend notre attention, extirpe notre énergie, étouffe notre enthousiasme pour les choses de Dieu.
Prenons le cas d’un athlète qui va affronter les 100 mètres et disons qu’avant de courir les 100 mètres, lors d’un évènement de niveau mondial, il sort, il s’enivre et commet les péchés de dispersion. Ensuite, il vient et essaie de courir. Il serait en train de courir sans avoir rejeté le péché. Il aura péché contre son propre corps et aura épuisé sa force. Supposons d’autre part qu’il s’entraîne parfaitement, qu’il fait tout ce qu’il est supposé faire pendant la préparation, il est au top de sa forme physique, tout était comme il fallait dans son entraînement, sa vie morale est propre, il n’a pas dissipé son corps mais il est venu et a décidé de participer à la compétition de course avec des bottes de combat et un pardessus en laine. Ce ne serait pas pécher mais ce serait plutôt très stupide. Ce serait un encombrement inutile.
Je vais vous le simplifier. Est-ce un péché de sortir un samedi soir avec votre épouse pour un dîner tardif et prendre un bon repas, ensuite vous faites une ballade et vous vous asseyez face à la lune sur la plage et vous dites à votre épouse combien vous l’aimez et vous rentrez à la maison à deux heures du matin. Est-ce un péché ? Non. Vous dites : « Comme j’aimerais que mon mari le fasse. » Mais ajoutons une autre dimension. Vous avez une réunion de prière à 8 heures dimanche matin et vous devez enseigner la Parole de Dieu à 8 :30. Laissez-moi vous dire que ce n’est pas un péché de le faire, mais c’est trop d’encombrements qui auront des répercussions sur ce que vous devrez faire le lendemain matin.
Alors, il y a des choses dont nous nous privons pour la simple raison qu’elles nous ralentissent dans la course, d’accord ? Voilà pourquoi, pour moi le samedi soir, par exemple, est un moment sacré. C’est un moment où je ne fais rien. Je me souviens encore quand mes fils jouaient au football. Heureusement la carrière de football du cadet, Mark, est finie. Je me souviens des matches de football le samedi soir, et je sortais et quand votre fils joue au football, vous vous emportez à fond. De toutes les façons, je me laisse toujours emporter, ayant moi-même beaucoup joué et étant passionné du jeu. Et vous regardez votre fils, et vos émotions montent au rythme d’une fièvre et vous rentrez et vous revoyez le jeu encore et encore, particulièrement si votre fils se casse la jambe et est à l’hôpital, comme ce fût le cas l’année dernière et il a une fracture grave du fémur et nous y passons la moitié de la nuit et nous devons nous réveiller le lendemain et prêcher la Parole de Dieu et ainsi de suite. Vous avez vos émotions et vos processus mentaux qui déferlent par le mauvais canal.
Maintenant, ce n’est pas un péché d’aller voir votre fils jouer au baseball, au football, sauf si vous pensez que le football est un péché. Et c’est un privilège pour vous, j’imagine. Mais le point c’est que vous ajoutez des encombrements inutiles dans votre vie. Vous n’en avez pas besoin. Vous n’avez pas à vous encombrer de ces choses.
Il existe plusieurs formes d’encombrements : le légalisme, le cérémonialisme, une perte de temps inutile qui suce votre énergie et viole vos priorités. Alors, vous vous posez une simple question, cela me ralentira-t-il dans ma course spirituelle ? Tout ce qui empiète sur mon efficacité à servir Christ, je ne le ferai pas. Cela pourrait être une chose qui, en elle-même, n’est pas un péché, mais qui devient un fardeau inutile à porter. Nommons ce principe le principe d’excès, l’excès.
Numéro quatre. Numéro quatre, cela m’asservira-t-il ? Cela m’asservira-t-il ? 1 Corinthiens chapitre 6, retour au verset avec lequel nous avons commencé, 1 Corinthiens 6 :12. Écoutez ceci : « Tout ce qui n’est pas interdit m’est permis, mais tout n’est pas convenable ou profitable. » Ensuite ceci : « Tout m’est permis, mais je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit. » Je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit. Je ne laisserai rien m’asservir.
Nous ne devons jamais laisser une chose non-morale devenir notre maître. Pourtant, il y a des gens, pensez-y, le roi de la création, nous l’avons vu dans le psaume 8, nous l’avons entendu chanté. « Qu’est-ce que l’homme, pour que Tu Te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que Tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et Tu l’as couronné de gloire et de splendeur. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, les brebis comme les bœufs tous ensemble, Et même les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer. Il a la domination sur la terre et tout ce qu’elle produit. L’homme, le roi de la terre. » Mais n’est-ce pas impressionnant de voir comment il cède sa souveraineté pour de stupides petites choses ?
Combien d’hommes sont devenus des idiots absolus pour n’avoir pas pu contrôler leurs pulsions pour l’alcool ? Combien sont morts pour n’avoir pas pu se défaire du tabac ? Combien de personnes sont contrôlées par la télévision qui n’est rien d’autre qu’un amas de fers inventé par un homme, le roi de la terre ? Tout à coup la télévision devient le roi, la télévision est souveraine, et l’homme n’est rien d’autre que son esclave. Les médicaments, inventées et découvertes par l’homme pour le bénéfice de ceux qui en ont besoin deviennent maîtres de tant d’hommes, de tant de femmes.
Il y a plusieurs choses qui peuvent nous asservir qui proviennent de la création, des choses que Dieu nous avait destinés à dominer. Alors je me pose la question, cette chose m’asservira-t-elle ? Je me souviens d’un prédicateur qui prêchait le circuit dans l’évangélisation et qui avait finalement dû abandonner l’évangélisation parce qu’il perdait tellement d’argent dans le golf qu’il se ruina littéralement, au point où il jouait pour trois cents, quatre cents dollars par trou pendant un match de golf. Il y a dans ce monde beaucoup de personnes qui sont ainsi contrôlées par une petite balle, beaucoup.
Il y a ce genre de choses qui sont inhérentes et qui nous prennent en otage, qui nous prennent en otage. Je l’ai vu se produire avec la musique. Des jeunes gens qui sont dominés par cela ! Je vois des gens littéralement paralysés quand ils ne peuvent pas rentrer voir la prochaine édition du feuilleton télévisé. Tellement de choses peuvent nous asservir. Appelons ceci le principe d’esclavage. Alors nous posons la question de savoir si cela nous asservira. Cette chose a-t-elle le potentiel de me faire son esclave ? Le principe d’esclavage !
Numéro cinq. C’est très pratique. Numéro cinq, cela couvrira-t-il mon péché hypocritement ? Cela couvrira-t-il hypocritement mon péché ? Vous dites : « Que voulez-vous dire par là, John ? » Je veux dire ceci : suis-je en train de le faire au nom de la liberté alors qu’en réalité je ne fais que me plier à tous mes maux ? Regardez 1 Pierre 2 :16. Savez-vous ce que nous voulons dire, « mais, je suis libre en Christ. Je suis libre de profiter de ceci et libre de profiter de cela. Je peux faire ceci et je peux faire cela. » La vérité est que vous êtes libre mais vous ne faites que couvrir votre convoitise, vos mauvais désirs.
L’homme qui dit : « Bien, je suis libre de faire ceci. Je suis libre d’aller ici et voir ce film. Je suis certainement libre de le faire. J’en ai la liberté. Je suis très sélectif. » Mais quand il y va, il y va avec l’objectif dans son cœur de laisser libre cours à ses mauvais désirs à travers ce qu’il voit. Il ne parle de la liberté que comme couverture de son mal.
Regardez 1 Pierre 2:16. « N’utilisez pas votre liberté comme un voile pour couvrir le mal. » Un voile au-dessus de vos mauvaises intentions ! Soyez honnête avec vous-même. Demandez-vous si cela vous profite spirituellement, est-ce pour votre bénéficie spirituel ? Est-ce une chose qui m’édifie ? Est-ce une chose qui n’est pas un encombrement spirituel, mais qui est utile ? Est-ce une chose qui ne m’entraînera pas dans l’asservissement ? Ou suis-je en train de couvrir mon mauvais désir ? Examinez vos motivations. Examinez vos motivations.
Les gens disent, les jeunes gens disent : « mais la Bible ne dit pas de ne pas danser. David avait dansé devant l’Éternel. » Bien, je peux vous dire une chose, il ne dansait pas comme les gens dansent de nos jours. Mais les gens disent : « Qu’y a-t-il de mal à danser ? » Posez-vous la question. Est-ce que je défends la danse parce que je sais qu’elle va m’édifier spirituellement, parce que je sais qu’elle n’est pas un encombrement inutile, elle est très importante pour mon progrès spirituel et il n’y a pas moyen qu’elle m’asservisse ? Ou encore est-ce au nom de la liberté que je désire le faire mais la vraie motivation vient de mes désirs de convoitises ? Vous voyez, je dois descendre au niveau des motivations et me poser la vraie question.
Vous voyez, Galates 5:13 dit que c’est une chose très courante que de changer la liberté en quoi ? Prétexte pour vivre selon la chair. Et vous devez faire attention à cela. Appelons ceci le principe de, pour garder le « E », l’équivoque, E-Q-U-I-V-O-Q-U-E. Cela signifie mentir ou falsifier. Et il y a des gens qui falsifient littéralement leurs motivations. « Bien, je suis libre de le faire. Je le suis certainement. Et ils avancent des paroles qui prêtent à équivoque. Ils mentent. Ils veulent couvrir leurs mauvaises intentions.
Celui qui dit : « C’est Dieu qui a créé les chevaux. Je suis libre d’aller à Santa Anita. J’y vais et je profite de la création de Dieu. Ces chevaux courent et moi je dis : ‘ je Te loue Seigneur. Vois ce que Tu as créé.’ Pendant que je dépense l’argent à longueur de journée. » Et ce que vous avez là c’est un voile de liberté posé sur de mauvaises intentions qui ne sont rien d’autre que les jeux de hasard qui signifie prendre l’intendance que Dieu vous a confiée et la jeter par la fenêtre au profit du hasard. Alors nous nous demandons : cela couvrira-t-il hypocritement mon péché ? C’est le principe de l’équivoque. Suis-je en train de falsifier la vraie motivation ?
Numéro six, c’est un point très important. Cela portera-t-il atteinte à la Seigneurie de Christ dans ma vie ? Cela violera-t-il la Seigneurie de Christ dans ma vie ? Pour ce point, je veux que vous ouvriez vos Bibles dans Romains, chapitre 14. Nous y avons passé beaucoup de temps mais ceci va vous rafraîchir, je pense, brièvement. Cela portera-t-il atteinte à la Seigneurie de Christ dans ma vie ?
Maintenant, écoutez cette pensée élémentaire, d’accord ? Prenez celle-ci ; tout chrétien doit vivre en soumission à la Seigneurie de Christ. Sommes-nous tous d’accord sur ce point ? Nous devons tous être soumis à la Seigneurie de Christ, est-ce vrai ? Le comprenez-vous ? Comprenez-vous aussi ce deuxième point, nous ne sommes pas tous d’accord à 100 pour cent sur ce que le Seigneur veut que nous fassions ? Est-ce vrai ? Certains pensent que le Seigneur dit non à ceci et d’autres pensent que le Seigneur dit que c’est ok. Certains pensent que le Seigneur dit que faire une telle chose est le péché, d’autres pensent que c’est ok.
Maintenant, écoutez : nous pouvons savoir les choses qui sont explicites dans la Bible, à coup sûr, mais nous ne sommes pas tous d’accord sur ce que le Seigneur veut que nous fassions. Certains pensent que le Seigneur veut que vous lisiez votre Bible tous les matins de votre vie et si vous ne le faites pas, vous péchez contre Dieu et ils le croient vraiment. D’autres croient que si vous n’allez pas aux services de dimanche matin, dimanche soir et à la réunion de prière du mercredi, vous êtes spirituellement tombé. D’autres encore ne s’y sentent pas obligés par leur conscience. Ils peuvent aller au culte dimanche matin, ils peuvent aller dimanche soir. Aller mercredi soir ne peut être qu’une question de convenance. Il y en a qui aimeraient lire la Parole le plus souvent possible mais ils ne sont pas liés par leur conscience à la lire chaque matin de toute leur vie.
Vous voyez, il y a des gens qui ressentent la Seigneurie de Christ différemment. Maintenant, s’il vous plaît, remarquez Romains 14 :1, commençons au verset 2. « Par exemple, l’un croit pouvoir manger de tout, tandis que l’autre, qui est faible dans la foi, ne mange que des légumes. » Il y a des gens qui sont végétariens. Ils pensent que le Seigneur veut qu’ils mangent uniquement des herbes et quelqu’un d’autre dit : « hey, vous pouvez manger tout ce que vous voulez. » « Celui qui mange de tout ne doit pas mépriser celui qui ne mange pas de viande et celui qui ne mange pas de viande ne doit pas juger celui qui mange de tout, car Dieu l’a accueilli lui aussi. » Cela implique les deux. « Qui es-tu pour juger le serviteur d’un autre ? Qu’il demeure ferme dans son service ou qu’il tombe, cela regarde son maître. Et il demeurera ferme, car le Seigneur a le pouvoir de le soutenir. Pour l’un, certains jours ont plus d’importance que d’autres … » C’est-à-dire qu’il veut respecter le sabbat, faire du dimanche quelque chose de spécial. Il est ce que nous appelons un sabbataire ou quelqu’un qui met le sabbat ou le dimanche à part.
« Pour l’un, certains jours ont plus d’importance que d’autres, tandis que pour l’autre ils sont tous pareils. Il faut que chacun soit bien convaincu de ce qu’il pense. Celui qui attribue de l’importance à un jour particulier le fait pour honorer le Seigneur ; celui qui mange de tout le fait également pour honorer le Seigneur, car il remercie Dieu pour son repas. Celui qui ne mange pas de tout le fait pour honorer le Seigneur et lui aussi remercie Dieu. En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même et aucun ne meurt pour soi-même. Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur. »
En d’autres termes, quelle que soit la restriction dans la vie d’un chrétien, il le fait parce qu’il croit que c’est ce que le Seigneur veut. L’avez-vous compris ? Il croit que c’est ce que le Seigneur veut. Maintenant, écoutez-moi. Du moment où vous le croyez, faites-le ou ne le faites pas. Et posez-vous la question est-ce que je crois que le Seigneur veut que je fasse cette chose ? Est-ce une chose que le Seigneur ne veut pas ? Et c’est une affaire de quoi ? C’est une affaire de conscience. Vous dites : « et si votre conscience avait tort ? » Ne violez pas votre conscience. Vous ne saurez jamais si votre conscience a tort parce que si elle vous le dit, c’est parce que vous pensez que c’est juste.
Vous avez une conscience, réagissez donc selon ce qu’elle vous dit. Si vous croyez dans votre conscience qu’une chose est juste, elle vous incitera à continuer ou elle vous arrêtera. La conscience n’est qu’un volant et la pensée le moteur. Le moteur produit l’action, le volant ne fait qu’engager le comportement. La conscience ne prend que ce qui est dans la pensée, engage le volant et génère le comportement. Si vous violez votre conscience, vous vous exercez à faire une très mauvaise chose parce qu’au fur et à mesure que votre pensée croit et comprend mieux ce qui est juste, si votre conscience vous parle alors que vous avez appris à violer votre conscience, elle ne vous fera aucun bien. Alors n’apprenez pas à violer votre conscience. Et c’est exactement ce qu’il dit. Vous vous posez la question, cette chose violera-t-elle ma compréhension de la Seigneurie de Christ ?
Certains frères peuvent venir à vous – et c’est fréquent – et ils vous disent « Vous pouvez le faire. Sentez-vous libre, vous pouvez le faire. Vous êtes libre. Vous êtes libre. Vous êtes libre. Vous pouvez le faire, ce n’est pas mauvais. C’est tout à fait convenable. » Si cela viole votre conscience, ne le faites pas. Ne vous exercez pas à ignorer la conscience. Paul dit: « Je ne fais jamais rien qui va à l’encontre de ma conscience. Je ne veux pas marquer ma conscience au fer rouge pour qu’elle devienne insensible. » Que celui qui respecte le sabbat, si quelqu’un veut rester assis sur un canapé parce que c’est sa façon de respecter le sabbat, ne le méprisez pas à cause de cela. Ne le réprimandez pas à cause de cela. Ne le bousculez pas.
Je ne n’oublierai jamais l’illustration classique que mon père m’avait faite à ce sujet. Il était à un réveil au Michigan. Le dimanche soir, il dit au pasteur après la réunion, ils avaient commencé une semaine de réveil, le pasteur lui dit : « Que faites-vous demain ? » Il répondit : « Bien, je croyais qu’on allait se lever le matin et jouer au golf et qu’on visiterait des gens dans l’après-midi. »
Le Pasteur répondit: « Le golf ? Pendant une semaine de réveil ? N’êtes-vous pas consacré à faire l’œuvre de Dieu ? Êtes-vous venu ici pour jouer ou pour votre ministère ? » Il devint très éloquent. Mon père rétorqua : « un peu des deux. » Il dit : « En fait, j’aimerais que vous veniez et que nous ayons un moment de communion fraternelle le matin pour mieux faire connaissance. » Il répondit : « Jamais. Jamais ! Je me donne toute la semaine à la prière, toute la semaine au réveil. »
Mon père lui dit : « Non. Je pense que ce serait une bonne chose que vous veniez. Le dirigeant de chants viendra aussi et ce serait bien si vous veniez. »
« Non, jamais je ne le ferai. Jamais je ne le ferai »
Bien, le lundi matin ils étaient sur le terrain de golf et devinez qui arriva ? Le pasteur hésitant. Il dit, selon la version de l’histoire que l’on m’avait racontée « Je vais le faire, mais je sais que je ne devrais pas. Je le fais par hospitalité. Je sais que ce n’est pas bien. »
Maintenant notez ceci, premier trou, ils avançaient, à mi-parcours quelqu’un cria “Fore.” Le pasteur leva les yeux et perdit deux dents. Mon père dit qu’il tomba près d’un arbre en disant : « je le savais, je le savais. » Et voulez-vous savoir quelque chose ? S’il croyait que jouer au golf un lundi matin pendant le réveil était mauvais avant cet incident, il le croyait encore plus après. Alors, tout ce qu’on avait fait à cet homme, c’était de le pousser plus profondément dans son manque de liberté, dans sa servitude.
Ne faites pas cela. Ne faites pas cela. Il le vit comme un jugement de Dieu. Et voulez-vous savoir une chose ? Il avait peut-être raison. Dieu ne veut que personne viole sa conscience. Nous ne voulons donc pas faire des choses qui pousseront les gens à ignorer la Seigneurie de Christ qu’ils perçoivent à travers leur conscience. Appelons cela le principe d’empiètement. Cela signifie que vous empiétez sur la souveraineté de Christ dans la vie.
Si je choisis de faire une chose – laissez-moi résumer – si je choisis de faire une chose, cela doit être dans le cadre de ce que je crois être la volonté de Christ, mon Seigneur, n’est-ce pas ? Je ne veux pas la violer. La violer dans ma pensée signifierait prendre le contrôle de ma vie, n’est-ce pas ? Cela signifierait usurper la Seigneurie de Christ. Je ne veux pas empiéter Sa Seigneurie.
Numéro sept. C’est élémentaire. Cet exemple aidera-t-il d’autres chrétiens ? Cet exemple aidera-t-il d’autres chrétiens ? C’est très important. Nous devons vraiment mener nos vies en tenant compte de ce que les autres chrétiens peuvent ressentir. 1 Corinthiens 8 :9. Vous vous souvenez de ceci ? « Prenez garde, toutefois, que votre droit ne devienne… » quoi ? « … une pierre d’achoppement pour les faibles. Car si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d’idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-t-elle pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles ? » Et ainsi de suite. Et il sera détruit pour avoir suivi votre exemple. Il va violer sa conscience, blesser sa conscience fragile. Vous aurez, de la sorte, péché contre lui et péché contre Christ. Ne faites donc pas cela.
Paul dit dans 1 Corinthiens 9 : « J’ai le droit d’être payé pour mon ministère. Je choisis de ne pas être payé. Je ne veux pas être un sujet d’offense pour quelqu’un. » N’est-ce pas ? « Alors, je renonce à ce droit. » Dans Romains chapitre 14 que nous avons vu, à partir du verset 13, c’est l’unique sujet. « Usez plutôt de votre jugement pour ne pas mettre devant votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute. » Si votre frère est offusqué par un aliment que vous mangez, ne le mangez pas. C’est ce qu’il dit. Verset 19 : « Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. Pour un aliment, ne détruis pas l’œuvre de Dieu. » Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s’abstenir de ce qui, pour ton frère, est une cause d’achoppement, de chute ou de faiblesse.
C’est si important. Dans un vol de Charlotte, en Caroline du Nord l’autre soir, l’hôtesse passait par le couloir et servait, je ne sais quoi, le petit déjeuner champagne, ou autre et elle dit : « Aimeriez-vous avoir du champagne pour accompagner votre petit déjeuner ? » Personnellement, j’aime le jus d’orange et je n’ai jamais pris du champagne de toute façon, mais vous savez, il y a des pensées qui vous passent par la tête : « Je me demande bien quel est le goût de ce truc. » Mais bien entendu j’ai dit « Non, je ne veux pas de champagne. » Et elle a continué et c’était une chose plutôt facile.
Un peu plus tard, je me suis levé, comme pour m’étirer et je me tenais au couloir et un monsieur environ, deux sièges après se lève et dit : « Je vous connais. Vous êtes John MacArthur. » J’ai dit « oui. » Il dit, « oh, c’est si merveilleux de vous rencontrer. » Il dit : « Je fais des études pour devenir pasteur et je reçois les enregistrements de vos messages. » Et il a continué à relater son merveilleux témoignage. Il vient de Samoa et il souhaite apporter tous nos enregistrements à Samoa lors de son retour là-bas. Et vous savez, nous avons continué à discuter et j’ai tout simplement pensé au fait que vous êtes peut-être conscient qu’on vous regarde ou peut-être vous n’en êtes pas toujours conscient mais que votre vie est un exemple.
Et c’est si magnifique de pouvoir limiter votre liberté en sachant que cela fortifiera une autre personne. En fait, il a commenté qu’il m’observait depuis le début du vol et espérait avoir l’opportunité de me parler. Alors c’était pour moi un merveilleux, merveilleux rappel que les gens nous observent toujours. Et certainement les gens me regardent avec plus de sévérité que vous.
Toutefois, nous devons nous poser la question de savoir si cela servira d’exemple utile à d’autres chrétiens. Ce que je fais leur donne-t-il un exemple à suivre ? Vous savez, même les petites choses dans la vie, la discipline de votre vie, le fait de suivre un régime, de veiller sur votre poids ou une certaine discipline quant au temps d’étude en dit long à ceux qui cherchent des exemples à suivre. Et ces petites choses de la vie peuvent s’avérer très importantes.
Alors est-ce que je décourage les chrétiens à suivre mon exemple ? Appelons ceci le principe de l’exemple, de l’exemple, le principe de l’exemple. Quel est le prochain ? L’excès, l’esclavage, l’équivoque, l’empiètement, l’exemple. Passons au numéro huit. J’aime ceci. Cela conduira-t-il les autres à Christ? Cela conduira-t-il les autres à Christ?
« Qu’on ne dise pas du mal de votre bien. », avertit la Bible. Ce que je fais mènera-t-il les autres à Christ ? C’est si important. Verront-ils une différence dans ma vie ? Y aurait-il quelque chose d’unique au sujet de ma vie ? Permettez que je vous fasse une illustration classique. Allez dans 1 Corinthiens 10, c’est si pratique. 1 Corinthiens 10, maintenant, c’est un peu obscur dans le texte, le texte en anglais mais le contexte est tellement intéressant. Voici l’image. Nous avons deux chrétiens, deux chrétiens. Un est un chrétien très mature – nous allons voir les versets 27, 28, 29 de 1 Corinthiens 10. Le premier chrétien est très mature, très fort, très libéré. Il peut manger les viandes offertes aux idoles. Il sait que ce que dit 1 Corinthiens 8 est vrai. Une idole n’est rien, quelle est la différence ?
Bien, vous savez ce qu’était le processus, n’est-ce pas ? Vous allez adorer une idole, d’accord ? Disons que vous entrez dans un grand temple et vous apportez votre offrande, qui est de la nourriture et vous déposez votre offrande à l’autel. Bien, vous savez aussi bien que moi qu’une idole est un dieu mort, c’est une idole morte et elle ne mange pas. Elle est juste posée là. Après que votre offrande soit restée là un moment et des centaines et des centaines d’autres personnes continuent à apporter de la nourriture, les sacrificateurs enlèvent la nourriture et conservent ce qu’ils veulent manger. Maintenant, ils ne peuvent pas tout manger parce qu’ils sont moins nombreux que ceux qui font des offrandes, alors ils ouvrent une boucherie derrière le temple. Ils enlèvent ce qu’ils ne veulent pas, le vendent au meilleur prix parce qu’ils n’ont pas de marge à faire, ils l’ont reçu gratuitement. Alors, si vous voulez acheter de la viande bon marché, vous l’achetez à la boucherie du temple. C’est très logique. Votre épouse y aurait fait ses courses, la mienne aussi.
Maintenant, voici le problème ! Vous avez un monsieur qui est un chrétien mature. Il dit qu’une idole n’est rien. Quelle est la différence ? Je suis intendant de mon argent. Je l’achète là-bas. C’est bien. C’est sain. C’est aussi bon que partout ailleurs. Et je ne vais pas me préoccuper de ce que cela avait été offert à une idole qui n’est rien de toute façon. Mais il va dîner avec un jeune chrétien nouvellement converti de cette même idolâtrie. Et il a dans sa tête toute l’idolâtrie païenne, l’adoration occulte, les orgies, les prostituées du temple, toute tout ce qui est laid, grossier et immoral. Et si on lui dit que ce qu’il va manger avait été offert à cette idole, il en serait affolé. Il ne pourrait pas le faire. Il est un frère faible qui ne comprend pas sa liberté et nous le comprenons. Il en sort à peine.
Alors, les deux, celui qui est fort et celui qui est faible ont un ami commun qui n’est pas croyant. Ils veulent le gagner au Seigneur. Alors, l’ami non croyant invite les deux à dîner et ils y vont. C’est l’idée qui ressort au verset 27 : « Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous poser aucune question par motif de conscience. » Ne dites pas : « Monsieur, monsieur, monsieur, où l’avez-vous acheté ? » « Mangez… sans vous poser aucune question par motif de conscience. Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice … » Mais le monsieur vient et dit : « comment trouvez-vous ce délicieux rôti ? Comme c’est bon ! Je l’ai acheté à la boucherie du temple. Quelle belle affaire j’ai faite ! » Et le chrétien qui est faible répond : « Oh ».
Le gars ressort pour chercher le reste du repas, que va-t-il se dire dans la conversation ? Le chrétien fort se trouve dans un dilemme. Le frère qui est faible lui dit : « Je ne peux pas manger ça. Je ne peux pas manger ça. » Le frère qui est fort dit : « Mais si nous ne le mangeons pas, nous allons offenser celui que nous essayons d’évangéliser. Par contre, si nous le mangeons, j’aurai offensé mon frère, je l’aurai poussé à trébucher.
Alors, voici le dilemme. Faut-il offenser un autre frère ou un incroyant ? Voilà la question. Est-ce que j’offense un chrétien faible ou un non croyant ? Que dit-il ? « Mais si quelqu’un vous dit : ceci a été offert en sacrifice ! » que faites-vous ? « … n’en mangez pas, à cause de celui qui vous a prévenus, et … » pour quoi ? « … à cause de la conscience. »
Attendez une minute, voulez-vous dire que lorsqu’on essaie d’évangéliser un incroyant il vaut mieux offenser le non croyant que son frère chrétien ? Oui ! N’est-ce pas évident ? Si vous choisissez d’offenser votre frère chrétien, l’incroyant dira : « Il vaut mieux être un non croyant plutôt que d’être un frère. Ils s’offensent mutuellement mais ils ne m’offensent pas. Je vais donc rester comme je suis. » Vous comprenez?
Bien, quand vous offensez cet incroyant et vous dites : « Vous savez, cette viande offerte aux idoles va tellement offenser mon frère que je ne peux pas la manger pour le préserver. », cet incroyant dira : « Maintenant, il y a un amour fraternel entre vous que j’aimerais expérimenter. » Et l’attraction de votre amour pourrait être le plus grand témoignage que vous avez dans l’évangélisation.
Alors, je me pose la question – et voici une illustration, si cela conduira quelqu’un à Christ. Lorsque je restreins ma liberté, est-ce dans le but de gagner une personne à Christ, de lui montrer une vie différente, de lui montrer quelque chose qu’il ne voit pas dans son monde, une pureté, une honnêteté, un amour et une intégrité ?
Dans Romains 14, nous voyons que nous devons être approuvés. Nous devons avoir une vie qui, à la fin du verset 18 est « approuvée par les hommes. » Ils disent : « Alors là, c’est une vie différente. » C’est le principe de – en voici une autre – l’Évangélisation. Le principe d’évangélisation. En le faisant, est-ce que cela participe à avancer mon opportunité d’évangéliser ?
Numéro neuf. Voici donc une autre question que vous posez. Cela sera-t-il cohérent avec la ressemblance à Christ ? Dites-le d’une autre façon. Jésus le ferait-Il ? Ah ça, c’est du lourd, n’est-ce pas ? Je l’ai utilisé depuis mon enfance. Jésus le ferait-Il ? Jésus le dirait-Il ? Très souvent, dans notre vie, nous disons : je sais que Jésus aurait dit ce que je viens de dire ; ou Jésus aurait fait ce que je viens de faire.
Je me pose cette question avant, pas après et j’évite les choses qui n’auraient pas pu être évitées autrement. C’est simple. Jésus l’aurait-Il fait ? Cela vous aidera dans la prise de beaucoup de décisions. Jésus ferait-Il ceci ? Jésus dirait-Il cela ? Appelons cela le principe d’émulation. Nous voulons émuler Christ. Nous voulons L’émuler. 1 Jean 2:6, 1 Jean 2:6 dit: « Celui qui déclare demeurer en Lui, » c’est-à-dire en Christ « doit marcher aussi comme Lui (le Seigneur) a marché. » Si vous dites appartenir à Christ, vous devez vivre comme Christ avait vécu.
Alors, je me pose la question de savoir si Christ le ferait. Jésus ferait-Il ceci ? Est-ce cohérent avec Lui, avec la ressemblance à Christ ? C’est une question très provocatrice. Jésus ferait-Il ceci? Le principe de l’émulation.
Numéro 10, le dernier point. Très simple. Cela glorifiera-t-il Dieu ? Cela glorifiera-t-il Dieu? Et vous savez aussi bien que moi que ces choses s’imbriquent d’une certaine façon. Vous vous demandez si cela glorifie Dieu. Et la référence c’est 1 Corinthiens 10:31. Un Corinthiens 10:31 « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, et quoi que vous fassiez, » et la suite ? « … faites tout pour la gloire de Dieu. » C’est un principe qui, en quelque sorte englobe. Cela glorifiera-t-il Dieu ? Et désignons ceci le principe d’exaltation.
Nous avons chanté des louanges toute la nuit et nous devons aller encore plus loin et dire : « Ma vie Lui donnera-t-elle gloire ? Cette chose exaltera-t-elle Dieu ? Cette chose élèvera-t-elle Son saint nom ? Cette chose enjolivera-t-elle la doctrine de Dieu dans ma vie ? Sera-t-Il glorifié, honoré et loué en résultat de ceci ? » Et c’est le principe de l’exaltation.
Êtes-vous prêts pour le résumé ? Avez-vous remarqué quelque chose ? Vous ne pouvez pas l’avoir raté. Tous commencent par quoi ? Ecoutez maintenant. Je les appelle « les « E » de la prise de décision. » C’est prendre quelque chose de très difficile et le simplifier. Vous l’avez compris, très bien.
Maintenant, le point est que nous pouvons rendre les décisions difficiles simples si nous utilisons ces principes. Cela me profitera-t-il spirituellement ? Cela m’édifiera-t-il ? Cela me ralentira-t-il dans ma course ? Cela m’asservira-t-il ? Sera-ce simplement une façon de couvrir mon péché ? Cela remplacera-t-il la Seigneurie de Christ dans ma vie? Cela établira-t-il un exemple utile pour d’autres ? Cela mènera-t-il d’autres à Christ ? Cela sera-t-il à la ressemblance à Christ? Et quelle est le dernier point ? Cela glorifiera-t-il Dieu ? Est-ce utile? Baissons nos têtes pour prier.
Père, nous te remercions pour les principes qui gouvernent notre comportement ; nous Te remercions parce que Tu ne nous as pas seulement donné les principes, mais Tu nous as aussi donné le Saint Esprit vivant pour activer ces principes afin que nous fassions ces choses qui Te plaisent. Seigneur, aide-nous à avoir la sagesse pour prendre les bonnes décisions et à savoir que les bonnes décisions sont basées sur ces principes. Nous Te remercions pour ce que Tu es pour nous, pour ce que Tu as pourvu pour nous dans Ta Parole et par Ton Esprit pour la cause de Christ. Amen !
FIN

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