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Comme vous le savez, nous avons terminé 1 Timothée la semaine dernière, et mon épouse m’a dit cette semaine : « Tu vas suivre avec 2 Timothée, ou bien ? Il faut vraiment que tu parles des mères, le jour de la Fête des Mères ! » Elle pousse toujours à cela lors de la Fête des Mères. J’ai répondu alors : « Eh bien, je ne l’ai pas fait ces dernières années. » Elle a dit : « Oui, il y a 7 ans tu as parlé d’Anne, et je pense que tu devrais reprendre ce message pour cette Fête des Mères. » Alors j’ai dit : « Très bien, chérie, je le ferai. » Et c’est ce que je fais aujourd’hui, et je le fais sans aucune réticence, très joyeusement même. Il y a 7 ans, j’avais examiné le profil d’une mère pieuse, par la vie d’Anne. Cela fait longtemps, et j’ai dû me rafraîchir la mémoire sur toute l’histoire, vraiment, pour y revenir et cela m’a enthousiasmé et réjoui de voir ce que je peux apprendre de ce merveilleux récit.

Ouvrez votre Bible à 1 Samuel, chapitre 1, 1 Samuel, chapitre 1. Quelqu’un a dit qu’en 1914, le Congrès a défini la Fête des Mères comme une sorte de congé pour notre pays, étant déjà un dimanche, pas vraiment un jour férié officiel, mais ayant le sceau de l’approbation du Gouvernement par un décret du Président, il fallait continuer à le respecter. Près de six ans auparavant, en 1908, Mademoiselle Anna Jarvis de Philadelphie observa la première Fête des Mères toute seule, souhaitant célébrer la mémoire de sa propre mère. Et, pensant que d’autres souhaiteraient partager ses sentiments, elle s’est mise à militer parmi la population dans le pays tout entier, faisant campagne partout pour alerter les gens quant au besoin d’une Fête des Mères. Et finalement, six ans plus tard, le Congrès confirma cela par la signature du Président, et maintenant, c’est un évènement national qui est une tradition, un héritage. Elle s’est aussi répandue au-delà de notre nation vers d’autres dans le monde.

Si vous remontez dans notre histoire à la première partie du XXème siècle, vous pouvez lire quelques éloges très intéressants qui ont été écrits pour les mères. S’il vous arrive d’avoir en main quelques unes des choses qui ont été écrites autour de la Fête des Mères à différentes périodes, vous aurez une idée de ce que les gens ont ressenti à propos de la maternité en ces temps-là. J’ai trouvé quelque chose d’intéressant d’un certain Monsieur W.L. Caldwell, écrit en 1928. Ecoutez ce qu’il disait de la mère : « Il serait bon de faire une pause pour honorer celle qui, après Jésus Christ, est le meilleur don de Dieu aux hommes : une mère. C’est elle qui partageait sa vie avec nous lorsque nos membres n’étaient pas encore formés ; elle marchait dans la vallée de l’ombre de la mort pour que nous puissions avoir la lumière de la vie. Dans ses bras se trouvait le grenier pour nous nourrir, et la douce couche pour notre repos. C’est là que nous pouvions nous blottir quand nous avions mal ; c’est là que se trouvait le terrain de jeu de notre joie enfantine. Ces mêmes bras sont devenus plus tard notre refuge et notre forteresse. C’est elle qui a appris à nos pieds de bébé à marcher, et qui nous soulevaient sur les sols cahoteux. Ses mains bénies maniaient l’aiguille jour et nuit pour faire nos vêtements. Elle mettait le livre sous notre bras et nous faisait partir pour l’école. Mais le meilleur était qu’elle a appris à nos lèvres d’enfants à prononcer le nom de Jésus, et nous a raconté pour la première fois la merveilleuse histoire de l’amour d’un Sauveur. »

Puis il continuait en disant: « La fierté de l’Amérique, ce sont ses mères. Il y a de méchantes mères comme l’antique Jézabel. Il y a des mères dénaturées qui vendent leurs enfants au péché. Il y a des mères maudites de péché, imbibées de rhum, des mères délaissées, pour qui la maternité expose leur honte. Je suis heureux cependant de croire qu’il n’y en a que peu de ce genre en comparaison, » fin de citation. Peu? Peu de mères infidèles ? Peu de mères marquées par le péché ? Peu de mères éhontées ? Peut-être peu en 1928, mais pas si peu de nos jours. Quel est l’état des mères en Amérique ? Les mères sont-elles encore la fierté de ce pays ?

J’ai trouvé un autre texte qui fut écrit en reconnaissance à la mère il y a quelques dizaine d’années. Il dit ceci : « La jeune mère posa son pied sur le chemin de la vie. ‘La route est-elle longue ?’ demanda-t-elle ? Et son guide lui dit: ‘Oui, et la route est dure, et tu seras vieille avant d’en atteindre le bout, mais la fin sera meilleure que le début.’ Mais la jeune mère était heureuse, et elle ne croyait pas qu’il pût y avoir quelque chose de meilleur que ces années-là. Alors elle joua avec ses enfants, et cueillit des fleurs pour eux le long du chemin, et se baigna avec eux dans de clairs ruisseaux. Et le soleil brillait sur eux et la vie était belle, et la jeune mère s’écriait : ‘Rien ne sera plus beau que cela !’ Et la nuit est venue, et la tempête, et le chemin était sombre, et les enfants tremblaient de peur et de froid, et la mère les serra contre elle et les couvrit de son manteau. Et les enfants dirent : ‘O, Maman, nous n’avons pas peur, car tu es proche, et aucun mal ne peut nous atteindre.’ Et la maman dit : ‘C’est mieux que le jour le plus clair, car j’ai appris le courage à mes enfants.’

« Puis le jour vint, et il y avait une colline devant eux, les enfants la gravirent et se fatiguèrent, et la maman était fatiguée. Mais constamment elle disait aux enfants : ‘Un peu de patience, et on va arriver.’ Alors les enfants grimpaient, et lorsqu’ils sont arrivés au sommet ils dirent : ‘Nous n’aurions pas pu y arriver sans toi, Maman.’ Et la mère, lorsqu’elle fut couchée cette nuit-là, regarda les étoiles et dit : ‘C’est une meilleure journée que la précédente, car mes enfants ont appris la force devant l’adversité. Hier je leur ai donné du courage, aujourd’hui je leur ai donné de la force.’

« Et le jour suivant survinrent d’étranges nuages assombrissant la terre, des nuages de guerre, de haine et de mal. Et les enfants avançaient à tâtons et trébuchaient, et la mère dit : ’levez les yeux, regardez, en haut vers la lumière !’ Et les enfants regardèrent et virent au-dessus des nuages une gloire éternelle qui les guida et les amena au-delà de l’obscurité. Et ce soir-là, Maman parla à Jésus en disant : ‘C’est la meilleure journée de toutes, j’ai montré Dieu à mes enfants.’

“Puis suivirent les jours, et les semaines, et les mois et les années. La mère vieillit, et elle était menue et courbée. Mais les enfants étaient grands et forts, marchant dans la foi et avec courage. Et quand le chemin était rude, ils la portaient, car elle était aussi légère qu’une plume. Finalement ils arrivèrent à une colline, et au-delà de la colline ils pouvaient voir une route brillante, et des portails dorés largement ouverts. Et la mère dit : ‘J’ai atteint la fin de mon voyage, et maintenant je sais que la fin est meilleure que le début, car mes enfants peuvent marcher seuls, car ils marchent avec Dieu.’ Et les enfants dirent : ‘Maman, tu marcheras toujours avec nous, même lorsque tu auras traversé les portes vers le Sauveur.’ Ils se tenaient là, la regardant comme elle allait seule et que les portes se fermaient derrière elle. Et ils dirent : ‘Nous ne pouvons plus la voir, mais elle est encore avec nous ; une mère comme la nôtre est plus qu’un souvenir, c’est une présence vivante.’ »

C’est un hommage remarquable, n’est-ce pas ? Cela ne semble pas s’accorder avec l’Amérique de nos jours. Cela ne s’accorde certainement pas avec des millions d’avortements, des mères tuant leurs enfants. Cela ne correspond certainement pas avec des millions de divorces, qui font des enfants abandonnés. Cela ne correspond pas à près d’un quart des bébés nés dans l’illégitimité de sorte qu’ils n’ont ni foyer, ni famille telles que les familles devraient être. Certainement que cela ne correspond pas à des millions d’enfants battus, victimes de la colère de leur mère.

Caldwell, que j’ai cité plus tôt, disait aussi que « aucune nation n’est plus grande que ses mères, car ce sont elles qui font les hommes. » Il a raison, vous savez. Il a raison. Ce sont elles qui font les hommes. Paul écrivait à Timothée en disant : [La femme] « Elle sera sauvée en devenant mère. » (Colombe) 1 Timothée 2 :15. Que voulait-il dire ? Il voulait dire que le rôle qui sauve, la vertu, la tâche, l’objectif des femmes est d’élever des enfants pieux. Alors que d’une part, la femme peut être marquée pour avoir été celle qui a conduit à la Chute au Jardin d’Eden, de l’autre elle inverse cette marque en amenant la production d’une génération pieuse par son influence spirituelle sur ses enfants.

Mais tout cela semble si démodé, et sans pertinence pour des femmes qui ont décidé que le vrai rôle d’une femme est une carrière. En fait je pense que la seule chose qui reste encore de la Fête des Mères est le côté commercial. Ce n’est certainement pas entretenu par ces gens qui aiment les mères, mais par ceux qui aiment l’argent. La maternité de notre époque est franchement démolie. On s’en moque. Le mariage est profané. On se dérobe à la responsabilité parentale. Des enfants sont massacrés par l’avortement. Des mères pratiquent l’égoïsme, au travail et dans les loisirs, pour se faire plaisir, sans égards ou très peu pour leurs enfants, qu’elles ignorent souvent.

Mais la norme de Dieu n’a pas changé. Et il est approprié que nous regardions à nouveau à ce que Dieu a prévu que soit la maternité: l’appel le plus élevé qu’une femme peut avoir. « Les femmes âgées et pieuses, » dit Paul à Tite, « apprendront aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à se montrer réfléchies et pures, à s’occuper de leur foyer. … » Une veuve, pour être inscrite sur la liste, selon 1 Timothée 5 :10, était quelqu’un qui avait élevé des enfants, qui avait élevé une génération pieuse. Cela a toujours été la norme de Dieu. C’est le but pour les femmes. Tout a commencé avec Sara, qui fut un don de Dieu à Abram; Sara, un modèle de foi, Sara, un modèle d’obéissance, Sara, à qui un enfant fut donné tard dans sa vie, a tout de même manifesté la foi et la sainteté de vie qui font que le mariage et la maternité sont ce qu’ils doivent être. Il y avait l’exemple de Rachel, dont les dernières paroles, avant que la vie disparaisse de son corps, furent prononcées au moment de la naissance de l’un de ses enfants, qu’elle appela Ben-Oni, enfant du chagrin. Il y a eu Yokébed, la mère de Moïse, et Myriam qui luttèrent pour la vie de ce bel enfant qui était beau aux yeux de Dieu. Débora, appelée par Dieu une mère en Israël. Ruth, à l’esprit doux et tranquille qui aimait et se sacrifiait, et qui fut bénie en devenant la mère d’Obed, qui engendra Isaïe, qui engendra David, de la descendance duquel vint le Messie. Et il y eut aussi Elisabeth, cette mère douce et gracieuse du plus grand prophète qui ait vécu, Jean-Baptiste. Et bien entendu il y eut aussi Marie, la mère de notre Seigneur.

Mais quand la Bible donne en détail l’honneur qu’il faut donner à une mère, aucun détail n’est plus donné après Anne. Nous la rencontrons en 1 Samuel 1. Anne, son nom parle de sa beauté ; il signifie grâce, et elle est effectivement le symbole de la grâce féminine. Elle est devenue mère par la foi. Elle apparaît tout d’abord, au début de 1 Samuel, en tant que femme sans enfant. Ensuite elle devient mère, la mère de l’un des plus grands hommes ayant jamais marché sur terre, Samuel. Et en lisant le récit de la naissance de Samuel, vous remarquez le profil d’une mère pieuse.

A l’ouverture du livre, c’est la période des Juges. Il n’y a pas encore de roi en Israël. C’est une période de trouble ; c’est un temps de confusion. C’est un temps où Israël est vulnérable face aux Philistins. C’est une période de débauche morale. C’est une période où leur religion s’est refroidie. Et c’est une période où il est temps que se lève un grand homme, qui prenne la direction de la nation, une période de décadence religieuse, de misère politique. Avec la mort de Samson le pays était divisé et sans chef. Les Philistins guettaient aux frontières. La prêtrise était corrompue. Des scandales moraux fourmillaient dans la famille des sacrificateurs. La nation était faible. Elle était impuissante. Et le pire, chapitre 3, le verset 1 dit: « La parole de l’Eternel était rare à cette époque, les visions n’étaient pas fréquentes. » Même Dieu n’avait rien à dire. La nation avait besoin d’un bon chef, un grand homme, et Dieu avait besoin d’une grande femme pour former ce grand homme. Et Samuel, l’un des plus grands hommes n’ayant jamais existé sur terre, ne fut pas seulement le produit de l’œuvre de Dieu, mais le produit d’une femme pieuse. Et elle a donné à sa nation et au monde le plus grand héritage qu’une femme puisse donner, un enfant selon Dieu.

Le verset 1 commence ainsi : « Il y avait un homme de Ramathaïm –Tsophim, de la région montagneuse d’Ephraïm, » c’est autour du Mont Ephraïm, « du nom d’Elkana. Il était le fils de Jeroham, fils d’Elihu, petit-fils de Thohu et arrière-petit-fils de Tsuph, et était éphraïmite. Il avait deux femmes. L’une s’appelait Anne, l’autre Peninna ; Peninna avait des enfants, tandis qu’Anne n’en avait pas. » Il était marié à deux femmes, Peninna et Anne. Anne, en passant, veut dire grâce, c’était un nom oriental courant. Alors que nous entrons dans cette histoire, je voudrais que nous notions trois choses qui font le profil d’une mère selon Dieu. Elle a une bonne relation avec son mari, elle a une bonne relation avec le Ciel, et elle a une bonne relation dans son foyer. Ces trois choses ressortent et en font son profil.

Tout d’abord, considérons sa bonne relation vis-à-vis de son mari. Et puis-je dire que c’est, dès le départ, essentiel que vous compreniez cela. La plus importante relation dans une famille, pour élever des enfants pieux n’est pas la relation entre les parents et les enfants, mais la relation entre la mère et le père. Ce que vous communiquez à vos enfants par votre relation domine leur pensée. Ils apprennent de vous deux des choses sur les relations humaines. Ils apprennent ce qu’est la vertu, ils apprennent ce qu’est le péché. Ils apprennent ce qu’est l’amour. Ils apprennent ce qu’est le pardon. Ils apprennent ce qu’est la sympathie. Ils apprennent ce qu’est la compréhension. Ils apprennent ce qu’est la compassion. Ils apprennent ce qu’est l’honnêteté et l’intégrité. Ils observant, et bien plus importante que votre relation à votre enfant, sur le long terme, sera la relation que vous avez avec votre conjoint, car elle se projette sur votre enfant. Donc dès le début, la Parole de Dieu est claire pour nous raconter la relation entre Anne et Elkana.

Mais pour commencer, laissez-moi dire que ce n’était pas une relation parfaite ; donc, Mesdames, il faut que vous réalisiez tout de suite que vous n’êtes pas mariée à un homme parfait. C’est un fait. Je veux que vous compreniez ce que l’Ecriture dit. Anne était mariée à un polygame. Or, je ne sais pas ce que ça vous ferait en tant que femme, mais je peux deviner. Et je peux aussi vous dire que cela ne convenait pas mieux à Anne, qu’à vous, d’avoir une autre femme dans la maison. Et pire que tout, elle donnait naissance à des garçons et des filles, et Anna n’en avait pas, donc elle était une femme stérile, non productive, qui ne pouvait donner à son mari ce qu’elle souhaitait lui donner le plus du fond de son cœur,

Il n’était pas un homme parfait. Le fait même qu’il était polygame indique son imperfection. Mais comprenez ceci, c’est une époque primitive, et la polygamie faisait partie de la culture humaine ; mais jamais du plan de Dieu, jamais. Dieu avait toujours prévu un homme, une femme, quitter ses parents, se joindre pour la vie et devenir une seule chair, dès la Genèse et ensuite. Mais la société humaine était pleine de polygamie, et quand la vérité de Dieu est entrée dans la société humaine, la polygamie était si ancrée qu’il a fallu du temps pour la déraciner. C’est comme pour un missionnaire partant aujourd’hui dans un pays étranger, apportant l’Evangile à une civilisation, et découvrant que ces gens se tournent vers Christ, mais sont emmêlés dans toutes sortes de relations et de mariages polygames que cela prend plusieurs générations pour y mettre de l’ordre. C’était donc ainsi dans le monde ancien.

Donc Elkana avait créé une situation très difficile pour Anne. Nous ne connaissons pas les détails, mais il se peut bien qu’il soit allé épouser Peninna à cause de la stérilité d’Anne, et pour pouvoir avoir une descendance qui pourrait ensuite posséder son héritage. Donc cela pouvait même accroître la douleur, parce que Peninna venait faire, par cette union, ce qu’Anne ne pouvait pas. Pas une relation parfaite, mais malgré tout elle était bonne, juste. Laissez-moi vous monter pourquoi.

Tout d’abord, ils partageaient l’adoration. Donc, verset 3 : « Chaque année, cet homme » - Elkana – « montait de sa ville jusqu’à Silo pour adorer l’Eternel, le maître de l’univers, et lui offrir des sacrifices. » Cela ne veut pas dire qu’il y allait une fois par an, cela veut dire que chaque année, il y allait. Dans Deutéronome, chapitre 16, verset 16, l’ordre est expliqué ; trois fois par an, oui, c’était à la Fête des Pains sans Levain, à la Fête des Semaines et à la Fête des Tentes. L’homme devait se rendre au lieu d’adoration. A cette époque particulière, dans 1 Samuel, le lieu d’adoration était à Silo, parce que c’est là que se trouvait l’Arche de l’Alliance, avant d’être transférée à Jérusalem. Donc, au moins ces trois fois par an, tous les hommes devaient aller sacrifier, et il le faisait. C’était un adorateur. Et il allait offrir ses sacrifices à l’Eternel.

Il est écrit au verset 3 que les deux fils d’Eli, Hophni et Phinées, étaient aussi prêtres de l’Eternel au même endroit, Eli étant le souverain sacrificateur. C’était des hommes mauvais, qui font contraste avec Elkana. Elkana était un homme pieux, et un vrai adorateur, et les fils du sacrificateur, ses propres fils, étaient des hommes mauvais, méchants, comme nous le verrons. Lui était un adorateur. Anne avait un mari croyant, on peut le dire ainsi. Elle avait un mari dévot. Elle avait un adorateur. Il n’était pas parfait. Il était polygame. Et c’était en violation de la loi de Dieu, et chaque fois que la loi était transgressée, il y avait des conséquences très négatives, cela provoque toujours des douleurs et des brisements de cœur. Et ils en avaient dans la famille ; vous pouvez le croire. Et Peninna enfonçait encore le clou qu’elle avait des enfants et qu’Anne n’en avait pas. Mais malgré tout cela, lui était un homme qui croyait en Dieu, un homme qui adorait Dieu. Pour dire simplement, elle avait un mari croyant. Et c’est la condition préalable pour élever des enfants pieux.

Je vous encourage, jeunes filles, comme je l’ai toujours fait : quand vous vous marierez, épousez quelqu’un qui aime le Seigneur Jésus Christ, parce que vous avez besoin de cette direction spirituelle. Anne l’avait. Et malgré la difficulté de cette relation polygame, elle avait un mari croyant qui était un chef spirituel. Au contraire de Hophni et Phinées, qui, bien qu’ils aient été prêtres et fils du grand prêtre, étaient aussi charnels et vils, et débauchés qu’il était possible de l’être. Et c’est là le premier aspect d’une relation juste entre un mari et sa femme : ils adoraient ensemble. Ils adoraient ensemble. C’est élémentaire, vraiment élémentaire. Votre adoration est vitale pour transmettre la piété à vos enfants. C’est pour cela que dans le Pentateuque, les premiers livres écrits, lorsque Dieu a établi des lois pour Son peuple, au chapitre 7 du Deutéronome, Il a dit : « Lorsque l’Eternel, ton Dieu, t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession » - le pays de Canaan – « et qu’il aura chassé devant toi beaucoup de nations, » - et il nomme toutes les nations – « lorsque l’Eternel, ton Dieu, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les voueras à la destruction. Tu ne concluras pas d’alliances avec elles et tu ne leur feras pas grâce. » Puis écoutez ceci, verset 3 : « Tu ne contracteras pas de mariage avec ces peuples, tu ne donneras pas tes filles en mariage à leurs fils, et tu ne prendras pas leurs filles pour tes fils. En effet, ils détourneraient tes fils de moi et ils serviraient d’autres dieux. » Tenez-vous loin de mariages mixtes.

Dans l’avant-dernier chapitre de Josué, au verset 11, répétant cette même exhortation : « Veillez donc attentivement sur vous-mêmes afin d’aimer l’Eternel, votre Dieu. Si vous vous détournez de l’Eternel et que vous vous attachez aux nations qui restent encore parmi vous, si vous vous unissez à elles par des mariages et que vous vous mélangez les uns aux autres, soyez certains que l’Eternel, votre Dieu, ne continuera pas à chasser ces nations devant vous. Elles seront au contraire un filet et un piège pour vous, un fouet contre vos flancs et des épines dans vos yeux, jusqu’à ce que vous ayez disparu de ce bon terrain que l’Eternel, votre Dieu, vous a donné. » Si vous y retournez et vous mariez avec eux vous allez tout perdre. Ne le faites pas. Cette même injonction est répétée plus tard dans l’histoire d’Israël, lorsque qu’ils sont revenus de la captivité pour reconstruire, Esdras 9, versets 10 à 15. En allant au Nouveau Testament, dans 1 Corinthiens, Paul dit au chapitre 7 de ne « se marier que dans le Seigneur. » En 2 Corinthiens 6 :14 ; « Ne formez pas un attelage disparate avec des incroyants. En effet, quelle relation y a-t-il entre la justice et le mal, ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres, Quel accord y a-t-il entre Christ et le diable ? » Et comment des parents, Ephésiens 6 :4, peuvent-ils élever leurs enfants en les nourrissant du Seigneur et de Ses avertissements si l’un d’eux n’est pas croyant ? Mais, que Dieu soit béni, par Sa grâce Il peut contrôler le fait que vous avez un mari incroyant. Il se peut aussi que lorsque vous vous êtes marié, vous n’étiez pas chrétien non plus, et vous avez été amené à Christ, et que votre mari n’y est pas venu. Il se peut que vous ayez épousé un incroyant tout en étant chrétien, en sachant ce que vous faisiez, et Dieu dans Sa grâce peut contrôler toutes ces circonstances. Néanmoins, Son but est que le croyant épouse le croyant, l’enjeu étant la génération suivante.

Pour commencer, donc, ils avaient l’adoration en commun, qui est si vitale. Comment vous adorez communique énormément d’informations à vos enfants. Êtes-vous fidèles ? Êtes-vous fidèles pour venir rencontrer le peuple de Dieu racheté, semaine après semaine ? Êtes-vous fidèles pour faire de la Parole de Dieu la priorité de votre vie ? Êtes-vous fidèles pour donner à la prière une place prépondérante dans votre expérience spirituelle ? Êtes-vous fidèles pour vivre ce que vous affirmez croire ? Autrement dit, l’attitude de votre engagement spirituel communique à vos enfants un christianisme qu’ils auront beaucoup de difficulté à vivre victorieusement si elle est en fait au-dessous de ce qu’elle devrait être.

Deuxièmement, non seulement ils avaient une bonne relation dans leur mariage parce qu’ils adoraient ensemble, mais, deuxièmement, ils s’aimaient. Remarquez au verset 4 : « Le jour où Elkana offrait son sacrifice » - une de ces fois où il entreprenait le voyage jusqu’à Silo, - « il donnait des portions à sa femme Peninna et à tous les fils et à toutes les filles qu’il avait d’elle. Mais à Anne, il donnait une portion double, car il l’aimait. » Arrêtez-vous ici. Il n’aimait pas Peninna. C’est sous-entendu. Peninna était là pour faire les enfants qu’Anne ne pouvait pas avoir. Peninna était là pour créer un avenir pour sa famille, son héritage. Mais Anne était celle qu’il aimait, et il n’essayait pas de s’en cacher. Et lorsqu’ils allaient offrir leurs sacrifices, je ne sais pas si vous savez comment cela se passait, mais ils allaient offrir des sacrifices de communion, et ils sacrifiaient l’offrande sur l’autel. Le sacrificateur en prélevait une petite part, puis la plupart revenait à la famille, et ils avaient un festin. Partageant le festin, il donnait une portion double à Anne, parce qu’elle était celle qu’il aimait. C’était le geste accompli en Orient envers un hôte qu’on honorait. Elle était celle qui occupait son cœur. Et ce n’était pas qu’un amour émotionnel, c’était un amour de bonté, un amour d’attention, et un amour de sacrifice, un amour qui honorait. Il l’aimait. Et cet amour était sa sécurité.

Messieurs, si vous ne le savez pas encore, vous devriez; la sécurité d’une femme est dans votre amour pour elle, non dans votre compte en banque, non dans une maison magnifique, non dans de nouveaux meubles, non dans un plan de retraite. Une femme trouve sa sécurité dans votre amour, et il doit se manifester si fréquemment qu’il ne puisse jamais être remis en question. Certains se demandent pourquoi des femmes ont tendance à être soupçonneuses envers leur mari, se demandant s’ils sont attirés par quelqu’un d’autre, ou s’ils s’embarquent dans une aventure avec une autre, et la raison est que c’est si profondément enraciné dans une femme que sa sécurité est dans l’amour de son mari. Et c’était ainsi pour Elkana et Anne. Elle était en sécurité dans son amour, parce qu’il prenait le temps de manifester cet amour pour elle de manière publique, comme il l’a fait à ce festin devant tout le monde. Ils avaient cet amour en commun, et ainsi elle se sentait sûre dans cet amour ; et elle en avait besoin, croyez-moi, puisqu’il avait une autre femme. Or, vous n’aimeriez pas du tout cela, et elle non plus, et elle avait besoin de la sécurité de cet amour.

N’est-ce pas intéressant de voir comment Dieu dans Sa providence, équilibrait les choses ? Anne avait l’amour d’Elkana; Peninna, qui n’avait pas son amour, avait les enfants que Dieu lui avait permis d’avoir pour recevoir leur amour. Dieu manifestait Sa grâce envers tous. Ils partageaient de l’amour. Ce qui est vital pour être une mère croyante, c’est de partager l’amour de votre mari, afin qu’il y ait de la sécurité, qu’il y ait de la chaleur, de la confiance, de la tranquillité dans le foyer. L’angoisse et la frustration sont absentes, de sorte que la femme peut se consacrer à ses enfants, et ne pas toujours sentir qu’elle doit être une reine de beauté pour gagner l’affection de son mari. Une fois que le mari enveloppe cette femme de son amour et la sécurise, alors elle peut se consacrer à ses enfants, et ne pas avoir le sentiment qu’elle doit toujours conquérir une montagne pour attirer son mari.

Troisièmement: ils partageaient autre chose. Ils partageaient des sentiments. Ils avaient l’adoration, leur relation avec Dieu leur était commune. Ils partageaient l’amour, et ils partageaient des sentiments. Regardez au verset 6 : « Sa rivale, » - c’est Peninna – « la provoquait pour la pousser à s’irriter de ce que l’Eternel l’avait rendue stérile. » Cela était aussi dit à la fin du verset 5, deux fois il est dit que l’Eternel l’avait rendue stérile. Cela nous dit que ce n’est pas la faute d’Anne ; l’Eternel a fait cela. L’Eternel l’a rendue stérile. Et cette Peninna la harcelait, vous voyez ça, du genre : « Bien dommage que tu ne puisses pas avoir d’enfants, Anne, » retournant le couteau dans la plaie. Et « toutes les années il en allait de même : chaque fois qu’Anne montait à la maison de l’Eternel, Peninna la provoquait de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait pas. »

La voilà qui va au festin. Elkana, compatissant, lui donne avec amour une portion double. Elle ne mange rien, parce que de l’autre côté de la table, Peninna lui répète qu’elle n’a pas d’enfants. La réponse, - je n’aurais pas voulu être à la place d’Elkana, pour essayer de réconcilier ces deux femmes. Mais Elkana, son mari, lui disait : « Anne, pourquoi pleures-tu et ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur est-il attristé ? Est-ce que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils ? » Ils partageaient des sentiments. L’ami, il pouvait lire ce qu’elle ressentait et il ne critiquait pas, il posait une question. Pourquoi fais-tu cela Anne ? N’ai-je pas été pour toi mieux que dix fils ?

Un cœur si compatissant; quelques unes parmi vous, mesdames, vousvoulez noter ceci parce que vous voudrez le rappeler à vos époux. Je comprends cela. Nous pouvons être si insensibles. Et nous pouvons facilement hâtivement donner des réponses à tout sans entendre le cœur. Mais pas Elkana, qu’il soit béni ! Il connaissait le conflit, et il savait que le conflit était accentué du côté de Peninna, et il savait que c’était profond, douloureux et une situation difficile pour Anne. Alors il était tendre, et il sympathisait, était attentionné, et il ressentait ses sentiments à elles dans son propre cœur.

Pourquoi est-elle une femme pieuse ? Je vais vous le dire. Le terrain est propice pour donner une mère pieuse. Elle a une bonne relation avec son mari. Ils partagent l’adoration, la dimension la plus profonde dans une vie humaine. Ils partagent l’amour, peut-être la deuxième dimension de la vie humaine. Ils partagent des sentiments, peut-être la troisième dimension de la vie humaine. Ils ont une relation profonde. Ils avancent ensemble dans la présence de Dieu, l’un avec l’autre, et dans les autres domaines de la vie qui impliquent d’autres personnes.

Deuxièmement, en faisant le profil d’une mère pieuse, elle avait une relation juste avec le Ciel. Non seulement les choses étaient réglées entre elle et son mari – et à propos, il n’y a aucune mention de conflit dans leur union, aucune allusion à un conflit quelconque – et une mère pieuse grandit le mieux dans le cadre d’un mari pieux, aimant, qui soutient, et sympathise. Mais aussi, elle avait une relation juste avec le Ciel. Elle savait où aller avec son problème – tout de suite vers le Seigneur, et plusieurs vertus surgissent de cet aspect des choses. Tout d’abord, elle avait une passion pour ce que le Seigneur avait de meilleur. N’utilisez que le mot passion. Elle avait la passion de ce que le Seigneur avait de meilleur. Que voulons-nous dire par là ? Elle voulait un enfant. Elle voulait désespérément un enfant. Elle voulait tant un enfant qu’elle pleurait et jeûnait. Son cœur était brisé par le fait qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant, mais elle n’avait pas de motivation égoïste, elle ne voulait pas un enfant pour vivre ses fantasmes inaccomplis. Elle ne voulait pas un enfant pour l’habiller comme un Petit Lord qui se pavanerait. Elle ne voulait pas un enfant pour assouvir son propre besoin d’amour. Elle voulait un enfant pour le donner à Dieu. Elle voulait un enfant parce qu’elle savait que c’était le meilleur pour une femme. Et bien que Dieu n’appelle pas toutes les femmes à se marier, selon 1 Corinthiens 7, Il donne à certaines le don de célibat, et bien qu’il y ait des fois où, pour Ses propres desseins, Dieu rend une femme stérile, ou un homme, de sorte qu’aucun enfant ne peut naître, c’est néanmoins la norme, et c’est toujours le don de Dieu, Son don le meilleur aux femmes, leur donner un enfant. Les enfants sont, après tout, un héritage de la part du Seigneur. Et c’est Dieu qui rend une mère fertile et qui réjouit son cœur.

Elle voulait un enfant parce qu’elle désirait ce que Dieu a de meilleur. Elle voulait honorer et glorifier Dieu, et elle savait que le meilleur cadeau que l’amour de Dieu avait donné à une femme était un enfant. Et ce que je vous dis, c’est qu’une mère vraiment croyante ne sera pas une mère réticente, pas une mère trouvant que l’enfant est une intrusion, pas une mère qui retardera aussi longtemps que possible la naissance d’un enfant pour qu’il ne vienne pas surcharger son emploi du temps, et pas une mère qui serait fâchée parce qu’une contraception s’est montrée inefficace. Une vraie mère pieuse, une femme au cœur de mère comme Dieu voudrait, est celle qui désire avoir un enfant – qui a une passion pour les enfants, qui voit l’enfant comme un don de Dieu, une bénédiction spéciale de Son amour, l’accomplissement de l’intention divine pour les femmes, et assurément une espérance pour que la prochaine génération apporte une semence croyante. Une mère pieuse aspire à avoir un enfant. Et si elle n’en a pas, elle pleure. Ce n’est pas un caprice. Ce n’est pas qu’elle s’apitoie sur son sort pour prouver sa féminité. C’est parce qu’elle sait que c’est le meilleur de Dieu pour les femmes, et que son cœur n’est pas comblé.

J’ai lu cette semaine l’histoire d’une mère qui avait donné naissance à un enfant, et l’enfant est mort. Dix ans après, elle y repensait, et disait que la tragédie n’était pas la mort du bébé, mais la tragédie était la mort de la maternité. Elle pouvait gérer, dans ce cas-là, le fait que le petit était entré dans la présence de Dieu. Elle avait plus de peine à essayer de vivre avec le fait qu’elle ne pourrait pas être mère. C’est le cœur d’une femme qui aspire à avoir un enfant. Donc elle était caractérisée par une passion pour le meilleur que Dieu pouvait donner.

Deuxièmement, elle était caractérisée par la prière. Elle savait où aller, voyez au verset 9 : « Anne se leva, après que l’on eut mangé et bu à Silo. » Apparemment elle avait peut-être mangé un peu, suite à la sympathie encourageante de son mari au verset 8 ? Maintenant elle a terminé cela à Silo. « Le prêtre Eli était assis sur son siège, près de la porte du temple de l’Eternel. » Le souverain sacrificateur est dans le temple. Elle y va. Elle arriva dans le temple dans une grande détresse. Son âme était amère, est-il dit littéralement. Elle pria l’Eternel et pleura amèrement. Elle était brisée, écrasée. Et elle fit une promesse, un vœu. « Ô Eternel ! » puis elle fait son vœu. Mais remarquez ceci de cette femme pieuse : c’était une femme de prière. C’est une caractéristique remarquable. Elle comprenait que Dieu était la source des enfants. Elle comprenait que Dieu seul pouvait transformer sa stérilité. Sa vertu distinctive était sa foi, sa foi constante. Verset 12: « Comme elle restait longtemps en prière devant l’Eternel, » - constante. Elle restait là. Elle restait là. Son cœur était brisé. Elle déversait ses prières. C’est là un esprit de prière authentique.

C’est peut-être un peu hors sujet, mais vous savez, nous devons nous demander où est réellement notre compassion, parce que nous prions avec tant de réticence. J’ai vu une annonce m’invitant avec d’autres responsables d’églises à un Congrès National de Prière, pour prier que Dieu veuille retourner cette nation. Et elle disait : « Venez au Congrès de Prière. Il se tiendra au Hyatt Regency, où se trouvent des restaurants, théâtres, un jacuzzi, et des bains. » J’ai pensé : « C’est ça, allons prier au Hyatt Regency aux bains » - c’est plutôt triste. Peut-être que vous pouvez rassembler une foule pour prier si l’environnement est de première classe, hein ? Où est le brisement ? Eh bien, Anne n’avait aucun problème avec ça. L’environnement lui était égal, son cœur était brisé. Elle s’est glissée dans le sanctuaire de Dieu et se mit à vider son cœur dans une foi honnête, ouverte, dépendant totalement de Dieu, et adonnée à la prière. Elle savait que seul Dieu pouvait tisser une vie en son sein, comme le dit le Psaume 139. Donc sa passion s’est tournée vers la prière. Cela parle de sa relation correcte avec le Ciel. Elle savait où aller avec ses problèmes.

Troisièmement, c’était une femme de promesse ; Non seulement de passion et de prière, mais, regardez au verset 11 : Elle fit un vœu, une promesse : « Eternel, maître de l’univers, si tu consens à regarder la détresse » - elle voyait l’absence d’enfant comme une détresse – « de ta servante, si tu te souviens de moi. » Cela ne veut pas dire qu’Il ne savait pas qui elle était, mais souviens-toi de moi dans le sens de mon aspiration à avoir un enfant. « Si tu n’oublies pas ta servante et lui donnes un fils, » - et voici la promesse – « je le consacrerai à l’Eternel pour toute la durée de sa vie et le rasoir ne passera pas sur sa tête. » La dernière petite partie était un vœu de Naziréat, décrit dans Nombres 6 :3-6. Si un Juif voulait faire un vœu de consécration totale à Dieu, il ne se coupait pas les cheveux, ne se souciait pas de son apparence, ne buvait pas de vin ni de boissons fortes, s’abstenait de festins et célébrations, et toutes ces choses, il vivait une vie austère, consacrée et centrée sur Dieu.

Beaucoup de Juifs faisaient vœu de naziréat pour une courte période. Il y en eut trois dans l’Ecriture, qui vécurent des naziréats à vie : Samson, Jean-Baptiste, et cet enfant, Samuel. Toute leur vie, ils furent totalement consacrés et dédiés à Dieu. Aucune complaisance personnelle. Aucune préoccupation pour la forme, pour l’apparence, pour la mode. C’est ce qu’elle promit à Dieu. « Je Te donnerai cet enfant. Je ne veux qu’être comblée comme mère, je ne souhaite qu’élever un fils pieux pour le redonner pour Ta gloire. Et si Tu me le donne, je Te le rendrai. » C’est sa promesse, offrir son enfant à Dieu. C’est l’essence d’une mère pieuse. Tout en priant pour un enfant, elle ne prie pas pour de mauvaises raisons, mais pour une raison juste, pour redonner cet enfant à Dieu, d’où l’enfant est venu. C’est l’essence d’une mère pieuse – donner l’enfant à Dieu, donner l’enfant à Dieu. Ma mère n’a eu qu’un fils, et je suis ce fils. Avant ma naissance, elle m’a consacré au Seigneur dès ma naissance, et a dit à mon père qu’elle voulait un fils qui prêcherait l’Evangile. C’est un héritage magnifique. Et ce ne sera pas ce que fera chaque fils, ce ne sera pas ce que fera chaque fils, mais chaque mère pieuse donnera cet enfant au Seigneur pour ce qu’Il aura pour lui ; et ce peut être la même chose pour une fille. Donc Anne a fait sa promesse.

Ensuite, ce que nous voyons d’Anne est sa pureté. Eli était le souverain sacrificateur, mais je dois vous dire qu’il était en fait un grand prêtre incompétent. Sans parler de son discernement, qui ne valait pas grand-chose. « Comme elle restait longtemps en prière devant l’Eternel, Eli observa sa bouche. » Il était assis là, c’était un homme grand et fort. En fait, lorsque ses fils sont morts, il fut si choqué qu’il tomba, atterrissant sur la nuque qui se brisa et il mourut ainsi. Donc Eli était assis là, observant Anne, qui épanchait son cœur, pleurant et sanglotant. Et elle parlait en son cœur. Elle ne parlait pas à haute voix, on le voit au verset 13, « elle ne faisait que remuer les lèvres. » Avez-vous déjà fait l’expérience de parler intérieurement, ne remuant que les lèvres, sans qu’aucun son ne soit entendu ? Donc Eli pensa qu’elle était ivre. Fait-il preuve de discernement ? Bon, je ne sais pas si mon discernement est meilleur ou pire que d’autres, ou qu’Eli, mais je sais faire la différence entre quelqu’un d’ivre et une femme brisée en prière.

Donc Eli décida de jouer les conseillers spirituels. « Jusqu’à quand seras-tu ivre ? Va cuver ton vin !  » lui dit-il. Et Anne, qui est si gracieuse, répondit en disant : « Ce n’est pas cela, mon seigneur. Je suis une femme à l’esprit abattu, je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante, mais j’épanchais mon cœur devant l’Eternel. » Tu m’as mal jugée. « Ne prends pas ta servante pour une femme légère. » Cela nous dit quelque chose sur la consommation de vin ou de boissons fortes et son rapport avec la déchéance en ce qui concerne les femmes. C’est une attitude de l’Ancien Testament. « Ne me considère pas ainsi. Car c’est le trop-plein de ma douleur et de mon chagrin qui m’a fait parler jusqu’à présent. » Puis Eli, entendant une réplique si lucide, lui répond en disant : « Pars en paix et que le Dieu d’Israël exauce la prière que tu lui as adressée. » C’est comme une légère excuse. Mais il s’était trompé en pensant qu’elle était ivre. « Ne prends pas ta servant pour une femme légère. » - littéralement, un fils de Bélial, sans rendement. En passant, c’est un terme courant dans l’Ancien Testament, associé à l’idolâtrie, Deutéronome 13 ; la rébellion, 1 Samuel 2 ; des actes obscènes, sensuels dans Juges 19 et 20 ; un terme utilisé pour parler d’arrogance et de stupidité en 1 Samuel 25, et même de meurtre en 1 Rois 21. « Ne pense pas que je fais partie de ce groupe. Je ne suis pas cette sorte de personne. » C’était une femme vertueuse, comme celle de Proverbes 12 :4 et 31 :10, c’était une femme de vertu. Elle était pieuse, c’était une femme pure.

Alors qu’apprenons-nous de cette femme ? Elle avait une relation juste avec le Ciel. Elle était passionnée par ce que Dieu avait de meilleur. Elle priait Dieu avec foi. Elle fait une promesse à Dieu et manifeste la motivation de son cœur. Et ici nous trouvons sa pureté. C’est une femme qui n’est en aucun point associée aux personnes mauvaises.

La chose suivante que nous voyons comme caractéristique vient au verset 18, - cela me plaît - : « Et elle répondit :’Que ta servante trouve grâce à tes yeux.’ Cette femme s’en alla. Elle se remit à manger, et son visage ne fut plus le même. » Maintenant elle pouvait manger, et n’était plus triste. Vous direz : « Pourquoi ? » Je vais vous le dire : parce qu’elle avait une foi patiente. Elle avait une foi patiente. Elle a tout remis à Dieu, que pouvait-elle faire de plus ? Elle ne voulait pas rester frustrée. C’est la vraie foi. La vraie foi ne prie pas « Ô Dieu voilà mon problème, voilà mon problème » pour repartir dans une frustration totale. C’est en fait douter. La foi dit : « Le voilà, Dieu, » et s’en va en n’étant plus triste. Ça c’est la confiance. « Je Te fais confiance. » C’est tout à fait la marque d’une mère pieuse, d’une mère qui fait complètement confiance à Dieu – elle remet son fardeau à Dieu, et c’est tout. Elle s’en va. Elle mange. Elle n’est plus triste.

Il y a encore une chose dont je veux vous parler un instant à propos de cette femme, chapitre 2, versets 1 à 10. Elle n’est pas seulement une femme de passion, de prière, de promesse, de pureté et de foi patiente, c’est aussi une femme, - et j’aime cela, - de louange. Lorsque Dieu lui a donné l’enfant, quelle fut sa réponse ? Verset 1 : « Anne fit cette prière : ‘Mon cœur se réjouit en l’Eternel, ma force a été relevée par l’Eternel. Ma bouche s’est ouverte contre mes ennemis, car je me réjouis de ton secours. Personne n’est saint comme l’Eternel, il n’y a pas d’autre Dieu que toi, il n’y a pas de rocher pareil à notre Dieu. » Elle continue ainsi aussi loin que le verset 10, en louange, remerciements, exaltation. Oh, c’est une femme de louange. C’est une femme au cœur reconnaissant. Lorsque Dieu lui a donné cet enfant, elle a exprimé cette louange pure, intacte, qui coule d’une âme reconnaissante. En fait, vous devriez lire soigneusement ces dix versets, car ils sont un chef-d’œuvre de louange, avec toutes sortes d’éléments ; il ressemble beaucoup au ‘Magnificat’ de Marie, rapporté en Luc 1 :46 à 55, où elle dit : « Mon âme célèbre la grandeur du Seigneur, » pour continuer avec ces magnifiques éléments de louange à la perspective de la naissance de son propre enfant. Une mère pieuse se reconnaît à sa louange.

C’est le modèle. Elle a une relation juste avec son mari, ils partagent l’adoration, ils partagent l’amour, ils partagent de profonds sentiments. Elle a une relation juste avec le Ciel. Ses passions sont les passions de Dieu. C’est une femme de prière. C’est une femme de foi. C’est une femme de pureté. C’est une femme de promesse. C’est une femme de louange. Et finalement, elle avait une relation juste avec son foyer. Et c’est en rapport avec l’enfant, au verset 21 : « Son mari Elkana monta ensuite avec toute sa famille offrir à l’Eternel le sacrifice annuel et accomplir son vœu. » Il garde sa routine, c’est un homme fidèle, et il rassemble toute la famille et ils montent. Verset 22 : « Mais Anne ne monta pas à Silo. » Elle n’y va pas. « Elle dit à son mari : ‘Lorsque l’enfant sera sevré, je l’y conduirai.’ » Mais attendez une minute. Cela fait quelques années, Anne ! Trois ans ? Je ne sais pas exactement combien d’années Anne allaiterait le petit Samuel, mais certainement plusieurs années. « Je n’irai pas. » Ce n’était un voyage que de deux semaines ou trois, au plus, pour y aller, y rester une semaine, l’aller puis le retour. Il y a moins de 322 kilomètres d’un bout de la Palestine à l’autre. Elle n’irait pas, elle n’irait pas du tout. Pourquoi ? Elle était consacrée à l’enfant. Lorsque Dieu a donné l’enfant elle s’est consacrée à l’enfant. Revenant au verset 19, voyons comment tout a commencé.

« Ils se levèrent de bon matin et, après avoir adoré l’Eternel, … » Mari et femme, ils adorent le matin, n’est-ce pas beau, adorer le Seigneur ensemble ? « … ils partirent et retournèrent chez eux à Rama. Son mari Elkana eut des relations conjugales avec Anne, sa femme, et l’Eternel se souvint d’elle. Dans le cours de l’année, Anne devint enceinte et elle mit au monde un fils qu’elle appela Samuel ‘car,’ dit-elle, ‘je l’ai demandé à l’Eternel.’ » Samuel veut dire entendu par Dieu. Et, croyez-moi, une fois l’enfant venu, Anne a dit : « Voilà l’enfant de ma passion, c’est l’enfant de mon vœu ; je ne renoncerai pas au temps que je passerai avec cet enfant. Je ne quitterai pas cet enfant plusieurs semaines ! Je n’emmènerai ce petit enfant nulle part où il serait inconfortable, » parce qu’immanquablement ils devraient marcher. L’enfant a besoin de sommeil, et l’enfant a besoin du calme d’un foyer, de l’environnement tranquille où on prend soin de lui.

Oh là là, c’est bien loin de ce que l’on voit aujourd’hui, n’est-ce pas ? Des femmes ont des bébés, et quelques mois plus tard, elles le flanquent dans une crèche et se hâtent au travail – pas Anne, qui s’engage totalement pour rester à la maison jusqu’à ce que cette jeune vie soit éduquée, jusqu’à ce que cette jeune vie soit nourrie, aimée et choyée, désirant parler à ce petit de la vérité de Dieu, se préparant au moment où ce petit serait déposé dans le temple même. L’enfant devait avoir au moins trois ans. C’était une période importante, si importante, où le petit apprenait de sa mère et était aimé de sa mère. Elle a sans doute pris à cœur l’injonction de Deutéronome, et a enseigné à ce petit, tout le temps, les choses du Seigneur. C’est si nécessaire – consacrez-vous à l’enfant.

John Styles avait été un tel enfant, venant d’une mère pieuse. Ecoutez ses impressions : « J’ai adoré dans des églises et des chapelles. J’ai prié dans la rue passante. J’ai cherché mon Dieu et je L’ai trouvé où les vagues de Ses océans grondent. Je me suis agenouillé dans la forêt silencieuse, à l’ombre d’un arbre vénérable, mais l’autel le plus cher à mon cœur est près de ma mère. J’ai écouté Dieu dans Son temple. J’ai perçu Sa voix dans la foule. Je L’ai entendu parler dans les brisants tonnant haut et fort, quand les vents jouaient doucement dans la cime des arbres mon Dieu m’a parlé, mais je ne l’ai jamais entendu aussi clairement qu’enfant près de ma mère. Les choses de ma vie ayant de la valeur sont nées au sein de ma mère, et c’est la merveille de l’amour que sa vie exprimait qui les ont fait pénétrer en moi, les années qui m’ont amené à l’âge adulte l’ont éloignée de moi, mais la mémoire me garde de rester trop loin des genoux de ma mère. Dieu, fais de moi l’homme dont elle avait la vision, et purifie-moi de tout égoïsme. Dieu, garde-moi fidèle à ses normes, et aide-moi à vivre pour bénir. Dieu, sanctifie la sainte empreinte des jours passés, et garde-moi comme pèlerin pour toujours en route vers le sanctuaire, aux pieds de ma mère. » Tel était le témoignage de Samuel dans les années où Anne s’est consacrée à lui. Il n’y a pas de vocation plus élevée sur la surface de la terre, dans une vie humaine, que cette sorte de dévouement d’une mère pour son enfant.

Non seulement elle s’est consacrée à l’enfant, mais deuxièmement, elle consacra son enfant au Seigneur. Nous lirons depuis le verset 23, que nous n’avons pas lu : « Son mari Elkana lui dit : ‘fais ce qui te semblera bon, attends de l’avoir sevré. Seulement, que l’Eternel accomplisse sa parole !’ ‘La femme resta donc là et elle allaita son fils jusqu’au moment de son sevrage. » Et aussi à la fin du verset 22, il est dit : « ‘je l’y conduirai afin qu’il soit présenté devant l’Eternel et qu’il reste là pour toujours.’ » Et elle consacre l’enfant sevré à Dieu. Donc, verset 24 : « Quand elle l’eut sevré, elle le fit monter avec elle à Silo. Elle prit trois taureaux, 22 litres de farine et une outre de vin. Elle conduisit l’enfant à la maison de l’Eternel alors qu’il était encore tout jeune. Ils égorgèrent les taureaux et conduisirent l’enfant à Eli. Anne dit : ‘ Mon Seigneur, Pardon, aussi vrai que ton âme vit, mon seigneur, c’est moi qui me tenais ici près de toi pour prier l’Eternel. C’était pour cet enfant que je priais, et l’Eternel a exaucé la prière que je lui adressais. Aussi, je veux le prêter à l’Eternel ; il sera, toute sa vie, prêté à l’Eternel.’ Et ils se prosternèrent là devant l’Eternel. »

Quelle scène! Elle ne recherchait rien pour lui. Elle ne recherchait pas une grande carrière dans un domaine important pour être célèbre, ou pour gagner beaucoup d’argent pour qu’elle puisse être fière de lui. Elle ne recherchait pas qu’il soit mis dans une situation qui assurerait qu’il gagne assez pour qu’il puisse prendre soin d’elle quand elle serait âgée. Non, elle a donné cet enfant à Dieu. Néanmoins, jamais elle n’a manqué à ses responsabilités vis-à-vis de lui. Regardez au chapitre 2, verset 18 : « Samuel faisait le service devant l’Eternel et cet enfant était habillé d’un éphod en lin. » Autrement dit, il était vêtu comme un sacrificateur depuis qu’il était petit. Toute sa vie il fit le service devant l’Eternel. « Sa mère lui faisait chaque année une petite robe, » verset 19, « et la lui apportait lorsqu’elle montait à Silo avec son mari pour offrir le sacrifice annuel. Eli bénit Elkana et sa femme en disant : ‘Que l’Eternel te fasse avoir des enfants de cette femme pour remplacer celui qu’elle a prêté à l’Eternel !’ Et ils repartirent chez eux. Lorsque l’Eternel fut intervenu pour Anne, elle devint enceinte et elle eut trois fils et deux filles. Quant au jeune Samuel, il grandissait devant l’Eternel. »

Elle ne relâcha jamais sa responsabilité; chaque fois qu’elle venait, elle apportait une petite robe pour son fils Samuel qui grandissait. C’est le résultat de soins maternels d’une personne pieuse. Et c’est aussi l’idée que l’on ne s’arrête jamais d’être une mère, quel que soit son âge. Dieu l’a bénie. Si seulement nous avions le temps de comparer avec le reste du récit, parce que la suite du chapitre 2, puis les chapitres 3 et 4 racontent la triste et pathétique tragédie de la famille d’Eli. Ses fils pratiquaient la fornication. Ils sont morts, et lui-même est tombé, comme je l’ai dit et il est mort. Ce fut une scène très laide et tragique. Et les commentaires de l’Ecriture concernant Eli disent qu’il n’a pas pu empêcher ses fils de faire du mal ; et son épouse n’est même jamais mentionnée. Je ne sais pas quelle part elle a eue, si elle en a eu une, mais elle était bien loin d’Anne, qui a fait de Samuel un saint homme. Etre une mère pieuse implique d’avoir une relation saine avec son mari, une bonne relation avec le Ciel, et une bonne relation au sein du foyer. Anne avait tout cela. Dieu l’a honoré, et elle nous donne un modèle à suivre.

Pour finir, laissez-moi vous poser quelques questions. Qu’est-ce que cela nous dit, et comment l’appliquer ? En premier lieu, demandez-vous si vous êtes une mère pieuse ? L’êtes-vous ? Vous préparez-vous à devenir une mère pieuse ? Si vous êtes déjà plus âgée, préparez-vous de jeunes femmes à devenir des mères pieuses ? Et je dis aux hommes : créez-vous un environnement dans lequel la piété de votre épouse peut être la plus efficace ? Et élevez-vous des fils qui conduiront leurs épouses à être des mères pieuses ? Et à vous autres, les jeunes, je dis : honorez-vous votre mère ? Obéissez-vous à votre mère ? Si Dieu vous a donné une mère croyante, Dieu vous a donné le meilleur des cadeaux. Aucune n’est parfaite, mais lorsqu’elles aiment le Seigneur Jésus Christ et qu’elles vous ont passé cet amour, elles vous ont donné ce qu’elles avaient de plus grand à donner. Êtes-vous reconnaissants ? Et certains diront : « Ma mère n’était pas pieuse. » Priez-vous pour elle? Priez-vous pour elle en demandant à l’Esprit de Dieu de faire en sorte de vous amener sous l’influence d’une femme de foi, qui puisse vous montrer les choses que votre mère ne vous a jamais montrées ? L’espoir pour notre société repose en fait sur ce qui se passera dans la prochaine génération, et c’est en grande partie entre les mains de femmes pieuses. Inclinons-nous dans la prière.

Père, nous Te remercions aujourd’hui pour ce que Tu nous as encore donné sous la conduite de Ton Saint Esprit, dans l’enseignement de Ta Parole. Nous sommes revigorés, vivifiés d’avoir encore vu clairement ce que Tu nous as donné comme modèle pour élever une génération de croyants. Bénis les mères de cette assemblée. Pardonne-leur, Seigneur, comme je sais que Tu le fais, pour leurs manquements, comme Tu pardonnes aussi les nôtres en tant que pères. Fortifie-les toutes. Aide celles qui voudraient être mères à avancer pour finalement être là où elles pourront être des mères pieuses. Que celles qui sont mères actuellement puissent rechercher les vertus dont Anne est l’exemple, et fais-en leur part chaque jour. Quant à celles qui ont passé cet âge, dont les enfants sont adultes et partis de la maison, qu’elles puissent instruire les plus jeunes. Et, Seigneur, nous prions simplement que Tu veuilles donner des enfants à des femmes pieuses, des enfants qui seront élevés pour tenir ferme, pour marcher dans la foi et avec courage, pour élever une seconde génération qui vivra pour Ta gloire, si Jésus tarde à revenir. Père, dans ce but nous prions avec reconnaissance, pour l’amour de Christ. Amen.

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