Grace to You Resources
Grace to You - Resource

Nous sommes en train d’étudier l’anatomie de l’Église, et nous allons continuer cette étude aujourd’hui. Nous avons pris un petit congé de notre examen dans 2 Corinthiens, et avons un grand plaisir dans cette étude-ci en particulier. Malgré la crise d’identité de l’Église, la Bible est très claire quant à ce que l’Église devrait être. L’Écriture donne des indications précises quant à la manière de diriger une Église. Il n’y a en réalité aucun mystère sur la manière dont l’Église devrait se conduire, ni sur la nature des ministères qui devraient s’y trouver. En fait Dieu a défini une manière correcte de faire le travail dans l’Église. C’est très, très direct et facile à voir. Les cultures changent, les styles changent, et le plan de comment l’Église fonctionne est clairement révélé dans l’Écriture.

La triste réalité est que lorsque l’Église dévie du plan, c’est le chaos, et c’est ce genre de chose que l’Église vit dans le monde aujourd’hui. En parlant de la bonne manière de faire les choses, dans un exemplaire récent d’un magazine que je ne lis jamais, qui s’appelle Meat and Poultry, (Viande et Volaille) les éditeurs citaient un article d’un autre magazine que je ne lis jamais, Feathers (Plumes), qui est la publication de l’Industrie Avicole de Californie. Mais l’histoire suivante était irrésistible. Il semble que l’Administration de l’Aviation Fédérale a une méthode unique pour tester la solidité des pare-brises sur les avions. Le système est un fusil qui lance un poulet mort en plein dans le pare-brise de l’avion, à peu près à la vitesse de vol de l’avion. La théorie est que si le pare-brise ne se casse pas sous l’impact de la carcasse du poulet, il résistera en vol à une vraie collision avec un oiseau.

Alors, il semble que les Britanniques étaient très intéressés par ce système et ont voulu tester le pare-brise d’une nouvelle locomotive à grande vitesse qu’ils étaient en train de produire. Ils ont emprunté le lance-poulets de l’AAF, ont chargé le poulet, et ont tiré. Le poulet balistique fit éclater le pare-brise, traversa au beau milieu le siège du mécanicien, fracassa le panneau d’instruments derrière lui, et s’enfonça dans la paroi arrière de la cabine de la locomotive. Les Britanniques furent choqués, et demandèrent à l’AAF de revérifier le test pour voir si tout avait été fait correctement. L’AAF inspecta le test à fond, et n’avait qu’une recommandation : dégeler le poulet !! Mais j’essaie d’en faire une parabole pour ce sermon, vous comprenez, donc il vous faut sortir de cette scène hilarante !

Il y a une bonne manière de faire les choses. Et si vous les faites mal, le résultat est chaotique. Il y a une bonne manière de faire les choses dans l’Église, et la Parole de Dieu a exposé les formules pour cela. Jésus a dit : « Je bâtirai Mon Église» et Il a établi les plans, Il les a révélés à ceux qui sont employés pour la construction. Ceux d’entre nous qui dirigent dans l’Église, qui servent dans l’Église, ont le plan en main, ayant le Nouveau Testament. Comme je l’ai dit, les styles peuvent varier de temps à autres, et d’une culture à l’autre, mais les bases pour la vie de l’Église ne sont pas négociables, ne sont pas interchangeables, elles sont fixes. Et nous les passons en revue dans cette série, autour de la métaphore de l’Église en tant que corps de Christ.

Dans la Bible, il existe plusieurs métaphores pour décrire l’Église ; comme le troupeau, la famille, la maison, et comme temple, et ainsi de suite, même comme un pied de vigne et ses sarments. Mais la métaphore la plus riche pour l’Église est l’idée du corps, nous sommes comme un corps physique relié à la tête, la tête étant Christ, et Sa vie, direction et conduite circulant dans le corps. C’est pourquoi nous avons emprunté cette métaphore, et l’avons étendue quelque peu dans notre série sur l’anatomie de l’Église. Cette métaphore nous permet de considérer tous les éléments essentiels à la vie dans l’Eglise, et nous avons commencé par vous faire savoir que nous examinerions quatre catégories.

Si, très simplement, nous partageons le corps en quatre parties – le squelette, les systèmes internes, les muscles et la chair – nous pouvons jeter un coup d’œil à ces domaines, et obtenir une assez bonne idée de ce que l’Eglise doit être. Nous avons commencé avec le squelette. Nous avons dit que certaines choses étaient fixes, étaient rigide, non négociables, qui donnent à l’Eglise sa forme, et ces choses sont structurelles dans la vie de l’Eglise. Et nous avons dit que c’était l’honneur de Dieu, l’élévation de Jésus Christ, la présence de la sainteté, la proclamation de la vérité, et la soumission à l’autorité spirituelle. C’est l’armature. Mais comme un corps vivant, l’armature seule n’a pas la vie.

Or, vous êtes déjà allé chez le médecin, ou au laboratoire au collège ou à l’université, et vous avez vu un squelette suspendu à un crochet sur un cadre métallique, et vous savez qu’il n’est pas vivant. Il a l’armature, mais il n’a pas la vie. Il faut suspendre sur ce squelette ces systèmes internes qui font circuler les liquides et qui maintiennent la vie. Alors nous passons donc de la discussion du squelette aux systèmes internes, et nous parlons de ce qui doit se passer à l’intérieur de la vie des croyants, pour que l’Eglise soit ce que Dieu désire qu’elle soit. Des attitudes spirituelles, des motivations spirituelles, des convictions spirituelles – c’est de cela que nous parlons.

Un ministère spirituel dans l’Eglise applique la vérité de Dieu et les moyens de grâce à l’âme. Son travail est l’action sur l’homme intérieur. C’est ce que nous faisons. Le légalisme se contente d’agir sur l’extérieur. Il se contente de rendre les gens conformes extérieurement. Voilà ce que fait le légalisme. Il manipule et intimide les gens, il leur promet quelque part des récompenses, ou il les tient sous la crainte, et obtient d’eux de se conformer extérieurement à certains comportements. Mais cela n’accomplit pas l’œuvre de Dieu. C’est du légalisme, et la Parole de Dieu refuse le légalisme, comme vous le savez. Contrôler les gens ne nous intéresse pas ; notre souci c’est de voir les cœurs transformés. C’est la même chose pour des parents, c’est une bonne analogie.

Ce n’est pas difficile de contrôler vos enfants. Vous êtes plus grands, vous êtes plus futés, vous êtes plus puissants, vous vous en sortez mieux avec les mots, vous avez tout l’argent, vous maîtrisez la voiture, vous avez les clés pour tout ouvrir. Ce n’est pas difficile de contrôler vos enfants. Mais c’est une tout autre affaire de voir leurs cœurs transformés, c’est une mission tout à fait différente. Et c’est ce que l’Église doit reconnaître. Contrôler peut être fait de toutes sortes de manières, mais le changement ne peut être fait que d’une seule, et c’est par un travail sur le cœur, agir sur le cœur, et c’est ensuite que cela traite l’extérieur. Les attitudes spirituelles sont la vie intérieure de l’Église, et ces attitudes touchent les motivations et les convictions, pour les édifier en des personnes.

C’est sur les sujets touchant au cœur que l’Église doit passer son temps, et ce sont les systèmes internes. C’est là où la vie coule, et sans cela, l’Église est réellement morte. En quelque sorte pour mettre tout cela en place, je voudrais que vous regardiez à Ephésiens chapitre 3, et comme je vous l’ai fait remarquer, nous allons voir de nombreux passages différents puis reviendrons faire un résumé de toute ces questions importantes de la vie dans l’Église. C’est quelque chose que nous devons vraiment faire, parce que notre Église grandit, et nous avons tant de nouvelles personnes, et nous voulons que tous comprennent pourquoi nous faisons ce que nous faisons, et où l’accent doit être mis. Et l’un de ces passages très importants est Ephésiens chapitre 3.

Il nous emmène dans le cœur de l’un des plus nobles pasteurs de tous les temps évidemment, l’apôtre Paul. Nous voyons une idée de ce qu’il recherchait vraiment dans son ministère, et c’était le cœur. Il y a bon nombre de passages particuliers dans lesquels il dit cela clairement, mais celui-ci n’est pas moins clair. Nous voyons que son désir du travail du cœur est manifeste dans sa manière de prier pour son peuple. Regardez au verset 14. « Voilà pourquoi je plie les genoux devant le Père [de notre Seigneur Jésus Christ], de qui toute famille dans le ciel et sur la terre tient son nom. » Pour cette raison – une raison qu’il va vous donner – il prie. Et il prie le Père, parce que le Père est le créateur de toute famille dans les cieux et sur la terre.

Autrement dit, Dieu est le créateur de chaque famille, et de chaque sorte de famille, que l’on parle de la famille humaine en général, ou que l’on parle de ce qui est appelé le noyau familial ou la famille individuelle en particulier, ou que l’on parle de la famille spirituelle de l’Église, corps de Christ – Dieu est le Père de tout cela. Dieu est celui de qui tout reçoit la vie, et non seulement le monde humain, mais encore tout le reste de la création. Donc il dit, « Je reviens à la source, je reviens à celui qui est le créateur. Et en ce qui concerne la famille qui est spirituelle, je prie ceci – c’est pourquoi je prie. Voici la raison – verset 16 - : « Je prie qu’il vous donne, conformément à la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit » - voici la clé – « dans votre être intérieur. »

L’essentiel est le cœur. Nous le savons. Pourtant c’est très bien accentué. La question n’est pas à quoi quelqu’un est conforme extérieurement ; la question est quel est l’état du cœur. « … qui font de tout leur cœur la volonté de Dieu, » dit Paul dans Ephésiens 6 :6, à la fin de ce verset – faire la volonté de Dieu de tout son cœur. Paul dit : « Ce qui m’intéresse, c’est l’homme intérieur. Je m’intéresse à l’intérieur, parce que c’est du cœur que tout procède. » « Ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le rend impur, » disait Jésus, « c’est ce qui sort de lui. » Et puisque l’impureté est à l’intérieur, c’est là que le travail doit être fait.

En revenant un instant à une métaphore médicale, les hommes ont besoin de chirurgie cardiaque. Leur cœur est atteint, leur cœur est malade, et le travail doit être fait intérieurement. Il faut trancher dans le vif et entrer pour pouvoir agir. Et c’est ce que Paul priait. Lorsqu’il fléchissait les genoux devant Celui qui est le créateur et la source de toute famille sur la terre, y compris la famille spirituelle, il Lui demandait d’agir sur l’intérieur. En fait il priait que selon les richesses de Sa gloire – et ces richesses sont sans limites – selon l’étendue des richesses spirituelles de Dieu, qu’Il veuille accorder, par l’Esprit, de puissamment fortifier l’homme intérieur. Autrement dit, Paul priait pour des hommes intérieurs forts – avec des cœurs spirituels forts, qu’ils soient des hommes forts intérieurement. C’est là que le travail devait être fait.

Ensuite remarquez, au verset 17, il va même plus loin. Il voulait que cet homme intérieur soit fortifié par l’Esprit, « de sorte que » - c’est une clause de but hina – « le Christ habite » - katoikeō, s’installe – « dans votre cœur … » Mais laissez-moi m’arrêter ici un instant. Si vous êtes croyant, Christ est déjà dans votre cœur, mais Il peut ne pas y être installé, Il peut être tout le temps debout à mettre des choses en ordre. Vous vous souvenez de ce merveilleux petit livre, My Heart, Christ’s Home , (Mon cœur, demeure de Christ) ? Je l’ai lu étant jeune, et il a eu un magnifique effet sur moi. C’est l’image d’une maison, comme le cœur, et Christ entre, et Il va dans le salon, qui est le domaine de la communion fraternelle, et Il va à la salle à manger, qui est le domaine des appétits, et Il va dans la bibliothèque, qui est le domaine de la pensée.

Et il y a à faire dans tous ces endroits, et tous ces endroits bénéficient de Sa purification. Et tout à coup, quand tout cela est fait, une horrible puanteur surgit de quelque part, et Christ trouve un placard, Il l’ouvre, et là se trouvent toutes les iniquités cachées. Et Christ ne peut s’installer et se sentir à la maison avant que tout ce travail soit fait. Et c’est ce que Paul prie. Il prie que l’Esprit de Dieu veuille fortifier votre homme intérieur, de sorte que le péché soit traité, et que la réponse à la purification de Christ soit une réponse complète, et que Christ puisse s’installer pour être au repos, parce que le péché aura été réglé. C’est pour cela que Paul prie.

Il prie que l’Esprit vienne, qu’Il apporte Sa force à l’homme intérieur, qu’Il fasse une œuvre de purification afin que Christ soit confortable dans votre vie. Tout à l’opposé serait 1 Corinthiens 6, où vous iriez vers une prostituée, et vous uniriez Christ à cette prostituée. Je ne peux imaginer chose plus troublante pour celui qui est uni au croyant que d’être ainsi uni à une prostituée ; quel gène et quelle honte cela serait pour Christ. Le contraire c’est voir Christ s’installer et être au repos dans votre vie, parce que la sainteté s’y trouve, que le péché est réglé. Et quand Christ s’installe, il se passe quelque chose d’autre. Vous devenez « enracinés et fondés dans Son amour, pour être capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur de l’amour de Christ, et de connaître cet amour qui surpasse toute connaissance. »

Le Saint Esprit entre, vous donne la force dans l’homme intérieur, le péché est réglé, Christ est confortable dans la maison, et Il fait passer Son amour dans toutes les parties de votre vie, et à l’extérieur, à ceux de votre entourage. Et vous êtes littéralement une publicité ambulante, un témoignage ambulant, un témoin ambulant de l’amour de Christ qui transforme.

Et ce n’est pas tout, à la fin du verset 9, une autre étape, un but de plus : « Afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. » Or, la progression est surprenante. L’Esprit vient d’abord, et vous donne la force de contrôler cet homme intérieur, pour que cet homme intérieur soit en harmonie avec la vérité de Dieu. Christ purifie votre vie, s’installe, est chez Lui. Ensuite vous êtes inondé de la plénitude de Dieu – toute la Trinité est là.

Comme résultat, verset 20, vous devenez capables de faire, « par la puissance qui agit en nous infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons. » Et comme résultat : « à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus Christ pour toutes les générations, aux siècles des siècles, Amen. » Le but ultime d’une vie qui glorifie Dieu est accompli. C’était la prière de Paul. Je veux dire, c’est un formidable résumé de toute l’œuvre de sanctification qui tient dans cette seule prière. Que l’Esprit vienne faire Son œuvre, sans être étouffé ou attristé ; que le Christ soit libre de purifier tous les domaines de votre vie, pour être en repos, en paix dans votre vie.

Ensuite la plénitude de Dieu entre, et vous commencez à manifester tous les attributs de Dieu parce que Christ est complètement formé en vous, puis vous devenez utiles pour faire au-delà de tout ce que vous pourriez même demander ou penser. Et à la fin, toute la gloire dans l’Église, va au Seigneur de l’Église, à la tête de l’Église, Jésus Christ. Et tout cela est un travail intérieur, tout cela est une opération intérieure. C’est de longue haleine, les amis. Cela prend de la peine, mais c’est la seule manière correcte – construire des convictions dans les gens, et des motivations et des attitudes qui font qu’ils accomplissent l’œuvre de Dieu de tout leur cœur. Laissez-moi développer un peu : Allez à Romains 2 – et ceci n’est qu’un petit ajout à l’introduction de ce besoin d’attitudes du cœur.

Mais dans Romains chapitre 2, verset 5 se trouve une accusation, Romains 2 :5, une accusation contre Israël visant l’état de leur cœur. « Par ton endurcissement et ton refus de te repentir, » - il s’agit ici des Juifs, qui avaient la loi de Dieu, les alliances et les promesses, et le Messie était venu à eux, ils avaient tout. Et ils avaient la religion extérieure, ils pratiquaient toutes les cérémonies, accomplissaient tous les sacrifices, donnaient toutes les offrandes, tous les codes extérieurs étaient respectés, ils faisaient tout, mais leur cœur était endurci et non repentant. Et à cause de cela, au lieu d’amasser la faveur de Dieu, dit le verset 5, ils s’amassaient « un trésor de colère. » Ils accumulaient plus de carburant pour le feu dans lequel ils allaient eux-mêmes brûler.

Et le problème est défini plus loin à la fin du chapitre, au verset 29 en ces mots : « Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement, et la circoncision, c’est celle du cœur. »  C’est celle-là qui intéresse Dieu. Elle doit toujours être intérieure. Les Juifs évidemment l’avaient complètement ignoré, et avaient créé une religion extérieure. Ils avaient une forme de piété sans force. Ils avaient une sorte de religion extérieure. Vous vous souvenez qu’ils avaient remplacé les commandements de Dieu par des traditions. Leur religion était complètement orientée vers l’extérieur, par conséquent ils ne s’amassaient que des trésors de colère. L’œuvre de Dieu est l’action du cœur.

Et dans Hébreux chapitre 4, on nous dit ce qui est le plus efficace dans ce travail ; verset 12 du chapitre 4 : « En effet, la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante que toute épée à deux tranchants. » Si vous voulez travailler sur le cœur, il ne faut pas se servir d’un couteau à tartiner. Mieux vaut se servir d’un scalpel plutôt bien affûté. Et si vous voulez faire du travail sur le cœur spirituellement, il n’y a qu’un seul couteau efficace pour cela, c’est la Parole de Dieu, parce qu’elle « pénètre jusqu’à séparer l’âme et l’esprit. » Elle est efficace pour aller jusque là où il faut aller, jusqu’aux jointures et moelles, et elle va jusqu’à disséquer les pensées et les intentions du cœur.

Si vous vous demandez pourquoi nous faisons ce que nous faisons de la Parole de Dieu, c’est la réponse à cette question. Si nous allons faire du travail sur le cœur, nous devons utiliser le seul couteau qui peut pénétrer aussi loin. Nous devons utiliser le seul outil efficace, et c’est la Parole de Dieu. La Parole de Dieu est ce qui coupe jusqu’au cœur. Elle fait naître la conviction. Elle découpe les pensées et les intentions, et démasque leur vrai état. Elle met à plat et révèle l’état réel. Au chapitre 10 des Hébreux, au verset 22, il est dit que si nous voulons nous approcher de Dieu, nous devons venir avec un cœur sincère, un cœur vrai, un cœur honnête sans hypocrisie. Et ensuite il est dit : « le cœur purifié d’une mauvaise conscience. »

Vous entrez là, la Parole de Dieu ouvre en tranchant, vous amène jusqu’au cœur, ôte ce qui est malade, nettoie le cœur, et ensuite vous pouvez vous approcher de Dieu. Or, c’est l’image métaphorique, - comment se manifeste un cœur pur ? Revenez à Deutéronome 13. Lorsque la chirurgie est faite, et qu’on a retiré la partie malade du patient, les pontages ont été insérés, et tout ce qu’il fallait faire a été fait, le cœur sera dans un nouvel état, et en Deutéronome 13 on nous décrit ce nouvel état. Au verset 4 : «En effet c’est l’Eternel votre Dieu qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous l’aimez, lui, de tout votre – quoi ? – « cœur et toute votre âme. C’est l’Eternel votre Dieu que vous suivrez, et c’est lui que vous craindrez. Ce sont ses commandements que vous respecterez, c’est à lui que vous obéirez, c’est lui que vous servirez et c’est à lui que vous vous attacherez.» 

En réalité, tout ce qui doit être dit sur l’ensemble de la vie chrétienne est dit dans ces deux versets – et c’est une sommation glorieuse. Aime le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, suis-Le, crains-Le, obéis-Lui, écoute Sa voix, sers-Le, et reste-Lui attaché. C’est tout, et tout commence quand tu L’aimes de tout ton cœur. C’est là, dans le cœur. Tout doit venir de l’intérieur. Dans Deutéronome chapitre 30, verset 6: « L’Eternel ton Dieu circoncira ton cœur et celui de ta descendance. » Il veut entrer et couper dans ton cœur, Il veut exciser le mal de ton cœur, Il veut laver, et purifier, et nettoyer ton cœur. Pourquoi ? « Et tu aimeras l’Eternel ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, afin de vivre. »

Cette réalité fondamentale d’aimer le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur est répété en Matthieu 22 :37, en Marc 12 :30 et 33, en Luc 10 :27. « Aime le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, ton âme, ta pensée et ta force, » dit le Nouveau Testament. Tout commence par le cœur, et c’est ainsi que les systèmes intérieurs donnent sa vie à l’Église, et cela commence à l’intérieur et coule vers l’extérieur. C’est pourquoi nous ne sommes pas dans le légalisme. Nous ne sommes pas intéressés de seulement faire de vous un troupeau extérieurement conforme. Mais nous voulons voir le Seigneur faire du travail dans les cœurs. Maintenant, quelles sont les attitudes essentielles de cœur ? Quelles sont les motivations et les convictions de cœur essentielles ? La dernière fois, je vous ai donné la première – la foi – la foi. Et si vous n’étiez pas ici dimanche dernier, il vous faut avoir cet enregistrement, parce que c’est absolument fondamental pour comprendre tout ce sujet.

En Habakuk 2 :4, repris en Romains 1 :17, Galates 3 :11, Hébreux 10 :38 – Le Seigneur l’a répété dans toute l’Ecriture, - il est dit : « Le juste vivra par la foi. » Au cœur de toute chose il y a : croire Dieu. « Il faut que celui qui s’approche de Lui croie que Dieu existe et qu’Il récompense ceux qui Le cherchent. » Et Paul, dans Galates 2 dit : « Je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est donné Lui-même pour moi. » Nous vivons par la foi. C’est l’attitude irréfutable du cœur. Nous ne marchons pas par la vue mais par la foi. Et nous avons confiance en Dieu, et nous croyons Dieu. Nous croyons en Lui, nous croyons qu’Il est le Dieu révélé dans l’Ecriture. Nous croyons qu’Il est un Dieu qui tient fidèlement toutes Ses promesses et Ses alliances. Nous croyons qu’Il est le Dieu qui sait le mieux, qui ne ment jamais, et nous dit la vérité.

Le péché, c’est ce que nous faisons quand nous croyons la chair, le monde ou le diable, pas quand nous croyons Dieu. Donc la foi devient le bouclier qui bloque toute tentation. Dieu dit : « Fais le bien, et tu seras béni, fais le bien, et tu réussiras, fais le bien, et tu jouiras de la paix. » Et quand vous croyez Dieu, vous résistez à la tentation. La foi est l’attitude fondamentalement importante. Or, toute proche de celle-là – et c’est d’elle dont nous allons parler aujourd’hui, vient l’obéissance. Le compagnon parfait de la foi est l’obéissance. En fait, le cantique dit : « Crois, obéis – crois, obéis. » Cela résume en fait les deux attitudes fondamentales. L’obéissance signifie simplement se soumettre à ce que le Seigneur dit, faire ce qu’Il vous dit. Et ce qu’il vous dit est révélé dans l’Ecriture.

A quel point est-ce fondamental ? Revenez au Grand Ordre de Mission, le dernier verset de Matthieu 28, verset 20. Jésus envoie Ses disciples pour aller faire des disciples de toutes les nations, les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. C’est la partie salut. Vous allez, vous prêchez l’évangile. Ils croient. Ils deviennent des disciples. Vous les prenez et allez les baptiser, ce qui est une confession publique de leur foi. Ensuite au verset 20, une fois qu’ils sont sauvés, voici ce que vous faites : « Enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. » C’est ce que nous faisons. Nous enseignons aux gens d’obéir à la Parole de Dieu, d’obéir aux commandements de Dieu, de se soumettre à Lui.

C’est le fondement de la vie chrétienne, de la sanctification, la foi et l’obéissance. Et si vous dites qu’il y a la foi et il n’y a pas d’obéissance, nous remettrons votre foi en question. Jean 8 :31, Jésus dit : « Si vous demeurez dans ma Parole, vous serez vraiment mes disciples. » Jésus dit : « Celui qui garde mes commandements, c’est celui-là qui m’aime. » Dans 1 Jean, Jean met ce même accent, au chapitre 2, verset 3 « Si nous gardons les commandements de Christ, nous savons par là que nous l’avons connu. Celui qui prétend l’avoir connu alors qu’il ne garde pas ses commandements est un menteur, et la vérité n’est pas en lui. Mais l’amour de Dieu est vraiment parfait en celui qui garde sa parole. »

Autrement dit, vous dites que vous aimez Dieu, vous dites que vous croyez en Dieu, vous dites que vous Lui appartenez, alors cela se verra dans votre obéissance. Nous parlons ici de l’obéissance du cœur, du fond du cœur, une obéissance sans ambigüité, une obéissance sans résistance, une obéissance sans compromis. Cela fait un tout avec l’engagement que nous avons pris. Allez à 1 Pierre, je voudrais vous montrer une partie très importante de ce premier chapitre de 1 Pierre. 1 Pierre, 1 :22 décrit le salut comme acte d’obéissance. Il est dit : « Vous avez purifié votre âme en obéissant [par l’Esprit] à la vérité. » Il décrit la même réalité au verset 23, comme étant nés de nouveau par la Parole de Dieu. Lorsque vous êtes nés de nouveau par la Parole de Dieu, cela pourrait aussi être décrit comme ayant obéi à la vérité qui a purifié votre âme.

Quelle vérité était-ce ? L’évangile. Quel était cet évangile? Repentez-vous et croyez au Seigneur Jésus Christ, correct? Et c’est un ordre, donc soit on lui obéit, soit non. Dieu a dit : « Celui-ci est Mon Fils, écoutez-Le. » Jésus disait : « Repentez-vous, repentez-vous, repentez-vous ! » Les apôtres, vous vous rappelez, au jour de la Pentecôte, Pierre a dit : « Repentez-vous, soyez baptisés pour la rémission de vos péchés, » et la suite. Ils prêchaient toujours l’évangile, « Croyez, croyez ! » - c’est un ordre. C’est toujours à l’impératif, appelant à l’obéissance, donc Pierre dit : « Vous avez obéi à la vérité et vous avez été purifiés, vous avez été sauvés. » Vous êtes nés de nouveau parce que vous avez obéi à la vérité, - la vérité contenue dans la Parole de Dieu. La Parole de Dieu a été prêchée, vous l’avez entendue, vous l’avez crue, et vous lui avez obéi.

On disait : « Croyez », vous avez cru. On disait: « Repentez-vous, » vous vous êtes repentis. On disait : « Remettez-vous à Christ, » vous vous remettiez à Christ. Donc l’idée est qu’au moment du salut, vous vous êtes engagés dans un acte d’obéissance. Mais vous avez fait davantage. Vous avez promis, mais cette obéissance n’était que le début, non seulement un évènement isolé. Autrement dit, au moment où vous avez promis d’obéir à l’évangile, vous affirmiez également que Christ était votre Seigneur, n’est-ce pas ? Vous êtes venus en reconnaissant qu’Il était votre Sauveur, et qu’il n’y avait aucun autre moyen d’être sauvé de vos péchés, et que vous étiez en route vers l’enfer, et que le fardeau de votre péché était trop lourd. Alors vous avez dit : « Je ne peux me sauver moi-même, je ne peux me délivrer de mon péché, Toi seul peut le faire ; Toi seul es le Sauveur, alors s’il Te plaît, viens pardonner mon péché ! »

« Je me remets à Ta miséricorde, je me remets à Ta grâce. S’il Te plaît, pardonne mon péché, sur la base du fait que Tu es mort à ma place. » Et vous avez reconnu en Jésus votre Sauveur. Mais en même temps, vous avez également reconnu qu’Il était Seigneur et Maître, et vous avez dit : « Je veux Te suivre – je veux Te suivre. » Je suis assez certain qu’aucun chrétien, au moment où il est sauvé, ne saisit pleinement les implications que cet engagement signifie. Vous ne savez pas ce que cela implique à ce moment-là, mais l’engagement est là. Pourquoi ? Parce que le Saint Esprit l’a fait. Le Saint Esprit a produit la notion que vous êtes en train de devenir un serviteur de Dieu, et vous devenez maintenant un serviteur de Jésus Christ, votre Maître, et Le reconnaissez comme votre Seigneur. Et vous avez pénétré dans un périmètre d’obéissance.

Cela fait partie de l’alliance du salut. La part de Dieu : Je vous sauve, Je pardonne vos péchés, Je vous donne la vie éternelle par l’œuvre de Jésus Christ. Votre part : Vous vous repentez et vous vous soumettez pour Me suivre. C’est le salut. Lorsque vous venez au salut, c’est ce que vous avez fait – c’est ce que vous avez fait, vous vous êtes engagés à obéir, même sans comprendre entièrement toutes les implications que cet engagement incluait. Mais revenez à Pierre, passant des versets 22 à 23, aux versets 1 et 2 ; c’est un passage de l’Ecriture extrêmement important. Alors que Pierre commence à écrire, à la fin du verset 1, il commence par parler du salut. Il commence par l’élection. Il parle à des croyants étrangers dispersés qui sont choisis.

Donc il commence à parler du salut ici, et il commence par l’élection. Dans l’éternité passée, Dieu a choisi qui serait sauvé, et Il l’a fait, dit le verset 2, « conformément à Sa prescience. » La prescience ne veut pas dire que chacun agit indépendamment, et que Dieu dans un lointain passé, en regardant vers l’avenir, aurait vu ce qu’on allait faire, et dit : « oh, c’est ce qu’ils vont faire ; si c’est ceci qu’ils vont faire, alors c’est ce que je ferai. » La prescience est une relation prédéterminée. ‘Pré-‘ veut dire avant que nous soyons nés, avant même que nous ayons un choix, avant que nous ayons fait ou pas fait quoi que ce soit, Dieu a prédéterminé de nous connaître, de la même manière qu’Il dit : « (Israël – v 1) Je vous ai connus vous seuls. » Cela ne veut pas dire qu’il est le seul peuple de toute la planète qu’Il a connu, mais qu’il est le seul avec lequel Il a une relation personnelle.

C’est la même connaissance que Caïn qui a connu sa femme. C’est la même connaissance quand Marie est enceinte sans que Joseph ne l’ait jamais connue. C’est la même connaissance dans Jean 10, où « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais. » C’est la connaissance de l’intimité. Et Dieu, dans Son plan, a choisi sur la base d’une relation prédéterminée ; Il a prédéterminé d’avoir une relation proche avec certains depuis avant la fondation du monde. C’est la partie passée du salut. La partie présente entre dans la phrase « par la sainteté que procure l’Esprit. » (Note de Segond 21 sur 1 Pi.1 :2.) Ce qui était dans le décret de Dieu dans l’éternité passée avance dans le temps par l’œuvre de l’Esprit ; dans quel sens ? Nous avons été sanctifiés par l’œuvre de l’Esprit.

Pour le dire autrement, nous avons été engendrés par l’Esprit ; pour emprunter à Jean 3 nous sommes « nés de l’Esprit. » Là, c’est notre salut. C’est initial dans l’œuvre de sanctification. Sanctifier, veut dire séparer. Quand l’Esprit nous a séparés du péché, nous a séparés de la mort, nous a séparés de l’enfer, nous a séparés de Satan, dans le sens que nous avons été sauvés. Donc premièrement l’éternité passée, nous sommes choisis sur la base que Dieu a prédéterminé d’avoir une relation avec nous. Nous sommes sauvés, quand l’Esprit de Dieu est venu demeurer en nous et nous a mis à part pour Dieu. C’est l’œuvre de sanctification de l’Esprit. Il a commencé au moment de notre salut. Ensuite, remarquez la déclaration suivante : « afin de… » Nous avons été choisis et sauvés, « afin de devenir » - devenir quoi, quel est le mot suivant ? - « obéissants …. » à Jésus Christ

Nous avons été sauvés pour des œuvres bonnes, Ephésiens 2 :10. Nous avons été sauvés pour obéir. C’est là l’important. Donc le passé, choisis sur la base de la prescience de Dieu ; le présent, sauvés par l’œuvre de mise à part de l’Esprit de Dieu ; l’avenir, une vie de quoi ? D’obéissance. Je veux dire que c’est le but rédempteur, une vie d’obéissance. Et ensuite, cette petite phrase des plus intéressantes : « et l’aspersion du sang de Jésus Christ. » (Colombe) C‘est étrange. Quelle chose étrange à dire! « Et l’aspersion de Son sang. » Que veut dire être aspergé de Son sang ? N’est-ce pas plutôt un sujet lié au salut ? Il y est faire référence dans Hébreux 12 :24 : « … et du sang de l’aspersion … » (Colombe) Qu’est-ce que c’est ? Il y a une réponse à cela et elle est dans Exode 24, et c’est à cela que Pierre fait allusion.

Allez dans Exode 24 ; c’est un texte très important et très intéressant. En Exode 24 – nous allons découvrir ce qu’est cette aspersion du sang. Dans Exode 24, Moïse était monté sur la montagne, et avait reçu la loi de Dieu. Dieu avait donné Sa loi à l’homme. Elle comprend les Dix commandements, et tout le reste de la loi que Dieu a donnée, et dans cette loi Dieu a révélé Sa volonté en des termes très spécifiques. Il est clair qu’avant la loi mosaïque, Dieu avait révélé Ses voies et Sa volonté de plusieurs manières, mais là tout allait être écrit en termes précis dans la loi de Moïse. Donc Moïse est monté sur la Montagne, vous vous rappelez, le Mont Sinaï, et a reçu la loi de Dieu. Puis Moïse est redescendu. Prenons la lecture au chapitre 24, du verset 3.

« Moïse vint » - et toute cette loi, c’est cette loi énorme, toute la loi qui est venue par Moïse, la loi cérémonielle, et la loi morale, toutes les lois pour la vie sociale, le tout. « Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de l’Eternel et toutes les règles. Le peuple entier répondit d’une seule voix : ‘Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit.’ » Or, c’est un moment très important. Moïse redescend, et je suppose que c’est par le Saint Esprit qu’il a pu se rappeler de tout, et il rapporte tout, toute la loi de Dieu, au peuple. Et unanimement, d’une seule voix le peuple dit : « Nous ferons tout cela. » Et ils font un vœu public. Ils font un vœu, une promesse, et c’est une promesse d’obéissance – c’est une promesse d’obéissance.

C’est une alliance qui est faite là. La part de Dieu en est: « Je vous enverrai Ma loi morale, Je donnerai dans cette loi morale Mes normes, Je pourvoirai dans cette loi morale à ce qu’il faudra pour les cas où vous violeriez ces normes. Parce que dans la loi de Moïse – et elle a certes, des implications morales, des implications spirituelles – mais dans la loi de Moïse, il y avait le système sacrificiel, et le peuple recevait les instructions pour savoir également comment faire avec leur péché. Donc Dieu a même révélé Sa grâce et Sa miséricorde au moyen de cette loi. Ainsi Dieu dit : « Ma part de l’alliance est que je vous montrerai Ma volonté, et je vous montrerai ce que je veux que vous fassiez, et je vous donnerai un chemin de justice, et je vous donnerai un moyen de grâce et de miséricorde. Et Il leur a donné tout cela. Et le peuple a dit : « Et notre part sera que nous obéirons. »

Précisément là vous avez un parallèle au salut. A ce moment-là du salut, Dieu dit au pécheur : « Voici Ma loi, voici Mes moyens de grâce ; Je te bénirai, Je prendrai soin de toi. » Et le croyant dit : « Et moi je » - quoi ? - « Te suivrai, je T’obéirai. » Donc c’est une scène très semblable. Suivez maintenant au verset 4 : « Moïse, » - après avoir récité tout cela, encore, sans doute sous l’inspiration du Saint Esprit – « écrivit toutes les paroles de l’Eternel. Puis il se leva de bon matin » - cela implique qu’il a passé toute la nuit à écrire – « construisit un autel au pied de la montagne et dressa 12 pierres pour les 12 tribus d’Israël. » Là il va se préparer à symboliser publiquement l’alliance qui a été faite entre Dieu et le peuple.

Dieu a révélé Sa part, le peuple a déclaré sa part – Dieu a parlé, ils ont parlé, et maintenant il va rendre visible un symbole de sceau. Donc il construit un autel de pierres, sans doute, et pose 12 blocs de pierres représentant les 12 tribus comme symbole de la participation de chacun. « Il envoya de jeunes Israélites offrir à l’Eternel des holocaustes ainsi que des taureaux en sacrifices de communion » -  les sacrifices étant une indication de la promesse du peuple en réponse à la loi de Dieu. Ensuite il fait une chose très intéressante au verset 6. « Moïse prit la moitié du sang » - et croyez-moi, les holocaustes, les sacrifices des jeunes taureaux, il y avait du sang partout. C’était un vrai bain de sang puisqu’ils saignaient tous ces animaux, tranchant leur jugulaire, dans la plupart des cas, et recueillaient tout le sang.

« Moïse prit la moitié du sang et la mit dans des bassines, » - le recueillant dans ces grandes bassines – « et avec l’autre moitié il aspergea l’autel » - l’autel représentait Dieu. Ainsi l’alliance allait être ratifiée de cette manière visible, et il aspergea une partie du sang sur tout l’autel. « Il prit le livre de l’alliance » - c'est-à-dire ce qu’il avait écrit toute la nuit – « et le lut en présence du peuple » - il l’a relu en entier. Le fait est qu’ils l’avaient entendu une fois, et maintenant ils l’entendent à nouveau. « Ils dirent : ‘Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit, nous y’ » - quoi ? « obéirons.’ » C’est l’alliance faite entre le people et Dieu. Verset 8 : « Moïse prit le sang et en aspergea le peuple. »

Une partie du sang sur l’autel, symbolisant la part de Dieu dans l’alliance ; le reste du sang sur le peuple, symbolisant sa part. « Voici le sang de l’alliance que l’Eternel a conclue avec vous sur la base de toutes ces paroles. » Il a dit Sa part, vous avez dit la vôtre, le sang est la manifestation physique que vous avez tous les deux pris cet engagement. Maintenant, avec ceci à l’esprit, revenez à 1 Pierre. Et dans 1 Pierre 1, vous lisez ceci : « … pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ. » (Colombe) Pierre emprunte cette cérémonie très vivace d’Exode 24. Et Pierre dit que lorsque vous êtes venus à Christ, quand vous avez mis votre confiance en Jésus Christ, vous avez accepté Sa part de l’alliance : « J’écrirai Ma loi dans vos cœurs » - nouvelle alliance – « J’écrirai Mes préceptes dans vos cœurs. Je pardonnerai toutes vos transgressions et toutes vos iniquités. Je vous ferai miséricorde, et je vous ferai grâce. »

Et à ce moment où vous receviez tout cela de Lui, vous répondiez en disant : « Oui Seigneur, et je veux Te suivre. » Et c’était l’alliance du salut. « Je Te confesse comme Seigneur, » et ‘Seigneur’ signifie celui qui dirige, et c’est ce que vous avez confessé. Et à ce moment-là, aux yeux de Dieu, le sang qui a été aspergé sur Christ, le sacrifice, a été aspergé sur vous, à cause de votre part dans l’alliance. C’est une image splendide. Ainsi, lorsque vous êtes venu au salut, mon ami, vous avez fait une simple alliance d’obéissance. La triste histoire d’Israël, c’est qu’ils ont fait quoi? – ils l’ont transgressée. Et c’est aussi ce que nous faisons – nous le faisons également. Si quelque chose doit être le compagnon de la foi, ce doit être l’obéissance, parce que ces deux étaient compagnons quand nous avons été sauvés, pas vrai ? La foi dans le Sauveur comme le seul qui peut nous sauver ; engagement à obéir au Seigneur comme notre Roi.

L’obéissance, celle qui vient du cœur, est ce que nous désirons dans l’Église. Donnez-moi une Église pleine de gens dont les cœurs sont consacrés à l’obéissance, et je vous montrerai une Église puissante et joyeuse. Regardez Romains 6 :17 – je vous donne encore quelques passages et nous aurons fini.

Romains 6 :17 sur ce sujet de l’obéissance – mais regardez au verset 16 tout d’abord : « Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes les esclaves du maître à qui vous obéissez ? » C’est assez évident ! Si vous devenez l’esclave de quelqu’un, le maître-mot est l’obéissance. Si vous vous présentez comme esclave à quelqu’un, le fait est que vous devez faire ce qu’on vous dit.

Ensuite il donne cette simple illustration, une doctrine spirituelle, au verset 17 : « Mais que Dieu soit remercié : alors que vous étiez esclaves du péché, vous avez obéi de tout cœur » - j’aime cette phrase, vous devriez la souligner. « Obéir de tout cœur » - parce que c’est votre désir, parce que vous aimez obéir, parce que c’est de l’intérieur – « Vous avez obéi de tout cœur au modèle d’enseignement auquel vous avez été confiés. » En fait, au verset 18 : « …vous êtes devenus esclave de la justice. » Quand vous êtes venus à Christ, vous êtes entrés dans une nouvelle obéissance. Vous aviez obéi, avant, à la chair, au monde, au diable. Vous aviez obéi au péché. Et maintenant vous êtes obéissant à Dieu. Vous obéissez à la justice.

Ce n’est pas qu’une question d’entendre la Parole, il est question de lui obéir. Dans Matthieu 7, il y avait des gens qui entendaient la Parole et qui ne lui obéissaient pas, et ils construisaient leur maison sur le sable. Puis quand le jugement est venu, elle s’écroula. L’obéissance veut dire entendre et mettre en pratique. Un dernier texte, très important : Jacques 1 ; nous terminerons avec celui-ci, Jacques 1 :22 : « Mettez en pratique la Parole et ne vous contentez pas de l’écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. » Savez-vous ce qui arrive si vous entendez la Parole sans la mettre en pratique ? Vous vivez dans l’illusion, vous vous trompez sur votre état spirituel réel. Si vous ne pratiquez pas la Parole de Dieu dans votre vie, vous vous faites des illusions quant à votre état spirituel.

Ensuite il donne une illustration d’une telle tromperie – très intéressante, au verset 23 : « En effet si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il ressemble à un homme qui regarde son visage dans un miroir, s’en va et oublie aussitôt comment il était. » - Littéralement, le mot ‘regarde’ est ‘jette un coup d’œil’. Un matin vous allez à la salle de bain, et vous avez décidé de raser toute votre moustache, et vous en avez rasé la moitié, vous vous êtes coiffé à moitié, et peut-être que vous aviez à peine commencé, et vous ressortez, allez au téléphone, et vous oubliez de quoi vous avez l’air, vous partez au bureau, à l’hilarité générale de ceux qui vous saluent, parce que vous avez oublié comment vous étiez.

C’est la même chose pour un individu qui ne fait que jeter un coup d’œil à la Parole de Dieu, qui ne l’applique pas. Il ne comprend pas bien l’état dans lequel il est. Il pense que tout va bien, mais en fait tout va de travers ; il se trompe quant à son état réel. Et lorsqu’il s’en va, il oublie, parce qu’il ne met pas en pratique. Ceci concerne assurément un non-croyant, quelqu’un qui n’est pas chrétien, qui entend l’évangile, entend encore l’évangile et ne le met jamais en pratique, n’y plonge jamais sérieusement, le laisse couler sur lui comme de l’eau sur les plumes d’un canard, et il se trompe quant à sa réelle condition spirituelle. Ce peut être vrai aussi de quelqu’un qui vient à l’église, qui fait profession de foi, qui peut-être même, dans son propre esprit, pense qu’il est chrétien, il pense qu’il est chrétien – il écoute, mais n’applique jamais rien, jamais – il est dans l’illusion quant à son état spirituel.

Ceci peut aussi être vrai d’un chrétien qui entend un enseignement sur des sujets particuliers, mais qui ne veut pas s’en occuper, il ne veut pas l’appliquer dans ce domaine de sa vie. Il s’illusionne complètement quant à son état spirituel réel. L’important c’est ceci : mieux vaut y regarder de plus près si vous voulez connaître votre vraie condition spirituelle. Et le verset 25 dit : « Mais celui qui a plongé les regards » - c’est un verbe grec qui signifie que vous regardez intensément, et longuement pour évaluer correctement votre condition. Vous regardez dans ce miroir, « dans la loi parfaite, la loi de la liberté, » qu’est-ce que c’est ? La Parole de Dieu, c’est la loi parfaite, c’est la loi qui vous libère du péché et de l’illusion, et vous vivez en la mettant en pratique.

Vous n’êtes pas oublieux, mais vous êtes un pratiquant efficace, « celui-là sera heureux dans son activité. » C’est l’obéissance qui apporte la bénédiction. Et ceux qui n’obéissent pas se bercent d’illusions. Peut-être qu’ils ne sont même pas chrétiens. Peut-être qu’il s’agit de chrétiens qui pensent par erreur que tout va bien quand ce n’est pas le cas. Donc nous voulons traiter les attitudes, depuis le cœur. Et cela veut dire foi et obéissance. Ce soir nous parlerons de la troisième attitude. Je vais vous dire ce que c’est – même si je ne devrais pas… - l’humilité. Et nous saurons que tous ceux qui ne seront pas là souhaitent éviter l’humilité ! Soyez avec nous, et nous aurons le Repas du Seigneur également. Inclinons-nous dans la prière.

Père, nous Te remercions de nous rappeler encore une fois que le fondement de notre vie chrétienne est l’obéissance. Il y a un ordre des choses. Il y a une bonne manière de faire les choses dans Ton Église, et cela inclut des attitudes spirituelles de l’intérieur vers l’extérieur. Et, Seigneur, nous demandons que Tu veuilles nous accorder une grande foi, et la force d’être obéissants, et le désir de confesser notre désobéissance et de la redresser. Fais ce travail de conviction dans notre cœur, qui nous fera vivre d’une manière qui Te glorifie, pour l’amour de Christ, Amen.

FIN

This sermon series includes the following messages:

Please contact the publisher to obtain copies of this resource.

Publisher Information
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969

Welcome!

Enter your email address and we will send you instructions on how to reset your password.

Back to Log In

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize
View Wishlist

Cart

Cart is empty.

Subject to Import Tax

Please be aware that these items are sent out from our office in the UK. Since the UK is now no longer a member of the EU, you may be charged an import tax on this item by the customs authorities in your country of residence, which is beyond our control.

Because we don’t want you to incur expenditure for which you are not prepared, could you please confirm whether you are willing to pay this charge, if necessary?

ECFA Accredited
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Back to Cart

Checkout as:

Not ? Log out

Log in to speed up the checkout process.

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize