
Je veux que vous ouvriez votre Bible, alors que nous discutons de la façon de tirer le meilleur parti de la Parole de Dieu, et que vous cherchiez 2 Timothée, chapitre 2, verset 15. Je m'excuse à certains égards parce que normalement le dimanche matin et soir nous prenons un passage des Écritures et nous étudions ce passage de manière explicative. Mais c'est une série très spéciale. Il ne s'agit pas tellement d'une prédication mais plus d'une salle de classe, car nous parlons des principes de l'étude biblique .
En vertu du sujet, nous sommes forcés de traiter certaines choses techniques et certaines choses qui ne sont pas nécessairement liées à un texte de l'Écriture, mais qui sont si essentielles et si fondamentales qu'elles vous prépareront à étudier tous les passages de l'Écriture. Donc si vous permettez, pour aujourd'hui, que je sois professeur plutôt que prédicateur pour vous donner une leçon sur l'étude de la Bible, vous serez bien servi et moi aussi.
Dans 2 Timothée 2:15, nous avons juste un point de départ, bibliquement, qui nous donne le mandat sur la nécessité de l'étude biblique. Il dit : "Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité." Ne pas gérer la parole de vérité, c'est porter la honte sur soi. Quand vous avez affaire à la parole, vous avez affaire à la parole du Dieu vivant. Quand vous avez affaire à Dieu, vous avez affaire à quelqu'un de vrai et en qui il n'y a pas de mensonge. Dieu, celui qui ne peut pas mentir, a parlé. Dans la Bible, Dieu a parlé. Il a parlé pour être compris. Il nous incombe d'analyser à juste titre la vérité, de traiter avec précision la parole que Dieu a prononcée.
Rien n'est plus déconcertant pour moi ; rien n'est plus affligeant ou dérangeant pour moi que la mauvaise manipulation de l'Écriture. En fait, c'est un peu une passion pour moi. Je pleure dans mon cœur quand j'entends la Parole de Dieu maltraitée, mal représentée, quand j'entends des passages qui sont utilisés pour enseigner des choses qu'ils n'enseignent pas, quand j'entends l'Écriture utilisée pour enseigner de fausses doctrines. La déformation de la Parole de Dieu est sérieuse ; c'est un grave péché, un culte inepte et non biblique.
Aucun d'entre nous ne voudrait être coupable d'adorer Dieu d'une manière qui ne lui convient pas. Dieu veut être adoré et Il veut être adoré en Esprit et en vérité. Dieu veut être adoré du cœur. Il veut être adoré pour le Dieu qu'Il est. Il veut être compris pour ce qu'Il est. Il veut être exalté pour Ses attributs tels qu'ils sont. Et nous voulons adorer le vrai Dieu comme Il est de la manière dont Il nous a appelé à adorer dans l’écriture.
Et nous ne voulons pas altérer l'adoration de Dieu d'une manière triviale ou banale parce que nous comprenons la gravité de cette attitude. Et la même chose devrait être vraie avec la façon dont nous traitons les Écritures puisque Dieu a élevé la Parole jusqu'à Son nom, Psaume 138:2. La façon dont nous gérons l'Écriture nous concerne également. Et si nous ne la traitons pas avec attention, nous devrions avoir honte.
Il y a une mesure de honte dans la mauvaise manipulation des Écritures. Or, on pourrait dire... parce que c'est une perspective assez commune que la manipulation des Écritures avec précision n'est pas une chose facile ; des hommes bons sont en désaccord, beaucoup d'enseignants de la Bible sont en désaccord, les prédicateurs sont en désaccord, les écrivains sont en désaccord... On pourrait dire : "Si c'est si important de la gérer avec précision et que c'est honteux quand on ne le fait pas, pourquoi y a-t-il autant de désaccords ?"
Eh bien, il y a plusieurs raisons à cela. L'une est due à une étude insuffisante, à une préparation inadéquate. Une autre provient de présuppositions. Certaines personnes ont déjà été confrontées à des points de vue auxquels elles se conforment, plutôt que de laisser l'Écriture parler pour elle-même. Une autre est l'incapacité de traiter les problèmes de la vie qui éclairent le chemin de la compréhension de l'Écriture, mettant de côté le péché et d'autres choses qui encombrent l'esprit.
Je pense qu'une autre raison pour laquelle il y a des différences dans les Écritures est que certaines personnes décident de suivre certains héros. Ils suivent certaines traditions, certains héros théologiques, certains auteurs et ils établissent un lien avec eux. Et ils tendent à l'imposer à divers textes de l'Écriture parce qu'ils sont amoureux d'un certain auteur venu d'une certaine période, même contemporaine. Il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles il y a des différences. Il y a certaines différences qui doivent être, et nous acceptons cela sur des questions de l'Écriture qui sont quelque peu périphériques, qui ne sont pas traitées de manière approfondie dans l'Écriture ou qui ne se trouvent pas clairement dans les Écritures.
Il y a des questions dans les Écritures pour lesquelles nous n'avons pas beaucoup d'informations et nous devons prendre ce que nous avons et faire de notre mieux. Mais après avoir dit tout cela, je vous rappelle qu'il y a un courant dominant, il y a une ligne principale de vérité au centre même de la Parole de Dieu, au centre de l'histoire chrétienne qui est inébranlable et constante, et nous sommes ancrés dans cette grande tradition. Nous voulons interpréter la Parole de Dieu telle qu'elle a toujours été interprétée par les interprètes fidèles et pieux. Et la grande vérité de la foi chrétienne est qu'il y a toujours eu une véritable compréhension de l'Écriture dans toute l'histoire de l'Église, même dans toute l'histoire d'Israël.
Pendant la période des errances d'Israël, de son péché, de sa vacillation, de sa défection et de son apostasie, il y avait toujours ces Juifs qui étaient fidèles à la vérité de l’Écriture, qui la comprenaient correctement. Et il y a toujours eut des prophètes qui se sont levés et qui ont donné la bonne interprétation, et des prêtres qui ont agi selon cette interprétation juste pour ramener le peuple à Dieu. Nous voulons être en accord avec cela... ce flux principal de vérité, de compréhension véritable des Écritures quand nous étudions la Parole de Dieu, en comprenant qu'il y a des choses trop mystérieuses à saisir parce qu'elles sont surnaturelles par nature et que nous sommes naturels, en comprenant qu'il y a des choses qui sont impénétrables, qu'il est impossible pour nous avec le genre d'esprit que nous avons de tout démêler, de tout trier.
Il y a des choses pour lesquelles peu d'informations sont données et, par conséquent, nous ne pouvons vraiment pas en tirer une interprétation exacte. Mais quand il s'agit de la ligne principale et du flux principal des Écritures, le balayage des Écritures peut être saisi et, en général, la Parole de Dieu peut être prise au pied de la lettre et nous pouvons la comprendre en tant que croyants.
Or, afin de faire cela, afin de tirer le meilleur parti de la Parole de Dieu, afin de vraiment comprendre ce que Dieu veut dire par ce qu’Il a dit, nous devons combler certaines lacunes. Et je veux en parler ce matin. Je veux parler de la façon dont nous faisons cela en étudiant des Écritures. Nous avons déjà parlé de la lecture de la Bible. Et c'est par là que vous devez commencer, en lisant pour vous familiariser avec le texte de l’Écriture.
Je vous promets une chose ; vous ne saurez jamais ce que dit la Bible si vous ne la lisez pas. Et quand vous la lisez à plusieurs reprises, comme nous en avons parlé, avec un plan de lecture répétitif, vous allez commencer à planter la Parole dans votre cœur. Elle va commencer à s'expliquer d'elle-même parce que vous commencerez par savoir ce qu'elle dit.
Mais il y existe des lacunes qu'il faut combler dans la compréhension de ce qu'elle signifie par les mots qu'elle contient. Une fois que vous avez lu la Parole de Dieu et que vous l'avez mise dans votre cœur, que vous l'avez relue et mémorisée et que vous vous l'êtes appropriée, pour vous elle va devenir vivante de plusieurs façons. Mais il reste encore quelques lacunes à combler, et ces lacunes sont liées au fait qu'il s'agit d'un document ancien. Nous avons affaire à un document ancien. Ce livre est un très vieux livre.
Il remonte à la période patriarcale, à l'époque de Moïse, lorsqu'il écrit à propos d'Abraham, d'Isaac, de Jacob et de Joseph. Il remonte au temps de Job qui a pu être écrit avant même la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome que nous appelons le Pentateuque. C'est un très vieux document, écrit sur une période de plus de 1500 ans par plus de 40 auteurs, ancré dans ce merveilleux endroit appelé Israël. L'Ancien et le Nouveau Testament viennent tous deux de là. C'est vraiment un livre ancien. Comme vous le savez, il a été achevé au premier siècle de notre ère, c'est-à-dire il y a 2000 ans, et nous avons donc un très vieux document. Cela crée des lacunes pour nous. Si nous voulons comprendre la Bible, nous devons combler ces omissions.
L'écart numéro un est un écart linguistique. La Bible n'a pas été écrite en français. La Bible a été écrite pour l'Ancien Testament en hébreu et quelques passages en araméen, qui était plus une sorte de langage de rue commun, parlé au temps de Jésus même parmi les Juifs. Mais surtout, et bien sûr, de loin, écrite en hébreu avec quelques passages en araméen. Le Nouveau Testament a été écrit en grec, qui était la langue de l'Empire romain qui s'était étendu à travers le Moyen-Orient et dans la terre d'Israël à cette époque.
Nous avons donc un problème ici parce que non seulement l'Ancien Testament était écrit en hébreu, mais il était écrit dans une sorte d'hébreu qui n'est plus parlé aujourd'hui, qui a changé comme tout langage change. Mais le Nouveau Testament est écrit dans un grec différent du grec d'aujourd'hui. On l'appelle même grec koine, ce qui signifie grec commun. Et c'était différent du genre de grec rare sophistiqué ou littéraire qu'on pouvait trouver, même à l'époque où il a été écrit. Et les deux sont différents du grec d'aujourd'hui.
Nous devons donc combler ce fossé linguistique. C'est très important parce que nous devons comprendre le discours des gens et comment ils ont parlé et comment ils ont écrit si nous voulons comprendre ce qu'ils voulaient dire. C'est pourquoi, quand les jeunes hommes vont au séminaire, nous leur enseignons le grec et l'hébreu. Maintenant, nous savons qu'aller au séminaire pendant trois ans ou quatre ans, ou dans certains cas huit, neuf ans ... cela dépend... y passer tout ce temps et y apprendre le grec et l'hébreu, un simple cours, ne va pas nécessairement faire de vous la principale source de la signification de la langue.
Mais il est très important de comprendre le grec et l'hébreu parce qu'il y a un certain nombre de choses qui vous aident quand vous faites cela. Vous pouvez, par exemple, utiliser tous les outils d'étude en hébreu. Vous pouvez utiliser des lexiques et des dictionnaires et tout cela. Et vous pouvez également lire certains commentaires qui se réfèrent aux mots hébreux et vous savez de quoi ils parlent. Et vous savez aussi, si vous connaissez le grec et l'hébreu, que lorsque quelqu'un se réfère au grec ou à l'hébreu, vous pouvez en quelque sorte vérifier et revérifier s'ils ont raison. Si vous ne connaissez pas ces langues, vous êtes comme qui dirait à la merci de l'auteur que vous choisissez de croire parce que vous ne pouvez pas vraiment le vérifier.
Donc, connaître la langue est très important. Quelqu'un doit connaître la langue. Si vous, en tant qu'étudiant de la Bible, vous ne la connaissez pas, vous devez avoir quelqu'un qui peut la traduire. C'est là que les commentaires entrent en scène pour vous aider avec l’étude des textes et le Dictionnaire des Mots du Nouveau Testament et le Dictionnaire des Mots de l'Ancien Testament de Vine et ce genre de choses qui vous aident à comprendre ce que ces mots signifient. Je mentionne Vine parce qu'il commence par l'anglais, puis retourne au grec et enfin à l'hébreu. Donc, celui qui ne sait pas le grec ou l'hébreu peut l'utiliser. Mais vous devez entrer en contact avec les mots pour découvrir ce qu'ils signifient parce que c'est le cœur et l'âme de la communication.
Une deuxième lacune à combler est le fossé culturel. Cela ne concerne pas le discours en lui-même, mais les coutumes. La parole est connectée aux coutumes. La parole est idiomatique. Je veux dire que notre discours est idiomatique. Quand j'écoute certains idiomes d'aujourd'hui, je ne sais même pas de quoi les jeunes parlent. En fait, quand j'entends des conversations, je n'ai pas la moindre idée de ce dont ils parlent parce que la langue continue d'accumuler des idiomes. Et nous en connaissons certains.
Vous savez, nous disons aux gens quand nous les rencontrons : "Comment allez-vous ?" Je ne sais pas... c'est presque une question idiote si vous la prenez juste au pied de la lettre : "Comment allez-vous ?" Eh bien comment je vais ? Je vais parce que ma mère et mon père sont allés avant moi, alors je vais. Que voulez-vous dire par comment allez-vous ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Si vous dites à quelqu'un : "Vous allez bien ?", Ils pourraient répondre oui ou non. Si vous dites à quelqu'un : "Êtes-vous heureux ?", Ils pourraient répondre à cette question. Mais "Comment allez-vous ?" Cela me semble être un idiome que quelqu'un a dû inventer à un moment donné, qui devait avoir une signification que nous avons en quelque sorte perdue depuis. Un autre idiome que nous utilisons est "Salut". Qu'est-ce que cela signifie ? Salut. Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais c'est un idiome. Nous en développons tout le temps.
Eh bien, quand vous traitez une langue ancienne, vous avez affaire à un langage idiomatique. Vous avez affaire à des expressions qui reflètent la culture. Et connaître la culture est absolument crucial. Vous ne pouvez même pas recréer le contexte sans ça. Vous ne pouvez pas recréer le décor, bibliquement, à moins d'en connaître la culture. C'est très, très important ... à moins que vous ne connaissiez le contexte vous ne pouvez comprendre. Comprendre beaucoup de choses sur la culture, la culture juive et la culture grecque c'est très, très important dans l'interprétation de l'Écriture.
La culture des religions mystères, la culture des pharisiens, la culture des sadducéens, celle des romains, toute la situation en ce temps-là, la culture autour d'Israël, le polythéisme... le polythéisme signifiant l'adoration de nombreux dieux... les païens, la culture du culte de Baal, tout ce qui entoure les données bibliques fait partie de la compréhension du cadre dans lequel le langage existait et dans lequel les histoires sont racontées.
Troisièmement, la lacune géographique, l'écart géographique ; il est très important de comprendre ce qu'il en est à ce sujet. Ce n'est pas aussi impérieux que les autres lacunes, mais il est, dans une certaine mesure, indispensable de pouvoir identifier le paysage lui-même, le décor factuel. Par exemple, Jésus dit : " regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson." Eh bien, qu'est-ce qui se passe là-bas ? Que veut-il dire par là ?
En fait, il s'agit d'une scène merveilleuse, car le grain a atteint un certain niveau à cette époque de l'année dans cette partie du monde. Et à l'arrière du champ, viennent les gens des villes dans leur costume blanc, ils ressemblent à des têtes blanches au-dessus du grain qui croît et ils apparaissent comme s'ils étaient prêts pour la moisson. Jésus utilise cela comme une métaphore de la nécessité de récolter les âmes de ces personnes.
Donc, il y a quelque chose à savoir dans la géographie agraire. Le fait que les collines de Palestine étaient utilisées pour les vignobles et les champs pour les céréales, sont des éléments pour comprendre ce que cela signifie d'aller à Jérusalem ou de descendre à Jéricho. La géographie est très, très importante. Apprenez beaucoup sur la culture de la Bible, apprenez beaucoup sur la géographie de la Bible, et ensuite vous comblerez la quatrième lacune qui est l'histoire, l'intrigue elle-même. Vous devez combler ces lacunes.
Récapitulons maintenant ces quatre lacunes. L'écart linguistique, qui touche les langues de l’époque ; l'écart de culture qui vous explique les coutumes et les idiomes ; les lacunes géographiques qui décrivent le paysage, le scénario réel qui entoure la Bible ; et l'écart de l'histoire, de l'intrigue, qui explique ce qui se passe historiquement en ce temps-là. Quel est le contexte de l'histoire ? J'ai trouvé au cours des années que passer un maximum de temps sur ces questions est crucial pour toute compréhension biblique efficace.
Les gens me demandent souvent : "Combien de temps vous faut-il pour produire un sermon ?" Eh bien, la vérité est qu'il me faut poser un contour, écrire quelques notes, les amener ici et vous les présenter. Je dois y passer une heure. Mais il faudrait presque 30 heures pour faire ce que je viens de vous décrire en comblant ces quatre lacunes. Parce qu'une fois que ces lacunes sont comblées, que vous avez maintenant une scène vivante, que vous comprenez la langue, que vous comprenez la culture et les coutumes qui ont formé la langue, que vous situez la scène et que vous avez l'intrigue, le passage étudié vous tombe en quelque sorte tout cuit dans la bouche. Sa signification devient très évidente quand vous avez comblé tout cela.
Et franchement, c'est amusant, l'exaltation dans l'étude de la Bible pour moi, c'est de recréer le contexte de l'époque dans laquelle parle le passage pour le rendre vivant. Parlons-en maintenant. Parlons de la langue tout d'abord. Comme je l'ai dit, il y a deux langues de base, l'hébreu et le grec. L'hébreu est la langue la plus facile à apprendre, même si l'hébreu vous rebute parce que vous regardez les caractères de l'hébreu et ils semblent très différents des caractères grecs.
L'hébreu est en fait une langue plus facile, pas si complexe et beaucoup plus concrète. Mais vous venez au grec et le grec est très, très complexe. En fait, il n'y a pas un seul verbe régulier dans la langue grecque qui suit la formule habituelle et vous avez toutes ces terminaisons différentes ...etc. Il n'y a pas un seul verbe grec dans la langue entière qui soit uniformément régulier, ce qui signifie que tout ce que vous faites est de mémoriser des terminaisons irrégulières. Chaque verbe a une myriade de formes. Chaque fois que vous changez la grammaire de la phrase, la forme du verbe change.
Or, nous n'avons pas cela en anglais (ou en français). Nous disons un verbe et c'est un verbe. J'ai couru, c'est j'ai couru. Ou nous pouvons dire, "Je courais." Il y a quelques formes différentes, mais la langue grecque changerait le mot "couru" en quinze formes différentes selon la façon dont il a été utilisé dans la structure de la phrase. Cela demande donc une énorme quantité de mémorisation. Les gens qui apprennent le grec mémorisent et mémorisent et mémorisent et mémorisent, de sorte qu'ils aient toutes ces informations dans leur esprit afin de pouvoir lire le texte. Et, finalement, comme ils le font assez longtemps, cela leur devient familier. C'est ça qui vous met en contact avec le texte.
Maintenant, laissez-moi vous dire quelque chose de très simple à comprendre. Quand Dieu a écrit la Parole, Il a mis Son message en mots. Le message est dans les mots. Ils doivent être compris. Il faut comprendre que les mots originaux étaient en hébreu et en grec. Et mieux nous comprenons le sens de ces mots originaux, mieux nous comprenons le passage. Pour la plupart, vous pouvez être heureux de savoir que les traducteurs de l'Écriture ont correctement traduit ces mots.
Les Écritures en anglais ont été étudiées et étudiées et étudiées et étudiées pendant des siècles et affinées et affinées de sorte que ce que nous avons est une représentation précise du grec et de l'hébreu, mais sans les nuances, sans les riches nuances qu'aurait peut-être pu apporter une étude attentive du langage. Et donc ce que je fais en étudiant l'Écriture est d’approfondir cela. Vous faites face aux accidents de langage. C'est avec un "ance" plutôt qu'un "er" à la fin. Cela indique la forme du mot, dans quel cas il est utilisé, quel en est le type. Est-ce un singulier ? Est-ce un pluriel ? Est-ce un aoriste? Est-ce un imparfait ? Est-ce que tout est parfaitement traduit ?
Nous avons un problème aujourd'hui, vous savez, en essayant de passer du temps avec les gens pour leur apprendre une langue parce qu'ils ne connaissent pas les règles principales de l'anglais. Dans le séminaire de Masters, par exemple, nous prenons seulement des étudiants brillants, seulement des étudiants qui peuvent faire un travail très, très assidu, de niveau universitaire. Ils doivent faire un vrai sacrifice, académiquement, pour réussir au séminaire. Il faut les meilleurs et les plus brillants des gars pour le faire. Seulement un jeune homme sur quatre qui postule au séminaire de Masters peut passer l'examen d'anglais de base, et tous sortent de l'université. Ils ne connaissent pas leur propre langue.
Ils savent comment parler, mais ils ne comprennent pas comment leur langue est construite ; ils ne comprennent pas comment elle est construite. Et donc quand vous essayez de leur enseigner une autre langue, ils ne savent pas comment apprendre une langue, à moins que vous ne leur donniez un CD de Berlitz, vous savez, et que vous leur disiez qu'ils peuvent apprendre l'hébreu en mémorisant ces petites phrases et vous ne pouvez pas faire ça. C'est donc très difficile. Vous devez apprendre comment les mots se forment et c'est un grand défi.
Je me souviens en tant qu'étudiant de première année, j'étais perdu. J'étais déterminé à faire connaissance avec le Nouveau Testament, donc en tant qu'étudiant de première année à l'université, j'ai pris cinq unités de grec. Chaque jour, je prenais des cours de grec, cinq jours par semaine, toute l'année, toute ma première année. C'est beaucoup de grec pour un gamin de 18 ans. C'est énormément de mémorisation, beaucoup d'études. Et j'ai pris du grec tout au long de mes quatre années d'université et j'ai aussi pris grec en matière secondaire. Ensuite je suis allé au séminaire et j'ai pris le grec pendant encore trois autres années. Alors j'ai continué à apprendre le grec, le grec et encore le grec et quand je suis arrivé à la fin de mes études, je ne pensais toujours pas avoir mémorisé tout ce qu'il y avait à mémoriser. C'est très compliqué. Mais nous avons aujourd'hui d'énormes outils pour nous aider à comprendre ces mots et ces formes.
Ensuite, il y a la lexicographie, en plus de ce que nous appelons l'incidence, qui est la forme des mots. Et la lexicographie, c'est le sens des mots. Maintenant, vous allez parler de ce que ces mots signifient. Cela vous place à l'arrière-plan des mots, c'est très riche. Ensuite, il y a la syntaxe, S-Y-N-T-A-X-E, qui est la relation entre les mots, et vous entrez dans la façon dont les mots sont tous liés. C'est très important. C'est une lacune qui doit être comblée.
Pour vous donner une petite illustration de la façon dont je fais cela et je le fais maintenant depuis que je prêche et enseigne la Parole de Dieu, alors c'est normal pour moi, c'est un peu ce que je fais, c'est en quelque sorte mon métier. Je commence avec un post-it de huit et demi par quatorze, j'ouvre le passage, et je prends la partie du passage sur laquelle je vais prêcher dans sa langue originale. Et je l'étudie complètement jusqu'à ce que j'en comprenne les mots, que je comprenne le sens des mots, la forme des mots, vous savez, si je dois les analyser ou les transmettre ou partager dans quels contextes ils se trouvent ou pas, en plus du cas des substantifs, des noms et des adjectifs.
Puis après... mon papier est gribouillé de partout. Ces notes ne sont jamais montrées au public. De temps en temps, j'en perds, mais je ne fais que gribouiller tout ça. Et puis je regarde le sens des mots et j'ouvre divers documents sources pour trouver les nuances dans ces sens. Puis je travaille sur les antécédents et les relations entre ces mots et je commence à les relier au passage lui-même. Puis j'ai une vue d'ensemble... une compréhension complète de ce que dit le passage ; les mots réels sont maintenant clairs pour moi. Il est très important d'essayer de comprendre à partir de l'original quelle est la compréhension la plus riche que je puisse avoir de ce passage. Cela fonctionne avec le langage. C'est le premier processus que je fais. Je commence par m'appuyer sur la langue d'origine pour que je puisse comprendre ce que je lis.
Bien sûr, vous ne pourrez pas tous le faire parce que vous ne connaissez pas la langue. Mais, il y a tellement de matériel pour vous aider ; il y a tellement de bonnes choses qui vous mettront en contact avec les meilleures choses et les choses les plus riches de la langue. S'il n’y a jamais eu un moment, mes amis... je dois vous dire ceci... s'il n’y a jamais eu un temps dans l'histoire de l'église où les laïcs avaient la capacité d'être de bons étudiants bibliques, c'est aujourd'hui, grâce au volume d'outils que nous avons, au volume d'outils que nous avons.
Si vous n'êtes pas un bon étudiant de la Bible, c'est parce que vous ne vous en souciez pas assez, ou parce que vous achetez les mauvais outils. Mais pour tout le bon matériel disponible, pour chaque bonne ressource, il y en a probablement cinq mauvaises. Vous devez donc avoir un esprit éclairé et avoir de l'aide pour faire votre choix. Mais il n'y a jamais eu une époque où nous avons autant d'occasions d'être de bons élèves des Écritures qu'aujourd'hui parce qu'il n'y a jamais eu plus d'outils. Quelque part le long de la ligne pendant que vous lisez tous ces bons livres écrits par de bons chrétiens qui vous sont utiles, commencez ce processus d'étude de la Bible et d'obtention des outils pour cela, et découvrez des choses essentielles dans votre étude biblique.
Eh bien, passons au deuxième point, combler les lacunes culturelles. Ce que je veux dire par culture, ce sont les idéologies d'époque, la pensée de l'époque. Comment pensaient-ils ? Comment les juifs pensaient-ils ? Comment les Grecs pensaient-ils ? Lorsque Paul écrit aux Corinthiens, dans 1 Corinthiens au chapitre 11, il commence à parler des femmes qui avaient les cheveux longs. Qu'est-ce que... de quoi s'agit-il ici ? Eh bien, vous devez comprendre. Et j'ai trouvé quelques-unes de ces informations dans un merveilleux petit livre de la collection Bantam intitulé « Vie quotidienne dans la Rome antique » par Jérôme Carcopino, un livre profane. C'est un historien qui a écrit sur l'histoire de l'Empire romain à l'époque du Nouveau Testament. Et il a écrit toute une section sur le mouvement de libération de la femme de l'époque qui était centré sur ce qui se passait dans la ville de Corinthe.
Les femmes se baladaient seins nus avec des lances dans les mains poignardant des porcs et escaladant des poteaux, essayant d'obtenir des droits égaux aux hommes. Et Carcopino ... Carcopino entre... il entre dans tous ces trucs et nous montre comment était le contexte de l'époque. Et l'une des choses que ces femmes faisaient en voulant ... en exigeant une sorte de libération, c'était de se raser la tête. Avec ce genre de contexte, avec la compréhension de ce genre de culture temporelle, quand Paul parle des cheveux d'une femme étant sa gloire, vous obtenez du sens dans ce qu'il dit.
Il y a un certain nombre de problèmes qui ont été posés avec l'évangile de Jean chapitre 1, verset 1, "La Parole -" là où il est dit : "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu." Et pour l'amour des Témoins de Jéhovah, si ce n'est pas aussi le cas pour quelqu'un d'autre, je souhaiterais que ce verset dise : "Jésus était Dieu. Ne discutons plus à ce sujet." Pourquoi a-t-il dit : "La Parole était " - vous vous rappelez ? Eh bien, je vais vous dire pourquoi. Parce qu'à l'époque il y avait une philosophie qui régnait, il y avait un mot très célèbre, « logos ». C'est le mot grec traduit par "parole" ici. Et il y avait la croyance selon laquelle le logos était l'énergie surnaturelle flottante et divine, qui créait tout.
Et ce que Jean dit, c'est que vous connaissez cette énergie surnaturelle, divine, flottante qui crée tout, c'est le Christ. Et il capture simplement la pensée du moment dans les termes de la philosophie ou de la religion de ces gens, et l'amène à la Parole de Dieu. Vous avez la même chose dans Colossiens au chapitre 2, où il y a une sorte de mentalité pré-gnostique, ces gens qui avaient une sorte de connaissance secrète et qui étaient impliqués avec les anges. Ils pensaient, et croyaient que des émanations descendaient de Dieu vers l'homme, qu’il y avait des d’affaires mystérieuses, bizarres, avec des comportements ascétiques. Et il répond à cela dans Colossiens au chapitre 2. Ce passage s’adresse directement à cette tendance d'époque de la pensée grecque.
Vous avez une situation similaire dans Jean au chapitre 8. Cela me vient juste à l'esprit que c'est un peu partout dans la Bible. Jésus se lève et dit : "Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie." Vous me direz : "Eh bien, je comprends cela." Jésus est la lumière. C'est un monde sombre ; Il apporte de la lumière. Mais quand vous pensez à cela et quand j'y ai pensé en passant d'abord par l'Évangile de Jean, je me suis demandé : "Eh bien, pourquoi se lève-t-il pour dire qu'il est la lumière du monde ? Pourquoi dirait-il cela? Je veux dire, quel est le contexte de ceci ? "
Alors vous commencez à étudier ce passage dans Jean 8 et vous découvrez qu'il l'a dit dans la cour des femmes, qui est la cour extérieure du temple. Et que dans la cour des femmes aussi il y avait des réceptacles pour que les gens donnent leur argent. Les gens arrivaient par-là, des hommes et des femmes venaient donner leur argent. Les hommes pouvaient aller dans la prochaine partie, dans la partie intérieure de la cour. Les femmes restaient à l'extérieur. Mais la cour des femmes est le lieu où Il parlait, Il est entré dans la cour des femmes.
Nous comprenons aussi, nous dit-on dans le texte, que c'était le lendemain de la fête. Quelle fête ? La fête des lumières ! Qu'est-ce que la fête des lumières ? La fête des lumières commémorait Dieu conduisant les enfants d'Israël par le feu la nuit et par une nuée le jour. C'est ainsi qu'il les a menés dans le désert. C'est ce qu'ils célébraient avec la fête des lumières pendant huit jours. Comment la célébraient-ils ? Savez-vous ce qu'est une menora ? C'est un chandelier à sept branches. Ils ont dressé une menora massive, une chose massive au milieu de la cour qui n'avait pas de toit, bien sûr, une menora alimentée de plusieurs bougies dont le sommet s’éclairait comme un diamant au milieu de la ville de Jérusalem.
Voilà huit jours que cette chose était allumée ; huit jours que la menora brûlait pour célébrer le don de lumière de Dieu dans le désert. Le jour suivant, le neuvième jour donc, Jésus entre dans la cour des femmes et la menora était éteinte depuis peu et Il dit : "Je suis la lumière du monde qui ne s’éteint pas." Et, tout d'un coup, il y a un contexte qui donne un sens complètement différent à ces mots et qui a frappé le cœur des gens.
Ça concerne la culture, la compréhension du contexte. Et cela fait partie de ce que vous faites en tant qu'étudiant des Écritures. Vous devez avoir des ressources, des livres, des commentaires et des dictionnaires bibliques. Quoi qu'il en soit, vous pouvez les trouver à la librairie. Nous ne tenons pas une librairie pour gagner de l'argent ici. Nous l'avons prouvé année après année après année. Nous gérons cette librairie pour vous fournir des ressources. C'est important en ce qui concerne le contexte culturel.
Maintenant, la géographie est tout aussi importante. Une des choses merveilleuses que vous pouvez faire en tant que chrétien, si vous en avez l'occasion, est de vous promener seul sur la terre d'Israël. Cela rendra la Bible vivante pour vous de nombreuses façons. Tout ce que vous avez à faire c'est de vous trouver dans une tempête sur la mer de Galilée, vous comprendrez pourquoi les disciples avaient peur, surtout si vous êtes dans une barque. Vous comprendrez la topographie, la géographie de cette terre ; vous comprendrez la relation entre villes, villages et cités.
Vous comprenez comment les batailles ont été livrées et pourquoi elles ont été menées dans certaines vallées et au sommet de certaines montagnes. Et vous restez là et vous voyez tout ce scénario se dérouler devant vous. Vous comprenez pourquoi Dieu a choisi Megiddo pour être le lieu de la bataille d'Armageddon, le conflit final des siècles. Napoléon a dit : "C'est le plus grand champ de bataille de la terre." Si vous y êtes, que vous vous tenez là, que vous regardez la montagne et tout ce qui vous entoure, vous pourrez comprendre pourquoi il s'agit, depuis tous les temps anciens, de l'un des grands champs de bataille du monde. Comprendre la géographie est très important.
Si vous comprenez, par exemple, la géographie de Jérusalem, cette ville qui est située sur un plateau, et par exemple, si vous lisez à propos de la mort de Jésus-Christ et de la façon dont Il est parti cette nuit-là après avoir été trahi et le fait qu’il ait rencontré Judas. Judas, vous vous souvenez, a quitté la Cène et est allé le trahir. Jésus est parti, a traversé le Kedron et est monté sur le Mont des Oliviers. C'est significatif parce qu'à ce moment-là, les agneaux de la Pâque étaient massacrés par milliers, et ils étaient massacrés sur le mont à l'arrière du temple.
Leur sang coulait sur la pente du mont à l'arrière du temple situé sur le côté est de Jérusalem, dans la vallée de Kedron. Le ruisseau de Kedron traverse ce mont. Il y a une pente jusqu'au ruisseau. Vous traversez le ruisseau et il y a une pente qui remonte jusqu'au Mont des Oliviers. Au-dessus de la petite colline se trouve la ville de Béthanie ; au sud se trouve Bethléem. Jésus a descendu cette colline et a dû traverser le Kedron.
A cette époque de l'année, la saison de la Pâque, le Kedron est encore plein d'eau. C'est un ruisseau sec en été mais il y avait toujours de l'eau dedans. Et cette eau, cependant, est rouge sang à cause des milliers d'agneaux qui ont été massacrés, et leur sang descend le long du temple et remplit ce petit ruisseau. Il y a là Jésus qui traverse, symbole de son propre sacrifice en tant qu'Agneau de Dieu. Ce genre de choses est très explicite et fait vivre la Parole de Dieu.
Quand vous parlez de l'enfer, par exemple, dans la Bible, et les Juifs comprenaient l'enfer comme un lieu de tourment terrible, un lieu de grincements de dents et de gémissements, un lieu de ténèbres, un lieu de souffrance, un endroit ou la conscience accuse sans aucun répit. C'est un endroit horrible. La façon dont ils l'ont décrit était avec l'utilisation du mot Géhenna. Quel est ce mot ? La Géhenne était le nom de la décharge de la ville dans la vallée de Hinnom juste au sud de la vallée de Kidron. Ils ont pris toutes les ordures de la ville et ont tout jeté là-bas et on y trouvait un feu perpétuel constant.
Bien sûr, les ordures étaient des ordures de l'époque et il y avait des asticots...etc. Et c'est pourquoi la Bible parle du ver qui ne meurt jamais parce qu'il y avait toujours des ordures déversées dans la géhenne, de sorte qu'il y avait toujours des vers qui les mangeaient, et le feu, l'horreur de tout ça, la fumée et la puanteur ...etc. Et c'était l'image de l'enfer pour eux. Si vous pouviez vous tenir sur l'une des collines de Jérusalem et regarder vers le bas dans la vallée de Hinnom, vous seriez très conscients que l'enfer était en bas dans un endroit d'une terrible, terrible apparence.
Donc, comprendre un peu de cette géographie, est très important. Si vous comprenez une partie de la géographie biblique, même au nord en Galilée, vous comprendrez bien mieux la richesse des histoires bibliques. Vous devez combler cette lacune avec certains dictionnaires et atlas bibliques. Je garde tout le temps des dictionnaires bibliques et des atlas près de mon bureau pour les consulter afin de vérifier la topographie et les relations avec le texte. Et en écrivant la Bible d'étude, j'étais là, avec ma petite règle, vous savez, à l'échelle des choses, mesurant la distance d'un village à l'autre. Tout au long de l'Ancien Testament, il est allé d'ici à là et il est allé d'ici à là. Et ainsi vous vous dites, "D'accord c'est loin, et ça aussi c'est loin..." Et comme vous commencez à travailler tout cela, toute l'histoire et la compréhension de l'Écriture devient merveilleusement riche et vivante.
Maintenant, passons à la quatrième lacune. Vous avez la lacune linguistique, vous avez la lacune culturelle et vous avez la lacune géographique. Ensuite, vous avez la lacune historique. Et la lacune historique, c'est toute l'intrigue. L'Écriture comporte une intrigue. Vous savez, parfois ... Je me souviens que ma grand-mère, quand j'étais petit, avait une petite boîte en plastique contenant des versets bibliques. Avez-vous déjà vu ce genre de choses ? C'était juste une petite boîte en plastique et il y avait des petites cartes avec des versets bibliques à l’intérieur.
On pouvait les mettre dans n'importe quel ordre, mais ils n'avaient aucun contexte. Vous pouviez les mélanger comme un jeu de cartes et les coller dans l'ordre que vous vouliez. Et je suppose que vous auriez pu trouver n’importe quoi comme conseil. En sortir une, qui disait, vous savez, "Judas sortit et alla se pendre." Et le suivant disait : "Va et fais de même et ce que tu fais fais-le vite", vous voyez. Donc vous pouviez ... vous pouviez simplement les organiser comme vous le vouliez. Vous pouviez classer votre Bible dans n'importe quel ordre.
La Bible n'a pas été écrite comme ça. Il y a une vraie intrigue ; il y a une histoire réelle qui se passe, et tout est dans un contexte et un cadre précis. Ce n'est pas un tas de versets entassés qui peuvent être adaptés dans n'importe quel ordre. Il y a une histoire. Il y a un arrière-plan. Vous ne comprendrez jamais, par exemple, pourquoi Pilate a flagellé Jésus et a tenté de le faire libérer par les Juifs, pourquoi il s'est battu si fort pour le faire, pourquoi il est sorti et a dit, qu'il s'en lavait les mains, pourquoi il l'a trouvé innocent ...etc., et a pourtant crucifié le Christ, à moins que vous ne compreniez que Pilate était déjà jusqu'au coude dans les ennuis avec l'Empire romain en raison d'au moins trois faux pas majeurs qu'il avait commis alors qu'il était gouverneur de Palestine.
Et le César romain voulait la pax Romana, il voulait la paix romaine, et tout ce que Pilate faisait continuellement remuait la fièvre de ces juifs hostiles et les mettait en colère contre Rome, et il était dans les ennuis jusqu'au coup. Et les Juifs ont tiré finalement leur carte maîtresse en lui disant : "Si tu ne le crucifies pas, nous le dirons à César." Fin de la discussion. Si vous comprenez le contexte, vous comprenez pourquoi cela s'est passé comme cela s'est passé. C'est très, très important.
Quand je parcourais 1 Corinthiens 12 à 14, j'essayais de comprendre ce que les Corinthiens faisaient à la place du vrai usage des langues et de la véritable utilisation des dons spirituels. Ils ne faisaient évidemment pas la bonne chose. Quelqu'un se levait en faisant semblant d'avoir un don du Saint-Esprit et en maudissant Jésus-Christ. Voilà à quel point c'était bizarre.
J'ai regardé à la bibliothèque il y a des années pour essayer de trouver des sources sur les religions de la Grèce, dans le monde antique. Je suis tombé sur un livre fascinant intitulé Le mystère des religions, écrit par un homme nommé Angus, A-N-G-U-S, et publié ... Je n'oublierai même jamais l'éditeur, Dover Press en Angleterre. C'était un livre épais qui, d'un point de vue profane, racontait l'histoire des religions mystérieuses à l'époque du Nouveau Testament.
Je suis tombé sur une interprétation de deux mots de la langue grecque, enthousiasmos et ekstasia qui sont l'enthousiasme et l'extase traduits en français. Et ce sont des mots qui définissent la nature du culte dans les religions mystérieuses. Ils ont essayé de flageller les gens en ekstasia et enthousiasmos. Tous les deux étaient en quelque sorte des états altérés de conscience dans lesquels vous flippiez et faisiez des choses bizarres et sauvages, et ça avait une sorte de côté mystique, la façon dont vous étiez connectés avec les divinités.
Vous savez qui dans notre culture récente a avalé ça, c'est Timothy Leary, et l'a vendu à toute une génération d'étudiants ; il leur a dit que s'ils voulaient vraiment entrer en contact avec Dieu, ils avaient besoin de fumer de la drogue. Ce n'est rien de plus que la même chose revisitée. C'était supposé être une expérience religieuse. Rappelez-vous alors qu'ils ont tous commencé à se tourner vers la drogue ? Certains sont allés en Asie pour s'asseoir les jambes croisées avec un gourou, à fumer plus de dope, et à penser qu'ils allaient communier avec leur divinité par ce processus ? Eh bien, c'étaient des traditions de la mystérieuse religion grecque antique simplement revisitées.
J’ai commencé à lire sur la façon dont ils se sont exprimés, et j'ai commencé à me familiariser avec cela. Et je suis allé lire 1 Corinthiens 12, 13 et 14, c'était clair ce qui se passait alors. Ils avaient appliqué le processus de religion mystérieuse des grecs, l'avaient introduit dans l'église, l'avaient sanctifié et l'avaient appelé l'œuvre du Saint-Esprit. Et c'est ce que Paul a dû régler. Ce genre de choses... ces sortes de contextes créent historiquement l'intrigue dans laquelle l'histoire est racontée. C'est très, très important.
Or, certaines personnes disent : "Eh bien, je ne lis aucun livre, je vais juste tout droit à la Bible." J'ai connu des gens qui disaient, des prédicateurs qui m'ont dit cela. "Je ne crois pas à l'étude des livres, j'étudie simplement la Bible." Vraiment ? Peut-être que vous aimeriez nous raconter tout ce que vous savez sur Shur, Moab, Maher-shalal-hash-baz, Calno, Carchemish et Michmash juste de tête. Je ne pense pas. C'est une sorte d'égoïsme voilé. Nous devons être reconnaissants envers le Seigneur qui nous a fourni les outils pour combler ces lacunes, n'est-ce pas ? Vous avez besoin de bons commentaires, de dictionnaires de la Bible.
Vous devriez avoir un dictionnaire biblique et un bon commentaire pour avoir un modèle d'interprétation ; vous devez avoir quelque chose qui va traiter des passages difficiles. Nous nous efforçons de faire cela tout au long de la Bible d'étude. En fait, c'est la raison pour laquelle elle est si épaisse, parce que nous avons traité chaque passage difficile. Nous voulons vous aider à apprendre tout ça. Or, ce sont les lacunes qui doivent être comblées. Maintenant pour les combler ... et je n'ai pas beaucoup de temps pour le faire, alors accrochez-vous. Cinq principes, j'utilise cinq principes pour combler ces lacunes, cinq principes avec lesquels je travaille. Et il suffit juste de regarder un peu par-dessus mon épaule.
Premièrement, le principe littéral, le principe littéral. Quand vous interprétez l'Écriture, vous devez l'interpréter littéralement. Qu'est-ce que ça veut dire ? Cela signifie que vous devez comprendre l'Écriture dans son sens normal naturel. Vous devez comprendre l'Écriture dans son sens normal naturel ! En d'autres termes, dans le sens habituel des mots, ce qui implique dans le sens défini des mots. Il n'y a pas de signification secrète, il n'y a pas de signification cachée, il n'y a pas de double sens. Vous me direz : "Dans ce cas, qu'en est-il du langage figuré ?" Eh bien, le langage figuré c'est le langage figuré, c'est normal et habituel. Si je dis de quelqu'un qu'il est aussi fort qu'un bœuf, je ne veux pas dire que c'est un bœuf. C'est clair ! Si je dis qu'il est grand comme un arbre, je ne veux pas dire qu'il est un arbre, qu'il a des branches et des feuilles. C'est quelque chose que vous comprenez, c'est un langage normal. Les métaphores de la parole font partie du langage normal. On y trouve un certain nombre de métaphores, de comparaisons ; toutes ces choses font partie du langage normal. Vous avez donc un discours figuré dans la Bible. Cela fait partie du langage normal.
Qu'en est-il du symbolisme ? Vous avez des symboles dans la Bible. Nous avons des symboles dans notre langue. Nous parlons en symboles tout le temps. Nous substituons quelque chose à quelque chose d'autre pour y mettre du sens. Nous disons, par exemple, "Je vais vous dire, j'ai vu ce type descendre la rue comme une fusée." Que voulons-nous dire par là ? Nous ne voulons pas dire ici qu'il se déplaçait dans un ICBM (type de fusée). Nous voulons dire qu'il avait probablement un moteur à huit cylindres dans sa voiture et qu'il allait très vite. Mais la fusée devient le symbole de cela et c'est un langage normal. Nous avons cette latitude dans le langage. Vous n'avez pas besoin de paniquer lorsque vous voyez un symbole. Observez simplement le contexte et le symbole devient clair.
Vous me direz : "Qu'en est-il du livre de l'Apocalypse ?" Bien, vous avez des symboles dans l'Apocalypse, qui sont très uniques. Mais vous les avez aussi ... notez bien... dans Zacharie, Ézéchiel, Ésaïe, Daniel, principalement, et dans l'Apocalypse. Et vous remarquerez que ce sont tous des livres qui ont une importance majeure en ce qui concerne quoi ? Les Prophéties ! Donc, quand il s'agit d’une prophétie qui prédit des événements qui doivent être encore accomplis dans le futur, vous y trouverez beaucoup de symboles parce qu'ils n'ont pas d'équivalence historique de référence, ces choses se déroulant dans le futur. Dieu nous parle de ces prophéties prédictives dans un langage symbolique. Nous savons que c'est symbolique. Nous savons que c'est symbolique !
Quand nous lisons au sujet du paradis, nous lisons qu'il y a au ciel ... devant le trône céleste, qu'il y a une mer de verre. Eh bien, une mer est une mer et le verre est du verre. De quoi s'agit-il ? Est-ce une mer ou est-ce du verre ? Je ne sais pas. Une partie de cela est plutôt figurative, une partie de ça est symbolique ; nous devrons attendre de voir parce que nous n'avons pas d'expérience réelle de cela. Une grande partie de la littérature prophétique comprend des symboles. Quand vous lirez dans le livre de l'Apocalypse qu'une bête surgit de la mer, cela définira quelque chose à propos de cette bête et de ce qu'elle est. La bête est représentative du pouvoir féroce, et elle surgit. Et on vous dit qu'elle a sept cornes et qu'elle a une tête particulière et ça définit ce qu'elle est. Et l’Écriture se déroule ainsi dans ce contexte.
Argument ultime, Dieu a parlé clairement. Vous devez donc recevoir la Parole littéralement. Une fois que vous avez décidé de ne pas accepter l'interprétation littérale de l'Écriture, vous êtes désespérément perdu. Or, le sens coutumier des mots est exactement ce que Dieu voulait. Quand Dieu nous a donné le livre, Il l'a clarifié. Il a dit je veux que tu m'entendes parler, n'est-ce pas ? Il ne nous a pas donné de mystère, il l'a dévoilé. Les rabbins ont tous opté pour le sens mystérieux, ils ont pris le mot Abraham ... Le nom d'Abraham a trois consonnes. Le B, le R et le M en hébreu sont les consonnes ; les autres sont des voyelles. Ainsi, dans la langue hébraïque, les lettres de l'alphabet ont une équivalence numérique. Ainsi les rabbins ont annoncé que vous obtenez le nom secret d'Abraham si vous additionnez le B, le R, et le M vous obtenez un total de 318, de sorte que le sens secret d'Abraham est qu'il avait 318 serviteurs.
Vous ne pouvez pas trouver cela dans quelque contexte que ce soit. C'est juste du pur fantasme, mais c'est le genre de chose qui a été fait. C'est ce qu'on appelle l'interprétation kabbalistique. En passant, il existe une approche très populaire dans le passé, une approche populaire, même aujourd'hui. Will Varner a écrit un excellent article dans le Master's Seminary Journal sur cette approche kabbalistique, qui contient toutes ces significations secrètes bizarres. Écoutez, un voyageur, bien qu'il soit un imbécile, n'a pas besoin de se tromper parce que Dieu a parlé et Il a parlé clairement. Et vous pouvez le prendre au pied de la lettre. C'est donc par-là que vous devez commencer. Vous devez commencer par comprendre le sens littéral de la Parole.
Deuxièmement, le principe historique. Après avoir compris les mots ... et je reviens à ce que nous disions sous un angle différent... vous devez développer maintenant l'histoire. Et ce que j'aime vraiment, c'est remonter dans l'histoire, les milieux, la culture et la géographie. Et c'est ce qui se passe quand je lis vraiment. J'arrive à lire toutes sortes de choses. J'ai lu des livres de fond. J'ai lu des commentaires. J'ai probablement lu ... en moyenne il est plutôt courant pour moi de lire quinze commentaires sur chaque passage, parce que je veux profiter des meilleures connaissances concernant les contextes et l'histoire. Et je lis des dictionnaires bibliques ou des livres sur l'histoire de la Bible ou quoi que ce soit d'autre. En général, juste en lisant sur la culture juive, vous accumulez des informations sur la façon dont ils opèrent et comment ils pensent, et cela vous informe sur une grande partie des Écritures.
Le point que j'essaie d'aborder ici est de savoir ce que la Bible signifiait pour les gens à qui elle était parlée ou écrite ? Qu'est-ce que cela signifiait alors ? Pas ce que ça veut dire maintenant. Qu'est-ce que cela signifiait alors ? Parce que peu importe ce que cela signifiait à l'époque, cela signifie la même chose maintenant. Alors, quel était le scénario ? Que se passait-il ? Voilà ce qu'est la trame, l'histoire. J'en reviens à cela. J'ai souvent dit qu'un texte sans contexte est un prétexte. Vous ne pouvez pas simplement retirer un verset et faire en sorte que cela signifie ce que vous voulez. Il y a une trame ici, il y a une histoire qui se passe là, et il se passe quelque chose ici, pour ceux à qui la Parole s'adresse. Et quand vous comprendrez la trame, alors vous comprendrez la signification de ce qui a été écrit. Voilà ce qu'est le principe historique, il crée le contexte de la scène racontée.
Troisièmement, c'est le principe grammatical. Ce sont les exercices que je pratique. Premier exercice, j'écris tout ce qui concerne la langue, j'obtiens tout ce qu'il y a de plus littéral, je l'écris et je comprends le texte. Ensuite, je consulte tous les commentaires, je lis tout ce que j'ai besoin de lire. J'obtiens l'histoire, la scène, l'arrière-plan. Si j'ai besoin de comprendre les pharisiens ou les sadducéens, je le cherche, idem pour les zélotes ou les esséniens ou qui que ce soit d'autre. Si je veux en savoir plus sur les antécédents de quelqu'un, je prends un livre qui me donnera des informations sur les individus de l'Écriture, qui assemblera toutes les pièces.
Puis je reviens au texte, et je continue de tout écrire. Et j'en viens au principe grammatical. C'est alors que je commence à regarder la structure du texte lui-même. Maintenant, je comprends la scène, je comprends le contexte, je comprends ce qu'il dit. Et là, je creuse vraiment profondément. Je regarde les prépositions, les pronoms, les verbes, les noms, je commence à analyser le passage, je commence à analyser la structure du passage, à tout mettre ensemble, mots, phrases, contextes. C'est l'exercice que nous appelons étude biblique inductive. Vous connaissez l'arrière-plan, vous connaissez les mots. Maintenant, que disent-ils ? Que disent-ils vraiment ? Et voilà comment vous étudiez la structure de la phrase.
Vous savez, quand nous apprenions l'anglais en tant qu’enfants, on nous apprenait à faire des diagrammes. Vous avez déjà fait cela, vous, apprendre la phrase en diagramme ? C'est très important d'apprendre à faire ça. C'est très utile pour apprendre à décomposer les phrases, les mots et les modificateurs. Et je vous le dis, je m'inquiète vraiment pour la prochaine génération d'étudiants de la Bible s'ils n'apprennent pas à gérer leur propre langue. S'ils ne connaissent que les conversations de rue et ne comprennent pas les composantes du langage, comment peuvent-ils analyser le langage ? Je pense, vous savez, qu'il y a beaucoup de raisons pour lesquelles les gens n'analysent pas correctement la Parole ou ne le gèrent pas correctement aujourd'hui.
L'une d'entre elles est qu'ils n'en comprennent pas l'importance, pensant qu'ils ont juste besoin de rester plantés là jusqu'à ce qu'ils ressentent quelque chose, reçoivent une impulsion ou attendent que Dieu leur dise / ou pas ce qu'Il signifie. Mais un autre problème est qu'ils ne comprennent pas la structure du langage. Ils ne comprennent pas que la langue a des règles et des lois qui sont suivies de très près et que vous devez les comprendre. C'est très important. Donc, vous décomposez des phrases, vous décomposez des mots ; vous décomposez les modificateurs pour expliquer comment ces choses se connectent toutes. C'est très, très important si vous voulez analyser la vérité à juste titre. Et en faisant cela, vous obtenez vraiment le cœur et l'âme du passage.
Maintenant, laissez-moi suggérer quelques petites choses pratiques sur la façon de faire cela, juste quelques choses simples. Commencez simplement par lire le passage que vous avez choisi, lire et lire et lire et lire, et puis trouvez en le propos principal. C'est la première chose que vous devez faire concernant ce procédé grammatical. Trouver le propos principal. Quel est le point principal du texte ? Et je vais vous donner un petit indice. Le point principal est généralement connecté au verbe principal. Si vous avez affaire à un paragraphe des Écritures, disons... que vous ayez affaire à un paragraphe, deux ou trois versets, ou trois ou quatre versets, il y aura un verbe principal là-dedans.
Je disais aux gens lors du premier service, que j'avais un peu de mal avec cet exemple-ci. Mais si vous vous tournez très brièvement vers Philippiens, chapitre 1, voici une illustration parfaite de cela. Lisez dans Philippiens 1: 18... et vous pourriez trouver ces verbes dans chaque page de chaque passage, mais en voici un. Il dit : "De toute manière," - verset 18 - "que ce soit pour l'apparence, que ce soit sincèrement, Christ n'est pas moins annoncé : je m'en réjouis, et je m'en réjouirai encore." Or, l'idée principale ici est que Paul fait quoi ? Il fait quoi ? Il se réjouit. Il se réjouit. C'est l'idée principale. Nous lisons donc. Nous commençons à lire au verset 12 où commence la citation du texte en tant que paragraphe, et le paragraphe descend jusqu'au verset 26 comme ils l'ont dit. Vous commencez au verset 12, où il parle de la façon dont ce qui lui est arrivé s'est avéré être un grand progrès pour l'évangile.
Quelles sont ces choses qui lui sont arrivées ? Eh bien, si vous étudiez le contexte de Philippiens, où est-il ? Il est en prison. Verset 13, il parle de prétoire. Et il dit : "En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n'ignore que c'est pour Christ que je suis dans les liens, et la plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, ont plus d'assurance"- verset 14 -"pour annoncer sans crainte la parole." Cela rend les autres chrétiens audacieux. "Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute".
Vous pouvez croire ça ? Il y a des prédicateurs qui sont tellement dérangés par la grande influence de Paul... qui ne veulent pas être à l'ombre de Paul ; c'était l'homme... qu'ils ont envoyé Paul en prison et par envie et mauvaise intention de leur cœur ont commencé à dire qu'il est en prison parce que Dieu le punit, et ils l'attaquent. Le verset 17 dit : "tandis que ceux-là, animés d'un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens." Puis, au verset 19, il ajoute : "Car je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières et à l'assistance de l'Esprit de Jésus Christ".
Je me réjouis. Pourquoi ? Eh bien sachez-le, le propos principal est qu'il se réjouit. Je viens de vous dire pourquoi. Premièrement, en un verset ... et je le dis comme je le pense, les amis. Il s'est réjoui parce qu'il savait que sa situation engendrerait le progrès de l'Évangile ; deuxièmement, parce que toute la garde prétorienne entendait la vérité du Christ ; troisièmement, parce que les autres croyants étaient plus courageux, parce qu'ils pouvaient voir que même en étant en prison, vous pouviez encore prêcher l'Évangile ; quatrièmement, parce que cela poussait d'autres prédicateurs à l'attaquer, mais que même cela amènerait le peuple de Dieu à prier pour lui. Donc, voyez-vous, la chose principale qu'il a faite... C'est qu'il s'est réjoui, et tout le reste ne fait que nourrir et étoffer cela.
Les gens me demandent parfois : "Combien de temps faut-il pour préparer un sermon ?" Eh bien, la partie où je me déplace ici avec quelques morceaux de papier avec des choses inscrites dessus, je peux l'écrire en une heure. Cela pourrait me prendre vingt heures pour arriver à ce résultat. Vous voyez, quand vous avez fait tout le reste, le passage vous tombe en quelque sorte tout cuit dans la bouche. Quand vous comprenez ce que les mots disent, que vous comprenez le contexte historique et que vous comprenez la grammaire du passage, alors le passage devient vivant. Vous devez donc commencer par lire. Vous trouvez alors le propos principal, puis vous commencez à analyser la structure du passage dans le cadre de ce propos principal.
Luther l'a dit de cette façon, c'est une grande déclaration, il a dit ceci, "Secouez l'arbre entier, puis grimpez-y et secouez chaque membre, puis chaque branche, puis chaque rameau et ensuite regardez sous chaque feuille." Et vous savez, vous n'entendez probablement pas plus d'un cinquième de ce que je reçois dans ce processus. C'est ce qu'il faut.
Passons au quatrième principe... le premier était littéral, le deuxième historique, le troisième grammatical, traitant de la structure de la langue. Le quatrième est synthétique. Je ne veux pas dire par là qu’il est faux, mais je veux dire synthétisant, fédérant. Qu'entendons-nous par-là ? Je veux dire, comprenez ça. Il y a 66 livres dans la Bible, 39 dans l'Ancien, 27 dans le Nouveau, écrits par plus de 40 auteurs. Mais il n'y a vraiment qu'une seule source de chaque Écriture. Qui est-ce ? C'est Dieu ! Par conséquent, il n'y a pas de contradictions dans la Bible. Par conséquent, la Bible est parfaitement en harmonie avec elle-même. Et quand vous avez découvert le sens d'un passage donné, par exemple, e de Philippiens 1, d'accord, Paul se réjouit et il se réjouit pour toutes ces raisons. Waouh ! Comment cela s'inscrit-il dans l'ensemble de l'Écriture ? C'est la question suivante que vous devez vous poser.
Laissez-moi synthétiser cela. Les réformateurs l'appelaient analogia scriptura, signifiant que l'Écriture est analogue à elle-même. Elle est tout à fait cohérente avec elle-même. Aucune partie de la Bible ne contredit une autre partie parce qu'un seul auteur, Dieu l'Esprit Saint, a tout écrit. Donc, à ce stade, je commence à faire des références croisées, et j'adore aussi cette partie. Je chasse juste partout dans la Bible. Oh, souffrir injustement et se réjouir. Où irais-je apprendre à ce sujet ? Pourquoi pas dans Jacques 1, n'est-ce pas ? "regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés". D'autres fois dans la vie de Paul, il avait cette même attitude et il l'a exprimé à plusieurs reprises. Je pourrais retourner dans Job. Je pourrais revenir au psalmiste et lire les psaumes de David où il se réjouit au milieu d'une détresse énorme.
Et je peux commencer à voir des illustrations de cela partout dans la Parole de Dieu, et je peux même creuser plus profondément dans Jacques chapitre 1 et en savoir plus sur le principe de la joie dans la souffrance. Je peux trouver ça dans Jacques. Je peux le trouver dans Pierre. Je peux le trouver dans le passage de l'église persécutée dans Apocalypse 2 et 3. C'est le principe de synthèse. Vous commencez à vous déplacer dans les Écritures. C'est ce que les références croisées font pour vous. C'est pourquoi dans la Bible d'étude nous avons mis "voir note ici", "voir note ici", "voir note là", je ne sais pas combien de fois et cent mille références croisées là-dedans. Donc, vous pouvez aller chasser partout autant que vous voulez en suivant une vérité tout autour de l’Écriture, et cela devient si riche et épanouissant quand vous faites cela.
Et enfin, le cinquième et dernier principe, quand vous étudiez les Écritures, c'est ... eh bien, je suppose que vous appelleriez ça le principe pratique. Vous avez le principe littéral, le principe historique, le principe grammatical, le principe de synthèse et le principe pratique. Et à ce stade, je vais vous faire une confession. Je ne pense vraiment pas que la chose la plus utile dans l'étude de la Bible soit simplement de donner aux gens un tas de petites choses pratiques à faire. Comme ici, les gars, ce que je veux que vous fassiez, c'est quand vous rentrez chez vous, la prochaine fois que votre mari vous crie dessus, réjouissez-vous. Vous savez, la prochaine fois que vous tombez sur le jouet de votre enfant et vous cassez la cheville dans le couloir, réjouissez-vous. La prochaine fois que vous allez au travail et que votre patron vous dispute, et que quelqu'un d'autre obtient une promotion que vous méritez parce que vous avez fait le travail et qu'il a pris le crédit, réjouissez-vous.
Super ! C'est très bien et vous devriez le faire. Mais ce que j'ai appris à travers la vie et je pense que ça marche vraiment, que ça a vraiment du sens, c'est ... écoutez ça. Le but principal de l'étude biblique est de saisir le principe. Et quand ce principe devient une conviction, il apparaît dans tous les scénarios pratiques. Je ne peux pas penser à suffisamment de scénarios pratiques pour vous. Il n'y en a pas de précis. La vie fluctue tout le temps.
Mais je vais vous dire une chose. Quand vous comprenez assez bien l'Écriture pour qu'elle devienne une conviction, elle apparaît dans toutes les situations pratiques. C'est pourquoi je passe beaucoup plus de temps à lire et parfois je suis critiqué pour cela. "Eh bien, vous êtes focalisé seulement sur la théologie. Vous ne parlez que de choses bibliques ; vous n'êtes pas vraiment versé dans la pratique."
Je ne m'inquiète pas vraiment du côté pratique... de la pratique, car je sais qu'on vit ce qu'on croit, et je sais qu'on vit selon ses convictions. Et vous êtes contrôlé par vos convictions ; vous n'êtes pas contrôlé par mes exhortations, vous n'êtes pas contrôlé par mes hypothèses, vous n'êtes pas contrôlé par ma petite chanson ici et là qui vous dirait quoi faire. Vous savez, chaque fois que je vois l'une de ces offres de séminaire où ils disent : "Vous savez, ce que vous devez faire c'est que vous devez être gentil avec votre femme. Si votre mariage n'a pas d'amour, et que votre mariage ci ou ça... vous savez, ce que vous devez faire c'est..."
Et j'ai lu le livre d’un gars qui a dit : "Eh bien, prenez des vacances. Prenez des vacances." Vous voulez que je vous dise ? Si vous n'avez pas une bonne relation avec votre femme, les vacances seront misérables parce que vous serez coincé avec elle. Dans ce même livre ce mec a dit, "Achetez un ours en peluche, ramenez-le à la maison, enveloppez-le dans une feuille d'étain et mettez-le à l'arrière du congélateur. Écrivez une note d'amour, vraiment romantique. Collez-la sur l'ours en peluche, mettez-le dans une feuille d'étain, et collez-le à l'arrière du congélateur. Et un soir, quand elle sortira la vieille barquette de lasagne pour te nourrir, elle tombera dessus par hasard, elle ne saura pas ce que c'est, elle l'ouvrira et il y aura cet ours en peluche et cette note d'amour."
Et ma réaction c'était que si vous avez un mauvais mariage, vous feriez mieux de ne pas le faire. Elle vous le lancera dessus, et les ours en peluche congelés sont beaucoup plus dangereux que ceux qui ne le sont pas. Vous savez, vous pouvez passer beaucoup de temps à parler de ce genre de choses. Mais je vais vous dire quelque chose. Si vous avez la conviction dans votre cœur que Dieu vous a appelé à aimer la femme qu'il vous a donné et que c'est une conviction que vous tenez devant Dieu de tout votre cœur, voilà l'enjeu. Vous pouvez faire des choses pratiques et vous devriez en faire, et là... c'est bien de faire certaines choses. Mais pour moi, le principe pratique est le principe de conviction. C'est le principe qui dit que je possède cette vérité, j'embrasse cette vérité, je crois cette vérité et je vivrai cette vérité. Et, les amis, c'est un exercice personnel ... c'est un exercice personnel que vous devez accomplir.
Je sais que quand j'étudie la Parole de Dieu, la dernière chose que je veux faire est de cristalliser ce que je viens d'apprendre et d'en faire une partie de mon système de croyance et dire : "D'accord, à la première opportunité, je veux vivre ça. Je veux vivre comme ça." Eh bien... ces cinq principes sont ce qui vous mettra en contact avec le texte. Ce sont les exercices que je fais pour me préparer à comprendre l'Écriture. Quand j'en ai fini avec tout cela, je pense toujours à quelque chose à dire, comme vous pouvez le constater. Je veux vous donner juste quelques autres éléments clés si vous voulez vraiment connaître l'Écriture. La lire est très important, nous vous avons donné un plan de lecture pour ce faire. En l'interprétant, nous avons indiqué tout cela.
Il y en a une troisième chose à laquelle je vous encourage à penser et qui consiste à méditer sur la parole, à méditer dessus. Dans Deutéronome 6: 6 à 9, Dieu dit : "Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras." Tout le temps, tout le temps c'est l'idée ici. Vous devez en parler tout le temps. Elle est dans votre cœur, elle est dans votre bouche, "Tu les lieras comme un signe sur tes mains". En d'autres termes, vous appliquez la Parole de Dieu dans tout ce que vous accomplissez. "et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux." Les vérités de la Parole de Dieu doivent être le point focal de toutes vos pensées. "Tu les écriras sur les poteaux de ta maison", afin que vous conduisiez toutes les choses de la vie dans votre maison en accord avec la Parole de Dieu.
"Et tu l'écriras sur tes portes", afin que tout ce qui vous est lié à mesure que vous évoluez dans le monde soit filtré par la compréhension et l'application de la Parole de Dieu. En d'autres termes, méditez sur la Bible tout le temps, jour après jour, heure après heure, quand vous êtes assis, debout, couché ou en chemin. C'est le sujet de toute votre conversation avec votre famille, avec vos enfants. Cela contrôle ce que vous faites dans votre maison et vos déplacements pendant que vous vivez votre vie.
La Parole de Dieu, dans ce passage de Deutéronome 6, en gros nous disait alors de l'écrire ... D'écrire la vérité sur nos portes. En d'autres termes, la Parole de Dieu vous devient comme un panneau d'affichage. Vous la voyez partout. Elle a une application dans vos mains ; elle a une application dans vos pensées ; elle a une application dans votre maison ; elle a une application quand vous allez et venez. C'est ... c'est comme installer des panneaux d'affichage partout dans votre vie, dans toutes les avenues de la vie, il y a les panneaux d'affichage de la Parole de Dieu. On ne peut pas monter et descendre les rues de notre société, de notre culture sans voir des panneaux d'affichage publicitaires, de la publicité pour la bière, de la publicité pour les cigarettes, des panneaux publicitaires partout promouvant toutes ces sortes de choses.
Quand nous regardons cela, nous comprenons pourquoi les jeunes sont attirés par l'alcool et les cigarettes. Ils ne peuvent même plus faire de la publicité à la télévision aux États-Unis, mais ils utilisent les panneaux d'affichage qui sont sous les yeux de tout le monde dans notre société. Le Seigneur connaît la nature humaine. Il nous connaît. Il sait que nous répondons aux messages affichés, et c'est pourquoi la Parole de Dieu nous dit que nous devons avoir des balises, et ces balises doivent être cohérentes avec ce que dit la Parole de Dieu. Des signes de la saine doctrine, des panneaux de la vérité biblique.
On a demandé une fois à un homme, "Quand vous dormez la nuit, si vous avez du mal à dormir, comptez-vous des moutons ?" Il a dit, "Non, j'écoute le berger." Vous savez, il est bon de faire cela. Il est bon de se retirer la nuit en récitant certains des signes que Dieu a révélés dans Sa Parole. Méditer sur la Parole de Dieu est absolument crucial. Laissez-le juste saturer votre esprit, rien qu'en y pensant. "Heureux l'homme" - Psaume 1: 1 et 2 nous dit - "qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs, Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, Et qui la médite jour et nuit!"
Or, le mot "méditer" contient vraiment l'idée de constamment ruminer quelque chose. C'est une sorte de mot symbolique qui... Je devrais dire que cela peut être symbolisé par une vache qui rumine. Elle sort le matin, et tandis que l'herbe est fraîche, la vache mange l'herbe. Et quand le soleil se lève et que l'herbe est chaude et que le temps est chaud, la vache s'en va trouver un endroit ombragé et continue de mâcher ce qu'elle a ingéré en début de journée. Et c'est vraiment ce qu'est la méditation. Vous absorbez la Parole et ensuite vous commencez à méditer, à la ressasser et vous y pensez, vous y réfléchissez. Votre propre esprit se préoccupe de ses applications appropriées ...etc. C'est une partie très importante de la prise en main de l'Écriture.
Et si je peux ajouter quelque chose à cela, je pense parfois que cela aide aussi de dialoguer à ce sujet. Je ne pense pas que la méditation seule nous amène dans la réflexion profonde sur l'Écriture. Je pense que cela stimule vraiment la méditation si vous avez quelqu'un avec qui discuter. Je pense que c'est pour ça que dans Deutéronome 6, il est dit : "tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras". Je ne sais pas comment vous êtes mais certaines des choses qui me viennent à l'esprit, qui me font comprendre l’Écriture me semblent plus claires dans le dialogue qu'elles ne le sont dans mon propre isolement. Je mets juste ça sur le tapis parce que je pense qu'il est vraiment important de ruminer sur la Parole de Dieu, de méditer sur la Parole de Dieu et de discuter de la Parole de Dieu en tout temps. Et vous serez étonné de voir comment cela vous aidera à la posséder, à la faire vôtre et à comprendre ses merveilleuses applications dans votre vie.
Ensuite, un autre principe que je vous donnerais mais que je ne vais pas développer parce que c'est un tout autre sujet. Si vous voulez vraiment connaître la Bible, lisez-la, interprétez-la, méditez-la, et quatrièmement, et peut-être le plus important, enseignez-la. Il y a un principe simple qui est vraiment réel. Tout ce que vous donnez, vous le gardez. Tout ce que vous donnez, vous le gardez. La meilleure façon d'apprendre est d'enseigner. La meilleure façon d'apprendre la vérité biblique est d'être responsable de devoir la transmettre.
Paul a dit dans 2 Timothée 2: 2, "ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l'enseigner aussi à d'autres." Si vous voulez garder la vérité, donnez-la. Vous me direz : "Pourquoi est-ce que ... En quoi est-ce vrai ?" Eh bien, c'est vrai parce que, tout d'abord, pour l'enseigner, vous devez l'apprendre. Et si vous avez du mal à la faire comprendre à un étudiant, vous luttez alors pour la rendre claire dans votre propre esprit. C'est peut-être l'un des secrets que je ne suis pas censé donner. Mais je prêche surtout sur ce que je veux, sur ce qui m'aide, ce qui me motive, ce qui clarifie les choses pour moi, ce qui a du sens pour moi, ce qui me rend la Parole de Dieu claire.
Les gens me demandent toujours : "Eh bien, comment savez-vous ... comment savez-vous ce que pensent les gens ?" Eh bien, je ne sais pas ce que vous pensez tous. "Comment savez-vous quels sont les intérêts de votre communauté ? Et comment connaissez-vous le pouls de votre communauté ...etc. dans une grande église comme ça ?" Pour être honnête ... et parfois je pourrais être un peu réticent à le dire. Mais, pour être honnête avec vous, le prédicateur en tant qu'enseignant finit par prêcher et enseigner ce qui capture son propre cœur. Et quand j'ai du mal à vous faire comprendre quelque chose et à trouver un moyen de le faire, c'est parce que c'est finalement devenu clair pour moi et je vous le transmets.
Ainsi quiconque enseigne est impliqué dans le vortex de cette lutte avec la vérité. Je veux que ce soit clair. J'ai cette passion motrice pour comprendre l'Écriture et vous bénéficiez en quelque sorte de ce débordement. Avant que je puisse vous apprendre, je dois apprendre moi-même. Et je trouve aussi que quand je lutte pour comprendre la Parole, elle s'ancre profondément. Et puis quand je lutte en chaire, et c'est parfois plus une lutte que d'autres. Alors que j'ai du mal à communiquer avec vous, elle se scelle aussi dans mon propre cœur. La répétition est aussi utile, surtout si vous devez prêcher deux fois le dimanche matin. Mais je vais vous le dire tout de suite, la meilleure façon d'apprendre la Bible est de l'enseigner. Et vous pouvez ne pas vous sentir de vous tenir devant une classe ou un groupe de personnes du dimanche et d'enseigner, mais vous pouvez certainement trouver quelqu'un qui a désespérément besoin de connaître la Parole de Dieu et prendre la responsabilité de lui enseigner.
Après avoir dit tout cela, nous pourrions tirer quelques conclusions simples. Dieu nous a donné sa Parole. C'est la source de la vérité. C'est la source de la bénédiction. C'est la source de la victoire. C'est la source de la croissance. C'est la source du pouvoir. C'est la source de l'orientation. C'est la source d'espoir. C'est le chemin de la justice. C'est tout ce dont nous avons besoin. Nous vivons par chaque mot qui sort de la bouche de Dieu. Cet immense trésor ... nous en parlons depuis le début, cet immense trésor est entre nos mains. Elle est compréhensible si nous l'approchons fidèlement. La Bible exige de nous que nous la croyions, que nous l'honorions, que nous l'aimions, que nous y obéissions, que nous nous battions pour elle et que nous combattions pour elle, que nous la proclamions et aussi que nous l'étudiions.
Colossiens 3:16 dit: "Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment," abondamment. L'apôtre Paul, en priant pour les Éphésiens, a prié pour que leur cœur soit illuminé afin qu'ils sachent quelle est l'espérance de son appel, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints, et quelle est la grandeur de Son pouvoir envers nous qui croyons. Où allez-vous apprendre cela ? Où allez-vous trouver ça ? C'est révélé dans la Parole de Dieu.
Il a prié pour que nous connaissions la vérité de Dieu, que nous comprenions la vérité de Dieu. Aux Philippiens, Paul a dit : "ce que je demande dans mes prières, c'est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ." Encore et encore, l’Écriture nous dit que nous devons comprendre ses vérités, alors j'ai essayé de vous montrer un modèle par lequel nous pouvons appréhender ces vérités et les faire nôtres.
Je suppose que ma ... ma prière pour vous ou mon désir pour vous serait les mêmes que ceux que Paul a exprimés dans 1 Thessaloniciens 2:13, "C'est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu'en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l'avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu'elle l'est véritablement, comme la parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez." Ma prière pour vous est que vous entendiez la Parole, vous compreniez la Parole et que la Parole travaille dans votre vie, alors que vous vous engagez à l'apprendre. Matthieu 4: 4 encore, "L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." Nourrissez-vous de ce pain céleste. Prions.
Père, ça a été tellement merveilleux d'être ensemble ce matin et d'étudier Ta Parole et comment nous pouvons creuser et libérer les vérités qui y sont. Je prie pour chaque personne ici qu'elle fasse cela, qu'elle profite de ce trésor incroyablement riche. David a dit: "Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi.", et il n'y a pas d'autre moyen. Nous évitons le péché lorsque la Parole nous contrôle. Remplis-nous des convictions de ta vérité afin que nous puissions vivre ta gloire au nom du Christ. Amen.
FIN

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