
Nous revenons maintenant à ce que j’espère être un rafraîchissement de la Parole de Dieu. Nous parlons de la doctrine de l’élection, de ceux que Dieu a choisis, qui Dieu a choisi. Les controverses ne manquent pas, comme vous le savez. La doctrine de l’élection souveraine, la vérité de la prédestination est très discutée, et la plupart des discussions peuvent dégénérer en quelque chose de très échauffé !
En fait, dire qu’il y a des gens qui haïssent l’idée de la prédestination n’est pas exagéré. Il existe des gens qui ont en horreur la pensée d’une élection divine, d’un choix souverain. En fait, certaines personnes disent que la doctrine est démoniaque, que la doctrine en soi est satanique. C’est un tel affront contre leur sens de justice et le sens qu’ils donnent à ce qu’ils pensent être juste, que certains se déclarant chrétiens la voient comme une vérité venant de l’ennemi de Dieu et non de Dieu Lui-même.
Pour bien des gens, il semble rationnellement injuste que Dieu choisisse qui va être sauvé. Pour d’autres, c’est émotionnellement difficile à accepter et à supporter, que Dieu décide qui Il voudrait sauver. Pour d’autres encore – et peut-être les mêmes que les deux premiers – cela semble comme une sorte d’attaque contre le libre arbitre, le choix humain, dont bien des gens sont convaincus que c’est une espèce de droit de l’homme.
Je comprends ces sentiments. C’est une doctrine difficile à admettre. Tous ceux parmi nous qui avons compris ce que la Bible enseigne sur la doctrine de l’élection ont dû faire face aux arguments rationnels qui disent que cela ne semble pas loyal, que cela ne semble pas juste, que ce n’est pas équitable, qu’il ne peut en être ainsi. Nous avons tous rencontré la question de : ‘c’est tragique, c’est triste, que Dieu doive mettre de côté des pécheurs’. Nous avons tous fait face au fait qu’ayant une volonté et qu’ayant un choix, cela n’est pas indépendant de Dieu.
Donc je comprends vos sentiments. Je comprends vos pensées. Je comprends toutes ces choses, parce que personne n’arrive à une compréhension biblique sur la doctrine de l’élection souveraine sans creuser ces questions. Mais de nouveau, ce qui satisfait ma raison, ce qui satisfait mes émotions et ce qui satisfait mon sens de la liberté ne sont pas ce qui détermine la vérité.
Ainsi nous devons revenir sur ce point. Je ne suis pas Dieu. Alors que des choses n’ont pas de sens pour ma raison, ma raison est déchue. Alors que des choses peuvent ne pas avoir de sens pour mes émotions, mes émotions sont déchues. Alors que des choses peuvent ne pas s’accorder à mon sens de liberté, ma liberté aussi est déchue. Et il y a une chose que je ne veux pas faire, et aucun de nous ne voudrait le faire ouvertement, c’est créer un Dieu à notre image. Nous ne voulons pas inventer Dieu pour s’accorder à notre raison, nos émotions ou notre liberté. Nous ne pouvons pas imaginer Dieu pour qu’Il soit ce que nous pensons qu’Il devrait être. Nous ne pouvons pas imaginer que Dieu agisse comme nous pensons qu’Il devrait le faire.
Pourtant il en existe certains qui semblent assez audacieux pour le tenter. Ils semblent ne pas être troublés par le fait que, en rejetant la doctrine de l’élection divine, la prédestination, ils ont créé un Dieu qui n’est pas le Dieu de la Bible. Le Dieu qu’ils ont créé voudrait être plus raisonnable pour eux, il leur est plus confortable. Il s’accorde mieux à leurs instincts. Mais le fait est que le Dieu qu’ils ont fait n’est pas le vrai Dieu.
Toute mauvaise représentation de Dieu, toute corruption de Dieu, tout ce qui amenuise Dieu, tout cela crée un Dieu à notre propre image qui n’est pas le vrai Dieu vivant, et de telles déformations corrompent inévitablement notre adoration, corrompent le service que nous Lui rendons, et peuvent être aussi blasphématoires qu’ignorantes.
La création pourrait être un moyen d’illustrer cela dans un autre domaine traitant de la nature de Dieu. Si vous croyez en l’évolution, si vous rejetez l’idée que Dieu a créé l’univers en six jours, si vous n’acceptez pas cela comme un fait mais que vous croyez qu’il a un processus évolutionniste en cours, vous n’avez fait que voler une partie de la gloire de Dieu, pas vrai ? Parce qu’Il doit être glorifié comme le Créateur.
Le fait que le temps est divisé, d’une manière réellement inexplicable à part de la création, en périodes de sept jours est un rappel continu que Dieu a tout créé en six jours. Il n’y a aucune autre raison de diviser le temps en des périodes de sept jours. Mais la vie humaine elle-même est un rappel constant, dans les cycles du temps, que Dieu est le Créateur, et que Dieu doit être honoré comme le Créateur. Et maintenir la vue qu’il y a certaines autres forces – ou qu’il existe d’autres forces – qui opèrent dans la création au-delà de ce que l’Ecriture attribue à Dieu, c’est alors diminuer Sa gloire. Toute corruption de la nature de Dieu vous emmène alors à un niveau inférieur à la réalité de Dieu, et par conséquent corrompt l’adoration, parce que cela corrompt votre compréhension de qui Il est.
Nous avons une raison. La raison, selon Romains 1 nous permet de conclure qu’il y a un Dieu. Nous avons des émotions. L’émotion nous donne la faculté de communiquer les uns avec les autres, quelque chose dont les animaux et les plantes sont dépourvus. Et l’émotion nous donne aussi le privilège d’avoir une relation avec Dieu. Et nous avons la volonté. Nous agissons d’une certaine manière avec une dose de liberté. Mais notre raison est déchue depuis la chute d’Adam, notre émotion est déchue depuis la chute d’Adam, notre liberté est déchue depuis la chute d’Adam. Ainsi toutes nos facultés, tout en étant résiduelles, bien qu’il reste quelques éléments résiduels de ces facultés données à Adam avant la chute, toutes nos facultés sont, à un degré ou un autre, corrompues. Notre raison est corrompue par la chair. Notre émotion est corrompue par la chair. Et notre volonté, notre liberté, sont certainement corrompues par la chair.
C’est pourquoi, pour que la raison, l’émotion et la volonté fonctionnent comme Dieu le veut, elles ne peuvent être laissées à elles-mêmes puisqu’elles sont déchues. Elles doivent être amenées sous l’autorité de – quoi ? – de l’Ecriture. Ce qui est vraiment raisonnable n’est pas ce qui nous semble raisonnable. Ce qui est satisfaisant n’est pas ce qui nous satisfait. Ce qui est vraiment une expression de notre volonté peut ne pas être ce à quoi notre volonté déchue aspire le plus.
La seule manière d’accéder à une vue de Dieu pure est d’aller à une source pure. Et qu’est-ce que c’est ? C’est la parole de Dieu. Ainsi, pour tout sujet relatif à Dieu, nous allons à l’Ecriture. Je comprends que l’idée que Dieu choisisse des gens pour le salut est quelque chose de difficile à comprendre. Je comprends que c’est raisonnablement difficile parce que nous sommes soucieux d’avoir ce qui est juste selon notre compréhension. Et je comprends que c’est émotionnellement difficile, et certainement en ce qui concerne la liberté de la volonté humaine.
Mais renier la doctrine de l’élection ou renier la doctrine de la prédestination ne change rien, parce que si je dis que vous pouvez aller au ciel de votre propre choix, et non par celui de Dieu, que vous êtes le seul à déterminer votre destinée, votre destinée éternelle, que cela dépend de vous, que Dieu vous la laisse totalement, la prochaine question sera : « Est-ce que Dieu sait ce que vous allez faire ?
Et la réponse à cette question doit être : oui, Il sait ce que vous allez faire, parce qu’Il sait toute chose. Et parce qu’Il a déjà un livre depuis l’éternité, dans lequel les noms de tous ceux qui croiront sont déjà inscrits, ainsi Dieu sait déjà, donc la question est, si Il savait que vous n’alliez pas croire, alors pourquoi est-Il allé vous créer, de toute manière ? Je veux dire, vous n’échappez jamais au dilemme.
Quelqu’un pourrait venir dire, comme dans la secte des théologiens d’ouverture : « Eh bien, Il ne sait pas ! » Alors, s’Il ne sait pas, pourquoi ne jette-Il pas toute cette affaire dans le vent comme un bouquet de dent-de-lion en graines, et que ça tombe où ça voudra ? Il doit avoir su comment cela finirait… Terriblement ! Il savait certainement qu’Il avait jeté Satan hors du ciel. Il savait certainement qu’un tiers des anges étaient tombés avec lui. Il savait certainement tout ce qu’ils faisaient dans le jardin d’Eden. Il savait certainement tout cela. Pourquoi le ferait-Il ? Pourquoi aurait-Il créé la race s’il y avait même la possibilité d’un enfer? On ne peut vraiment pas échapper au problème.
A la fin, une chose est claire : Dieu n’a jamais planifié de sauver tout le monde. Vous direz : « Comment savez-vous ça ? » Parce que chaque individu n’est pas sauvé, par conséquent Dieu ne peut pas avoir planifié de sauver chaque individu, sinon, tout individu serait sauvé, pas vrai ? Parce que Dieu peut faire tout ce qu’Il a l’intention de faire. N’est-ce pas correct ? Donc la question est alors, pourquoi Dieu passe par-dessus certains et en choisit d’autres ? La réponse est : Pour Sa propre gloire ! Romains 9, une nouvelle fois, nous dit que Dieu est glorifié dans Sa colère comme Il l’est dans Sa miséricorde.
Or, c’est un énorme sujet, mais nier la doctrine de la prédestination ou la doctrine de l’élection ne résout pas le problème. Une chose est vraie. Dieu n’avait pas déterminé de sauver tous le monde. C’est clair ! Jésus l’a dit : « Nombreux sont ceux qui passent par le chemin qui mène à la destruction. » La question est alors, si Dieu est si parfaitement juste et saint, avec un plan souverain déterminé à en sauver quelques-uns, par quel moyen a-t-Il déterminé de le faire ?
A-t-Il décidé simplement de le faire, au hasard, ou bien a-t-Il Lui-même fait un choix ? Tout d’abord, comme nous le savons, Il a décidé de ne pas sauver chaque individu, sinon il n’y aurait pas d’enfer éternel, et il n’y en aurait pas « peu » qui trouvent le chemin de la vie éternelle. Donc la seule question qui reste est : Qui a choisi qui ? Les hommes choisissent-ils Dieu ou est-ce Dieu qui choisit les hommes ? Et où est la réponse ? Dans la Bible. Dans la Bible.
La dernière fois, je vous ai donné toute une liste de textes bibliques, car il est très important de vous aider à comprendre cette doctrine. Elle n’est pas isolée. Laissez-moi vous en donner d’autres, voulez-vous ? Deutéronome 10:14-15. Deutéronome 10:14-15. Je veux vous montrer que, où que vous alliez dans la Bible, vous retombez toujours sur cette même vérité. C’est ce qu’elle dit.
Parlant d’Israël, Dieu dit : « Voici, c’est à l’Eternel, ton Dieu, qu’appartiennent le ciel et les cieux des cieux, la terre et tout ce qu’elle contient. » Or c’est une déclaration qui parle de l’autorité suprême de Dieu. Il contrôle l’univers tout entier. « Et c’est à tes ancêtres seulement que l’Eternel s’est attaché pour les aimer. Après eux, c’est leur descendance, c’est vous qu’il a choisis parmi tous les peoples. »
Donc, ce que Moïse écrit ici en Deutéronome chapitre 10 est que le Seigneur possède tout. Tout, dans les cieux des cieux, tout sur la terre, tout ce qui s’y trouve appartient à Dieu. Et parmi tout cela Dieu vous a choisis, vous la descendance d’Abraham, et votre descendance, et Il a voulu vous aimer par dessus tous les peuples. Il a fait un choix. Et Il a mis de côté toutes les autres nations. Ce n’est rien d’extraordinaire de la part de Dieu de le faire à l’époque du Nouveau Testament. C’est ainsi qu’Il a toujours procédé. Il a aussi choisi Abraham.
Dans le Nouveau Testament, dans Matthieu 11 :27, Jésus dit : « Mon Père m’a tout donné, » - et voici une ligne importante, - « et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils » - écoutez, - « et celui à qui le Fils veut le révéler. » La seule manière par laquelle vous connaîtrez le Père sera si le Fils veut vous Le révéler. Toutes les prérogatives appartiennent à la Trinité. Toutes les prérogatives appartiennent à Dieu. Personne ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut Le faire connaître.
Dans Matthieu 22 :14 nous lisons : « Beaucoup sont invités, mais peu » - quoi ? – « sont choisis. » Je ne sais pas comment on pourrait être plus clair. Beaucoup sont appelés. Il y a un large appel de l’Evangile, peu sont choisis. Dans Marc 13, - et il est important de citer ces passages, parce qu’ils sont cruciaux en répandant cet enseignement dans toute l’Ecriture. Marc 13 :20 : Jésus est en train de parler des temps futurs de la tribulation, et Il dit : « Si le Seigneur n’avait pas abrégé ces jours, personne ne serait sauvé ; mais il les a abrégés à cause des élus, » - par amour pour ceux qu’Il a choisis – « de ceux qu’il a choisis ».
Voilà. Qui a choisi qui ? C’est Lui qui nous a choisis. Il a abrégé les jours. Au moment de la tribulation, il se passera des choses terribles, des jugements dans le monde entier. Et le temps est restreint. C’est court. C’est très court, sinon les élus ne survivraient même pas. Pas à cause de chaque individu, pas à cause de tout le monde, « mais à cause des élus, de ceux qu’Il a choisis. »
Au 11ème chapitre des Romains – et je ne vous donne pas tous les textes bibliques que j’ai notés. Mais ce sont les plus importants. Dans Romains 11 :4 : « Mais quelle réponse Dieu lui donne-t-il ? » Il parle d’Elie et des prophètes de Baal. « Je me suis réservé 7000 hommes qui n’ont pas plié les genoux devant Baal. »
Que dit Dieu ? Vous savez, Elie, au cours de sa vie, va confronter les prophètes de Baal, puis il se sent comme s’il était le seul restant, comme s’il n’y avait plus personne qui soit fidèle au Seigneur. Verset 3 : « Moi seul je suis resté et ils cherchent à m’enlever la vie ! » Vous vous souvenez, Jézabel s’est mis à le pourchasser. Il sort de la ville en courant, court vers le désert et demande à Dieu de prendre sa vie parce que des gens vont le tuer. Il pense qu’il est le seul qui reste. La réponse divine, au verset 4 est : « Je me suis réservé 7000 hommes qui n’ont pas plié les genoux devant Baal. » Je les ai choisis, je les ai gardés.
Le verset 5 explique que « de même, dans le temps présent aussi, il y a un reste conformément à l’élection de la grâce » de Dieu. Il y avait 7000 personnes qui étaient fidèles à Dieu, qui croyaient à l’époque d’Elie, que Dieu avait choisis et gardés, et au temps présent où Paul écrit, et en tout temps, et aujourd’hui, il y a un reste selon le choix de la grâce de Dieu. C’est un choix ! Verset 7 : « Qu’en est-il donc ? Ce qu’Israël recherché, il ne l’a pas obtenu, mais ceux qui ont été choisis l’ont obtenu et les autres ont été endurcis. » Ceux qui ont été choisis l’ont obtenu. Ceux qui n’étaient pas choisis furent endurcis. En fait « Dieu leur a donné un esprit de torpeur, des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre, jusqu’à aujourd’hui. » C’est un langage fort sur le choix souverain.
2 Timothée 2 :10. Paul dit, en comprenant cette doctrine, la croyant de tout son cœur : « Je supporte tout. » Il a écrit cette lettre aux Romains. Il dit dans 2 Timothée 2 :10 : « C’est pourquoi je supporte tout à cause de ceux qui ont été choisis, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est en Jésus Christ. »
Pourquoi supportes-tu tout cela, Paul ? Oui, sa vie était difficile. Vous parlez de souffrir comme un bon soldat de Jésus Christ ! Il lutte, au verset 5, comme un athlète, avec effort. Il travaille, au verset 6, comme un cultivateur qui travaille dur : tout demande un sacrifice. Au verset 9, il parle de souffrances « au point d’être enchaîné comme un malfaiteur. » Pourquoi fais-tu cela ? Pourquoi le fais-tu ? « C’est pourquoi je supporte tout à cause de ceux qui ont été choisis. » C’est indubitable ! Dieu connaît ceux qu’Il a choisis, et ce choix doit être confirmé par l’écoute de l’Evangile.
Dans Jacques 1:18, lisons depuis le verset 17, c’est un bon verset, que vous connaissez bien. Jacques 1 :17 : « Tout bienfait, et tout don parfait viennent » - d’où ? Voyons, quel est le meilleur don qui pourrait venir d’en-haut ? Le salut ! Tout bienfait, la meilleure chose, serait le salut, le « don parfait » – « le don de la perfection spirituelle » - « vient d’en-haut, » - tout ! – « ils descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni changement ni l’ombre d’une variation. » Tout ce qui est bon – et le salut serait en tête de liste – vient de Dieu. Ainsi au verset 18, il est dit : « Conformément à sa volonté, il nous a donné la vie par la parole de vérité afin que nous soyons en quelque sorte, les premières de ses créatures. » C’est Lui qui l’a fait. C’est venu d’en-haut. Par l’action de Sa volonté, Il nous a donné la vie par la Parole de Vérité, c’est-à-dire par l’Evangile.
Jacques 2:5 : « Ecoutez, mes frères et sœurs bien-aimés : Dieu n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour les rendre riches dans la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? » Pourquoi la plupart de ceux qui croient sont-ils pauvres ? Pourquoi ? Dieu a choisi les pauvres. C’est ce qu’il dit. « Dieu a choisi les pauvres. » « Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde ? »
Ensuite dans Apocalypse 13 :8, 17 :8, il est dit que leurs noms étaient écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau avant la fondation du monde, par une décision de Dieu Lui-même. Regardez dans 2 Timothée 2 :19. Et ce n’est qu’une introduction. 2 Timothée 2:19. Voici la fondation solide de votre salut. Mais pour l’appuyer, il y a au verset 18 des personnes qui se sont détournées de la vérité, qui ont troublé la foi de quelques-uns : « Cependant, les solides fondations posées par Dieu subsistent. » Dieu a établi une fondation inébranlable.
Qu’y a-t-il sur cette fondation ? Voici ce qui y figure. C’est comme une ferme fondation pour l’Eglise, et qu’y a-t-il sur cette fondation ? Ces paroles : « Le Seigneur connaît ceux qui Lui appartiennent. » Il sait qui Lui appartient.
Revenons à Jean chapitre 3 – qui est un terrain très familier pour tout étudiant de l’Evangile et de la Bible – nous lisons ceci. Jésus dit en Jean 3 :3 : « ‘En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu.’ Nicodème lui dit : ‘Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le ventre de sa mère et naître ?’ » Il poursuit la métaphore. Il comprend que Jésus parle spirituellement. Il le sait. Il dit simplement : « Comment cela peut-il se passer? » Et voici la réponse – une réponse stupéfiante. Jésus ne dit pas : « Eh bien, tu dois prier cette prière et faire ceci et cela. » Il dit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d’eau et d’Esprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Donc rien n’arrivera sans le Saint Esprit. « Ce qui est né de parents humains est humain, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit ‘Il faut que vous naissiez de nouveau’. »
Quoi que ce soit, ou quand ou comment, et à qui que cela arrive, ce ne peut être que par l’œuvre du Saint Esprit.C’est une naissance d’en-haut. Au verset 8 Il dit : « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. C’est aussi le cas de toute personne qui est née de l’Esprit. » N’est-ce pas stupéfiant ? Le vent souffle là où il veut aller.
On ne dit pas au vent où il doit aller. Nous avons observé tous ces petits traits, là-bas, dans le Golfe, tous ces tourbillons, personne ne dit à ces choses où aller. Elles vont où elles veulent. Il en est de même de l’Esprit, Il va où Il veut. Il souffle là où Il veut souffler. Il fait souverainement ce qu’Il veut, dans la vie de tous ceux en qui Il veut agir. Et à la fin, Il reçoit toute la gloire. C’est vrai, Il reçoit toute la gloire.
Allez maintenant dans 1 Corinthiens chapitre 1, et je peux vous l’illustrer. Je pense que si vous avez affaire à quelqu’un qui n’aime pas la doctrine de l’élection, si vous avez affaire à quelqu’un qui n’aime pas la doctrine de la prédestination, si vous avez affaire à quelqu’un qui est ce qu’on connaît sous le nom de Pélagien, ou Arminien, d’Arminius qui niait cette doctrine, si vous avez affaire à ces gens, voici un passage qui les figera sur place.
1 Corinthiens 1 :26 : « Considérez, frères et sœurs, votre propre appel : il n’y a parmi vous ni beaucoup de sages selon les critères humains, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. » Regardez seulement l’assemblée. Très bien, vous êtes assis là, à l’Eglise de Corinthe, regardez autour de vous. Regardez autour de vous ! Regardez ceux qui ont été appelés surement au salut. Combien de sages de ce monde y a-t-il ? Combien de puissants de ce monde y a-t-il ? Combien de nobles y a-t-il ? Combien de rois y a-t-il dans votre Eglise ?
Verset 27 : « Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour couvrir de honte les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les fortes. Dieu a choisi les choses basses et méprisées du monde, celles qui ne sont rien, pour réduire à néant celles qui sont, afin que personne ne puisse » - quoi ? – « faire le fier devant Dieu. »
Je vous dis une chose, les amis, les Arminiens se coupent les ailes dans ce passage. Il dit que Dieu veut être glorifié. Dieu veut recevoir toute la gloire. Personne, étant sauvé, ne peut jamais se vanter de son propre salut, et que Dieu ait choisi les choses folles, les faibles, les basses et les méprisées et celles qui ne sont rien, a beaucoup mieux servi à Sa gloire.
Maintenant écoutez : si les faibles et les fous ont choisi Dieu, ce passage n’a aucun sens. Si les faibles, et les fous ont choisi Dieu, alors qui en reçoit le crédit ? Les faibles et les fous ! Alors, en quoi cela met-il fin à la vantardise ? Cela ôte tout sens à ce passage. Et au verset 30 il dit : « C’est grâce à lui » - lui étant Dieu – « que vous êtes en Jésus Christ. » Vous êtes en Christ Jésus parce que Dieu l’a décidé, comme le dit le verset 31 : « Que celui qui veut éprouver de la fierté mette sa fierté » - où ? – « dans le Seigneur. »
C’est vrai, c’est dans toute la Bible. Ce passage ne parle pas du choix de l’homme, il n’a rien à voir avec le choix de l’homme. Il parle du choix de Dieu. Et si c’est du choix de l’homme, comment alors cela met-il fin à la vantardise humaine ? Cela transforme tout le passage en ineptie.
Bon, puisque je suis dans le sujet, revenons à Romains 9. Or, ici, tout est plutôt évident. Dans les versets 8 à 13, on parle de Jacob et d’Esaü. Et au verset 13, il est dit : « J’ai aimé Jacob et j’ai détesté Esaü. » J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Esaü. Au verset 11 il est dit : « Les enfants n’étaient pas encore nés » - Esaü et Jacob, - « et n’avaient donc fait ni bien ni mal, afin que le plan de Dieu subsiste, conformément à son choix. » Dieu avait choisi Jacob, non à cause de quelque chose qu’il aurait fait, non à cause d’un mérite quelconque, ni d’une œuvre bonne, mais purement en vue de Son propre dessein.
Rien n’est dit à propos de Jacob choisissant Dieu. Et le verset 14 conclut l’affaire. Regardez au verset 14 : « Que dirons-nous donc ? Dieu serait-il injuste ? Certainement pas! » Comprenez-vous l’importance de cette question ? Si Jacob avait choisi, et si les gens choisissaient, et si chacun pouvait choisir, et si cela dépendait de nous, pourquoi alors devriez-vous défendre la justice de Dieu ? Pourquoi ne devriez-vous jamais dire : « Bien, il n’y a aucune injustice en Dieu. » C’est vrai, si c’est nous qui Le choisissons, alors pourquoi Paul s’inquiéterait-il que nous puissions penser que Dieu est injuste, si cela dépend seulement de notre choix ?
Si Paul dit que Dieu ne choisit que ceux qui Le choisissent, alors ce n’est pas injuste, personne n’a besoin de défendre la justice de Dieu. C’est vrai, personne n’accuserait Dieu d’être injuste s’Il ne faisait que choisir ceux qui Le choisissent. Mais Paul sait que des gens accuseront Dieu d’injustice, parce que cela va à l’encontre de notre raison déchue d’entendre que Dieu fait un choix conformément à Son propre dessein.
Puis plus loin au verset 20, il dit : « Mais toi, homme, qui es-tu pour entrer en contestation avec Dieu ? » Pourquoi voudrait-on répliquer à Dieu ? Personne ne contesterait si Dieu ne faisait que choisir ceux qui Le choisissent. C’est parce qu’il y a des gens qui sont très offensés par le fait que Dieu choisit qu’ils le reprochent à Dieu. Et il dit : « Tu es comme un objet modelé qui dit à son modeleur : « Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? Qui clôt le débat ? Si Dieu n’avait pas été Celui qui t’a fait tel que tu es, tu ne lui répondrais pas à ce sujet.
Tout l’argument ici serait tout à fait insensé s’il n’était pas absolument clair qu’il s’agit d’un choix divin. Et il soulève la question de la justice de Dieu, il soulève la question des droits du vase dans les mains du potier. Si le choix est celui de l’homme et que Dieu ne fait que choisir quiconque Le choisit, point n’est besoin de défendre la justice divine. Il n’est pas nécessaire de défendre l’autorité souveraine de Dieu qui Lui fait faire absolument tout ce qu’Il veut, avec qui Il veut. Voyez-vous, si vous niez le choix souverain, si vous niez la doctrine de l’élection, vous faites de tous ces textes des inepties, ou franchement des propos trompeurs.
Mais dans Romains 11, il y a une doxologie qui met tout à sa bonne place. Au verset 33, une profonde doxologie. Et c’est là qu’il vous faut simplement vous reposer, mes amis ! « Quelle profondeur ont la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! » Comprenez-vous que vous ne pouvez pas sonder les profondeurs de la connaissance et de la sagesse de Dieu ? Le comprenez-vous ? Ne vous surestimez pas. Ce qui peut ne pas vous paraître raisonnable, émotionnellement satisfaisant, juste à la volonté et à la liberté humaine, vous permet de comprendre simplement que vous ne pouvez ne serait-ce que commencer à défier par votre esprit les profondeurs de sagesse et de connaissance qui appartiennent à Dieu. Et ne savez-vous pas combien « ses jugements sont insondables et ses voies impénétrables ? » Ne vous placez jamais en position de remettre Dieu en question.
Verset 34 : « En effet, qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ? » Je veux dire, voilà qui est outrageant. Vous allez dire à Dieu ce qu’Il a le droit de faire ou non ? Et ce qui vous semble raisonnable, satisfaisant émotionnellement et juste pour la volonté humaine ? Avez-vous oublié le verset 36 qui dit que « c’est de lui, par lui et pour lui que sont toutes choses. A lui soit la gloire dans tous les siècles, amen. » ?
Maintenant, à vous qui êtes encore un peu – un peu réticents quant à cette doctrine – je le comprends, sincèrement je comprends. C’est vrai, cela prend du temps de la creuser pour la comprendre, et cela une fois fait, vous la verrez différemment. Mais vous savez, même vous qui trouvez cela difficile, vous arrive-t-il de vous féliciter pour votre salut ? Vous est-il arrivé de le faire ? Avez-vous un jour juste levé les yeux au ciel en disant : « Dieu, tu peux être vraiment fier de moi, des choix que j’ai faits, de la manière dont j’ai décidé de me détourner du péché et de croire à l’Evangile ? » Je veux dire, cette pensée vous est-elle seulement venue à l’esprit ? Avez-vous une fois pensé : « Vous savez, regardez tous ces gens stupides autour de moi qui rejettent l’Evangile, je suis assez futé pour le voir pour ce qu’Il est. Je prends le tout ! » ?
N'avez-vous jamais pensé : « Regardez-moi toute cette racaille. Je vous le dis, j’ai trouvé quelques désirs pieux, et j’ai examiné l’Evangile. » Vous n’avez pas ce genre de pensées. Et que dites-vous à quelqu’un que vous aimez, qui n’est pas en Christ ? Lui dites-vous : « Allez, viens, sois futé. Viens, cherche profondément en toi, utilise toutes tes facultés » ? Vous ne parlez pas ainsi. Que faites-vous lorsque vous voulez voir quelqu’un être sauvé ? Que faites-vous ? Vous priez. Pourquoi ? Oh, vous espérez que Dieu va les choisir s’ils Le choisissent ? Et lorsque quelqu’un est sauvé, qui remerciez-vous ?
Vous voyez, vous êtes tous des Calvinistes refermés sur eux-mêmes. Vous comprenez que vous étiez en train de vous noyer, et qu’Il vous a sauvés. Vous étiez morts et Il vous a rendu à la vie. Vous étiez aveugles et Il vous a rendu la vue. Vous étiez sourds et Il vous a rendu l’ouïe. Vous le comprenez ? C’est pourquoi Tite 3:5 dit : « Il nous a sauvés ». Et c’était par Sa puissance, par Sa volonté, conformément à Son plan. Nous sommes venus parce qu’Il nous a attirés. Ce n’est pas séparément de notre volonté, Il a agi sur notre volonté.
Et vous savez, lorsque vous écoutez des témoignages, vous entendez parler de culpabilité, n’est-ce pas ? Vous les entendez parler de culpabilité, de conviction, d’avoir senti leur péché, de vouloir être purifiés, de désirer être pardonnés, de désirer le salut, certainement. Vous entendez parler d’humilier son cœur. Vous entendez parler d’une volonté de renoncer à sa vie, un désir d’aimer Christ de tout son cœur.
Il vous a choisis. Il vous a sauvés. Mais pas sans que le Saint Esprit active toutes ces réponses réellement spirituelles: la repentance, l’humilité, l’amour, la faim de justice. Non, vous l’avez choisi parce qu’Il vous a choisis. Pour mettre cela dans les mots de Jean, nous l’aimons parce qu’Il nous a aimés le premier. On ne peut passer à côté, dans la Parole de Dieu, c’est absolument inévitable. Cela ne fait pas violence à votre liberté personnelle, cela active votre liberté. Et lorsque nous voulons que quelqu’un vienne au Seigneur, nous prions, nous prions, nous prions que le Saint Esprit tourne leur cœur vers Christ, que le cyclone du Saint Esprit traverse leur âme. Nous prions que l’Esprit les rende désireux de se repentir, et désireux de croire.
Nous ne pensons jamais, lorsque nous prions cela, que nous violons leur volonté. On ne prierait jamais ceci : « Seigneur, cela doit rester leur affaire. Ce doit être leur affaire. Donc, n’interviens pas dans leur affaire. Cela doit rester la leur. Ils doivent agir de leur propre cœur. » C’est complètement absurde ! Vous savez qu’aucun pécheur ne le fera sans l’action de l’Esprit.
Donc le fait que Dieu nous a choisis est présent tout au long de la Bible. Ce n’est pas qu’Il nous ait choisis parce qu’Il savait que nous Le choisirions. Parce que s’Il ne nous avait pas choisis, nous ne L’aurions jamais choisi. Je vous ai dit lorsque nous avons parlé de la doctrine de la persévérance, ou la préservation, ou la sécurité éternelle, que si je pouvais perdre mon salut, je le perdrais. Eh bien, je vais vous dire ceci : si je pouvais perdre mon salut, je le perdrais dix fois en un jour, chaque jour. Je ne peux me sauver moi-même, ni me maintenir sauvé. Dieu m’a choisi, Il a éveillé mon cœur et ma volonté, Il les a activés de sorte que je puisse Le recevoir.
Mais je voudrais revenir sur cette idée, et j’aurai – dans deux semaines, j’aurai plus à dire, la meilleure part, parce qu’il y a une réponse à cela qui pointe à l’horizon. J’ai mentionné que je voulais parler de la théologie de l’ouverture. Certains disent que Dieu ne peut pas choisir parce qu’Il ne sait pas. D’accord ? C’est une doctrine réellement importante qui se balade par là. Dieu ne peut pas choisir. Dieu ne sait pas. La raison pour laquelle Dieu ne sait pas est qu’il n’y a rien à savoir parce que rien ne s’est passé. Vous ne pouvez pas connaître ce qui n’est pas arrivé, disent-ils. C’est leur avis. C’est pourquoi ils ont créé quelque chose d’autre que le vrai Dieu vivant. Mais de toute manière, juste pour la discussion, Il ne peut pas connaître ce qui n’est pas arrivé, puisque ce qui n’est pas arrivé n’est pas arrivé, cela n’existe pas, alors comment pourrait-on le connaître ?
C’est leur petite discussion. Cela s’appelle Le Théisme Ouvert. Dieu est ouvert, comme tout le monde. Il a besoin de lire le journal du matin comme tout un chacun, pour savoir ce qui se passe, c’est ce qu’ils disent. Dieu – leur manière de se sortir de ce traumatisme émotionnel que la doctrine de l’élection produit en eux, est de dire qu’Il ne peut pas choisir des gens, parce qu’Il ne sait pas ce qu’ils font jusqu’à ce qu’ils le fassent. Vraiment ? Alors Dieu ne connaît pas l’avenir. C’est ainsi qu’ils laissent Dieu se tirer d’affaire.
Comment se fait-il qu’Esaïe 46:10 dise: « Je révèle dès le début ce qui doit arriver, et longtemps à l’avance ce qui n’est pas encore mis en œuvre. » Qu’est-ce que cela signifie ? Et, comment se fait-il qu’Esaïe 41 :21-22, Esaïe 44 :7-8 disent que sa connaissance de l’avenir est ce qui Le distingue des faux dieux ? Ou comment se fait-il qu’à travers toute la Bible Il annonce des évènements des siècles avant qu’ils se produisent ? Comment se fait-il, par exemple, que dans Esaïe 44 :28 Il nomme Cyrus comme le dirigeant qui rebâtirait Jérusalem, bien que le nom de Cyrus, et même son existence en tant qu’humain, ait dépendu d’une série incroyablement longue de décisions humaines et complexes qui séparent la prophétie de son accomplissement ? Comment Dieu le savait-Il ?
Dans 1 Rois 13 :2, Dieu prédit la naissance de Josias 300 ans avant l’évènement. Comment le savait-Il ? Et dans 2 Rois 19 :25, Il déclare explicitement qu’Il a préparé et prévu les victoires militaires des Assyriens bien longtemps avant qu’elles n’aient lieu. Dieu prédit l’oppression délibérée que les Egyptiens exerceront sur Israël dans Genèse 15 :13. Il prédit l’endurcissement du cœur de Pharaon contre Moïse dans Exode 3 :19. Il prédit le rejet du message d’Esaïe par les Israélites dans Esaïe 6 :9. Il prédit la rébellion des Israélites après la mort de Moïse, Deutéronome 31 :16. Il prédit que Judas trahira délibérément Jésus, dans Jean 6 :70-71, et ainsi de suite.
Or, ces Théistes Ouverts disent : « Eh bien, vous savez, Dieu est vraiment intelligent. Il excelle dans l’analyse des tendances. Et Il est très bon pour prédire avec exactitude ce qui pourrait arriver parce qu’Il peut saisir le sens du courant. » C’est absurde ! Cela ne marche pas ! Nous parlons d’évènements prophétiques qui sont la conclusion de millions de choix humains. C’est ridicule ! Mais je vais vous dire ce qui rend tout cela le plus ridicule. Si Dieu ne connaît pas l’avenir – êtes-vous prêts pour celle-là ? – Si Dieu ne connaît pas l’avenir, Il ne sait pas que Jésus va mourir. Ça, c’est un problème.
C’est là que toute la théorie de l’Ouverture s’écroule. Actes 2:23 dit : Jésus a été livré à ses ennemis, « suivant le projet défini et la prescience de Dieu. » Dieu a-t-il planifié l’arrestation de Jésus ? Dieu a-t-Il planifié la crucifixion de Jésus ? Dieu a-t-il planifié cela en détail ? On Lui a fait subir, selon Actes 4 :28, ce que la main de Dieu et Son plan avaient décidé d’avance, c’est ce qui est dit dans Actes 4 :28.
Allons, vous ne croyez pas que Dieu ne faisait que réagir à ce qui arrivait à Jésus au moment où c’est arrivé ! Je crois qu’Il était un agneau immolé depuis avant la fondation du monde : pas vous ? C’est ce que la Bible dit. Mais si Dieu n’exerce pas - écoutez-moi bien – si Dieu n’exerce pas de puissance, de contrôle sur les êtres humains et leurs actes, et si Dieu ne contrôle pas ces actes ou n’agit pas sur ces actes pour l’accomplissement de Son plan, et si Dieu n’a même pas de plan parce qu’Il ne sait pas ce qui va se passer, alors comment savait-Il que Jésus finirait sur une croix ?
S’Il ne connaît pas l’avenir, comment savait-Il que les Juifs y auraient une part ? Comment savait-Il que les Pharisiens y coopéreraient ? Comment savait-Il que Pilate y coopérerait ? Comment savait-Il que Judas y coopérerait ? Comment savait-Il que Judas n’abandonnerait pas après deux ans pour partir, que Judas resterait assez longtemps pour le trahir ? Comment savait-Il que Judas jetterait l’argent sur le sol ? Comment le savait-Il ? Comment savait-Il ne serait-ce qu’une seule de ces choses ? Comment savait-Il que Jésus serait élevé comme un serpent dans le désert ? Comment savait-Il la moindre de ces choses s’Il ne connaît pas l’avenir ?
Non seulement Il connaît l’avenir, mais Il le planifie. Et s’Il planifie l’avenir, Il fait que l’avenir a lieu. S’Il ne connaissait pas l’avenir Il n’aurait pas su que les soldats romains iraient même jusqu’à crucifier Jésus. Comment savait-Il que Pilate ne dirait pas : « Ah, je ne veux pas m’occuper de cet homme juste, relâchez-le ? Donnez-lui une escorte romaine, faites-le sortir de la ville et qu’il s’évade en Grèce, qu’il se perde dans la foule. »
Si Dieu ne connaît pas l’avenir, alors Dieu ne sait pas que Son Fils va mourir pour vos péchés. C’est ridicule ! Non seulement Il connaît l’avenir, Il planifie l’avenir. Et la crucifixion de Jésus Christ, un auteur le dit ainsi : « La crucifixion de Jésus Christ, pivot de l’histoire et condition indispensable à notre salut, n’était certainement pas laissée aux aléas d’une décision humaine. Elle a été planifiée dès la fondation de la terre, et il était impossible qu’elle n’ait jamais lieu. Nulle part la Bible ne suggère, ni même ne permet l’interprétation que Judas, Caïphe, Pilate et les soldats était des pions involontaires forcés par Dieu à accomplir un crime horrible. Ils ont agi librement et en accord avec leurs propres motivations et intentions, et pourtant ils ont fait exactement ce que la main de Dieu et Son plan avaient décidé d’avance. » Profonde déclaration !
Dieu planifie tout. Il connaît l’avenir parce qu’Il l’a écrit. Tous les choix Lui appartiennent. Certainement le choix du salut pour des pécheurs perdus, morts, et aveugles. Et, encore une fois, je dis ce que Jean a dit : « Nous l’aimons, parce que » - dites-le – « Il nous a aimés le premier. » Très bien, c’est l’introduction. Dans deux semaines – nous ne sommes pas encore arrivés au message, mais nous nous en approchons. Priez avec moi. Je dois noter où je me suis arrêté, parce que dans deux semaines, je pourrais ne pas m’en souvenir !
Père, quelle joie de célébrer les gloires de cette immense doctrine ! Il ne s’agit pas simplement du fait que Tu détermines souverainement notre salut, mais du fait que Tu es souverain et que tu décides toute chose. Ce n’est qu’une des composantes, mais combien il est riche de la comprendre. Tu fais ce que Tu fais pour Ta gloire. Nous ne Te remettons pas en question. Nous ne voudrions jamais penser que Tu puisses être injuste ou dénué d’amour, mais Tu es Dieu, et nous ne pouvons pas sonder Ta connaissance, nous ne pouvons pas plonger assez profondément dans Ta sagesse. Tes voies dépassent notre entendement, elles sont insondables, et nous sommes satisfaits de Te laisser Tes décisions pour Ta propre gloire.
Mais nous savons que même avec cette merveilleuse doctrine de l’élection souveraine, Tu as aussi dit : « Que celui qui veut, vienne, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. » Nous ne comprenons pas le décret caché. Nous ne comprenons pas l’histoire jusqu’à ce qu’elle se déroule. Nous n’avons pas cette capacité. Mais nous savons que l’Evangile est venu jusqu’à nous, et qu’il nous a été dit de croire. Et pour certains d’entre nous, l’Esprit de Dieu agit dans nos cœurs, et nous devons être obéissants, et répondre par la foi, sachant que Tu entendras et que Tu sauveras tous ceux qui viennent à Toi.
Nous Te remercions pour cette promesse. Nous n’avons pas de souci à nous faire quant aux choses que nous ne pouvons pas comprendre. Nous n’avons qu’à répondre à l’Evangile. Et si nous ne le faisons pas, aussi mystérieux que ça puisse être, Ta Parole dit que c’est notre faute, c’est notre responsabilité, c’est notre culpabilité, c’est notre rejet, c’est notre incrédulité qui nous condamneront. Peut-être que ce ne sera que dans l’éternité que nous comprendrons comment cela s’accorde avec Ta volonté souveraine, mais pour l’instant, c’est à nous de crier à Toi pour demander Ta miséricorde et le salut, pendant que nous le pouvons.
Nous Te remercions, Seigneur, pour la grâce qui nous est venue en Christ et qui viendra vers d’autres jusqu’à ce que toute l’Eglise soit rachetée et que nous entrions en Ta présence pour toujours. Nous nous en réjouissons à l’avance de cette joie, au nom du Christ, Amen.
FIN

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