
Au cours des messages de ces derniers dimanches soirs où j’étais avec vous, nous avons parlé de l’élection divine. Qui a choisi qui ? Et j’admets que parler de la doctrine de l’élection n’est pas le moindre des sujets controversés. Bien des gens ont l’impression, comme je l’ai noté dans notre premier message, que c’est une doctrine dangereuse, qu’elle fait de Dieu un monstre, que c’est presque blasphématoire, que c’est une sorte d’hérésie. Et pourtant, peu importe à quel point la raison humaine, les préférences humaines s’acharnent contre cette doctrine, elle est incontestablement enseignée dans l’Ecriture. Nous devons fléchir les genoux devant cette grande vérité de l’élection divine, et si nous le faisons, elle peut devenir la plus précieuse de toutes les doctrines.
Je comprends ce que la Bible dit en ce qui concerne le salut. Je comprends que la Bible dit, dans 1 Timothée 2 :4 que « Dieu désire que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » Je sais aussi que la Bible dit dans 2 Pierre 3 :9 que Dieu veut « qu’aucun ne périsse, mais que tous parviennent à la repentance. »Je sais également que la Bible dit que nous avons reçu l’ordre de prêcher l’Evangile à toute créature. Je sais que la Bible ordonne à tout homme, partout, de se repentir, et que Dieu exige que tous aient de la considération pour Son Fils, en qui Il met tout Son plaisir, et qu’ils L’écoutent. Aussi que l’Evangile est essentiellement un commandement.
Nous en parlons comme d’un don, nous en parlons comme d’une offre, mais c’est essentiellement un commandement de croire au Seigneur Jésus Christ. Je sais aussi que la Bible enseigne le choix humain et la volonté humaine. Que la Bible dit : « Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. » Je sais que Jésus a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau et je vous donnerai du repos. » Je sais qu’Il a dit : « Que celui qui veut vienne, et qu’il prenne de l’eau de la vie, gratuitement. »
Jésus a posé la question : « Pourquoi voulez-vous mourir ? Vous ne voulez pas venir à moi, » a-t-Il dit, « pour avoir la vie. » Je sais que Jésus a pleuré sur la ville de Jérusalem en disant : « Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » Je sais que Dieu a pleuré sur un peuple d’Israël récalcitrant, rebelle et incrédule, et qu’Il a pleuré par les yeux de Jérémie, comme il est rapporté au chapitre 13 de Jérémie.
Je sais aussi que la Bible accuse tout le monde d’être pécheur, et tous les pécheurs d’être personnellement coupables de violer la sainte loi de Dieu et de mériter la colère divine et le châtiment éternel. Et je sais que la Bible montre que tous les pécheurs ont suffisamment de révélation pour être responsables de leur péché. Par la création, dans Romains 1, et par la conscience, dans Romains 2, le pécheur reçoit de la lumière qui, si elle est suivie, mène à la vérité. S’il ne la suit pas, il périt sous la colère de Dieu.
Or, je comprends tout cela et vous aussi, et tout se trouve dans l’Ecriture. Mais en même temps, sans aucune contradiction, seulement dans une difficulté apparente dans notre esprit, un mystère est dévoilé pour nous dans l’Ecriture, qui nous dit qu’aucun pécheur n’est capable de comprendre la vérité. « L’homme naturel n’accepte pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu, … il est même incapable de le comprendre. » « La prédication de la croix et folie pour lui. » Aucun pécheur n’est capable, par lui-même de se repentir.
En fait, comme le dit Actes 11 :18, ce n’est que si Dieu accorde la repentance qu’un pécheur peut jamais se repentir. Et même croire dépasse la capacité des êtres humains. Jean 1 dit : « A tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, Il a donné le droit de devenir enfants de Dieu, puisqu’ils sont nés, non pas du sang, ni par une volonté de la chair, ni de la volonté des hommes, mais de Dieu. » Croire ne vient pas de la volonté de l’homme ni de la volonté de la chair.
La Bible dit donc que les gens sont incapables de comprendre la vérité, la vérité de l’Evangile. Ils sont incapables de se repentir. Ils sont incapables de croire. Donc la seule manière par laquelle un pécheur quelconque pourra être racheté ne sera que par l’œuvre de Dieu. Dieu doit accorder la compréhension, donner la repentance, donner la foi. Dieu doit vaincre la mort spirituelle et donner la vie, vaincre l’aveuglement spirituel pour donner la vue, vaincre l’ignorance spirituelle et donner la vérité, vaincre l’amour du péché omniprésent et le remplacer par un désir de justice.
Si quelqu’un est sauvé un jour, c’est parce que Dieu a l’autorité sur toutes les incapacités ordinaires et naturelles. C’est pour cela que nous disons que le salut ne vient que de Dieu seul. Ce n’est pas seulement par la grâce seule, c’est par Dieu seul. Mais ce n’est jamais sans la volonté humaine, ce n’est jamais en violant la volonté humaine. La réalité profonde et insondable est que personne ne choisirait jamais Christ si Dieu ne l’avait pas choisi d’abord. Nous sommes sauvés et avons la vie parce que Dieu a librement choisi de nous la donner.
Commençons par Jean 6 :64. Dans ces deux premiers messages, je vous ai donné de nombreux passages de l’Ecriture à considérer. En voici encore un à ajouter à votre liste. Au verset 64, Jésus dit : « Mais il y en a parmi vous quelques-uns qui ne croient pas. En effet Jésus savait dès le début qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le trahirait. » - c’est-à-dire Judas. Verset 65 : « et il ajouta : Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moins que cela ne lui soit donné par mon Père. »
Je ne sais pas comment on pourrait dire cela plus clairement. Vous ne pourrez pas venir, vous ne viendrez pas sans que Dieu vous accorde la compréhension, la repentance et la foi. Or c’est ce que nous avons dit dans les deux premiers messages, que le salut est une œuvre de Dieu. Et cela nous laisse avec une très, très importante question à laquelle répondre aujourd’hui, et la voici : « Pourquoi Dieu a-t-Il fait cela ? Pourquoi Dieu a-t-il fait ce choix ? Pourquoi Dieu a-t-Il choisi de sauver des pécheurs de Son juste jugement ?
La réponse est réellement époustouflante. Pour comprendre pourquoi Dieu l’a fait, j’aimerais vous aider à explorer quelques textes infiniment puissants de l’Ecriture. Commençons par Tite, chapitre 1. Tite, chapitre 1. Et je voudrais que vous ayez le tableau réellement gigantesque de cette glorieuse doctrine de l’élection. Au début de Tite, Paul se présente, et il se présente en des termes qui sont essentiels à son appel. Il est un « serviteur de Dieu et apôtre de Jésus Christ. » Au sens large, il sert Dieu. Au sens plus précis, il sert Dieu en tant qu’apôtre de Jésus Christ.
Or, en accomplissant son service pour Dieu et son apostolat pour Jésus Christ, il y a un certain nombre d’éléments dans son ministère. Tout d’abord il dit : « J’ai été chargé d’amener à la foi ceux que Dieu a choisis, » ou, comme certaines traductions le rendent : « pour la foi des élus de Dieu. » (Colombe) Donc la première chose que Paul dit, c’est que ‘Dieu m’a appelé à Son service’.
En passant, la conversion de Paul et son appel sont une image de la conversion de chaque pécheur. Il est sur la route vers Damas. Son cœur et rempli de haine pour Christ. Il a l’intention de persécuter d’autres croyants. Il s’arrête pile et il est sauvé souverainement par Dieu. Puis il devient « un serviteur de Dieu et apôtre de Christ », et sa première tâche est « pour la foi des élus. » Ce qui veut dire que c’est pour apporter l’évangile aux élus afin qu’ils puissent entendre et croire.
Mais puisque Paul ne sait pas qui sont les élus, puisqu’il n’y a aucun moyen de les identifier, puisque le décret de Dieu et sa souveraine élection sont secrets et cachés, Paul prêche alors l’Evangile partout où il va, sachant que le Seigneur l’utilisera pour apporter l’Evangile aux élus qui croiront. L’évangélisation, c’est cela, et c’était le premier aspect du ministère de Paul. C’est le ministère de l’évangélisation. Vous apportez l’Evangile aux élus qui peuvent l’entendre et croire.
Il y a ensuite un deuxième aspect à son ministère. Il débute par l’évangélisation puis avance vers l’édification. Il dit non seulement qu’il est appelé par Dieu à représenter Jésus Christ en apportant la vérité aux élus pour qu’ils puissent l’entendre et croire, mais à ceux qui croient, il apporte « la connaissance de la vérité qui est conforme à la piété. » C’est le deuxième aspect. Une fois que les gens ont cru, il faut leur enseigner la vérité afin qu’ils puissent croître pour ressembler à Christ. Donc on pourrait dire que le premier aspect de son ministère était le salut, le second la sanctification. Il dit : « Je prêche l’évangile pour que les élus puissent l’entendre et croire, ensuite j’enseigne la Parole de Dieu afin que ceux qui croient puissent apprendre la vérité, qui produit la piété. »
Il y a un troisième aspect au ministère, qui est vrai pour lui comme pour nous tous, au verset 2: « Afin qu’ils aient l’espérance de la vie éternelle. » Le troisième aspect est cet élément d’encouragement et de réconfort et d’espérance qui regarde vers la gloire future. Donc, pour résumer, il dit : « D’abord, je prêche l’Evangile pour que les élus puissent l’entendre et croire. Puis j’enseigne la Parole afin que ceux qui croient puissent croître dans la connaissance de la vérité, en vue de la piété. Ensuite je leur parle de la vie éternelle à venir, afin qu’ils puissent vivre dans l’espérance, et l’espérance devient leur grand réconfort. »
Donc il y a dans son ministère, un aspect de salut, un aspect de sanctification, un aspect de glorification. Et nous avons tous cette responsabilité. Je veux dire, c’est ce que nous faisons tous, nous apportons l’Evangile, puis nous enseignons ceux qui croient pour qu’ils puissent croître. Après, nous remplissons leur esprit de l’espérance de ce qui viendra dans l’héritage glorieux qui nous attend dans l’avenir. Mais c’est sur le verset 2 que je voudrais que vous vous concentriez. Tite 1 :2 (Colombe) :
« Lesquelles » dit-il, tout cela, depuis la justification jusqu’à la sanctification et la glorification, « lesquelles viennent de Dieu, « … promises avant l’origine des temps par le Dieu qui ne ment pas. » et la version Segond 1910 dit, « promisses depuis les plus anciens temps » - Avant que le temps ne commence ! Avant tous les temps, Dieu a promis qu’Il voulait sauver, sanctifier et glorifier les croyants.
Mais la question est : avant tous les temps, à qui a-t-Il fait cette promesse ? Il ne l’a certainement pas faite à des êtres humains, puisqu’il n’y en avait encore aucun. Avant tous les temps, c’est avant le premier jour de la création. Il ne l’a certainement pas faite à des anges, parce qu’il n’y a pas d’anges sauvés, il y a des anges saints qui ne sont jamais tombés, et il y a des anges déchus qui ne sont jamais rachetés mais qui sont destinés au lac de feu préparé pour eux. Il n’y a jamais eu de salut pour des anges, donc Il n’a pas fait de promesse de salut et de sanctification et de glorification à des anges, et Il ne l’a pas faite à des humains puisqu’il n’y en avait pas. En fait il est très probable que lorsque cette promesse fut faite, il n’y avait aucun ange non plus, parce que les anges semblent avoir été créés à peu près au moment où toutes les autres choses furent créées.
Alors à qui fait-Il cette promesse ? Eh bien, ce doit être une promesse inter-trinitaire. Ce doit être une promesse que Dieu fait à l’intérieur de la Trinité. Et à qui alors fait-Il cette promesse ? Regardez avec moi à la deuxième lettre de Paul à Timothée et suivons ce chemin-là. 2 Timothée chapitre 1 :9. Le verset 8 finit par une référence à Dieu. « Il nous a sauvés et nous a adressé un saint appel. Et il ne l’a pas fait à cause de nos œuvres, mais à cause de Son propre plan et de Sa grâce, qui nous a été accordée en Jésus Christ » - et voici exactement la même phrase grecque que dans Tite 1 :2 : - « de toute éternité. »
Je ne sais pas pourquoi les traducteurs ont traduit, dans Tite 1 : 2 « avant l’origine des temps » (Colombe), alors qu’ici ils traduisent : « de toute éternité. » Cela signifie « avant que le temps débute. » Avant qu’il n’y ait le temps, Dieu a promis de sauver les pécheurs, de les sanctifier et de les glorifier. La question est : à qui a-t-Il fait cette promesse. Il ne l’a pas faite aux pécheurs. Ils n’étaient pas là. A qui l’a-t-Il faite?
Eh bien, le verset 9 dit : « …à cause de Son propre plan et de Sa grâce qui nous a été accordée en Christ Jésus, » et je vous le dis, la clé est juste là. Le Père a fait une promesse au Fils. Le salut tout entier vient de Dieu. Tout vient de Son plan et il est accordé en faveur de Christ. Donc ce que vous devez comprendre, dans cette grande doctrine de l’élection, est ceci. Le Père, à un moment de l’éternité passée, dit au Fils : « Je vais racheter des pécheurs et je le ferai pour Toi ; Je le ferai pour Toi. »
Pourquoi Dieu ferait-Il cela ? Parce qu’Il aime le Fils, et au 17ème chapitre de Jean, comme nous le verrons plus tard, le Fils célèbre l’amour mutuel qu’Il a avec le Père, et l’amour donne, et le Père détermine, dans Son amour éternel au sein de la Trinité, qu’Il exprimera Son amour pour le Fils en faisant au Fils un cadeau, et ce cadeau, essentiellement, va être une humanité rachetée. Si vous voulez, Il donne à Son Fils une épouse.
Dans le monde ancien, les pères choisissaient les épouses pour leurs fils. Les choses se faisaient ainsi. Personne ne choisissait pour soi. C’était la responsabilité du père. Et ici vous avez le modèle divin alors que Dieu décide qu’Il choisira une épouse pour Son Fils. C’est une manière par laquelle le Père peut exprimer Son amour pour Son Fils. La manière choisie pour le faire serait de donner à Son Fils une humanité rachetée.
Poursuivez cette idée au 6ème chapitre de Jean, un passage de l’Ecriture à laquelle nous nous référons souvent dans nos études de la Parole de Dieu, parce qu’il est fondamental. Dans Jean 6 :37, c’est crucial : « Tous ceux que mon Père me donne viendront à moi. » Voilà ce qu’il faut bien comprendre. Chaque personne sauvée est un cadeau du Père au Fils. Le Père a déterminé dans l’éternité passée qu’Il donnerait une épouse au Fils, qu’Il donnerait au Fils une humanité rachetée. La Bible nous dit qu’en fait Il a écrit leurs noms dans le Livre de Vie de l’Agneau, sachant que même avant la fondation du monde, l’Agneau devrait être immolé pour payer le prix de ce rachat.
Il y avait toujours une dot qui était payée pour une épouse, payée au père par celui qui prenait l’épouse. Dans ce cas-ci, le Père a dû donner Son propre Fils, le Fils a dû renoncer à Sa propre vie pour payer le prix pour acquérir Son épouse. Chaque individu sauvé fait partie de cette épouse. Même les saints de l’Ancien Testament sont inclus dans l’épouse et vont résider dans la Nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel comme une épouse parée pour son mari, qui devient la capitale de l’éternité, la ville nuptiale. Toute l’histoire de la rédemption tourne autour du Père cherchant une épouse pour Son Fils. Et le Père a décidé, avant la fondation du monde, qui serait l’épouse, et Il a écrit les noms de manière que toute personne qui vient à Christ soit donnée à Christ par le Père. C’est tout simplement une vérité époustouflante et glorieuse.
En fait, regardez au verset 44 : « Personne ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m’a envoyé ne l’attire. » Vous ne pouvez venir. Vous ne pouvez comprendre. Vous ne pouvez vous repentir. Vous ne pouvez pas croire. Ce n’est rien d’autre que ce que nous lisons dans le même chapitre, aux versets 64 et 65 : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi à moins que cela ne lui soit donné par mon Père. » C’est quelque chose qui est divinement accordé.
Alors comment se fait-il que des gens sont sauvés ? Ils sont choisis. Leurs noms sont inscrits dans le Livre de Vie de l’Agneau avant la fondation du monde. Chacun d’entre eux est un cadeau personnel du Père au Fils. Ensuite, retour au verset 37 : « Tout ceux que le Père me donne viendront à moi. » Si vous avez été donné, vous viendrez. C’est ce que les théologiens, au cours des siècles, ont appelé « la grâce irrésistible. » Si vous êtes choisis, si vous êtes un don du Père au Fils, vous viendrez.
La vie, la compréhension et la repentance et la foi vous seront données. Et le verset 37 dit : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. » Pourquoi ? Parce qu’il y a quelque chose d’intrinsèquement valable dans le pécheur ? Non ! C’est une des illusions évangéliques de nos jours, que nous sommes si merveilleux au point que Dieu ne peut pas nous résister. Il meurt d’amour pour nous, pour ce que nous sommes. Mais ce n’est pas cela du tout. La valeur n’est pas dans le don. La valeur est dans Celui qui donne le cadeau. C’est parce que le Fils aime si parfaitement le Père que tout ce que le Père donne au Fils prend une valeur infinie à cause du Donateur, non du don.
Je veux dire, je pense que nous comprenons ceci dans le sens naturel. Des cadeaux qui nous sont faits par des gens que nous aimons prennent une valeur qui dépasse leur valeur intrinsèque d’objet sur une étagère. Ce n’est pas qu’il y ait quoi que ce soit de particulièrement glorieux ou de merveilleux en nous, c’est parce que nous avons été donnés au Fils par le Père que nous devenons précieux pour le Fils. Et Il ne rejetterait jamais un don de Son Père.
Et puis au verset 39 : « Or, la volonté du Père qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, » - que je n’en perde aucun - « mais que je les ressuscite le dernier jour. » Verset 40 : « En effet, la volonté de mon Père, c’est que toute personne qui voit le Fils et croit en lui » - parce que le Père lui permet de le faire, la rend capable de le faire, toute personne qui fait cela, - « ait la vie éternelle, et moi je la ressusciterai le dernier jour. »
Commencez-vous à comprendre ? Le Père choisit une épouse, inscrit son nom. Au cours du temps, comme l’histoire se déroule, ceux que le Père a choisis sont donnés au Fils. Quand qu’ils se repentent et croient, le Fils les reçoit. Le Fils ne les rejette pas. Le Fils ne perd jamais aucun d’entre eux, mais les ressuscite le dernier jour. Et ce n’est pas basé sur notre valeur intrinsèque. Nous devenons précieux parce que le Fils chérit les dons de Son Père.
Ce même langage nous revient au 17ème chapitre de Jean. Vous voulez peut-être le voir. Certains ont appelé ce chapitre le Saint des Saints de l’Ecriture. Ici vous entrez profondément dans la communion interne de la Trinité, entre le Père et le Fils. Dans Jean 17, Jésus parle de nous au Père, parle au Père de Son épouse, de ceux que le Père a donnés.
Verset 9 : « C’est pour eux que je prie. » dit-Il, « je ne prie pas pour le monde, » - je ne parle pas du monde – « mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. » Et dans ce sens, les élus ont appartenu à Dieu depuis qu’ils ont été choisis. Ils Lui ont toujours appartenu. Et Il les donne en cadeau d’amour au Fils. Et le Fils dit « je demande pour eux, je prie pour eux. Je ne prie pas pour le monde mais pour ceux que tu m’as donnés ».
Verset 11 : Il s’attend à partir, à s’approcher de la croix. Et Il dit : « Désormais je ne suis plus dans le monde » - le moment approche où je serai parti, - « mais eux, ils sont dans le monde, tandis que je vais vers toi. Père Saint, » - maintenant écoutez ceci – « garde-les en ton nom, ce nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. » Or, c’est là un moment réellement profond de cette prière de Jésus. « Je vais partir », dit-Il, « et ils vont être ici et je vais vers Toi et je Te demande, Père de les garder. Je les ai gardés jusqu’ici. Les choses vont changer. Et je veux que Tu les gardes. »
Au verset 12, Il dit : « Lorsque j’étais avec eux, je les gardais en ton nom. » - ici de nouveau - « j’ai protégé ceux que tu m’as donnés et aucun ne d’eux ne s’est perdu, » excepté, bien sûr, Judas, qui n’était pas vraiment des leurs.
Vous voyez, Jésus dit : « Je les ai gardés, Père, je les ai gardés parce que Tu me les as donnés. » Je pense que Jésus ressent la séparation qui va avoir lieu. Et Il dit : « Père, il y aura un moment ici où je ne pourrai plus les garder. Père, pourrais-tu les garder au moment où je ne pourrai pas le faire, et lorsque je reviendrai à Toi, veux-Tu aussi les garder ? »
Et au moment où Jésus a été séparé de Son Père, Dieu est intervenu et a gardé les Siens. Et depuis que Christ est monté dans la gloire, Il a envoyé le Saint Esprit, qui est la garantie, les arrhes, celui qui nous garde, celui qui nous scelle.
Pourquoi tout cela ? Parce que nous sommes précieux. Pourquoi sommes-nous précieux ? Non parce que nous serions meilleurs en nous-mêmes que n’importe qui d’autre, mais parce que nous avons été donnés au Fils, comme cadeaux d’amour par le Père. Encore une fois, au verset 24, il est dit : « Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi. » Je veux qu’ils voient ma gloire. Père, je veux qu’ils viennent aux grandes noces, et je veux que Tu les gardes. Je ne veux en perdre aucun. Le Père n’en perdra aucun.L’Esprit nous scelle tous dans une rédemption éternelle.
Quel est l’objectif de tout cela ? Eh bien, le Père a choisi de donner une épouse au Fils. Pour quelle raison ? Pour aimer le Fils éternellement, pour servir le Fils pour toujours, pour louer le Fils à jamais, pour glorifier le Fils à jamais. Je veux dire, réfléchissez-y une seconde du point de vue d’une analogie terrestre, ce serait comme dire à votre conjoint : « Je t’aime tellement, je ne sais tout bonnement pas comment t’exprimer cet amour, alors ce que j’ai fait, c’est de rassembler une immense foule de gens, et ils vont passer tout leur temps et toute leur énergie à te suivre partout où tu iras, en te servant, en te louant. Ils seront ton chœur pour chanter alléluia rien que pour toi, ne faisant qu’exalter tes vertus, faisant tout ce que tu désireras. Et non seulement ça, mais ils reflèteront ta gloire, ils te ressembleront autant que possible, ils seront tout un chœur de clones pour chanter alléluia. Nous ne ferons que rayonner de tout ce qui est magnifique en Toi ! »
Vous direz : « C’est complètement fou ! » Certainement. Parce que nous ne pouvons concevoir qu’un humain mérite ce genre de louange. Mais Christ le mérite, et dans l’esprit du Père, Il est digne qu’une humanité rachetée remplisse les cieux éternels de louange et d’honneur rendus au Fils. Ils seront rassemblés, comme Apocalypse 4 et 5 les décrivent, autour du trône de Dieu, criant éternellement « Digne est l’Agneau, Digne est l’Agneau. » Et ils serviront Christ, et plus que cela, ils seront comme Lui car ils Le verront tel qu’Il est. Ils auront un corps comme Son corps de résurrection, dit Philippiens 3 :20-21.
Dans la mesure où l’humanité glorifiée peut ressembler à la divinité incarnée, nous serons comme Christ. C’est de cette manière que nous devons comprendre l’élection. C’est ce que Paul appelle, dans Philippiens 3 le prix de l’appel céleste, le prix d’être appelé c’est être rendu semblable à Christ. Etre rendu comme Christ, de manière à refléter Sa gloire, afin qu’Il soit le prōtotokos, le premier parmi beaucoup de frères, c’est-à-dire beaucoup qui sont devenus comme Lui. Nous devons porter Son image.
L’histoire de la rédemption se termine lorsque le dernier nom est racheté. C’est fini ! Et tout à la fin, le Père aura rassemblé l’épouse tout entière, et aura présenté l’épouse à Son Fils. Ce sera dans ce grand lieu final, la Nouvelle Jérusalem, toute ornée comme une épouse pour son époux. Elle sera éternellement la cité de l’épouse. Et tous les saints de tous les temps constitueront cette humanité rachetée, et tout ce que nous ferons pour toujours et éternellement et à jamais sera d’honorer le Seigneur Jésus Christ. Et cela plaira au Père, qui a un amour parfait pour le Fils.
Laissez-moi vous montrer encore un trait remarquable de cela. Regardez à 1 Corinthiens 15, 1 Corinthiens 15. Beaucoup est dit sur la consommation de toute chose, sur la fin de toute chose, mais le verset 25 dit comment Christ va régner, et mettre finalement tous Ses ennemis sous Ses pieds. Ceci considère comment tout se termine. Et au verset 26, l’abolition de la mort qui intervient tout à la fin de cet univers, tel que nous le connaissons.
Et tout à la fin, le verset 27 dit : « Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. » C’est lorsque le Père prend l’épouse pour la donner au Fils. Tout est là. Tout Lui est assujetti, ce qui veut dire toute l’humanité racheté. Nous y serons tous. L’histoire de la rédemption sera achevée. Cette terre et l’univers tel que nous le connaissons sera dissous comme des éléments qui fondent dans une chaleur ardente, dit Pierre. Toute l’histoire humaine sera terminée. Et l’épouse sera complète et donnée au Fils, tout Lui sera soumis.
Ensuite regardez au verset 28, c’est vraiment stupéfiant. « Lorsque tout lui aura été soumis, alors le Fils lui-même se soumettra à celui qui lui a soumis toute chose, afin que Dieu soit tout en tous. » Les amis, voilà un coup d’œil époustouflant vers la gloire de notre avenir !
Qu’est-il dit ? Ceci ! C’est que lorsque le Père donne l’épouse au Fils, lorsque tout est accompli et que la rédemption est faite, et que tous les rachetés sont rassemblés, que le Père a donné l’épouse au Fils, le Fils, dans un acte d’amour réciproque, se rend Lui-même au Père, avec Son épouse, afin que Dieu soit tout en tous.
Si vous n’avez du salut qu’une compréhension superficielle et sans profondeur, ceci aura emmené votre esprit là où il n’est jamais allé. Vous êtes en train d’être sauvés, mes amis, parce que vous êtes emportés dans une expression d’amour glorieux et divin entre le Père et le Fils. Cela nous dépasse immensément. Nous sommes, dans un sens, sauvés non pour une fin en nous-mêmes, mais comme un moyen pour une fin. Nous ne méritons pas d’être sauvés. L’enfer n’est pas injuste. L’enfer est juste. Le châtiment éternel est juste.
Mais Dieu est miséricordieux envers nous, pas à cause de notre propre valeur, mais parce qu’il estime tellement Son Fils au point de donner à Son Fils une humanité rachetée qui L’adorera à jamais de l’avoir sauvée, ajoutant une dimension d’adoration et de louange que les anges ne peuvent donner, et le Fils, ayant reçu Son épouse, se donne Lui-même et Son épouse de nouveau au Père dans un acte réciproque d’amour.
C’est là que tout se termine finalement, et c’est ce que Paul a dû avoir à l’esprit quand il a écrit aux Galates en disant : « J’éprouve de nouveau les douleurs de l’accouchement pour vous, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous. »« Je vous ai fiancés à un seul époux pour vous présenter à Christ comme une vierge pure, » dit-il aux Corinthiens. Il a compris cela. Cette doctrine de l’élection n’est pas quelque chose de philosophique. Ce n’est pas une abstraction. C’est le cœur et l’âme de toute rédemption. Et vous êtes chrétiens parce que le Père vous a choisis, le Père a inscrit vos noms, le Père vous a attirés, c’est pourquoi vous êtes venus, le Fils vous a reçus, et le Fils ne vous perdra pas, et le Fils vous ressuscitera, et le Père vous glorifiera parce que c’est ce qu’Il a décidé de faire dès le début. Vous êtes précieux parce que vous avez été choisis dans ce but de toute éternité.
Le prix – le Père a dit au Fils : « Il y a un prix pour ton épouse. » Et ce fut un prix coûteux. Il a porté en Son corps nos péchés sur la croix. Nous n’avons pas été rachetés par des choses corruptibles comme l’argent ou l’or, mais par le sang précieux, le sang de Christ, qui s’est sacrifié comme un agneau sans défaut et sans tache. Lui qui était riche, le Fils, riche en richesse célestes, s’est fait pauvre pour que nous, par Sa pauvreté, puissions être enrichis.
Vous savez, si vous pensez à la doctrine de l’élection sous cet angle, elle est tout simplement époustouflante. Le Père fait que le Fis devienne péché pour payer le prix d’une épouse indigne. Nous sommes à peine différents de la femme d’Osée, qui était une prostituée, et Osée est allé au marché payer le prix pour la racheter de sa prostitution. Ensuite il l’a aimée comme si elle était vierge, est-il dit. Nous sommes une épouse précieuse, achetée dans l’appauvrissement du Fils, et par Sa propre mort. Nous sommes précieux maintenant parce que nous avons été choisis par le Père pour le Fils.
Laissez-moi vous dire en concluant, comment vous devriez considérer la doctrine de l’élection. L’élection écrase l’orgueil. C’est la première chose à laquelle je voudrais que vous pensiez. Elle ne produit rien d’autre que l’humilité. Ce n’est pas du tout que vous avez cru parce que vous étiez plus intelligent que les autres, ou meilleur que les autres, ou plus sage que les autres. C’est parce que vous avez été choisis. Spurgeon appelait cette doctrine la doctrine qui, dans le monde entier, déshabille le plus. Il a dit : « Je ne connais rien, vraiment rien qui soit plus humiliant que cette doctrine de l’élection. » Il a dit : « Je suis parfois tombé à genoux devant elle en essayant de la comprendre, mais lorsque je m’en suis approché, et que la pensée m’a saisi que Dieu m’ait choisi depuis le commencement pour le salut, j’ai été stupéfait par cette pensée puissante, et du haut de mon vertige, mon âme est tombée, prostrée et brisée, disant : ’Seigneur, je ne suis rien, je suis moins que rien, pourquoi moi, pourquoi moi ?’ »
Cela, mon cher ami, cet écrasement de toute fierté est au cœur même de l’adoration, n’est-ce pas ? En revanche, cette doctrine exalte Dieu. Elle donne toute la gloire à Dieu. Cette doctrine déclare que comprendre la vérité, la foi en la vérité, la repentance du péché, et la puissance pour l’obéissance à l’Evangile, viennent tous de Dieu. Non pas à nous, non pas à nous, O Seigneur, mais à Ton nom donne gloire !
Et je pense, troisièmement, que cette doctrine est non seulement écrasante pour la fierté, et exaltante pour Dieu, elle produit la joie. En fait, elle plante dans notre cœur une sorte de joie débordante. Et son mystère contribue à la joie. C’est l’absence totale de notre capacité qui fortifie cette joie. C’est vrai, je suis continuellement inondé de joie.
Le Psaume 65 :5 dit : « Heureux celui que tu choisis et que tu fais approcher de toi… » Si le Seigneur ne nous avait pas choisis, nous serions comme Sodome, détruits. Au lieu de traînasser à discuter des sentiments rationnels qui sont parfois liés à cette doctrine, célébrez-la. Vous êtes aimés par Dieu d’un amour éternel.
Quatrièmement, c’est une vérité qui accorde des privilèges. Elle nous donne des bienfaits indicibles, et des bienfaits que nous ne pourrions jamais gagner par l’argent. « Dieu » …nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ. »
Non seulement cela, cinquièmement, c’est une doctrine qui produit la sainteté. Je ne sais pas ce qu’il en est de vous, mais je ne peux pas penser à autre chose de plus motivant pour vivre une vie sainte que la gratitude pour cet appel saint ! Je crois vraiment que comprendre la doctrine de l’élection produit la motivation la plus significative pour vivre pieusement. Spurgeon a encore dit : « Rien. Rien, sous l’influence gracieuse du Saint-Esprit, ne peut rendre un chrétien plus saint que la pensée qu’il a été choisi. » Puis-je pécher contre Dieu qui m’a choisi ? Vais-je transgresser les lois d’un tel amour ? Vais-je volontairement m’égarer malgré tant de miséricorde ? Vais-je mépriser une telle bonté éternelle ? Mon Dieu, parce que Tu m’as choisi, je veux t’aimer, je veux vivre pour Toi, je veux me donner à toi pour toujours !
Et sixièmement, elle donne de la force. Franchement, elle me met en paix devant chaque situation. Je suis choisi. Et Philippiens 1 :6 dit : « Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la poursuivra jusqu’à son terme, jusqu’au jour de Jésus Christ. » Et si le Père vous attire, que vous venez, que vous croyez, et que le Fils vous reçoit, et qu’Il ne vous perd jamais, mais vous ressuscite le dernier jour, il y a en cela un grand encouragement, une grande force, quelles que soient les circonstances de la vie.
Il y a une certaine audace, une certaine confiance, une certaine solidité, une force, une absence de crainte, si vous voulez, qui appartiennent à ceux qui comprennent qu’ils sont choisis, et que les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables. C’est le bonheur de cette doctrine. Elle écrase l’orgueil, exalte Dieu, donne de la joie, elle accorde des privilèges, elle encourage la sainteté, et donne de la force.
Et osons-nous ignorer une telle doctrine ? Si nous l’ignorons, ou la nions ou la rejetons, nous volons à Dieu Sa gloire. Nous devons glorifier Dieu en tant que notre Rédempteur. Nous devons glorifier Dieu comme Celui qui donne la vie et l’intelligence, et la repentance, et la foi dont nous sommes incapables. Si nous nions cette doctrine, alors il ne nous reste qu’une incompréhension de notre propre faiblesse, et nous perdons entièrement le sens du plan de toute l’histoire de la rédemption.
A ce stade, quelqu’une dirait : « Alors, comment savez-vous si vous êtes un élu ? » Croyez-vous à l’Evangile ? Vous êtes-vous repentis de votre péché ? Désirez-vous obéir au Seigneur ? Aimez-vous le Seigneur Jésus Christ ? C’est la preuve, parce que c’est impossible indépendamment de la puissante œuvre souveraine de Dieu.
Nous pourrions en dire beaucoup plus sur la doctrine de l’élection, mais nous avançons dans des choses très importantes. Nous avons commencé par la persévérance, par l’éternité de notre salut. Et je vous ai dit qu’il doit être éternel, parce qu’il est basé sur l’élection. C’est ainsi que nous sommes revenus à la doctrine de l’élection.
Maintenant nous allons revenir à une autre doctrine, la doctrine de la dépravation humaine ; la raison pour laquelle vous ne pouvez être sauvés à moins que Dieu ne choisisse de vous sauver, est parce que vous êtes incapables de croire. Et cela nous fait entrer dans la doctrine de la dépravation.
Les gens qui ne comprennent pas la préservation, la persévérance ou la sécurité éternelle ne les comprennent pas parce qu’ils ne comprennent la doctrine de l’élection. Ceux qui rejettent la doctrine de l’élection et qui croient que le pécheur choisit tout seul de croire ne comprennent pas la doctrine de la dépravation. Si vous croyez que les pécheurs peuvent se sauver tout seuls, alors ce n’est plus seulement l’œuvre de Dieu, c’est quelque chose que les pécheurs font, alors on ne comprend pas la nature du péché. Donc, la prochaine fois, nous allons continuer dans notre voyage en arrière vers la doctrine, avec la doctrine de la dépravation. Prions.
Père, nous Te remercions, pour cette vérité glorieuse dérangeante et bouleversante. Elle nous dépasse. D’une part, elle nous laisse les bras ballants, et de l’autre elle nous submerge de joie. Nous Te remercions de nous avoir rachetés. Nous ne savons pas pourquoi Tu nous as choisis. Nous ne savons pas pourquoi Tu nous as réveillés, ou pourquoi ce soir, ici dans cette église Tu vas en réveiller d’autres d’entre les morts et Tu vas faire en sorte qu’Ils soient capables de comprendre ce qu’ils n’ont jamais compris, comme nous l’avons entendu dans les témoignages de baptêmes aujourd’hui.
Ta puissance impressionnante vient apporter la vie là où règne la mort, la lumière là où il y a des ténèbres, la vérité là où il y a la fraude, la repentance là où il y a l’amour de l’iniquité. Mais, O Dieu, combien nous Te remercions de nous avoir choisis, et nous Te demandons de continuer à faire que nous soyons remplis de louange. Que nous puissions devenir des experts dans cette vie, à faire ce que nous ferons pour toujours, louer et glorifier Ton nom pour notre rédemption.
Et nous prions aujourd’hui, Seigneur, que Tu veuilles sauver d’autres pécheurs, les ajoutant à Ton Eglise, à Ton épouse, et que Tu nous utilise comme des instruments, comme Tu l’as fait avec Paul, pour apporter la vérité de manière que les élus puissent l’entendre et croire, et qu’ainsi ceux qui croient puissent avoir la connaissance qui produit la piété, qu’ils apprennent à vivre dans l’espérance de notre gloire éternelle.
Nous savons que c’est Ton plan depuis avant la fondation du monde, et Tu vas l’accomplir entièrement. Nous Te louons et Te remercions et nous sommes inondés de joie que Tu nous aies choisis. Nous répondons de la seule manière possible, par l’obéissance et la fidélité à Ton égard, pour exprimer notre amour ; nous T’aimons parce que Tu nous as aimés le premier. Nous nous offrons de nouveau à Toi, au nom de Ton Fils. Amen.
FIN
(Citations bibliques: Version Segond 21, sauf autre mention)

This article is also available and sold as a booklet.