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Ce soir, je veux parler du Pape et de la Papauté parce que cela a tellement fait la une ces jours-ci ! Ce ne sera pas vraiment un sermon, je vais juste essayer de vous en faire comprendre un peu plus. Je parlerai du Pape lui-même et ensuite parlerai de la papauté en général. Je vous dirai au début ce qui est en jeu, parce que ce que je vais dire va offenser ceux qui sont de fervents catholiques. Ça va sûrement offenser ceux qui croient que les catholiques sont des frères et des sœurs en Christ. Certains le liront comme méchant et sans amour, mais rien n'est plus aimant que la vérité. Laisser quelqu'un dans une paroisse dans un faux système, ce n’est pas l'aimer du tout. Sauver les personnes d'une religion accablante et fausse est la seule chose aimante à faire.

Il y a beaucoup en jeu ici. Il y a quelques années, quelques protestants évangéliques se sont réunis, Chuck Colson, Bill Bright et quelques autres, ils ont rencontré des catholiques romains et ils ont pondu un document intitulé « Les Evangéliques et les Catholiques ensemble. » Dans ce document ils ont célébré une foi commune et une mission commune. Ils ont dit que nous devons nous embrasser et accomplir ensemble cette mission de l'Évangile. Cela a beaucoup choqué, pour ainsi dire, - tous ceux qui affirment clairement un évangile biblique. Il y a eu immédiatement un mouvement contre ce document et toutes sortes de choses ont été mises à la charge des signataires d'ECT. Peut-être le plus remarquable, du moins d'après mon expérience, fut une session privée spéciale en Floride où j'ai été enfermé avec un groupe de personnes formidables pendant une période de sept heures, y compris celles de l'autre côté : J.I. Packer, Charles Colson étant les notables ; Bill Bright de Campus Pour Christ.

R.C. Sproul, Michael Horton et moi, nous représentions le côté biblique et réformé de la théologie, et pendant sept heures nous en avons parlé. Qu'est-ce que l'évangile ? Les catholiques sont-ils sauvés ou pas ? C'est vraiment important ! Est-ce que les anglicans sont sauvés ou pas ? Est-ce que tous ceux qui sont dans la « chrétienté » sont automatiquement sauvés ? Sont-ils sauvés parce qu'ils sont baptisés ? Sont-ils sauvés parce qu'ils « croient en Jésus ? » Ce fut une discussion très animée sur plusieurs points. Qu'est-ce qui était en jeu ? Je vais vous dire ce qui était en jeu. Ce qui était en jeu, c'était notre décision d’évangéliser ou pas les catholiques romains. Un milliard d'entre eux dans le monde, sont-ils un champ de mission ou sont-ils nos co-travailleurs pour le Christ ? Cela change tout. Tout !

De l'autre côté, un des principaux évangélistes a dit : « Je pense que c'est tellement merveilleux que nous puissions voir les catholiques comme des chrétiens, parce que cela signifie que des millions et des millions de personnes sont chrétiennes. J'étais absolument incrédule. Je suis presque tombé de ma chaise. C'était une réunion monumentale. Nous venions de racheter des millions de personnes sans quitter la pièce. Mais c'est ce qui est en jeu dans tout cela. Les catholiques romains sont-ils un champ de mission ou devons-nous les embrasser en tant que frères et sœurs en Jésus-Christ ?

L'humeur de l'évangélisme aujourd'hui est de les embrasser. C'est ce que tous les porte-paroles autoproclamés du milieu évangélique continuent de dire dans les médias ; certains d'entre eux sont des évangélistes, mais pour la plupart des évangélistes selon leur propre définition. Ces personnes sont nos frères et sœurs en Christ ; en effet le Pape, le plus grand chef spirituel et moral des 100 dernières années dans le monde est notre frère en Christ. Le pape est-il au paradis ? Bien sûr que le pape est au paradis. Il était bon et il a souffert, etc…

Reclasser le pape, reclasser les catholiques comme des croyants n'est pas si simple. Cela a des implications massives. Il a des implications qui renversent littéralement des siècles d'effort missionnaire. Il a des implications massives qui renversent des siècles, voire des millénaires, de martyre. Dans la longue guerre contre la vérité, l'ennemi le plus redoutable, le plus impitoyable et le plus trompeur a été le catholicisme romain. C'est un apostat, corrompu, hérétique, et faux christianisme. C'est un front pour le royaume de Satan. La véritable église du Seigneur Jésus-Christ a toujours compris cela. Et même à travers les âges des ténèbres, de 400 à 1500, avant la Réforme, les vrais croyants chrétiens se sont séparés de ce système et ont été brutalement punis et exécutés pour l’avoir rejeté.

Ce n'est pas mon propos ce soir d'aborder tout ce qu’est le catholicisme romain et nous le ferons à l'automne. Nous y jetterons, par contre, un coup d'œil sous de nombreux angles, mais les croyants tout au long de ces siècles ainsi que les croyants authentiques et perspicaces comprennent aujourd'hui que c'est un faux système. Il a un faux sacerdoce. Il a une fausse source de révélation, la tradition dans le magistère. Il a un pouvoir illégitime qui lui est accordé par ce magistère, cette curie papale. Il s'engage dans l'idolâtrie par le culte des saints et la vénération des anges. Il conduit une exultation horrible de Marie au-dessus du Christ et même de Dieu. Il conduit un sacrement tordu de la messe par laquelle Jésus est sacrifié encore et encore.

Ce système offre un faux pardon à travers le confessionnal. Il appelle à l'inutilité du baptême des enfants et des autres sacrements. Motivé par l'argent, il a inventé le purgatoire. Et en passant, le purgatoire est ce qui fait fonctionner tout le système. Sortez le purgatoire et il est difficile d’être catholique. Les personnes s'y accrochent à cause de la tromperie du purgatoire. Le purgatoire est le filet de sécurité. Quand vous mourez, vous n’irez pas en enfer, vous irez au purgatoire, vous réglerez les choses et vous arriverez finalement au paradis si vous avez été un bon catholique. Enlevez ce filet de sécurité, c'est difficile à vendre parce que dans le système catholique, vous ne pouvez jamais savoir que vous êtes sauvé ou pas. Vous ne pouvez jamais savoir si vous irez au paradis. Vous continuez à essayer et à essayer. Comme l'a dit le prêtre dans une émission de télévision l'autre soir, nous sommes tous engagés dans un long voyage vers la perfection. Eh bien, si vous êtes engagé dans un long voyage vers la perfection, c'est assez décourageant.

Les personnes de ce système se sentent coupables, ils ont peur, ils ne savent pas s'ils vont ou non entrer dans le royaume. La menace d'un péché mortel qui vous rejette dehors à nouveau, et la seule chose qui le fait fonctionner, c'est le purgatoire. S'il n'y a pas de purgatoire, s'il n'y a pas de filet de sécurité pour m'attraper, alors donnez-moi l'occasion d'aller au paradis. C'est une seconde chance. C'est une autre chance après la mort. Je ne peux pas concevoir cela. Ils ont donc dû inventer le purgatoire. Sinon c’est trop difficile.

Le mensonge des indulgences, la vente du pardon pour de l'argent, le faux évangile des œuvres - vous participez à votre salut par vos bonnes œuvres - l'abomination des idoles et des reliques, les prières pour les morts, la perversion du célibat forcé, et ainsi de suite… mais au sommet de la pile de tout cela se trouve l'étonnante et incroyable papauté. Le Pape est celui qui est au sommet de l'Eglise Catholique Romaine et qui, en un mot, a usurpé la direction du Christ sur Son église. Les réformateurs ont toujours compris cela. Avec une audace sans honte, ils ont compris cela, ils ont déclaré cela et ils ont affronté la mort pour cela. Martin Luther, 1483-1546, a prouvé par les révélations de Daniel et Jean, par les épîtres de Paul, Pierre et Jude, dit l'historien D'Aubigné, que le règne de l'antéchrist prédit et décrit dans la Bible n'était autre que la papauté et tout le peuple a dit : « Amen ! » « Une terreur sainte s'est emparée de leurs âmes. C'était l'antéchrist qu'ils voyaient assis sur le trône pontifical. Cette nouvelle idée, tirée d'une plus grande force des descriptions prophétiques lancées par Luther au milieu de ses contemporains, infligea le plus terrible coup à Rome. »

Sur la base de son étude des Écritures, Martin Luther a finalement déclaré : « Nous sommes convaincus que la papauté est le siège de la semence du vrai et véritable antéchrist. Luther a dit : « Je suis convaincu que si, à ce moment-là, Saint Pierre en personne avait prêché tous les articles de la Sainte Écriture mais avait nié l'autorité, le pouvoir et la primauté du Pape, en disant que le Pape n’est pas à la tête du christianisme, il aurait été pendu. » Pourtant, si le Christ Lui-même était de nouveau sur terre et devait prêcher, le Pape le crucifierait sans aucun doute encore une fois.

Jean Calvin, 1509-1564, « Certaines personnes nous jugent trop sévères quand nous appelons le Pontife romain l’antéchrist, mais ceux qui sont de cette opinion ne considèrent pas qu'ils apportent la même accusation de présomption contre Paul lui-même après qui nous parlons et dont nous adoptons la langue. Je montrerai brièvement que les paroles de Paul dans 2 Thessaloniciens 2 ne peuvent pas être interprétées autrement que par celles qui les appliquent à la papauté. » Ils voyaient, dans l'antéchrist, la papauté, le Pape. Pourquoi ? Parce qu'ils avaient une idée spéciale qu’en fait, l'antéchrist final devait être un Pape ? Non ! Parce que le Pape a personnifié tout ce que l'Écriture a décrit comme de l'antéchrist.

John Knox, 1505-1572, le grand presbytérien écossais a cherché à contrecarrer la tyrannie que le Pape lui-même avait exercée pendant tant d'années sur l'église. Il a lui-même dit que la papauté est l'antéchrist même, le Pape étant le fils de la perdition dont Paul parle. Thomas Cranmer, l'un des grands martyrs d'Angleterre, mourut en 1556 et dit: « Rome est le siège de l'antéchrist et le Pape, lui-même, l'antéchrist et je pourrais le prouver par de nombreuses écritures. » La Confession de Westminster a été écrite en 1647. La confession de Westminster, la confession des réformateurs dit : « Il n'y a pas d'autre chef de l'église que le Seigneur Jésus-Christ. Le Pape de Rome ne peut, en aucun cas, en être le chef ; mais c'est cet antéchrist, cet homme de péché, fils de perdition, qui s'exalte dans l'église contre Christ et tout ce qui s'appelle Dieu. »

Et encore une fois je dis que ce n'est pas le fait qu'il soit l'antéchrist final, mais il est, en son temps et dans cet âge, l'incarnation même de l'antéchrist. Et il y a, dit Jean, plusieurs antéchrists dans le monde avant le dernier. Cotton Mather, encore un puritain américain qui mourut en 1728 a dit, « Les oracles de Dieu prédisent la montée d'un antéchrist dans l'Église chrétienne : et dans le Pape de Rome, toutes les caractéristiques de cet Antéchrist sont si merveilleusement décrites que si quelqu'un lit les Ecritures mais ne le voient pas, il est frappé d’aveuglement. » Et Spurgeon a dit, « Il est de la responsabilité et du devoir de chaque chrétien de prier contre cet Antéchrist, et quant à l'antéchrist, aucun homme sensé ne devrait soulever la question. Si ce n'est pas le papisme dans l'église de Rome, il n'y a rien dans le monde qui puisse être appelé par ce nom. » Encore une fois, je stipule que Jean a dit qu'il y a beaucoup d'antéchrists. En voici l'incarnation suprême pour ces grands chefs réformés à travers les âges.

Spurgeon a poursuivi en disant : « Le papisme est contraire à l'évangile du Christ ; il est l'antéchrist et nous devrions prier contre lui. Cela devrait être la prière quotidienne de chaque croyant que l'antéchrist soit jeté comme une meule dans le déluge et pour le Christ, parce qu'il blesse le Christ, parce qu'il prive le Christ de Sa gloire, parce qu'il met l'efficacité sacramentelle à la place de Son expiation et il lève un morceau de pain à la place du Sauveur et quelques gouttes d'eau à la place du Saint-Esprit. Il met un simple homme faillible comme nous-mêmes en tant que vicaire du Christ sur terre. Si nous prions contre lui, parce que c'est contre lui, nous aimerons les personnes bien que nous détestions leurs erreurs. Nous aimerons leurs âmes bien que nous rejetions et détestions leurs dogmes. Et ainsi le souffle de nos prières sera adouci parce que nous tournons nos visages vers le Christ quand nous prions. »

C'était en 1553-1558, cinq années terribles pour l’Angleterre avec le règne de « Bloody Mary » et tout cela commença sept ans après la mort de Luther. Mary est venue en Angleterre et a restauré l'autorité du Pape et immédiatement toutes les Bibles ont été retirées des églises. Toute impression de la Bible a cessé et a été interdite. C'était devenu un crime capital. Huit cents pasteurs anglais s'enfuirent à Genève. Trois cents protestants ont été brûlés sur le bûcher. Le premier martyr de Mary a été John Rogers, un pasteur de Londres qui a traduit la merveilleuse Bible Tyndale-Matthews - j'ai tenu une de ces premières éditions dans ma propre main. Ridley et Latimer, les deux célèbres martyrs ont été brûlés sur le bûcher d'Oxford. Et William Tyndale que Dieu avait béni, un homme chaste pendant des années a finalement été martyrisé pour le crime d’avoir traduit la Bible en anglais et tout cela sous la direction et pour la satisfaction du système romain et du pape.

Luther, dans les petits articles, a écrit ceci : « Toutes les choses que le Pape, d'une puissance fausse, espiègle, blasphématoire et arrogante a faites et entreprises, ont été et sont encore des affaires et des transactions purement diaboliques pour la ruine de toute la Saint Église chrétienne et pour la destruction du premier et principal article concernant la rédemption faite par Jésus-Christ. » Luther n'a pas mâché ses mots. Il a ajouté : « Le Pape est l'antéchrist lui-même qui s'élève au-dessus et s'oppose au Christ parce qu'il ne permet pas aux chrétiens d'être sauvés. » Luther dit : « Ce n'est rien d'autre que le diable lui-même, car par-dessus et contre Dieu il exhorte et diffuse ses faussetés papales concernant les messes, le purgatoire, la vie monastique, ses propres œuvres, le culte divin fictif, qui est la papauté même, et condamne, assassine et torture tous les chrétiens qui n'exaltent pas et n'honorent pas ces abominations du pape avant tout. Donc, si nous ne pouvons pas adorer le diable lui-même en tant que Seigneur et Dieu, nous ne pouvons pas non plus supporter son apôtre, le pape. Car mentir, tuer et détruire éternellement un corps et une âme, voilà en quoi consiste réellement son gouvernement papal. »

De retour à Spurgeon, « De tous les rêves qui ont toujours fait illusion aux hommes, et probablement tous les blasphèmes qui n’ont jamais été prononcés, il n'y en a jamais eu de plus absurde et de plus fécond que l'idée que l'évêque de Rome puisse être à la tête de l'église de Jésus-Christ. » Non, ces papes meurent et comment l'église pourrait-elle vivre si sa tête était morte ? Le vrai chef vit toujours et l'église vit toujours en Lui. Et Spurgeon a dit, « Un homme » - c'est très intéressant – « Un homme qui trompe d'autres personnes par degrés finit par se tromper lui-même. La délirante fait d'abord des dupes des autres et devient ensuite une tromperie pour lui-même. Je n’ai aucun doute que le Pape se croit vraiment infaillible et il doit être salué comme « Sa Sainteté. » Cela a dû lui prendre un certain temps pour arriver à cette éminence de la tromperie de soi. Mais il doit le faire, maintenant, et tout le monde qui embrasse son orteil le confirme dans cette idée folle. Quand tout le monde croit à un mensonge flatteur à votre sujet, vous venez enfin de le croire vous-même ou du moins d’y songer.

« Les pharisiens, continuellement appelés les rabbins instruits, les pères, les saints scribes, les docteurs dévoués et pieux, les maîtres sanctifiés, croyaient aux compliments flatteurs. Ils utilisaient de grandes phrases à cette époque et les docteurs de la divinité étaient très nombreux, presque aussi nombreux qu'ils le sont maintenant. La foule des docteurs et des rabbins s'entraidait en répétant les beaux noms pour décrire les uns et les autres jusqu'à ce qu'ils croient à leur signification. Chers amis, dit Spurgeon, il est très difficile de recevoir l'honneur et de s'y attendre, et pourtant, garder la vue car les yeux des hommes s'atrophient peu à peu à travers la fumée de l'encens qui brûle devant eux. Et quand leurs yeux s'obscurcissent d'orgueil, leurs propres images cachent la croix et les rendent incapables de croire à la vérité. »

Spurgeon a dit : « Christ n'a pas racheté Son église avec Son sang pour que le Pape vienne Lui voler la gloire. Le Pape n'est jamais venu du ciel sur la terre. Il n'a jamais versé son cœur même pour racheter son peuple. C’est un pauvre pécheur, un simple homme, placé en hauteur pour être admiré par toutes les nations et pour se faire appeler le représentant de Dieu sur la terre. Christ a toujours été le chef de son église. » Spurgeon savait ce que les réformateurs savaient, ce que tout véritable étudiant de l'Écriture sait. Le Pape se trouvait au sommet d'un système illégitime, particulièrement et spécifiquement au sommet d'un sacerdoce illégitime. Et Spurgeon a écrit ceci : « Quand un homme s'avance avec toutes sortes de vêtements curieux et dit qu'il est prêtre, le plus pauvre des enfants de Dieu peut dire : « Reste loin et ne m’empêche pas de faire mon travail. Je suis un prêtre. Je ne sais pas ce que tu peux être. Tu dois sûrement être un prêtre de Baal. » Car la seule mention du mot « vêtement sacerdotal » dans les écritures est en rapport avec le temple de Baal.

« Le sacerdoce appartient à tous les saints. Ils vous appellent parfois laïcs, mais le Saint-Esprit dit de tous les saints : « Vous êtes les klôros de Dieu. » Vous êtes le clergé de Dieu. Chaque enfant de Dieu est un ecclésiastique ou un clergé. Il n'y a pas de distinctions sacerdotales connues dans l'Écriture. « Qu’ils disparaissent », dit Spurgeon, « Qu’ils disparaissent pour toujours ». Le livre de prières dit : « Alors le prêtre dira » - quel dommage que ce mot s’y trouve - le mot même « prêtre » a l'odeur du soufre de Rome, et tant qu’il reste, l'Église d'Angleterre sentira aussi mauvais. Vous vous appelez prêtre, monsieur ? Je me demande : les hommes n'ont-ils pas honte de prendre le titre. Quand je pense à ce que les prêtres ont fait à tous les âges, ce que les prêtres liés à l'Église de Rome ont fait, je répète ce que j'ai souvent dit. Je préférais qu’un homme me pointe du doigt dans la rue en m’appelant un diable plutôt que prêtre, car aussi mauvais qu’est le diable, il a difficilement pu égaler les crimes, les cruautés et les vilenies qui ont été traités sous couvert d'un sacerdoce spécial.

Que nous en soyons délivrés, mais le sacerdoce des saints de Dieu, le sacerdoce de sainteté qui offre la prière et la louange à Dieu, nous l'avons parce que Tu nous as faits prêtres. Ce sont les saints. L'Empire romain est donc, aux yeux de ces hommes de Dieu à travers les âges, une ligne de front contre Satan. Et pour Spurgeon, Rome est un ennemi mortel, tout d'abord, et ensuite un champ de mission. Spurgeon a dit que nous ne devons avoir aucune trêve et ne pas faire de traité avec Rome. Il a dit ceci : « La guerre ! La guerre jusqu’au couteaux avec elle ! La paix est impossible. Il ne peut pas y avoir la paix, nous ne pouvons pas avoir la paix avec Rome. Elle déteste la vraie église et nous pouvons seulement dire que la haine est réciproque. Nous ne voulons pas mettre la main sur ses prêtres. Nous ne toucherions pas un cheveu de leurs têtes. Qu'ils soient libres, mais leur doctrine, nous la détruirions de la face de la terre comme la doctrine des démons.

« O Dieu, laisse cette chose périr, qu’elle devienne comme la graisse des agneaux, consumée dans la fumée. Laisse-la se consommer dans le feu. » Vous pouvez presque entendre prêcher cela dans le tabernacle à Londres. Il poursuit en disant : « Nous devons combattre les batailles du Seigneur contre cette erreur géante, quelle que soit la forme qu'elle prend, et nous devons faire ainsi avec toutes les erreurs qui polluent l'église. Tuons-les complètement ! Que personne ne s'échappe ! Combattez les batailles du Seigneur, même si c'est une erreur dans l'église évangélique, nous devons la frapper. » Nous nous tenons sur ces fondements. Quelle est notre réponse à ce problème actuel, une trêve avec Rome ? Allons-nous trahir les martyrs ? Allons-nous trahir l'histoire de notre foi ? Allons-nous trahir ceux qui ont vécu et sont morts pour nous obtenir la vérité ? Allons-nous trahir les Tyndale, les Luther, les Calvin et tous les autres ? Sommes-nous si insensés, sommes-nous si aveugles, sommes-nous si ignorants, sommes-nous si infidèles, sommes-nous si lâches que nous ne combattrons pas ?

L'ignorance doctrinale de l'église évangélique est choquante et ne correspond qu’à sa lâcheté, je crains. Cela a certainement été révélé à tout le monde par la réponse récente à la mort du Pape et à l'installation de son successeur. La promotion du catholicisme que nous avons vue dans les médias au cours des derniers mois n'a pas eu d'égal dans l'histoire. C'est la plus grande promotion du dogme catholique dans l'histoire de ce système. Les médias du monde ont mis de côté la pédophilie écœurante, les problèmes d'abus, pour parader la pompe et les circonstances de ce faux système comme s'il était vraiment tout glorieux. C'est une illustration classique de la vieille histoire des nouveaux vêtements de l'empereur. Spirituellement, c'est nu. Et nous sommes ici au moment même où le catholicisme romain reçoit, à travers le médium du diable - puisqu'il contrôle les deux - sa plus grande exposition, il perpétue sur le monde sa plus grande séduction. Il apporte au monde son illusion accablante comme jamais auparavant et les protestants et les représentants évangéliques ne font qu’adopter cela et ses hérésies damnables.

Avez-vous remarqué à quel point les médias sont peu critiques ? Avez-vous remarqué qu'ils n'évoquent jamais le scandale des prêtres ? Nous entendons les personnes dire : « Le catholicisme est une dénomination différente. » Le catholicisme n'est pas une dénomination différente, c'est une religion différente. Je ne pense pas que les personnes connaissent la différence entre une dénomination et une religion. Rome a-t-elle changé ? Non ! Rome se métamorphose. Rome est un caméléon. Tout ce qu’elle doit faire dans n'importe quelle nation au moment voulu, elle le fera. Tout ce qu’elle doit faire. Voilà comment le diable fonctionne toujours. Il bouge, il change, pour devenir ce qui l'emporte sur les personnes. Mais voici que l'évangélisme protestant abandonne la saine doctrine, humiliant le nom du Christ, et tout cela en relief audacieux pour que le monde entier puisse voir. Et le monde observe la mort du pape Jean-Paul II dans un spectacle inégalé de culte donné à un homme.

La question posée est : Est-ce que le Pape est dans le ciel ? Et vous entendez toutes ces personnes dire « oui ». On m'a demandé : « Le pape est-il au ciel ? » Et ma réponse est : « Le pape est-il catholique ? » N'est-ce pas là la réponse ? Je pense que c’est ça. Je pense que le pape est catholique. Croit-il à la théologie catholique ? Oui ! Il est le gardien de la théologie catholique. Vous entrez par les œuvres, par Marie, par la pénitence, par le baptême, par la confession, par le chapelet. Non ! Ceci est un autre évangile. Ce n'est pas le vrai évangile. Il y a quelques semaines, dans deux messages, nous avons parlé de la nature de la foi qui sauve et nous vous avons rappelé que le Salut est par la foi seule. Pas par le catholicisme, par une combinaison de grâce, de foi et d'œuvres. Mais nous savons ce que le Nouveau Testament enseigne.

« Personne », dit Romains 3 : 20, « ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché. » Romains 3 : 26, « Dieu justifie celui qui a la foi en Jésus. » La foi seule, le Christ seul. Romains 3 : 28, « Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. » Romains 4, « Si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu. » Mais que disent les Ecritures ? Il croyait en Dieu et cela lui était crédité comme justice. Quand un homme travaille, son salaire ne lui est pas imputé comme un don, mais comme une obligation. Cependant, pour l'homme qui ne travaille pas, mais qui fait confiance à Dieu, qui justifie les méchants, sa foi est créditée comme justice.

Romains 4, « En effet, ce n'est pas par la loi que l'héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c'est par la justice de la foi. », versets 13 et 14. Romains 9: 30-32, « Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi » ; Romains 10 : 4, « Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. » Romains 11 : 5-6, « Or, si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres; autrement la grâce n'est plus une grâce. » Galates 2 : 16, « Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les œuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. »

Galates 3 : 10, « Car tous ceux qui s'attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit : maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique. » « Les justes vivront par la foi. » Ephésiens 2 : 8-9, « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. » Paul, dans Philippiens 3, donne son témoignage. Il dit : « et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi ». Tite 3, « il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit. »

Vous connaissez tous ces versets. Le salut est par la foi seule, en Christ seul, par la seule grâce de Dieu. Quand vous mettez votre confiance en Jésus-Christ, Dieu vous déclare juste, non pas parce que vous l’êtes, mais parce qu'Il vous impute la justice de Christ, parce qu'Il prend votre péché sur Lui. Christ porte votre péché, vous recevez Sa justice. C'est la gloire de la grande doctrine de la justification. Le catholicisme romain ne le croit pas. Le Concile de Trente, 1545-1563, a publié des déclarations. Écoutez-en quelques-unes.

« Pour ceux qui travaillent bien jusqu'à la fin et font confiance à Dieu, la vie éternelle doit être offerte. » Cela ne ressemble en rien à ce que je viens de lire. « Pour ceux qui travaillent bien jusqu'à la fin et qui ont confiance en Dieu, la vie éternelle doit être offerte. » Écoutez ceci. « Elle est donnée comme une récompense promise par Dieu Lui-même pour s’être fidèlement donné à leurs bonnes œuvres et à leurs mérites. Car ces mêmes œuvres, qui ont été accomplies en Dieu, ont pleinement satisfait la loi divine selon l'état de cette vie et ont vraiment mérité la vie éternelle. » La vie éternelle dans le système catholique c’est quelque chose que vous gagnez par vos œuvres. Vous la méritez et vous la recevez à cause de votre mérite. C'est une contradiction absolue et totale. C'est un autre évangile.

Il y a des centaines de canons qui sont sortis du Concile de Trente. Je vais juste en partager quelques-uns. J’en ai déjà partagé il y a deux semaines, mais certains des canons… écoutez bien. C'est ce que dit le Concile de Trente, c'est le dogme catholique. « Si quelqu'un dit que le pécheur est justifié par la foi seule » - c'est-à-dire que rien d'autre n'est requis pour coopérer – « pour obtenir la grâce de la justification, et qu'il n'est nullement nécessaire qu'il soit préparé et disposé par l'action de sa propre volonté, qu'il soit anathème. » C’est la condamnation prononcée sur quiconque dit que le salut est par la foi seule. Ceux-ci étaient directement dirigés vers les réformateurs.

Un autre, « Si quelqu'un dit qu’être justifié par la foi n'est rien d'autre que la confiance dans la miséricorde divine qui remet les péchés pour l'amour du Christ, ou que c'est cette confiance seule qui nous justifie, qu'il soit anathème. » Encore ! Un autre, « Si quelqu'un dit que la justice reçue n'est pas préservée et augmentée devant Dieu par de bonnes œuvres, mais que ces œuvres sont simplement les fruits, les signes de justification obtenus et non la cause de son augmentation, qu'il soit anathème. En d'autres termes, les réformateurs comprenaient aussi dans la Bible, comme tous les vrais croyants, que les œuvres sont le résultat de la justification et non la cause. Mais si vous dites cela, vous êtes maudit par le catholicisme romain et le Concile de Trente.

Voici le dernier. « Si quelqu'un dit que les bonnes œuvres de celui qui est justifié sont de telle sorte qu’ils sont des dons de Dieu et qu'ils ne sont pas seulement les bons mérites de Celui qui justifie ou par celui qui est justifié par les bonnes œuvres, accomplit par la grâce de Dieu et le mérite de Jésus-Christ, dont Il est le membre vivant, ne mérite pas une augmentation de la grâce ou de la vie éternelle et, au cas où il meurt dans la grâce, l'accomplissement de la vie éternelle elle-même et sa gloire, qu'il soit anathème. L’idée est que vous continuez à faire plus de bonnes œuvres et ainsi vous augmentez la grâce. Dieu augmente la grâce. Vous augmentez les œuvres et, ensemble, vous atteignez un taux de sanctification de plus en plus élevé qu'ils appellent la justification, jusqu'à ce que vous ayez finalement obtenu la vie éternelle. C'est ce que cela dit. « L'accomplissement de la vie éternelle. » Si vous ne croyez pas que vous atteignez votre vie éternelle par vos œuvres, vous êtes maudits.

Le Pape Jean-Paul II a-t-il cru cela ? Bien sûr qu'il le croyait. Pourquoi ? Parce que l'église est infaillible. La théologie catholique ne peut pas être modifiée parce qu'elle est infaillible et qu'il est le gardien fidèle de ce système. Nous devrions pleurer pour cet homme parce qu'il a gagné le monde entier et a perdu son âme. L'homme le plus aimé et admiré par les catholiques du monde, aveuglé par le prince de ce monde, n'a jamais vu la lumière du vrai évangile. Je pleure pour tous ceux qui sont trompés par ce pape et sa religion. Cela me brise le cœur de voir autant de personnes dans ce système qui ne peuvent discerner la vérité de l'erreur, le vrai christianisme de sa contrefaçon. Et mon cœur se brise vraiment en entendant des évangéliques protestants dirent que cet homme était un vrai chrétien, conduisant d'autres au vrai christianisme.

La corruption religieuse de Rome a été constamment montrée au monde entier. Littéralement, la splendeur et l'apparat sont extraordinaires ; les personnes qui se tiennent en longues files pendant des heures pour vénérer virtuellement un homme mort avec un chapelet à la main et un crucifix tordu à ses côtés. Un évêque catholique a dit à la télévision: « Nous avons prié pour lui et maintenant nous allons lui adresser nos prières », une répétition insignifiante de prières qui sont une abomination pour Dieu. Vingt-six ans dans cette position, jamais su la vérité. Et les princes au-dessous de lui dans leurs robes pourpres et écarlates sont déguisés en anges de lumière avec lui. La magnificence et la grandeur de cette religion corrompue devenue si riche aux dépens des peuples, à l'appauvrissement des peuples, a ensorcelée un monde crédule. Ils prêchent un autre évangile. Comment pouvons-nous ne pas voir cela ? Et pour que n'importe quel homme soit appelé Saint Père et l'accepte - Jésus a appelé Dieu « Saint Père » dans Jean 17 dans sa prière sacerdotale. Jésus a dit : « N'appelez personne Père comme si tout homme était la source de la vie spirituelle. » N'appelez personne Père, mais tout le sacerdoce catholique, ils sont tous appelés Père. De temps en temps, on m'appelle Père, ce qui n'est pas une petite offense pour moi. Le pape est appelé le Saint-Père. Il a usurpé le titre destiné à Dieu. Il est appelé la tête de l'église. Il a usurpé un titre destiné à Christ. Il est appelé vicaire du Christ, - qui veut dire par procuration - celui qui se tient à la place du Christ. Et il a volé cela au Saint-Esprit. Il s'est mis à la place de Dieu, il s'est mis à la place du Christ et il s'est mis à la place du Saint-Esprit. Cela outrepasse les limites.

Je ne pense pas que Jésus, Dieu le Père ou le Saint-Esprit iraient à une réunion avec les musulmans, en disant qu'ils partagent un lien spirituel commun et en embrassant le Coran. Je me souviens de Luc 16, où il y a un homme riche vêtu de pourpre et de fin lin qui vivait dans la splendeur tous les jours, qui meurt et il se retrouve en enfer, tourmenté et suppliant les personnes qu’il voit de l’autre côté de retourner avertir ses frères. Je pense que le pape est dans cette situation. Mais qu'est-ce qu'il croyait réellement ? Qu'a-t-il réellement dit, ce pape Jean-Paul II, qui vient d'être enterré ? Nous savons qu'il croyait que le Salut n'était pas en Christ seul, et voici un autre évangile qui damne. Mais permettez-moi de poser la question : que croyait-il à propos de Marie ? « En Christ seul », nous l'avons entendu et nous l'avons chanté. Après la mort de sa mère quand il avait huit ans, Karol Wojtyła, c'est son vrai nom - le pape qui est mort - après la mort de sa mère quand il avait huit ans, il a développé une intense dévotion à Marie. Quand il est devenu pape en 1978, il s'est officiellement consacré lui-même et tout son pontificat à Marie. Il a voyagé à travers le monde en visitant de nombreux sanctuaires mariaux afin de pouvoir la vénérer selon la théologie catholique. C'est une hyperdulie, une dulie plus élevée ou une vénération plus élevée que pour les anges.

L’exemple de sa préoccupation et de sa dévotion à Marie a motivé des milliers, voire des millions, de catholiques romains à faire de Marie le foyer principal de leur vie, l'objectif principal de leurs prières. Il a fait dessiné un écusson papal avec, au milieu, un énorme M pour Marie. Quand il mourut, son cercueil était décoré d'un grand M. Son slogan personnel, qu'il faisait brodé sur toutes ses robes papales en latin, « Totus tuus ego sum, Maria », - Je suis totalement à vous, Marie. « Totus tuus ego sum ». A ce propos, ce sont les mots d'ouverture de son testament, et dans ce testament, après s'être consacré à Marie, il dit : « Je place ce moment », se référant au moment de sa mort, « entre les mains de la mère de mon maître, totus tuus. Dans les mêmes mains éternelles, je laisse tout et chacun à qui j'ai été relié par ma vie et ma vocation. Dans ces mains, je laisse par-dessus tout l'église et aussi ma nation et toute l'humanité. » Il a mis sa propre vie, l'église et le monde entier entre les mains de Marie. C'est ridicule ! Il dit : « Chacun de nous doit garder à l'esprit la perspective de la mort. Moi aussi, je prends constamment cela en considération et je confie le moment décisif à la mère du Christ et de l'Église ; à la mère de mon espoir. » C'est le paganisme. Marie en serait malade si elle le savait mais elle ne le sait pas. Elle n'a jamais entendu une prière de personne. Aucun autre saint non plus !

Dans les notes incluses dans son testament, Jean-Paul II citait les paroles d'un ancien cardinal polonais, « Victoire, quand elle viendra, sera une victoire par Marie. » Et si vous suivez attentivement la prédication de cet homme, vous pouvez voir cette intense dévotion à Marie dans un message à l'audience générale en mai 1997. Jean Paul a dit, et je cite : « L'histoire de la piété chrétienne enseigne que Marie est la voie qui mène au Christ. » Quand la tentative d'assassinat échoua en 1981, je pense que c'était le cas, il a crédité Marie de lui avoir sauvé la vie. Lors des anniversaires de cette tentative d'assassinat en 1992 et 1994, il a fait un pèlerinage spécial au sanctuaire de Notre-Dame de Fatima afin d'offrir des prières d'actions de grâce à Marie.

Il a écrit un livre. Le livre de Marie de Jean-Paul II. La préface dans le livre indique que le livre est pour les personnes « qui cherchent une relation plus profonde avec Jésus et sa mère. » La table des matières énumère tous les titres que le Pape a appliqués à Marie: Porte du Ciel, Médiatrice de toutes Grâces, Miroir de la Perfection, Mère de l'Eglise, Mère de la Miséricorde, Pilier de la Foi, Semence de la Sagesse. Permettez-moi de vous dire ce que certaines des textes dans le livre disent. Je cite ici : « Marie partage notre condition humaine mais en totale ouverture à la grâce de Dieu. N'ayant pas connu le péché, elle est capable d'avoir de la compassion pour toutes sortes de faiblesses. » N'ayant pas connu le péché ? Pourquoi, alors, dans son magnificat a-t-elle appelé Dieu, son Sauveur ?

Le pape dit : « Elle comprend un homme pécheur et l'aime avec l'amour d'une mère. C'est précisément pour cette raison qu'elle est du côté de la vérité et partage le fardeau de l'église en rappelant toujours et à toutes les exigences de la moralité. » Il dit : « Pour chaque chrétien, pour chaque être humain, Marie est celle qui a cru en premier. Précisément avec sa foi, comme épouse et mère, elle veut agir sur tous ceux qui se confient à elle comme ses enfants. Et il est bien connu que plus ses enfants persévèrent et progressent dans cette attitude, plus Marie les conduit vers les richesses insondables du Christ. » Encore une fois, toute cette vie d'effort et vous essayez d'atteindre Christ et vous ne pouvez pas. Vous essayez d'arriver à Christ et il est difficile d'arriver à Christ car Christ est un homme dur, mais il ne peut pas résister à sa mère, alors vous venez à sa mère et elle parle de vous et vous entrez. C'est tout !

Il dit plus loin : « Selon la croyance formulée dans les documents des Psaumes de l'église, la gloire de la grâce mentionnée dans Ephésiens 1 : 6 est manifestée dans la mère de Dieu, au fait qu'elle a été rachetée d'une manière plus sublime. Comme les chrétiens lèvent leurs yeux avec foi à Marie au cours de leur premier pèlerinage, ils s'efforcent ensemble de grandir dans la sainteté. Marie, la fille exaltée de Sion, aide tous ses enfants, où qu'ils se trouvent et quelle que soit leur condition, à trouver en Christ le chemin qui mène à la maison du Père. » La maison du Père est vraiment difficile à trouver. Le Christ connaît le chemin, mais vous ne pouvez pas attirer l'attention du Christ ; alors vous travaillez sur sa mère car Il ne peut pas lui résister et c'est comme cela que ça fonctionne.

Il ajoute : « Personne d'autre ne peut nous amener, comme Marie, dans la dimension divine et humaine du mystère de l'Évangile. » Laissez-moi m'arrêter ici et dire que Marie n'a rien à voir avec le Salut de quelqu'un. Ce Pape a écrit : « Nous pouvons nous tourner vers la vierge bénie en l'implorant avec confiance dans la conscience du rôle singulier que Dieu lui a confié, le rôle de coopératrice dans la rédemption, qu'elle a exercé tout au long de sa vie et d'une manière spéciale au pied de la croix. » Ce nouveau pape, Benoît XVI, Ratzinger est son prénom, dans sa première déclaration en tant que pape a dit : « Je place l'église et moi-même entre les mains de Marie. » Tous les deux rendent Marie responsable de tout. Si vous allez dans les églises catholiques du monde entier - je les ai vues partout - vous verrez les peintures ou le décor et, au sommet, vous verrez toujours Marie ; rarement Dieu - l'image de Dieu - rarement le Christ, presque toujours Marie.

Qu'en est-il de la question du salut ? Comment le pape Jean-Paul II a-t-il considéré le salut, étant un catholique informé ? Il était un universaliste modifié. Il n’allait pas jusqu’à dire clairement qu'il croyait que tout le monde finirait par être au paradis, mais il a utilisé l'expression « salut universel » des centaines de fois dans ses écrits. Et il a souvent exprimé l'incertitude quant à savoir si un être humain n’irait jamais en enfer. Dans un message à l'audience générale de juillet 1999, le pape a dit ceci : « Ces images de l'enfer que l'Écriture sacrée nous présente doivent être correctement interprétées. Elles montrent la frustration complète et la vacuité de la vie sans Dieu. » Donc, il transporte l'enfer dans le présent et dit que l'enfer est juste une façon de décrire le fait de vivre votre vie maintenant sans Dieu. « Plutôt qu'un lieu » - c'est son livre, voici ce qu'il a dit dans son discours : « Plutôt qu'un lieu, l'enfer indique l'état de ceux qui se séparent librement et définitivement de Dieu qui est la source de toute vie et de toute joie ». Alors l'enfer c'est ta vie maintenant sans Dieu.

« La damnation éternelle demeure une possibilité réelle, mais nous ne recevons pas, sans révélation divine spéciale, la connaissance de l'implication affective des êtres humains. » Nous n'avons aucune idée de qui ira là-bas. C'est une possibilité, mais nous n'avons aucune idée de qui va y aller. Et puis il a dit : « La pensée de l'enfer ne doit pas créer l'angoisse ou le désespoir. » N'est-ce pas gentil ? C'est tellement gentil ! Et vous savez que le diable voudrait minimiser l'enfer, n'est-ce pas ? Le faire disparaître ! Dans son encyclique intitulée Redemptoris Mater, le pape parle du dessein éternel de Dieu le Père, son plan pour le salut de l'homme dans le Christ comme plan universel. Tout comme tous sont inclus dans l'œuvre créatrice de Dieu au commencement, tous sont éternellement inclus dans le plan divin du salut. » Cela me semble être un universalisme.

Dans un message de 1995, il a dit : « Le Christ a gagné le salut universel avec le don de Sa propre vie. Pour ceux qui n'ont pas reçu la proclamation de l'Évangile comme je l'ai écrit dans l'encyclique Repemptoris Missio, le salut est accessible » - ceux qui n'ont jamais entendu l'Évangile – « le salut est accessible de manière mystérieuse dans la mesure où la grâce divine est accordée à eux en vertu du sacrifice rédempteur du Christ, sans appartenance externe à l'église. C'est une relation mystérieuse. C'est mystérieux pour ceux qui reçoivent la grâce parce qu'ils ne connaissent pas l'église et parfois même la rejettent extérieurement. »

Ah, donc vous ne connaissez pas l'église, vous ne connaissez pas l'évangile, mais d'une manière mystérieuse, vous êtes sauvé. Il y a des évangéliques qui ont écrit des livres et ont dit la même chose. Le pape a écrit : « Les adeptes d'autres religions peuvent recevoir la grâce de Dieu et être sauvés par le Christ sans passer par les moyens ordinaires établis. » Du même document sur Redemptoris Missio, il dit : « La rédemption qui apporte le salut à tous. » Il dit : « Le Saint-Esprit offre à tous la possibilité de partager le mystère pascal d'une manière connue seulement de Dieu. Le salut reste toujours un don du Saint-Esprit. Cela requiert la coopération de l'homme à la fois pour se sauver et pour sauver les autres. » Alors vous avez ceci : le salut par des œuvres car vous coopérez avec Dieu, mais vous ne connaissez pas nécessairement l'Évangile ou le Christ.

Ainsi, il nie l'exclusivité du Salut à travers le Christ, en affirmant un type universel de salut par lequel les gens peuvent y arriver en faisant le bien à leur manière. Il dit autre chose - c'est tout simplement incroyable – « L'universalité du salut signifie qu'il est accordé non seulement à ceux qui croient explicitement en Christ. » Puisque le Salut est offert à tous, il doit être concrètement accessible à tous, mais il est clair qu'aujourd'hui, comme par le passé, beaucoup de personnes n'ont pas l'occasion de connaître ou d'accepter la révélation de l'Évangile ou d'entrer dans l'église. Puisque le Christ est mort pour tous et que l'appel ultime de chacun de nous vient de Dieu et qu'il est universel, nous sommes obligés de savoir que le Saint-Esprit offre à tous la possibilité de partager ce mystère pascal, encore une fois seulement connu par Dieu.

L'un de ses livres les plus connus s'intitule Traverser le seuil de l'espoir, un manifeste agressif et œcuménique. Il dit ceci : « Les musulmans adorent le seul vrai Dieu. L'hindouisme est un autre moyen de se réfugier dans le seul vrai Dieu. Les bouddhistes ont l'aide de Dieu pour atteindre la véritable illumination. » Il a dit qu'il y a beaucoup de choses saintes et vraies dans toutes les fausses religions et même l'animisme peut préparer le cœur d'une personne à recevoir la vérité du Christ. Fondamentalement, il a dit que Dieu aide chaque homme à créer son propre salut personnel en faisant le bien, et le Saint-Esprit opère dans toutes les religions. C'est le message que tout le monde aimerait entendre, n'est-ce pas ? Restez où vous êtes et faites de votre mieux.

Vous dites comment peut-il tirer cette conclusion des Écritures ? Cela ne vient pas de l'Écriture. Si vous voulez savoir ce qu'il croit des Écritures, je vais vous en dire un peu. Jean-Paul II, comme tous les catholiques romains depuis le Concile de Trente, nie catégoriquement que l'Écriture soit l'autorité suprême en matière de foi, de conduite et de doctrine. Les mots du Vatican II, « L'Église catholique romaine ne tire pas sa certitude de toute la vérité révélée des Saintes Écritures seulement, mais les Écritures et la tradition doivent être acceptées et honorées avec des sentiments égaux de dévotion et de révérence. » Si vous niez ce que dit l'Écriture, vous tordez et pervertissez ce que l'Ecriture dit, et vous inventez une autre religion basée sur la tradition.

L'Église catholique dit que la tradition est l’égale des Écritures et que l'Église catholique détermine ce qu'est la tradition. Il dit aussi de l'église que les papes déterminent la véritable signification des Écritures et qu'ils sont les seuls à connaître la véritable signification des Écritures et le sens qu'ils déterminent être le vrai sens est infaillible. Donc, vous avez un homme qui prétend être à la tête de l'église, le vicaire du Christ. Il s'attribue une autorité qui appartient à Dieu seul. Il se sent libre d'interpréter les Écritures comme il le veut et c'est infaillible. Et dans le processus, bien sûr, il abandonne le sens clair de l'Écriture qu’enseigne le Christ seul et qui est le chemin du salut par la foi seule.

Assez sur lui ! Permettez-moi de conclure en regardant la papauté elle-même, parce que c’est représentatif. Elle n’est pas aussi mortelle qu’ont été certains papes, pas aussi immorale qu’ont été certains papes. C’est une âme plus noble, humainement parlant, que beaucoup. Laissez-moi juste parler de ce que la papauté affirme pour elle-même. Ma source ? Les Fondamentaux du dogme catholique de Ludwig Ott, écrits en 1952 et traduits en anglais en 1955. Elle a été un élément essentiel de ma propre compréhension de la théologie catholique pendant des années. Voici les déclarations du dogme catholique de la source primaire, « Le Pape possède le plein et suprême pouvoir de juridiction sur toute l'église, non seulement en matière de foi et de morale, mais aussi dans la discipline de l'église et le gouvernement de l'église. »

Le Concile du Vatican a déclaré : « Si quelqu'un dit que le pontife romain n'a que des fonctions d'inspection et de direction et non un pouvoir suprême de juridiction sur l'Eglise universelle, non seulement dans les choses qui appartiennent à la foi et à la morale mais aussi dans ceux qui se rapportent à la discipline et au gouvernement de l'église répandus dans le monde, ou affirme qu'il possède seulement la partie principale et non la plénitude de ce pouvoir suprême, ou que ce pouvoir dont il jouit n'est pas ordinaire et immédiat, sur toutes les églises et sur chacun des pasteurs et des fidèles, qu'il soit anathème.

Vous remettez en question son autorité et vous êtes maudit. C'est un péché mortel. Il est inattaquable. Il poursuit en disant qu'un vrai pouvoir, un pouvoir universel, un pouvoir suprême et un pouvoir absolu sont possédés par tout pape qui peut « gouverner indépendamment sur n'importe quoi sans le consentement de quelqu'un d'autre. Il n'est lui-même jugé par personne parce qu'il n'y a pas de juge supérieur sur la terre que lui. » Il est le roi de la terre. C'est pourquoi le Vatican est sa propre nation, parce qu'il ne peut se soumettre à aucun monarque. Il est le roi du monde. D'autres dogmes catholiques disent que le pape est infaillible quand il parle ex cathedra. Ex cathedra est quand il parle de son siège. Quand il parle en tant que pape, il est infaillible. Le dogme catholique dit : « Dieu dans le ciel confirmera le jugement du pape en sa qualité de docteur suprême de la foi, il est préservé de l'erreur ».

A propos, l'infaillibilité papale fut votée en 1870. C'était pratique. Ce n’était pas unanime mais un vote divisé. Intéressant ! Ils ont dû voter à plusieurs reprises pour finalement passer la loi et il n'a jamais été unanime. Jean-Paul II s'est excusé pour les erreurs historiques des catholiques d'une manière très vague quand il a été confronté à certaines des questions du passé, certaines des choses embarrassantes comme la conversion forcée, l'antisémitisme et certaines des choses horribles qui ont été faites ; alors il s'est excusé d'une manière vague. Et vous devez comprendre cela. Comment pouvez-vous vous excuser si vous êtes infaillible ? Comment une église infaillible peut-elle s'excuser ? Mais écoutez ce qu'ils croient. Ils ne croient pas que l'église soit composée de la laïcité. L'église n’inclut pas la laïcité. Les laïcs sont les fils et les filles de l'église, mais l'église est le curie romain, la cour papale des cardinaux, les évêques et les prêtres. Et quand Jean-Paul s'excuse des échecs des catholiques, il ne veut pas dire l'Église infaillible qui se compose de la papauté et du curie. « Ils ne sont pas coupables, car ils doivent toujours être tenus pour immaculés. » Les péchés ont été commis par les fils et les filles de l'église qui sont composés de laïcs. C'est absolument ridicule étant donné la perversion sexuelle du sacerdoce, que même Benoît XVI a tenté de tout balayer sous le tapis avec un commentaire stupide sur le pourcentage de prêtres pervers - il n'utiliserait pas ce mot - mais le pourcentage de prêtres pédophiles n'est pas différent que celui de la population normale.

Tout cela est balayé sous le tapis aussi vite que possible dans un effort pour protéger l'illusion de la sainteté. Vraiment, c’est difficile à dire si la prétention à l'infaillibilité est plus ridicule ou plus méchante - méchante parce qu'elle attribue à l'homme ce qui n'appartient qu'à Dieu, ridicule parce que les papes ont si souvent tort et parce que tout le système est mauvais. On pourrait conclure qu'ils sont infaillibles quand il s'agit d'avoir tort. Laissez-moi conclure avec trois pensées. 1. La papauté n’est pas biblique. Il n'y a pas un seul petit élément de preuve dans les écritures sur la papauté et il n'y a aucune preuve pour les cardinaux, les évêques, les prêtres, les religieuses. Tout est une invention des hommes et des démons pour créer une illusion de spiritualité et une illusion de transcendants. Tout a été développé par des personnes perverses conduites par Satan à créer une fausse religion qui serait l'ennemi de la vérité. L’appel vient d’un désir de pouvoir, de prestige et d’argent.

Essaient-ils de soutenir la papauté en se basant sur la Bible ? Oui. Écoutez cela. Encore une fois, c'est leur théologie expliquée par Ludwig Ott, Les Fondamentaux du dogme Romain. « Le Christ a désigné l'apôtre Pierre comme le premier de tous les apôtres à être le chef visible de toute l'église en le nommant immédiatement et personnellement à la primauté de la juridiction. » Ce qu'ils disent est que Pierre fut le premier pape nommé par le Christ. Le Concile du Vatican dit, « Si quelqu'un dit » - c'est en 1823 – « Si quelqu'un dit que lui, le bienheureux apôtre Pierre, n'a pas été constitué par Christ notre Seigneur, prince de tous les apôtres et chef visible de l'église militante, ou qu'il a directement et immédiatement reçu de notre Seigneur Jésus-Christ la primauté de l'honneur seulement et non pas d'une véritable juridiction, qu'il soit anathème. » Si vous niez la papauté de Pierre, vous êtes maudits. Donc, si vous dites que le pape n'est pas le successeur de Pierre, vous êtes également maudits, dit Ott.

Voici un autre test de la fidélité biblique où le système catholique romain échoue complètement. Aucun étudiant du Nouveau Testament ne nierait que Pierre était important. Il est un apôtre important, un chef, le porte-parole des 12, en haut des quatre listes des 12 - il est toujours au sommet. Il était un porte-parole. Je ne voudrais pas l'appeler Saint-Père ou Saint-quoi que ce soit. Il était faible, égoïste, pécheur, lâche et infidèle. Il a peut-être été à Rome. Il est peut-être mort à Rome, mais il n'y a aucune preuve. Ils disent qu'il est allé à Rome, qu’il était le pasteur d'une église à Rome, et qu’il est mort à Rome et enterré à Rome. Saint-Pierre est censé être construit là où il a été enterré. Il n'y a aucune preuve de cela. Une chose est sûre, il n'a jamais fait une église à Rome, s'il y est déjà allé. Comment savez-vous cela ? Bien, Paul a écrit l’épître aux Romains en l'an 56 et n'a fait aucune référence à Pierre. Si Pierre était à Rome, il y avait déjà une église là-bas. Si Pierre était le pasteur de l'église de Rome, pourquoi ne se réfère-t-il pas à Pierre ? Il salue tout un tas de personnes dans le chapitre 16. Il ne fait que saluer les uns après les autres. Ce serait très sérieux d'ignorer Pierre.

Quand Paul a été emprisonné plus tard à Rome dans l'année 60-62 il a écrit quatre lettres et il a inclus dans ces lettres tous ceux qui sont venus à lui. Il ne mentionne jamais Pierre. Dans sa dernière lettre, 2 Timothée écrite en l'an 64 à ce sujet, il salue 10 personnes à Rome ; mais pas Pierre. Galates 2 : 7-8, voulez-vous regarder cela pendant une minute. Galates 2 : 7-8, Paul dit : « Au contraire, voyant que l'Evangile m'avait été confié pour les incirconcis » - aux païens – « comme à Pierre pour les circoncis. » Pierre n'a jamais été appelé à être pasteur dans une congrégation païenne, pour porter l'évangile aux païens. Jamais ! Galates, chapitre 2, versets 11 à 14 dit que quand Pierre est venu à Antioche, Paul a dû s'opposer à lui, face à face, et le condamner à cause de son terrible compromis. C'est lui qui a nié le Seigneur, comme vous le savez. C'est lui qui a désobéi au Seigneur. C'était lui qui était lâche.

En passant, le chef de l'église de Jérusalem - vous pourriez penser au moins que Pierre serait la tête de l'église de Jérusalem, mais il ne l'était pas. Selon Galates, chapitre 2 et Actes, chapitre 15, le chef de l'église de Jérusalem était Jacques. C'était Jacques, pas du tout Pierre. Rien n'indique que Pierre ait eu quelque chose à voir avec la ville de Rome. Dans 1 Corinthiens 1, l'apôtre Paul s'adresse aux factions de l'église Corinthienne. Il dit : « Moi, je suis de Paul ! Et moi, d'Apollos ! Et moi, de Céphas ! Et moi, de Christ ! » Il ne mentionne pas Pierre. Il ne fait aucun cas de lui. En fait, il dit très clairement qu'aucune de ces personnes n'est particulièrement significative. Ce ne sont pas ceux qui méritent le crédit pour le travail de Dieu. Allez au chapitre 3, « Quoi, alors Apollos ? Qu'est-ce que Paul ? Serviteurs en qui vous croyez. J'ai planté, Apollos a arrosé, Dieu a fait croître. » C'est une façon très discrète de se traiter. Il ne donne aucune élévation à personne. En outre, Paul est allé à Rome pour prêcher et dans Romains 15 : 20, il dit : « Et je me suis fait honneur d'annoncer l'Evangile là où Christ n'avait point été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement d'autrui. » Si Pierre avait été là et avait planté une église, cela ne serait pas vrai. Il n'est pas allé là où quelqu'un d'autre avait été. Si Pierre était déjà l'évêque de Rome, pourquoi Paul voulait-il aller là-bas et renforcer et établir cette église ?

Dans 1 Pierre, écoutons Pierre lui-même. 1 Pierre 1, « Pierre, un apôtre de Jésus-Christ. » C'est tout ; un apôtre de Jésus-Christ. Il se présente comme rien de plus que cela, pas l'apôtre, pas la tête de l'église. 1 Pierre 5, « J'exhorte les anciens parmi vous en tant qu’ancien. » Comme votre aîné. Je suis juste l'un d'entre vous. Je suis juste un participant de la gloire à être révélé. Le berger du troupeau de Dieu. Exercez la surveillance non pas par contrainte, mais volontairement selon la volonté de Dieu. Pas pour l'argent, mais avec empressement. « Non comme » - ici, le verset 3 – « dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. » Il y a un coup direct à la papauté. Nous ne sommes que des anciens. Nous ne sommes pas supérieurs. Pierre lui-même a enseigné en réalité contre le sacerdoce, là où, bien sûr, la papauté a la plus haute place. D'abord, dans 1 Pierre 2 : 5, il dit : « et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce ». C'est ce que nous connaissons comme le sacerdoce des croyants. Au verset 9, « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » Il n'y a pas de sacerdoce, à part le sacerdoce des croyants.

Au fait, Pierre disparaît complètement après Actes 15. Complètement ! Mais malgré tout cela, l'Église catholique romaine affirme que Pierre fut le premier pape, le chef de toute l'église et l'auteur de la succession papale. D’où tirent-ils cela ? Ils le tirent à partir de trois passages complètement déformés, Matthieu 16, et celui-ci vous savez, « Jésus a dit, « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise. » Vous êtes Pierre et sur ce rocher je vais construire mon église. C'est un jeu de mots. Il ne dit pas que tu es Pierre et que tu bâtiras mon église. Tu es Pierre - Petros. Petros, petite pierre. Sur cette petra, ce lit de roche, je vais construire mon église. Quel lit de roche ? Le lit rocheux de la réalité du Christ. Simon Pierre au verset 16 : « Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant ». Et Jésus dit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux, je dis que tu es une petite pierre mais c'est sur le lit rocheux de qui je suis que je vais construire mon église. »

Comment cela peut-il être perverti ? La langue est limpide. Verset 19 - ils aiment celui-ci – « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Cela ressemble à de l’autorité. Vous arrivez à ouvrir et fermer. Celui qui contrôle la porte est responsable. Vous devez décider qui entre et qui sort. Ne dit-il pas cela à Pierre ? Oui, parce que c'était vrai de Pierre, mais il ne s'est pas limité à Pierre. Si vous regardez le chapitre 18 où vous avez la section de la discipline, il dit de toute façon au verset 15 : «Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » Pierre n'a reçu aucune autorité que chaque croyant n'a pas. La même chose !

Alors qu'est-ce que c'est ? C'est de l'autorité de dire à quelqu'un que vos péchés sont pardonnés ou que vos péchés ne sont pas pardonnés basé sur quoi ? Basé sur ce qu’ils croient ou non, sur leur repentance. Vous avez le droit de dire à quelqu'un qu’il peut entrer dans le royaume par sa réponse à l'évangile. Vous pouvez dire à quelqu'un qu’il est libéré de ses péchés parce qu’il a mis sa confiance en Christ. Vous pouvez dire à quelqu'un qu’il est lié dans son péché parce qu’il refuse le Christ. Vous pouvez le dire aussi bien que je peux le dire, Pierre peut le dire, n'importe qui peut le dire. Nous avons cette autorité basée sur la façon dont les personnes réagissent. Le pape a tort de dire que nous ne connaissons pas le mystère de qui sera au paradis et qui sera en enfer. Au contraire ! Nous avons l'autorité de dire qui est dans le royaume et qui est dehors. Vous êtes pardonné ou non, basé sur votre réponse à Christ.

Ils utilisent également un deuxième passage, Luc 22 : 31. Luc 22 : 31 où Jésus dit: « Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. » Ils disent que c'est une sorte de déclaration de sa primauté papale. C'est un peu exagéré. Il dit que je vais te livrer à Satan et que ta foi ne va pas totalement échouer, mais tu vas me renier « avant que le coq chante », Il le dit au verset 34. Mais tu vas être restauré. Renforce tes frères. Donc, ils disent : voici la grande mission ! Sois l’ultime, la suprême autorité, le pape. Encore une fois l'interprétation ridicule de ce texte !

L'autre passage qu'ils utilisent est Jean 21. Je dois continuer à rappeler qu'ils utilisent les Ecritures mais ils n'en ont pas besoin parce qu'ils peuvent simplement inventer des doctrines. Le verset 15, de Jean chapitre 21, Jésus finit le petit déjeuner et dit à Pierre: « M'aimes-tu ? » « Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. » « Pais mes agneaux. » Puis il dit encore : « Pais mes brebis. » Puis une troisième fois, « Occupe-toi de mes moutons. » Alors ils disent de Pierre, qu’il a été appelé à être le berger suprême. Non ! Dans 1 Pierre 5, je viens de vous le lire, Il a dit « je ne suis rien d'autre qu'un autre ancien qui suit le grand Berger ». Ils disent de Pierre, qu’il y a une chaîne ininterrompue de succession papale. C'est absurde ! La première personne qui est devenu pape vivait au 6ème siècle. Ensuite, ils devaient retourner chercher des personnes qui pourraient combler les lacunes de Pierre. J'aimerais avoir le temps de vous donner l'histoire de la papauté. C'est une histoire laide. Rappelez-vous juste que personne n'était vraiment un pape officiel avant les années 600. Avant cela il y avait des éléments de l'église, l'église institutionnelle - il y avait des éléments puissants de l'église à Rome et Constantinople et ailleurs, environ cinq énormes églises. C'était une bataille pour le pouvoir.

L'évêque de Rome, parce que Rome était significative et voulait être la tête de tout a finalement obtenu son souhait après une longue et malheureuse histoire. Mais il y avait des périodes où il n'y avait pas du tout d'évêque à Rome : en 304-348, 638-640, 1085-86, 1241-43, 1267-71, 1292-1294, 1314-1316, et en 1415-1417, il n’y en avait aucun. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas de succession ici. Certes, il n'y a pas de succession divine. La papauté a été achetée, vendue et troquée. Elle a été inventée, réinventée. À certains moments, il y eut trois personnes qui se disaient papes en même temps, se battant pour le pouvoir. Alexandre VI a acheté la papauté à titre d'illustration. Ayant acheté assez de voix, la majorité a été obtenue quand il a voté pour lui-même. A cette époque, le Vatican était le théâtre de fréquentes orgies, comme le banquet de châtaignes fréquenté par 50 prostituées ou plus qui se tortillaient et rampaient nues au milieu de bougies allumées pour ramasser les châtaignes éparpillées sur le sol et ensuite divertir les invités dans l'indulgence charnelle.

Un historien dit : « Avec Alexandre VI, la papauté s'est élevée avec toute la force pour l’émancipation de la morale. » La litanie de la licence de l'histoire de la papauté est stupéfiante, absolument stupéfiante. Achetée et vendue, combattue, avec des assassinats, plusieurs papes en même temps, les listes contradictoires de papes avec des nombres différents... Si ce n'était pas si triste, ce serait une blague. Ce n'est pas vraiment avant Grégoire le Grand, 590-604, qu'il y avait un pape légitime. On suppose il y avait une succession après Pierre. Des documents falsifiés étaient destinés à prouver cela. Ainsi vous pouvez littéralement effacer la papauté parce qu'il n'y a pas de succession apostolique. La réclamation est ridicule ; absolument ridicule. C'était juste une grande bataille pour le pouvoir et ensuite ils voulaient établir ce pouvoir. Une fois qu'il s'est centré sur l'évêque de Rome et qu'il est devenu pape, il a voulu affirmer et magnifier son pouvoir et ainsi il a créé l'idée de la succession et a commencé à combler les lacunes en remontant jusqu’à l’époque de Pierre.

Premièrement, c'est non biblique. Deuxièmement, c'est impie. Vous pouvez le lire pour vous-même. Vous pouvez lire l'histoire de la papauté. C'est vraiment horrible. C’est terriblement pécheur et pourtant la nouvelle encyclopédie catholique prétend que celui qui reçoit le sacrement, le pape, et ceux qui élisent le pape doivent être caractérisés par une « bonté exceptionnelle et habituelle de la vie, en particulier la chasteté parfaite. » Donc, le pape est parfait et doit être choisi par des hommes parfaits. C'est impossible, évidemment. Je dirais ceci. Que la papauté est le plus grand canular jamais imposé au monde. Le plus gros canular de tous les temps. Les papes étaient des fornicateurs, des corrompus et des meurtriers, et d'autres, qui étaient de bons hommes au sens humain, parsemaient le paysage de cette histoire et rendaient impossible d'y voir l'œuvre de Dieu ou toute succession apostolique.

Puisque mon temps tire vers la fin, permettez-moi de vous donner une autre pensée. C'est non biblique, c'est impie et c'est arrogant et idolâtre. Le pape a le droit de prononcer la sentence de déposition contre n'importe quel souverain de la planète, dit la papauté. Cela signifie que le pape est le roi du monde. Il peut déposer n'importe quel roi. L'Encyclopédie Catholique dit « Nous déclarons, nous disons, nous définissons, nous promettons que tout être devrait être soumis au Pontife Romain. » Le pape est le juge suprême, même des lois civiles, et est incapable d'être sous une véritable obligation pour eux. Il est au-dessus de toute loi, il est au-dessus de tous les rois. A la consécration des évêques catholiques romains, il y a un serment d'allégeance au pape ; chaque fois qu'un évêque est consacré, un serment d'allégeance est donné. Voici ce qu'il dit : « De toute ma puissance je persécuterai et ferai la guerre à tous les hérétiques, schismatiques et ceux qui se rebellent contre notre Seigneur le pape et tous ses successeurs, alors aidez-moi, Dieu, et ces saints évangiles de Dieu. »

Alors vous jurez de faire la guerre à quiconque se rebelle contre le pape. Où est l'humilité dans tout cela ? Le romanisme est un système gigantesque de culte d'église, de culte de sacrement, de culte de Marie, de culte de sainteté, de culte d'image, de culte de reliques, de culte de prêtre et de culte du pape. J.C. Ryle avait raison quand il a dit que c'était une énorme idolâtrie organisée. Un homme portant une couronne d'or à trois étages avec des bijoux valant des millions ? Un vêtement de cardinal qui coûte des dizaines de milliers de dollars ? Pierre a dit : « Je n’ai ni argent ni or ? Rien ! » Paul a dit, « je ne convoite l'or d'aucun homme, l’argent d'aucun homme, l’habillement d'aucun homme. » Le pape est entouré par une démonstration éblouissante de surmenage arrogant. Son théâtre n'est rien de plus que du théâtre pour donner l'illusion de Dieu, l'illusion de la transcendance, l'illusion de la spiritualité. C'est un déploiement pompeux de la richesse. C'est une indulgence somptueuse dans des bâtiments ridicules avec des robes ridicules, des couronnes et des trônes pour couvrir et masquer un système pécheur comme les tombes blanchies à la chaux dont Jésus a parlé. 

Il n'y a jamais eu de couronnement papal avant le 10ème siècle et maintenant le monde est devenu fou comme si c'était la vraie religion. Je l'ai dit il y a quelques semaines. Je lis Luc en ce moment. Plus de liturgie, plus de mystère, plus de cérémonie, plus d'apostasie. Le Pape est en violation directe de tout ce qui figure dans les Écritures et se présente comme la plus grande personne de la terre. Mais ensuite les amis, ce n'est pas une mauvaise idée de voir l'antéchrist final comme un pape. Colossiens 1 : 18 parle de Jésus Christ, « Il est la tête du corps de l'Eglise; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. » Qui obtient la première place en tout ? Le Christ ! Oh, ils ont un système intelligent. Comment préserver l'erreur, comment perpétuer l'erreur, rendre l'hérésie infaillible et l'archétype hérétique inattaquable, irréformable et absolument autoritaire. Il est possible que l'antéchrist final soit un pape parce que l'antéchrist final sera un leader mondial dominant. Il ne sera soumis à aucun autre leader mondial. Il sera dans une imitation du Christ, un antéchrist, un pseudo-critique. Il aura un pouvoir international. Il sera gentil. Et son système semble, dans le chapitre 17 du livre de l'Apocalypse, être dirigé par Rome.

Si le pape peut tromper les évangéliques, il me semble que l'antéchrist n'aura pas beaucoup de mal à faire de même avec le monde. Bien, arrêtons-nous pour aujourd’hui.

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