Grace to You Resources
Grace to You - Resource

Nous poursuivons une série d’enseignements sur le Saint-Esprit à partir de la préoccupation de mon cœur sur les terribles façons dont le Saint-Esprit est déshonoré au nom de l’évangélisation aujourd’hui. Le mouvement charismatique mène dans un sens la parade en contrefaisant le Saint-Esprit, en attristant le Saint-Esprit, en insultant le Saint-Esprit, en blasphémant même le Saint-Esprit. Ces abus semblent tout simplement débridés et acharnés sur le compte du Saint-Esprit. Comme je l’ai dit au début de cette série d’enseignements, le péché impardonnable que Jésus a abordé dans l’Evangile de Matthieu était l’attribution à Satan des œuvres du Saint-Esprit. Je crois qu’il y a un retournement de ce péché aujourd’hui, qui est d’attribuer au Saint-Esprit les œuvres de Satan. C’est frappant dans notre monde et les abus sont évidents de telle façon que tout le monde peut les voir.

Aujourd’hui, il est très populaire de dire tout ce qu’on veut sur le Saint-Esprit, d’attribuer au Saint-Esprit tout ce qu’on veut lui attribuer afin de gagner en contrôle sur les gens. Déshonorer le Saint-Esprit est une sorte de sport collectif aujourd’hui. Il y a des attaques destinées à Dieu le Père. Le théisme ouvert est une attaque théologique qui dit que Dieu n’est pas omniscient, qu’Il ne connait pas toutes choses, et qu’Il ne connait pas le futur. C’est une attaque théologique. Il y a des attaques sur Dieu le Fils. L’une d’elles appelée la perspective paulienne nie le rachat des péchés par la mort de Christ sur la Croix. Elle attaque la nature de Dieu, ainsi que le théisme ouvert. Elle attaque la nature de Christ, cette perspective paulienne, et attaque la doctrine du rachat des péchés, de l’imputation et de la justification.

Ces attaques de nature théologique ont toujours existé, venant de l’église elle-même à propos du Père et du Fils. Les attaques dirigées contre le Saint-Esprit, bien quelles soient doctrinales ne semblent pas être doctrinales. Elles ne sont pas identifiées comme doctrinales. Elles sont simplement un acharnement contre le Saint-Esprit et de nature expérimentale. Elles attaquent Dieu de façon tragique, le Dieu glorieux qui est trois en un. Le mouvement charismatique a par nature rejeté la véritable identité du Saint-Esprit et lui a substitué un faux Dieu. Un faux Dieu est identifié comme étant le Saint-Esprit et il n’est pas le Saint-Esprit, c’est un Dieu fabriqué par le peuple de l’église d’aujourd’hui. C’est un veau d’or, c’est une mauvaise interprétation de Dieu Esprit.

Ce mouvement prend la liberté d’ignorer la vérité à propos du Saint-Esprit et a l’imprudence d’établir un esprit idolâtre dans la maison de Dieu, blasphémant le Saint-Esprit en Son propre nom. Il y a tant d’illustrations de cela qu’on peut à peine les répertorier toutes. Un bestseller est sorti en haut de la liste du New York Times. C’est un livre qui vient du monde chrétien intitulé « Heaven Is For Real » (Le ciel existe pour de vrai). Ce livre rapporte les chroniques d’un soi-disant voyage au ciel d’un enfant de quatre ans lors d’une appendicectomie. Il est allé au ciel et il est revenu. On pourrait penser qu’un tel livre prendrait la poussière sur son étagère, et ne trouverait aucun acheteur, mais cinq millions ont été vendus dans les premiers neuf mois de sa parution. Cinq-millions d’exemplaires d’un livre dans lequel un enfant de quatre ans décrit ce qu’il a vu lors de son passage au ciel pendant son appendicectomie.

Il a vu le Père, dit-il, qui avait des ailes comme Gabriel. Il a vu Jésus, qui avait les yeux bleus et qui est deux fois plus petit que Michaël et plus petit que Gabriel, mais bien qu’Il soit très petit, il est bien plus puissant qu’eux et il monte un cheval arc en ciel que seul Lui peut monter. Et il a vu le Saint-Esprit aussi. Et le Saint-Esprit est un brouillard bleu transparent qui flotte là-haut et qui envoie Sa puissance vers la terre. Cinq millions de ces livres en neuf mois ? C’est de là que nous tirons notre vision du Saint-Esprit, de Dieu le Fils et de Dieu le Père et du Ciel ? D’un canular ? D’une escroquerie ? De l’imagination d’un enfant de quatre ans qui est dictée et expansée par ses parents, sans aucun doute ?

On a fait du Saint-Esprit le dernier jouet des transformeurs. Il peut devenir tout ce que vous désirez. Quelle que soit la forme que vous voulez lui donner, tout ce qui peut vous réconforter, tout ce qui vous intéresse, tout ce qui vous permet de manipuler les gens pour atteindre vos propres objectifs, vous pouvez le mettre sur le dos du Saint-Esprit. C’est un blasphème et une insulte. Nous avons parlé de cela ces dernières semaines, c’est indigne de tout véritable chrétien et certainement loin de ce que les Ecritures disent, que ce soit une hérésie grave concernant le Saint-Esprit, ou une expérience frivole et une mauvaise interprétation. De toute façon, quelle que soit cette mauvaise interprétation, quel que soit le mensonge, le Saint-Esprit est bafoué, Lui qui est digne de tout honneur, de toute louange et de toute gloire.

Nous avons donc essayé d’avoir une image claire de qui est le Saint-Esprit et de Son ministère afin de pouvoir l’adorer en esprit et en vérité. Et pour commencer notre série nous avons parcouru textuellement Romains 8. Vous pouvez donc ouvrir votre Bible maintenant, si vous le voulez, à Romains 8. J’ai été très encouragé par le retour que j’ai reçu de cette série. Vous nous avez donné de merveilleux retours disant combien cela a été une bénédiction pour vous, que vous voyez maintenant les choses d’une façon fraiche et nouvelle et que cela change la façon dont vous voyez le Saint-Esprit en général, ce qui est si, si central pour notre vie chrétienne.

En introduction au huitième chapitre de Romains 8, nous pouvons dire que le livre des Romains parle de l’Evangile, et les cinq premiers chapitres parlent de l’Evangile. Les deux premiers chapitres parlent de notre besoin de l’Evangile, de la nature pécheresse de l’homme, puis à partir du chapitre 3 :21 jusqu’au chapitre 5, la fin du chapitre 5, verset 21, il parle du salut offert par Christ qui répond à ce besoin. C’est un livre à propos de l’Evangile. Le premier chapitre présente l’Evangile de Dieu, versets 1 à 17. Puis vient la nature pécheresse de l’homme, puis vient la solution en la merveilleuse mort sacrificielle et la résurrection de Jésus-Christ. En arrivant à la fin du chapitre 5, nous avons saisi le fait que le salut s’obtient par la grâce au travers de la foi en Christ, non par nos œuvres, et c’est très, très clair. Le chemin du salut est ainsi tracé.

Dans le chapitre 6, on parle des bénéfices de l’Evangile, jusqu’au verset 39 du chapitre 8. Nous avons donc les chapitres 6, 7 et 8 sur les bénéfices de l‘Evangile. De façon très générale, on pourrait dire ceci : les chapitres 6 et 7 traitent des bénéfices négatifs et le huitième des bénéfices positifs. Les chapitres 6 et 7 traitent des bénéfices négatifs dans le sens où on parle de ce qui n’existe plus. Nous ne sommes plus sous la loi. Nous ne sommes plus esclaves prisonniers, ni esclaves du péché. Nous ne sommes plus sous la malédiction. Nous ne sommes plus morts, nous sommes venus à la vie. Nous ne sommes plus victimes de la chair. Les chapitres 6 et 7 donnent un aspect des choses en négatif, qui a un certainement un effet positif, mais exprimé d’un point de vue négatif. La liberté de la loi, la liberté face au péché, la liberté face au châtiment, la liberté face à la mort.

En commençant à lire le chapitre 8, on entre dans l’aspect positif et l’œuvre de sanctification du Saint-Esprit devient le thème du chapitre 8. C’est ce que le Saint-Esprit fait en nous, pour nous, avec nous. Et nous avons trouvé que dans le chapitre 8, c’est plus qu’un texte en lui-même, c’est le point de départ qui nous renvoie dans tout le Nouveau Testament pour trouver des passages comparables qui développent tout ce qu’il dit. Nous n’allons pas beaucoup faire cela, nous allons nous restreindre à avancer dans ce chapitre 8. Mais néanmoins, nous voyons la grandeur des choses qui sont ici révélées à propos du Saint-Esprit et comment elles peuvent être élucidées, en particulier à partir d’autres passages du Nouveau Testament.

Nous allons donc étudier la partie concernant les bénéfices du salut. C’est en cela que l’œuvre du Saint-Esprit commence à devenir vraiment claire pour nous. Le Père a établi le plan, le Fils a rendu le plan possible, et le Saint-Esprit a permis au plan de fonctionner. Le Père l’a créé, le Père a été l’initiateur du salut, le Fils à validé le salut, et le Saint-Esprit a appliqué la réalité du salut. Le Père est celui qui nous a choisis, le Fils est celui qui nous a rachetés, l’Esprit est celui qui nous sanctifie. L’élection est l’œuvre du Père, la justification est l’œuvre du Fils, la sanctification est l’œuvre de l’Esprit. La Trinité s’est engagée dans la merveilleuse réalité du salut.

En commençant à lire le chapitre 8 et en lisant ce que le Saint-Esprit fait dans la vie du croyant, alors qu’il sanctifie positivement le croyant, voici ce que cela signifie : Nous passons de la grâce à la gloire. Nous ne sommes plus sous la sentence de mort à cause de la loi. Nous avons été délivrés de la loi du péché et de la mort. Nous avons reçu la vie nouvelle. Nous avons été régénérés. Nous sommes nés de nouveau. Nous commençons maintenant à expérimenter le ministère continuel puissant du Saint-Esprit qui avance de la grâce vers la gloire. Il est tellement crucial que nous comprenions cela, car il s’agit de notre vie.

Il est nécessaire de bien comprendre le ministère du Saint-Esprit afin d’adorer l’Esprit de Dieu pour ce qu’Il est en train de faire en ce moment dans notre vie. On ne peut pas adorer véritablement le Saint-Esprit comme on le devrait et on doit le faire, si on ne comprend pas ce qu’il est en train de faire et ce qui le rend si digne de louange.

Dans le chapitre 8, c’est ce que nous trouvons. Dans les versets 2 et 3, Il nous libère de la mort, du péché et de la mort. Verset 4, Il nous permet d’accomplir la loi. Il ne s’agit pas du point de vue négatif d’être libéré de la malédiction de la loi, mais du point de vue positif d’avoir la possibilité d’accomplir la loi. Versets 5 à 11, Il change notre nature. Versets 12 et 13, Il nous équipe continuellement pour être justes. Verset 14 à 16, Il confirme notre adoption en tant que fils de Dieu. Et il nous conduit maintenant au verset 17 où nous trouvons le dernier ministère identifiable du Saint-Esprit de ce chapitre ; Il garantit et assure notre gloire éternelle à venir. Il garantit et assure notre gloire éternelle à venir, et cela, bien sûr, est le don ultime de Dieu, un salut qui est inviolable.

Nous avons la garantie de la gloire éternelle. C’est le meilleur de tous les éléments du salut, car que serait un salut que nous pourrions perdre ? Et comme je l’ai souvent dit, si nous pouvions le perdre, nous le perdrions. Si cela dépendait de nous d’une façon ou d’une autre, nous le perdrions, car aucun de nous ne pourrait faire quoi que ce soit pour nous assurer par notre propre mérite un salut qui vient de Dieu. La seule espérance que nous ayons pour la gloire éternelle, la part finale de notre salut, le chapitre final est d’être attaché au même Dieu qui nous a choisis, appelés, justifiés, et qui un jour nous glorifiera.

C’est le Saint-Esprit qui en nous sanctifiant, nous donne en même temps cet assurance. Nous pourrions dire que les deux œuvres du Saint-Esprit sont la sanctification et de nous donner cette assurance. Jusqu’au verset 13, nous pourrions dire que nous sommes sanctifiés par le Saint-Esprit, à partir du verset 14 où nous sommes dans le processus d’être adoptés en tant qu’enfants de Dieu, ce qui est une relation permanente, nous pourrions dire que l’œuvre du Saint-Esprit est de nous donner cette assurance. Il nous conforme progressivement à un standard de justice dont Jésus est un parfait modèle, nous avons vu cela, et il nous donne cette assurance, il nous garde. C’est ce qu’Ephésiens 1 :13 signifie en disant que nous sommes scellés par l’Esprit. Ce scellé ne peut être brisé. Nous avons le sceau de l’Esprit. Nous avons le serment de l’Esprit. Nous avons la garantie de l’Esprit. Ou bien il est dit ici dans le verset 23, nous avons le premier fruit de l’Esprit ; C’est-à-dire, Dieu nous donne le premier fruit d’une récolte abondante à venir dans Sa gloire. C’est notre garantie d’une gloire future.

Le Saint-Esprit accomplit donc cette œuvre double de nous sanctifier, c’est-à-dire de nous rendre semblables à Christ qui est le modèle. Souvenez-vous, nous avons dit que Christ a vécu 33 ans afin d’établir le modèle de la sanctification auquel nous cherchons à nous conformer par la puissance du Saint-Esprit. Il est donc dans ce processus de nous rendre semblables à Christ, qui sera seulement accompli lorsque nous le verrons face à face. Mais ici, nous allons voir qu’Il nous assure notre gloire future.

Toute personne qui vous dit que vous pouvez perdre votre salut, ne comprend pas le salut. Toute personne qui dit qu’on peut obtenir le salut et le perdre ne comprend pas le salut. Le salut nous est donné par Dieu avant la fondation du monde, et tout le monde, nous le lirons dans une minute, dans cette catégorie d’être choisi par Dieu, sera glorifié en celui qui est prédestiné, qu’il a appelé, et celui qu’il a appelé, il l’a justifié, et celui qu’il a justifié, il l’a glorifié. Jésus dit : « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi… Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de tous ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. » Jean 6 : 37 et 39. Nous sommes ensuite redevables au Saint-Esprit béni qui nous régénère, qui nous donne la vie et qui nous sanctifie et nous donne son assurance jusqu’au jour où Il nous transforme Lui-même. Nous serons ressuscités dans notre corps éternel par la puissance du Saint-Esprit qui nous régénère lors de notre conversion. C’est une œuvre que le Père a créée, que le Fils a validé et que le Saint-Esprit effectue.

Regardez maintenant les versets 17 et les suivants. Dans ce passage, nous en venons au ministère de l’assurance et de la garantie que nous donne le Saint-Esprit par lequel nous pouvons être confiants que nous atteindrons la gloire éternelle. Laissez-moi vous le lire, en commençant au verset 17. « Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. » Dans ce dernier verset, Paul introduit le concept de la gloire éternelle. « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance: ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et celui qui sonde les cœurs connaît la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. »

Tout ce passage traite de la gloire à venir. Il commence par l’affirmation du verset 17, comme nous l’avons déjà vu, « afin d’être glorifié avec Lui ». Le verset 18 parle de la gloire qui va se révéler en nous. Verset 19, il s’agit des fils de Dieu dans la gloire. Verset 21, à la fin du verset, il s’agit de la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Le verset 23 se termine en parlant de la rédemption de notre corps. Les versets 24 et 25 parlent de notre espérance de la gloire à venir que nous attendons avec impatience.

On nous présente maintenant une catégorie de ministère du Saint-Esprit qui nous assure la gloire à venir. Le verset 23 indique qu’au cœur de ceci se trouve le don du Saint-Esprit, un avant goût de la gloire à venir. Nous apprenons aussi dans les versets 26 et 27 que l’Esprit intercède pour nous, ce qui est encore une fois Son œuvre afin de nous donner Son assurance. Une intercession constante pour nous.

Un mot ressort à la lecture de ce passage, c’est le mot « soupirer ». Il y a beaucoup de soupirs dans ce passage. La création soupire dans le verset 19. La création soupire dans un sens pour traduire cela. Cette version dit que la création attend « avec un ardent désir », le verset 22 parle de soupirs de la création. Puis on trouve au verset 23 que nous-mêmes qui avons les fruits de l’Esprit, nous soupirons. Puis, plus bas dans le verset 26, nous trouvons le soupir du Saint-Esprit. Ceci indique que la création, nous-mêmes et le Saint-Esprit passons par certains soupirs, certaines souffrances, jusqu’à la réalisation finale de la gloire. C’est tout le sujet de ce passage. Le Saint-Esprit habite en nous comme en avant-première de notre gloire à venir, et le Saint-Esprit est celui qui nous porte dans cette gloire à venir. C’est Son ministère. Il n’y a pas de plus grand cadeau que Dieu ne puisse nous donner que celui-ci. Comme je l’ai dit, quelle valeur aurait un salut que nous pourrions perdre ? Nous le perdrions surement, car nous n’avons pas le pouvoir en nous d’assurer notre propre salut, en aucun cas.

Ici, la création soupire, des versets 19 à 22, le croyant soupire dans les versets 23 à 25, et le Saint-Esprit soupire des versets 26 à 27. Tous ces soupirs sont des indications d’une réalité inaccomplie. Toute la création ressent cet inaccomplissement. Les croyants ressentent cet inaccomplissement. Même le Saint-Esprit béni expérimente cet inaccomplissement. C’est une vérité merveilleuse. Beaucoup de choses sont exprimées ici. C’est un grand défi pour moi, de cerner ce sujet en une matinée, et nous n’allons pas pouvoir le faire, mais je vais vous amener aussi loin que je l’ai fait avec les personnes qui ont assisté au premier service.

Considérons ce soupir de la création. Considérons ce soupir de la création. Verset 19 : « Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. » La création soupire dès le verset 19. La création est mentionnée dans le verset 20. La création est mentionnée dans le verset 21. La création est encore mentionnée dans le verset 22. La création est le sujet de ces quatre versets. La création soupire. A quoi cela fait-il référence ? Dans quel sens peut-on dire que la création soupire ?

Je pense que les lecteurs, s’ils sont juifs, auront une certaine compréhension de cela. Il s’agit d’un soupir d’anticipation. Il s’agit d’un soupir d’insatisfaction. C’est la situation de souffrance d’une attente de la promesse qui doit s’accomplir, et les Juifs la reconnaissent surement, car ils parlent de deux ères de l’histoire de la rédemption, l’époque présente, et l’époque à venir. L’époque présente est l’âge du péché, de la souffrance, de la décadence, de la corruption, de la chute et du péché. Et l’âge à venir est l’âge du nouveau ciel et de la nouvelle terre, de la justice et la pureté, de la sainteté, de la vertu, de la gloire et de l’absence de la mort, de la décadence et de la maladie. C’est dans Esaïe 65:17 : « je vais créer de nouveaux cieux Et une nouvelle terre. »

Les personnes qui connaissaient la Parole de Dieu et attendaient son accomplissement, comprenaient ce que signifie vivre dans un monde qui soupire. Même la nature est vue comme soupirant. La nature est ici personnifiée. Verset 19 : « Aussi la création attend-elle » soupire-t-elle « avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. »

De quoi parlons-nous lorsque nous parlons de la création ici ? Dans quel sens dit-on que la création soupire ? Et c’est mentionné comme je l’ai dit, plus bas dans le verset 22. Quelle partie de la création ? Les anges ? Ce sont des êtres créés. Non. Ils ne soupirent pas. Les anges saints ne soupirent pas parce que leur situation ne pourra jamais être meilleure, n’est-ce pas ? Ils sont déjà près du trône de Dieu. Ils sont dans la perfection et la sainteté éternelle. Ils ne sont pas sujets à la corruption, ils n’ont jamais été sujets à la corruption. Donc, ils n’ont pas d’espérance, pour quoi que ce soit, car rien ne pourrait être amélioré.

Et les démons ? Est-ce qu’il parle des anges créés qui sont déchus et sont les démons ? Non. Ils ne soupirent pas dans l’espoir de leur libération parce qu’il n’y pas de libération, il n’y a pas de salut, il n’y a pas de délivrance, il n’y a pas de pardon, il n’y a pas de futur pour les démons, seul le lac de feu.

Peut-être parle-t-il des croyants. Non, il ne parle pas des croyants, car une distinction est faite entre la création et les croyants. Notez, dans le verset 19, que la création attend la révélation des fils de Dieu ; donc la création est différenciée des fils de Dieu. Verset 23, la création veut être libérée de l’esclavage de la corruption pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Donc, la création qui gémit et soupire et attend avec impatience est distincte des croyants.

Peut-être s’agit-il des incroyants, est-ce que c’est çà ? Est-ce que ce sont les incroyants ? Non, car les non-croyants n’espèrent pas en Christ, ils n’espèrent pas la gloire, ils n’espèrent pas ou n’attendent rien de mieux dans le ciel. Ils n’ont pas d’information à ce sujet. Ils n’ont pas de désir pour cela. De plus, si vous regardez dans le verset 20, ils ne sont pas sujets à la futilité de leur plein gré. Non, ce n’est pas vrai pour les incroyants. Ils sont pécheurs par leur propre volonté. Ils ont la volonté de nourrir leur propre corruption.

Finalement, la création qui soupire ne fait pas partie de la création rationnelle, elle ne fait pas partie de la création rationnelle, personnelle. Il reste la création non rationnelle, animée et inanimée. Nous avons ici une personnification de la création, les cieux du matériel, la terre matérielle, et tout ce qu’ils contiennent, le ciel et tous les corps qu’il contient, la terre, l’eau, les terrains, l’herbe, les fleurs, les animaux, les insectes, les poissons, les fleuves, les courants d’eau, tout ce qui est animé et inanimé, la création impersonnelle, non rationnelle. La création reçoit une identité ici. Elle est personnifiée comme de façon poétique.

Par exemple, dans Esaïe 35 :1, Esaïe dit : « Le désert et le pays aride se réjouiront. » Comment un désert et un endroit aride peuvent-ils avoir conscience d’exister ? Il s’agit d’une personnification. Ou encore plus riches, les merveilleuses paroles familières d’Esaïe 55 :12 : « Oui, vous sortirez avec joie, Et vous serez conduits en paix; Les montagnes et les collines éclateront d’allégresse devant vous, Et tous les arbres de la campagne battront des mains. » Je vous promets que si vous entendez un jour les montagnes chanter et les arbres battre des mains, on viendra vous chercher avec une camisole de force. Il ne s’agit pas d’une réalité, mais d’un genre de personnification poétique.

La création, non rationnelle, impersonnelle, animée et inanimée, qui doit être identifiée comme vivante ou inerte, rocs et animaux, cette création dans un ardent désir, dans l’expectative sincère, attend avec impatience. C’est le soupir de la création. Et le langage utilisé ici est très fort. Cette affirmation « ardent désir » qui vient d’un verbe grec signifiant, (et c’est une combinaison étrange d’éléments), il signifie regarder dans une autre direction que la tête. Il signifie tendre la tête, se mettre sur la pointe des pieds pour regarder vers l’avenir, dans la distance ce qu’on ne peut voir immédiatement, s’étirer pour voir quelque chose que l’on attend avec impatience.

C’est donc comme une attente. C’est comme si la création était sur la pointe des pieds cherchant quelque chose qu’elle a hâte de voir, et qui est-ce ? Ce sont des personnes. C’est la révélation des fils de Dieu, le voile levé sur les fils de Dieu. C’est le temps où nous serons tous glorifiés. Ce sera probablement à la fin de l’histoire de l’humanité, la fin du royaume du millénium, l’établissement du nouveau ciel et de la nouvelle terre. La création attend cela. Dans le verset 21, voici comment cela est dit : « la liberté de la gloire des enfants de Dieu. » Lorsque tous les enfants de Dieu seront glorifiés, la création va en recevoir les bénéfices, n’est-ce pas ? Car il y aura un nouveau ciel et une nouvelle terre.

Toute la création est vue comme étant sur la pointe des pieds, impatiente de voir et attendant la révélation des fils de Dieu. Une affirmation formidable, une affirmation cosmologique énorme, la création inanimée et animée qui est sur la pointe des pieds pour saisir le premier aperçu des personnes qu’elle attend avec impatience, attendant le dévoilement, la manifestation, la révélation des fils de Dieu dans toute leur gloire, et elle viendra. Daniel 12 :3 dit qu’elle brillera comme les étoiles et Matthieu 13 :43 dit qu’elle brûlera tel le soleil qui brille de toute sa gloire. Toute la création est à l’affut de ce moment, et y aspire avec anticipation.

Pourquoi ? Pourquoi la création agit-elle ainsi ? Retournons au verset 20 une minute. Parce que la création a été soumise à la futilité. La création a été soumise à la futilité, à la vanité, mataiotēs qui signifie sans but, sans vie, inutile, futile, incapable d’atteindre un but, l’incapacité d’atteindre un objectif. Elle ne peut pas devenir ce qu’elle souhaite. Toute la création était à l’origine bonne, juste. Lorsque Dieu l’a créée dans Genèse 1, elle était bonne, souvenez-vous. Il dit qu’il regarda et tout était bon, et Il vit que c’était bon. Puis, à la fin, dans le chapitre 1 :31 Il dit que tout était bon. Mais elle fut assujettie à la futilité. Elle ne peut pas accomplir son but. Elle n’est plus ce qu’elle devait être, ce qu’elle devrait être, ce qu’elle pouvait être.

En fait, quand il est dit dans le verset 20 qu’elle a été soumise, le verbe employé indique un temps passé qui est correctement traduit dans la version NEG, c’est-à-dire à un moment donné. Un événement s’est produit à un moment de l’histoire lors duquel la création est passée de son état déterminé et parfait, à un état irrésolu et futile. Elle a été soumise à la décadence, à la corruption, à la frustration, à la mort et à la déchéance, à la destruction.

Maintenant, est-ce la faute de la création ? Est-ce juste quelque chose qui est arrivé durant le cycle de l’évolution ? Est-ce ce qui s’est passé ? Qu’est-il arrivé ?

Retournez au verset 20. Elle a été soumise à la futilité, « non de son gré », « non de son gré ». La création n’est pas fautive. Ce qui a soumis la création à son errance, ce qui a soumis la création à sa déchéance, à son inaptitude à la gloire telle qu’elle était prévue lors de la création de l’objectif à l’origine, quoi qu’il en soit, ce n’était pas la faute de la création. La création est une victime involontaire. Un facteur extérieur a agi sur la création. Une personne a agi contre la création. Qui ? Continuez à lire : « non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise ». Qui est-ce ? Dieu. Dieu a soumis la création à sa futilité. Dieu, selon Genèse 3 :17,18 et 19 a prononcé une malédiction sur la création. Pourquoi ? A cause du péché d’Adam et Eve.

Lorsqu’Adam et Eve ont péché, un fléau est tombé sur eux, un fléau mortel, un fléau si infectieux qu’aucun être humain qui pose le pied sur cette planète ne pourrait y échapper. Un fléau qui est si contagieux que personne ne peut l’éviter. C’est comme vivre dans une cité frappée par la peste noire au moyen âge. Cette peste n’était pas seulement présente dans les personnes, elle dominait leur environnement. La peste n’était pas seulement en l’homme qui était sur son lit, dans sa maison, mourant ; la peste était partout dans la maison. Non seulement elle était partout dans la maison, elle était partout dans la rue, elle était partout dans la cité, et elle était partout dans la campagne, et il n’y avait aucun moyen d’y échapper, car l’environnement était sous la domination de la corruption. C’était le cas lorsqu’ Adam a péché, le fléau était partout sur la planète, et il continue à ce jour. La déchéance, le désastre, la pollution, la rupture, la dégénérescence. Ce sont les résultats d’un hasard extraordinaire de l’évolution ; ce sont les résultats, car les choses sont supposées s’améliorer, selon les évolutionnistes, il y a eu une anomalie, une mauvaise mutation. Les choses sont comme elles sont dans le monde, parce que Dieu a maudit la création entière. Il l’a maudite afin que l’homme soit confronté, à chaque moment de sa vie aux réalités mortelles, destructives corruptives du péché.

Esaïe 24:6 : « La malédiction dévore le pays. » Comme Jérémie 12:4 dit : « le pays est dans le deuil. » La destinée de la nature est inséparablement liée à celle de l’homme, et parce que l’homme a péché et est tombé dans une condition de corruption, alors le domaine de l’homme est la servitude ou l’esclavage de la corruption. Voyez cette expression ici, dans le verset 21, disant que la création elle-même est en esclavage de la corruption ; la connexion intime entre le péché de l’homme et la déchéance à laquelle tout l’univers est soumis.

Les environnementalistes ne vont pas changer cela. Ils ne vont pas inverser la situation, ils ne vont pas l’atténuer. Ils essaient mais ça ne marche pas. L’énergie solaire n’y parviendra pas. Eliminer l’empreinte carbone n’y parviendra pas. Se débarrasser des énergies fossiles n’y parviendra pas. L’éducation n’y parviendra pas. Il s’agit d’une malédiction divine. Nous ne sommes pas sur une courbe ascendante ; nous sommes dans le déclin à partir de la perfection. C’est une vision du monde biblique, car lorsque l’homme a péché, il a été puni en ne pouvant pas apprécier la pureté, car il a choisi le péché et il ne peut même pas apprécier les bénéfices d’un environnement parfait en tant que roi de la terre. Il est alors devenu un roi qui a perdu sa couronne et qui a essayé de régner sur une création mortelle, en décadence, corrompue et indocile. Dieu a maudit tout son environnement.

Vous savez, Esaïe a beaucoup à dire à ce sujet. Et je peux à peine résister à vous lire certaines des choses qui sont ici, sauf une. Esaïe 24:4 : « Le pays est triste, épuisé; Les habitants sont abattus, languissants; les chefs du peuple sont sans force. Le pays était profané par ses habitants; car ils transgressaient les lois, violaient les ordonnances, Ils rompaient l’alliance éternelle. C’est pourquoi la malédiction dévore le pays, et ses habitants portent la peine de leurs crimes; c’est pourquoi les habitants du pays sont consumés, et il n’en reste qu’un petit nombre. » Puis, il continue à parler d’éléments encore plus désastreux, essayer de vivre et survivre dans ce monde. Chapitre 34 d’Esaïe, il dit encore davantage à ce sujet ; chapitre 33, toute la création est corrompue. Le principe de la corruption est partout, et la création soupire, car elle a été soumise à la futilité, non pas de son gré, mais pour se soumettre, une soumission nécessaire à la malédiction de Dieu sur Adam et Eve et sur toute l’humanité, et rien ne peut être fait pour inverser son esclavage à la corruption. C’est un acte de Dieu.

« Mais, » vous dites-vous, « pourquoi la création est-elle sur la pointe des pieds ? » fin du verset 20 : « avec l’espérance », « avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption. » Belle image. Toute la création se tien debout, sur la pointe des pieds, dans l’attente d’être ce qu’elle était à l’origine de la création de Dieu, et sachant que cela n’arrivera pas avant la manifestation glorieuse des enfants de Dieu, la liberté de la gloire des enfants de Dieu, jusqu’à l’état final éternel. C’est ce que toute la création attend. Elle attend un meilleur avenir.

C’est le genre de monde dans lequel nous vivons. Nous vivons dans un monde très difficile. Je travaille sur un livre qui sortira dans quelques mois, intitulé « Douze héros improbables ». Il semble que les gens aiment acheter les livres dont le titre contient le chiffre douze, je vais donc continuer à écrire des livres dont le titre contient le chiffre douze : Douze hommes ordinaires, Douze femmes extraordinaires. Je pense qu’ils aiment le chiffre douze, donc « Douze héros improbables ». L’un de ces héros est Enoch. En pensant à Enoch, vous vous dites « attendez une minute, un héro doit être quelqu’un qui a un impact sur beaucoup de gens, et Enoch semble être un personnage solitaire. » Il marchait avec Dieu. Ils étaient tous les deux. Il marchait, et un jour il est allé au ciel en marchant, il n’est pas mort, souvenez-vous. Enoch, tout comme Eli, porté par un chariot de feu. C’est une situation très rare, mais qu’est-ce qui fait d’Enoch un héro ? Qu’est-ce qui nous fait penser qu’Enoch est un héro ? Quel est son niveau d’influence ? Qu’est-ce qui est si héroïque en lui ? Il était un homme juste qui a marché de façon si intime avec Dieu que Dieu a marché avec lui jusqu’au ciel, un jour. Qu’est-ce qui fait de lui quelqu’un de si spécial ?

Je vais vous dire quelque chose. Comprenez-vous que la génération entière dans laquelle Enoch a vécu a été noyée lors du déluge sauf huit personnes ? Est-ce que vous réalisez combien le cas d’Enoch était rare ? Est-ce que vous savez ce que cela peut être, être le seul homme dans le monde à marcher avec Dieu ? C’est un héro, s’il en est un. C’est un homme qui a vécu envers et contre toute une culture qui était si corrompue, que Dieu a tué des millions d’entre eux en une seule fois. C’est pourquoi c’est héroïque. Pour Enoch, c’était parce qu’il marchait avec Dieu. Et pour nous, comment survivre à ce monde corrompu ? Regardez, n’en attendez pas tant du monde. N’en attendez pas tant du monde, de son éducation, de sa politique, de ses structures sociales. Réduisez vos attentes. Réduisez-les comme dans Genèse où Dieu a vu le monde qui était continuellement mauvais. Réduisez-les et tout ira bien pour vous, et marchez avec Dieu.

Dieu a protégé Enoch dans un monde corrompu, et c’est l’œuvre du Saint-Esprit. Dieu fait encore cela, non pas en marchant avec nous, mais en vivant en nous, et c’est le Saint-Esprit qui nous sanctifie au milieu de ce monde corrompu. Paul l’appelle même une génération tordue, perverse. C’est le ministère du Saint-Esprit. Toute cette génération attend la délivrance, la liberté de la gloire des enfants de Dieu, lorsqu’elle sera aussi libérée de l’esclavage de la corruption qui est une malédiction pour elle.

Comment cela va-t-il se passer ? Comment ? Le psalmiste en parle dans le Psaume 102. Vous avez pu passer à côté si vous n’avez pas fait attention, mais c’est une belle affirmation, Psaume 102, verset 24. Il dit en parlant à Dieu : « Mon Dieu, ne m’enlève pas au milieu de mes jours, Toi, dont les années durent éternellement! Tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras; Ils s’useront tous comme un vêtement; Tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu restes le même. » Tu l’as créée, elle cessera d’exister, et viendra quelque chose de nouveau, c’est le Psaume 102. Il est décrit en détails dans 2 Pierre 3. 2 Pierre 3:10 nous laisse ces paroles : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, » exactement ce que le psalmiste a dit et « les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée. » Ce sera littéralement l’explosion atomique de l’univers créé constitué d’atomes.

Il nous en est dit encore davantage dans le verset 12 : « les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront! » et le monde, la terre et le ciel tels que nous les connaissons cesseront d’exister. J’appelle cela l’anéantissement de la création. « Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre. » C’est ce que Pierre dit. Apocalypse 20 dit, le chapitre 21 le dit, le chapitre22 le dit. La création attend une régénération cosmique.

En fait, en regardant vers l’avenir, il n’y a pas d’espoir de changement dans la création dans ce qu’elle est jusqu’à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. Regardez, la création a chuté avec la chute de l’homme, et la création reviendra lorsque l’homme sera exalté. Entre temps, dans les trois premiers chapitres de la Genèse, la création est maudite, maudite, car l’homme est corrompu. Dans les trois derniers chapitres d’Apocalypse, nous avons la nouvelle création dans sa perfection et sa justice, car l’humanité est glorifiée. Et entre temps se trouve la longue et triste histoire du péché et de la corruption. Les deux sont liés. Ce qui est arrivé à l’homme dans le jardin d’Eden, est arrivé à la création. Ce qui est arrivé à l’homme dans la gloire arrivera à la création aussi. Elle sera libérée. Toute la création soupire donc, attendant que cela arrive.

Le verset 22 résume cela : « Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire », toute entière car elle est toute entière maudite, « et souffre les douleurs de l’enfantement. » Il s’agit d’un verbe qui fait référence aux douleurs de l’enfantement. Les douleurs de l’accouchement sont des douleurs positives, n’est-ce pas ? Je veux dire que le résultat est positif. Certaines douleurs ont des résultats négatifs. On se sent mal et on va se sentir encore pire, on va peut-être mourir. Mais les douleurs de l’enfantement sont le genre de douleur qui annoncent quelque chose de merveilleux, comme un grand événement, quelque chose de béni, et c’est le genre de douleur que la création ressent.

Il n’est pas nécessaire de prendre soin de la création. Est-ce que je peux vous redire cela ? Je l’ai déjà dit auparavant. Marchez sur l’herber, tuez un cerf, faites ce que vous voulez, pas besoin de protéger la création. Elle est là pour vous. Pas besoin de faire des bêtises, pas besoin d’être mauvais avec la création, mais nous devons comprendre que la création est maudite. Elle reste autorisée à nous donner des richesses et à nous bénir. Dieu va prendre soin de Sa création jusqu’au moment où il va tout détruire. D’accord ? Ne vous formalisez pas pour essayer de préserver la création dans l’état actuel des choses. Vous serez bien mieux servi lorsqu’elle aura même cessé d’exister. D’accord ? Non pas que pour puissiez accélérer ou retarder cela, c’est dans le plan de Dieu.

David Martyn Lloyd-Jones a dit ; «  Je me demande si le phénomène du printemps ne nous donne pas un élément de réponse. Chaque année, la nature, fait pour ainsi dire un effort pour se renouveler, pour produire quelque chose de permanent. Elle sort de la mort et de la pénombre qui décrit si bien l’hiver. Au printemps, elle semble vouloir essayer de produire une création parfaite, et passe comme par les tiraillements de la naissance année après année. Malheureusement, cela ne réussit pas, car le printemps mène à l’été, l’été mène à l’automne, et l’automne nous ramène à l’hiver. Pauvre nature qui essaie chaque année de vaincre la vanité, le principe de la mort et la décadence, la désintégration qui est en elle, mais elle n’y arrive pas. Elle échoue chaque fois. Elle continue d’essayer comme si elle sentait que les choses seront différentes et iront mieux, mais elle ne réussit jamais, alors elle continue à soupirer et à éprouver les douleurs de l’enfantement. Elle fait cela depuis si longtemps. »

Depuis si longtemps, mais elle réapparait et met toute son énergie dans cet effort chaque année. Soyez gentils, n’accusez pas votre gazon, n’accusez pas vos fleurs, c’est leur nature. La nature fait de son mieux, dit-il, chaque printemps. La création soupire après la gloire.

Deuxièmement et juste brièvement, deux minutes. Les croyants soupirent après la gloire, verset 23. « Et ce n’est pas elle seulement », la création, « mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. »

Vous voyez, nous comprenons le soupir de la création dans son imperfection, car nous faisons partie de la création et nous sommes des imperfections vivantes. Nous soupirons nous-mêmes, nous nous lamentons de notre situation maudite. Paul dit : « Misérable que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort? » Romains 7:24. Souvenez-vous de 2 Corinthiens 5:4 où Paul dit aussi : « Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. » David soupirait dans le Psaume 38:9 : « Seigneur! Tous mes désirs sont devant toi, Et mes soupirs ne te sont point cachés. » Nous savons ce que sont ces soupirs. Nous soupirons.

Qu’attendons-nous ? Vers quoi soupirons-nous ? Le verset 23 dit : ‘en attendant l’adoption. » Vous vous dites « Attendez une minute, nous sommes déjà adoptés. Vous nous avez dit cela dans les versets 14 à 16 de ce chapitre, que nous avons été adoptés.’ Oui, nous avons été adoptés mais nous n’avons pas encore reçu notre héritage. Pas vrai ? Et à quoi est lié notre héritage ? Fin du verset 23, à la rédemption de quoi ? De notre corps. Nous avons le Saint-Esprit qui nous conduit maintenant, verset 14. Nous avons le Saint-Esprit, l’Esprit d’adoption, en nous par lequel nous crions : « Abba Père. » Nous sentons cette intimité avec Dieu. L’Esprit teste avec notre esprit, verset 16, que nous sommes les enfants de Dieu. Nous avons donc été adoptés mais nous n’avons pas reçu notre héritage.

Vous souvenez-vous de 1 Pierre 3-4 ? Nous avons un héritage qui ne peut se flétrir et qui nous est réservé dans les cieux. Nous ne l’avons pas encore reçu, pas avant la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Alors nous soupirons, nous soupirons après le jour où ce qui est mortel sera rendu immortel, ce qui est corruptible sera rendu incorruptible, lorsque la mort sera anéantie par la vie. 1 Corinthiens 15. Nous soupirons après cette expérience. Nous voulons être revêtus de notre corps céleste, notre chair, notre état d’homme déchu, notre péché. Nous sommes impatients. Nous sommes reconnaissants pour la grâce, mais nous sommes impatients de passer de la grâce à la gloire, de la grâce à la gloire.

Allons-nous y arriver ? Oui, dit le verset 23, car nous avons déjà les premiers fruits de l’Esprit. Cela ne signifie pas que cela vient de l’Esprit, non pas les premiers fruits qui viennent de l’Esprit, mais les premiers fruits de la promesse future de Dieu qui est l’Esprit. L’Esprit constitue les premiers fruits, les premiers fruits du Saint-Esprit. Il est le premier acompte. Les premiers fruits étaient le peu de la récolte que le fermier récoltait en premier, la première partie qui rentrait alors que le reste continuait à murir. Il faisait entrer la première partie et il savait ce que le récolte à venir allait donner à partir des prémices. Le Saint-Esprit constitue les premiers fruits de la récolte complète à venir que Dieu a préparée pour Son peuple. Il est le premier paiement, l’acompte, l’arrabon (mot grec), la bague de fiançailles, le sceau, le serment, tout ce langage se trouve dans les écrits de Paul. Et Il est l’Esprit de la promesse. C’est l’espérance des rachetés. Colossiens 1 :27 : «  Christ en vous, l’espérance de la gloire. »

Nous soupirons jusqu’à ce que ce soit accompli. Et plus on devient vieux, plus on soupire, n’est-ce pas ? Vraiment, plus on soupire. On soupire davantage, car on peut faire moins de choses. On soupire davantage, car on a davantage de choses après lesquelles soupirer. Non seulement personnellement, dans son propre corps, mais pour les choses qui se passent autour de nous et qui nous font soupirer. Je ne soupirais pas tant par rapport à l’état des choses quand j’étais bien plus jeune. Je ne soupirais pas tant pour la vie qui file et les défis. Entre les services j’ai passé du temps avec John James dont la femme a eu un AVC et après 62 ans de mariage, elle est allée au ciel cette semaine, de façon inattendue. Je me suis assis à côté de lui et j’ai ressenti le soupir et la souffrance de son cœur alors qu’il essayait de m’expliquer ce que signifiait de perdre sa femme. Il est dans notre église avec elle depuis 1972 et l’église a eu beaucoup d’importance pour eux. C’est une vie de soupirs et plus on avance, plus on accumule les soupirs. Nous vivons tous dans l’espérance, mais cette espérance est plus vive quand nous vieillissons et avons une plus grande expérience de la vie dans un monde corrompu et déchu. Je n’essaie pas de réparer le monde. J’attends simplement le jour où Dieu y mettra fin et créera un nouveau ciel et une nouvelle terre. Nous vivons dans l’espérance. Verset 24 : « Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance: ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore? »

Autrement dit, nous sommes sauvés par la foi, mais nous sommes sauvés en espérance, n’est-ce pas ? Parce que notre salut n’est pas encore complet. Nous en sommes plus proches maintenant, Romains 13, plus proches du salut. Notre salut est plus proche de lorsque nous avons commencé à croire, c’est l’aspect futur du salut. Nous vivons donc dans l’espérance de ce que nous ne voyons pas. Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec impatience.

Qu’est-ce qui affermit notre persévérance ? Qu’est-ce qui fait que nous gardons l’espérance ? C’est le ministère de l’Esprit de Dieu en nous, l’acompte des premiers fruits de l’Esprit-Saint. Il est celui qui nous conduit, Il est celui qui confirme notre adoption, l’Esprit d’adoption par lequel nous crions « Abba Père. » Il est celui qui témoigne avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Il nous tient dans ses mains, Il nous sécurise, Il fait que nous ayons une espérance persévérante avec laquelle nous attendons le retour de Christ. Et nous attendons notre future gloire. La création soupire et les croyants soupirent.

Dans les versets 26 et 27, le Saint-Esprit soupire. Mais c’est un passage important et je vais le garder pour la prochaine fois, car il nous conduit à « toutes choses concourent au bien des ceux qui croient » qui est un verset bien connu, verset 28. C’est une chose merveilleuse de regarder honnêtement et en vérité au ministère du Saint-Esprit béni dans notre vie et de dépasser la folie et la stupidité de l’imagination enfantine sur le magnifique, merveilleux Saint-Esprit béni. Le réduire à une sorte de brouillard bleu est une sottise, une mauvaise interprétation de l’intention, de notre compréhension de qui Il est.

Je décris cela comme un veau d’or, car c’est prêter à Dieu une représentation visuelle. Il ne faut jamais penser au Saint-Esprit de façon visuelle. Il ne faut jamais penser à Dieu de façon visuelle. On peut voir Jésus-Christ en tant qu’homme. Le salut comprend la foi qui regarde à l’œuvre terminée de Christ, et cela inclut l’espérance qui regarde de l’avant à l’œuvre inachevée de Christ. C’est une marche par la foi et c’est une marche d’espérance aussi.

Père, nous Te remercions pour ce temps passé ensemble aujourd’hui et pour toute la merveilleuse musique que nous avons appréciée et à laquelle nous avons participé, la merveilleuse communion fraternelle avec ceux qui nous entourent et encore davantage pour la communion fraternelle après la réunion et pour le reste de la journée. Merci pour l’occasion de revenir ce soir pour le ministère de la parole de Dieu et pour T’adorer et T’honorer. Nous Te remercions, Saint-Esprit béni pour tout ce que Tu fais en nous pour nous sanctifier et pour nous assurer de la gloire éternelle. Merci Christ pour ce que Tu as pourvu à la croix et qui rend cela possible. Et Père, nous Te remercions pour le merveilleux plan que Tu as ordonné avant le début du monde. Merci pour notre Sauveur béni, d’avoir envoyé l’Esprit afin qu’Il fasse son œuvre de sanctification et de sécurisation en nous jusqu’au jour où nous serons glorifiés dans le nouveau ciel et la nouvelle terre. Nous avons hâte de voir cette réalité pas seulement pour nous-mêmes. Nous avons hâte de voir cette réalité, au nom de Jésus-Christ Lui-même qui est digne d’honneur, au nom du Saint-Esprit, et au nom du Père qui mérite notre adoration à jamais. Et ce sera le ciel, la véritable adoration de la Trinité à jamais. Nous ne pouvons pas comprendre. Mais nous prions, Seigneur, que tu nous permettes d’être fidèles en espérance, dans l’attente de ce jour où tu nous surprendras à chaque instant de l’éternité dans Ta gloire et Ta bonté. Merci de nous avoir appelés, merci de nous avoir justifiés, merci d’avoir promis de nous glorifier. Au nom de notre Sauveur, nous prions. Amen.

This sermon series includes the following messages:

Please contact the publisher to obtain copies of this resource.

Publisher Information
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969

Welcome!

Enter your email address and we will send you instructions on how to reset your password.

Back to Log In

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize
View Wishlist

Cart

Cart is empty.

Subject to Import Tax

Please be aware that these items are sent out from our office in the UK. Since the UK is now no longer a member of the EU, you may be charged an import tax on this item by the customs authorities in your country of residence, which is beyond our control.

Because we don’t want you to incur expenditure for which you are not prepared, could you please confirm whether you are willing to pay this charge, if necessary?

ECFA Accredited
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Back to Cart

Checkout as:

Not ? Log out

Log in to speed up the checkout process.

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize