
Si vous le voulez bien, prenez votre Bible et ouvrez-la au chapitre 15 de Luc. Je vous avoue que mon cœur et mon esprit débordent de choses que je veux vous dire, et je fais de mon mieux pour me retenir, afin de vous traiter de manière raisonnable. Mais c'est un chapitre si riche, comme nous l'avons déjà découvert.
Maintenant que nous regardons cette histoire, elle demande une attention particulière. J'ai l'impression de vous donner beaucoup mais de vous tromper en même temps parce que je ne peux pas tout inclure. C'est si riche et si profond. En surface, beaucoup de choses nous sont inaccessibles parce que nous vivons dans le monde occidental 2000 ans plus tard alors que çà se passe à l'époque de Jésus dans un village du Moyen-Orient, et nous n'avons pas les même sensibilités dans notre inconscient, les idées culturelles et les attitudes qui faisaient partie de la vie de chacun et n'avaient pas besoin d'explication. Donc, si vous vous demandez pourquoi cela ne prend que peu de temps pour le lire, mais si long pour l'expliquer, cela vient de la difficulté de remplir les blancs.
L'histoire se divise en trois parties qui se chevauchent. La première partie concerne le fils cadet. La deuxième partie concerne le père. La troisième partie concerne le fils aîné. C'est dramatique et culminant au fur et à mesure. Chacune de ces parties s’empiète sur les autres. Alors que nous regardons le fils cadet, il s’empiète sur le père. Lorsque nous regardons le père, il s’empiète sur le fils aîné. Donc nous essayons de tout trier, et tout en laissant couler l’histoire.
La dernière fois, nous avons regardé la première partie, versets 11-16, sur le fils cadet. Nous avons divisé cela en deux parties, une demande effrontée, verset 11. Il a dit : « Un homme avait deux fils » - dès le début, c'est un histoire avec deux fils. « Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. »
C'était une demande scandaleuse et sans vergogne, ce qui revenait à souhaiter que son père soit mort, car selon la coutume, un fils de ne pouvait recevoir son héritage qu’après la mort de son père. Le fils dit donc : « J'aimerais que tu sois mort, je veux ce qui est à moi. Je le veux maintenant. » C’est une requête sans vergogne.
Cela lui a permis de perpétrer non seulement une demande insolente, mais une rébellion insolente. « Peu de jours après » - après avoir reçu sa part de la succession, - « le plus jeune fils, ayant tout ramassé » - cela signifie qu'il a tout transformé en espèces, - « partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. » Plus tard dans l'histoire, il est dit qu'il a fréquenté des prostituées, entre autres choses. « Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.»
Une demande sans vergogne mène à une rébellion sans vergogne. Tout cela, comme je vous l'ai dit, dépeint le pécheur irréligieux, rebelle, immoral, le genre même de personne que Jésus fréquentait. Les personnes qui étaient maltraités par la culture, méprisés et rejetés par la société, ils étaient aussi mauvais que possible. Ce jeune homme montre quelqu'un qui est descendu aussi bas que possible, jusqu'au fond du gouffre dans un pays païen, vivant d'une manière scandaleuse et immorale, finissant non seulement par prendre soin des porcs, mais par manger avec des porcs, devenant l'un des leurs. C'est aussi mauvais que possible. Il se retrouve sans ressources et sans défense.
Maintenant, à ce stade, le père rentre dans l'histoire. Tout d’abord, le père revient dans l'esprit du fils. Nous passons d'une demande effrontée et d'une rébellion scandaleuse à une repentance dans la honte. Nous voyons cela au verset 17 lorsque nous commençons à parler du père.
Verset 17, « Étant rentré en lui-même, il se dit : Combien d’ouvriers chez mon père... » - Il s’arrête là juste assez longtemps pour se rendre compte tout à coup que son père lui vient à l'esprit. Je suis sûr qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait pour s'assurer de garder son père loin de son esprit pendant qu'il se faisait plaisir. Mais maintenant laissé sans rien, sans ressource, dans une famine, mourant de faim, son esprit lui revient, il revient à lui-même. Il a une conversation avec lui-même. Ce qu'il dit dans son soliloque est : « Combien d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! »
C'est là que le repentir commence vraiment. Cela commence par une évaluation précise de votre état. Il est vraiment important pour le pécheur dissipateur, pour le prodigue, pour le paria irréligieux et inutile de parvenir à une évaluation honnête de sa propre situation. Il sait qu'il se trouve dans une situation pour laquelle il n'a aucune ressource pour s’en sortir. Il sait qu'il meurt de faim, et personne ne lui donnera quoi que ce soit, il perd la bataille avec les cochons. C'est la fin. Tout repentir commence par une évaluation honnête de sa condition de dénuement, d’impuissance, d’absence de ressources et de mort imminente.
Donc, il pense à son père et aux nombreux ouvriers de son père qui ont plus que suffisamment de pain pendant que lui, il meurt de faim. Maintenant, cela en dit long sur le père. C'est là que nous commençons à en apprendre davantage sur le père. Permettez-moi de vous parler un peu de ce que c'était que d'être un homme embauché, un misthios. Un homme engagé était journalier. Parfois, vous les voyez à l’entour, n'est-ce pas, debout dans un coin, attendant que quelqu'un vienne et leur donne un emploi ce jour-là, même encore aujourd'hui dans notre société et partout dans le monde et tout au long de l'histoire.
Ils sont au niveau le plus bas. Ce sont essentiellement les pauvres, les pauvres qui sont prêts à travailler, qui ont besoin de travailler. Tous ceux qui étaient pauvres à cette époque, à l'époque biblique, devaient travailler. Les journaliers espéraient que quelqu'un viendrait les embaucher. Ils étaient, pour la plupart, non qualifiés, bien que certains d'entre eux aient peut-être développé un métier qualifié pour se faire embaucher dans tel ou tel domaine. Mais pour la plupart, ce n'étaient que des travailleurs non qualifiés qui étaient disponibles pour aider à la récolte, pour faire quelque chose de temporaire, et donc gagner un peu d'argent pour survivre.
Maintenant, il se souvient que son père les payait plus qu'assez. C'est-à-dire qu'il se souvenait que les embauchés avaient plus qu'assez de pain, c'est-à-dire que leur père était comment ? Il était généreux ! Il se souvenait que son père leur donnait plus que ce dont ils avaient généralement besoin pour survivre. Son père était plein d’amour. Son père était bon. Son père était gentil. Son père était généreux.
Vous voyez, les hommes embauchés étaient même protégés par la loi de l'Ancien Testament. Lévitique 19 : 13 dit que le salaire d'un employé ne doit pas rester chez vous toute la nuit jusqu'au matin. Si vous embauchez quelqu'un pour faire du travail et qu'il ait besoin de l’argent pour se payer à manger, que cet argent soit son soutien ainsi que pour sa famille, il faut le payer le jour où il fait le travail.
Le père était un homme qui, non seulement faisait ce que disait la loi de l'Ancien Testament, mais il en faisait plus. Son fils s’en souvient et il est très important de se rappeler que son père n'est pas un homme dur. Son père n'est pas un homme indifférent. Son père est bon, généreux, et il connaît assez bien son père pour savoir qu'il est un homme miséricordieux, qu'il est un homme bon et qu'il est un homme indulgent. Il sait toutes ces choses parce que cela lui a été révélé par son père quand il était à la maison.
Il ne connaît personne d'autre comme cela. Il ne sait pas vers qui se tourner. Quelqu'un pourrait dire : « Attendez une minute. Je veux dire, il s'attendrait à ce que son père, ayant été si totalement déshonoré dans le village par une telle demande d'un fils aussi ingrat et prodigue, se sente humilié, embarrassé et déshonoré au point où vous ne voudriez pas revenir à lui. Jamais de la vie ! » Mais il connaît son père mieux que cela. Il sait que son père n'est pas vengeur. Il sait que son père est miséricordieux et généreux.
Les hommes engagés n'étaient pas des esclaves. Les esclaves vivaient dans la famille. Ils n'étaient pas nécessairement payés, généralement ils étaient simplement soutenus. Ils faisaient partie du ménage. Donc, si vous étiez esclave, vous travailliez dans une famille, elle vous donnaient votre nourriture et votre logement, elle s'occupaient de tous vos besoins, et peut-être qu'il y avait un peu d'argent de poche pour les choses superflues.
Les journaliers étaient inférieurs aux esclaves. Ils n'avaient personne pour s'occuper d'eux en permanence. Ils étaient seuls, au plus bas des plus bas. Mais ils recevaient un salaire, et ce salaire, croyez-moi, était donné à la discrétion de l'homme qui les avait embauchés. Vous souvenez-vous quand Jésus a raconté l'histoire de quelqu’un qui allait sur la place, dans l'évangile de Matthieu pour trouver des personnes qui viendraient travailler dans la moisson ?
Il est d'abord venu trouver des ouvriers à 6h00, puis à 9h00, d’autres à 12h00, et certains même à 15h00, les a embauchés et ils n'a pas du tout négocié quel serait leur salaire, vous rappelez-vous cela ? Ceux qui sont venus à 6h00, 9h00, 12h00 et 15h00 ont tous reçu quoi ? Un denier, le même salaire, et cela était dû à la générosité de l'homme. Ils n'étaient pas en mesure de négocier. Les travailleurs à la journée ne pouvaient pas négocier. Ils prenaient ce qu’on leur donnait pour survivre.
Mais c'était un père généreux. Toutes les personnes qui l'ont entendu raconter l'histoire avaient compris toutes ces choses que je suis obligé vous expliquer. Alors le fils est prêt à retourner auprès de cet homme qu'il sait miséricordieux, généreux, compatissant et bon. Il est prêt maintenant parce qu’il n’a pas d’alternative. Il ne lui reste nulle part où aller. Tout ce qu'il peut faire, c'est s'humilier, faire face à sa honte, admettre son terrible péché, se repentir, revenir en arrière et essayer d'être traité avec le même genre de miséricorde, de compassion et de gentillesse qu'il sait que son père traitait les pauvres. Peut-être, s'il peut travailler assez longtemps, il peut récupérer ce qu'il a perdu, le restituer à la famille et ensuite se réconcilier avec son père.
Il pense comme le peuple d'Israël parce que c'est ainsi que Jésus veut qu'il pense. Ils avaient tous compris cela. Ils avaient tous dit : « Oui, s'il est vraiment repentant, il reviendra, il retournera auprès de son père, il avouera, il se repentira, il sera humilié, il sera méprisé, il sera honteux, et c'est juste, car il a vraiment fait du mal à son père.»
C’était très sévère dans une culture d'honneur et de honte, mais très important pour protéger l'honneur du vieil homme. C’est ce qu’il doit faire. Il doit rentrer et ensuite il doit recevoir de ce père la miséricorde et le pardon basés sur le travail qu'il fait. Il a besoin de restitution.
Les Juifs avaient donc été avec lui dans cette histoire jusqu'à présent. Ils avaient été horrifiés par ce que le jeune homme a fait. Ils l'avaient vu comme un paria absolu. S'il y avait un espoir de retour, il devrait revenir, recevoir miséricorde et pardon, et faire le travail pour regagner sa réconciliation.
Il est prêt. Il est cassé. Il est seul. Il est triste. Il est pénitent. Il n'a nulle part où aller. Et il croit en son père. Ceci est l’image de celui dont le repentir mène au salut parce que, vous voyez non seulement le repentir ici, mais la foi en son père. Il a confiance en la bonté, la compassion, la générosité et la miséricorde de son père. Le repentir est lié à la foi. Il connaît le genre d'homme qu’est son père, et malgré la façon horrible dont il a blasphémé son père, déshonoré son père, humilié son père, traité son père, la façon terrible dont il a vécu sa vie, jusqu’à maintenant, il sait que son père est un homme qui pardonne et il a confiance en lui pour retourner et recevoir le pardon, et faire tout ce qu'il doit faire pour compenser et se réconcilier.
Donc, au verset 18, il dit : je ne vais pas rester ici et mourir. « Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. » Voici mon plan. « Traite-moi comme l'un de tes ouvriers.» C'est très bien. Tous les pharisiens et scribes diraient que c'est tout. C’est exactement ce qu’il doit faire. C'est une pensée sensée.
Il a repris ses esprits. Il a eu un petit dialogue avec lui-même. Il a eu un soliloque. Il comprenait qu’il n'avait nulle part où aller à part chez lui. Il a compris quelque chose de la bonté du père. Il est prêt à se mettre à la merci du père car il s'est repenti de ses péchés. Il va revenir en arrière et il va faire ce qu'il doit faire en se faisant embaucher au niveau le plus bas du mât totémique en termes sociales, sans intimité avec le père, pas même en tant qu’esclave, et encore moins en tant que fils. Il n'a aucun droit au domicile, aucun droit d'épuiser davantage les ressources familiales. Il va juste travailler pour pouvoir investir de l'argent dans quelque chose qui va rapporter un dividende, comme n'importe qui d'autre qui va travailler. Il est prêt.
Sa pensée saine motive alors sa volonté. Voilà comment fonctionne le repentir. Tout d'abord, le pécheur revient à lui-même, revient à ses sens, commence à vraiment regarder et évaluer où il en est, qu’il se dirige vers la mort et la destruction inévitables et la damnation éternelle. Le pécheur dit : « Je ne peux pas continuer dans cette direction. Il n'y a qu'un seul vers qui je peux me tourner, c'est le père, que j'ai exhibé et déshonoré. Je dois retourner vers Lui. Je dois repartir avec ma honte et ma pleine responsabilité pour mon péché. Je dois me jeter sur sa miséricorde, son pardon et son amour. Je dois lui dire que je suis prêt à travailler pour faire tout ce que je dois accomplir pour gagner mon chemin. » Tout le monde aurait compris cela.
C'est très humiliant. C'est très, très embarrassant, très honteux, mais il dit : « Je vais le faire. » Écoutez à quel point il est sévère face à sa propre accusation. « J'ai péché contre le ciel et contre toi. » « Contre le ciel » est en fait eis ton ouranon. « J'ai péché contre le ciel. » Il se pourrait bien que ce qu'il veut dire par là, « mes péchés s'accumulent jusqu'au ciel ».
Cela peut être le reflet d'Esdras 9 : 6, « Mon Dieu, je suis dans la confusion, et j'ai honte, ô mon Dieu, de lever ma face vers toi; car nos iniquités se sont multipliées par-dessus nos têtes, et nos fautes ont atteint jusqu'aux cieux. » Il ne retient rien. Il est vraiment pénitent. Il se renie pleinement. C'est l'étoffe d'un vrai repentir. Il dit : « Ma vie a été un désastre total. Je suis confronté à la mort et il n'y a personne à blâmer sauf moi-même. Je me suis rebellé. J'ai désobéi. J'ai perdu ma vie. J'ai déshonoré mon père. Mes péchés s'élèvent jusqu'à la présence même de Dieu ; ils s'accumulent jusqu’au ciel.»
C'est un vrai repentir, qui ne retient rien, aucune excuse, aucun blâme ailleurs que pour lui-même. Donc la vraie pénitence alliée à la vraie confiance dans l’amour et le pardon du père fait retourner le pécheur. Il doit revenir pour se sauver de son péché. Vide, aliéné, dirigé vers la destruction éternelle, tout pécheur qui se repent commence par une puissante conviction de sa propre condition : indigent, vide, dirigé vers la mort éternelle.
Chaque pécheur qui revient assume l'entière responsabilité de ce péché et le considère comme une offense qui monte jusqu'au ciel. Chaque pécheur qui revient fixe sa route vers Dieu pour revenir. Les juifs auraient compris qu'à votre retour, Dieu vous acceptera si vous faites le travail. Il n'avait aucun droit, il les a tous perdus quand il a pris sa part de la succession et l'a liquidée, l'a gaspillée ; il est sans droits, sans valeur.
Il n'y sera plus jamais un fils, du moins c'est son avis. Je ne mérite plus d'être appelé un fils. Fais de moi un ouvrier. Donne-moi juste un travail, et au fil des années, je vais travailler pour récupérer tout ce que j'ai perdu. « Je n'ai aucun droit », dit-il. « Je n'ai aucun privilège. Je ne revendique rien. Je ne m'attends pas à ce que tu me reçoives selon mes conditions. »
Rappelez-vous maintenant, il est mort. Ils ont eu une cérémonie à son départ, des funérailles. C’est pourquoi il est désigné deux fois par le père comme « mon fils qui était mort ». Je ne m'attends pas à vivre à la maison. Je ne m'attends pas à être un esclave. Je ne m'attends même pas à une relation avec toi, père. Je veux juste travailler et je regagnerai mon chemin. Fais de moi l'un de tes ouvriers.
Vous savez, il y a une vraie foi ici en Dieu, et il y a une vraie repentance. C'est quelque chose de vrai. Ces pharisiens et sadducéens applaudiraient à ce stade. Ils diraient : « Ouais, c'est vrai. C'est ce qu'il doit faire. » Jusqu'à présent, ils affirment généralement l'histoire. Ils n’aimaient pas l’histoire au début parce que déshonorer le père leur était désagréable. Ils ont été horrifiés lorsque le jeune homme est parti et a mené sa vie de cette façon. Ils étaient encore plus horrifiés quand il s'est retrouvé avec des cochons qui étaient considérés, bien sûr, comme complètement impurs.
Mais depuis lors, ils ont aimé l'idée qu'il reprenne ses esprits. Ils ont aimé l'idée qu'il revienne. Ils savent qu'il n'y a pas de réconciliation instantanée. Les choses ne se passent pas de cette façon. Il est pénitent et il a confiance en son père, mais il va devoir regagner son chemin. C’est de la pure théologie pharisaïque, comme pour toutes les autres religions du monde. Il revient et dit : « Je vais prendre ma punition. Je prendrai l'exclusion de la communion dans la famille. Je vais accepter la distance d’avec mon père. J'endurerai l'humiliation du travail humble. Je vais supporter la douleur des travaux forcés pendant des années pour restaurer ce que j'ai perdu. Je continuerai mon chemin jusqu'à ce que je puisse me réconcilier. »
Oh, il est plein de remords pour le passé. Il est rempli de douleur dans le présent. Il a hâte de souffrir encore plus à l'avenir alors en travaillant pendant des années pour regagner son chemin. Tout le monde comprendrait parce que c'était ainsi qu'ils pensaient que cela devait être fait. Toutes les paillettes de l'or ont disparu dans le pays lointain maintenant, n’est-ce pas ? Tout le style de vie, la recherche de la liberté, s'est transformé en une terrible servitude écrasante. Tous les rêves sont devenus des cauchemars. Tout le plaisir s’est transformé en douleur, en tristesse. Tout l'épanouissement personnel est devenu la privation de soi. La fête est finie pour de bon. Les rires sont réduits au silence. Les amis sont partis. C'est aussi mauvais que cela puisse être et il est sur le point de mourir. Il n'y a nulle part où aller.
Cela ne veut pas dire que chaque pécheur qui se repent revient de si loin. Ce n'est pas le propos. Tous les pécheurs ne reviennent pas de si loin. Tous les pécheurs ne sont pas aussi malheureux. Tous les pécheurs ne dépensent pas leur argent avec des prostituées. Ce n'est pas le propos. Le fait est que nous voulons savoir ce que ce père va faire à un pécheur aussi mauvais que cela, parce que s'il agit en grâce envers celui qui est aussi mauvais, alors il y a de l'espoir pour ceux qui ne sont pas si mauvais. Mais le cas doit être extrême pour accentuer le sujet. Il est prêt à venir humblement à son père. Il est prêt à confesser son péché sans excuse. Il est prêt à faire tout le travail dont il a besoin pour se faire pardonner.
Il me rappelle cette personne dans l’histoire que Jésus a racontée dans Matthieu 18 qui, vous vous en souvenez, a détourné de l’argent et a dit au dirigeant : « Laisse-moi travailler et je vais tout récupérer ? » C'est la manière typique. C’est la manière religieuse typique. Vous entrez dans la famille de Dieu par vos œuvres. Il pensait à un père déshonoré et il se sentait redevable. Ses pensées étaient sur l'horreur de son propre péché et il se sentait mal. Il était prêt à faire tout ce qui lui serait demandé pour faire la restitution. Il y a vraiment un vrai repentir là-dedans, sans borne.
Donc, la repentance honteuse, qui arrive au quatrième point du flux de l’histoire, une réception honteuse. Cela en soi peut vous sembler un peu surprenant, mais vous le verrez dans un instant. Une demande sans vergogne, une rébellion sans vergogne, puis une repentance honteuse et une réception honteuse. C'est incroyable, c'est paradoxal et c'est choquant.
Verset 20, « Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. » À ce stade, si les pharisiens et les scribes ne s’appuyaient pas contre quelque chose, ils sont tombés. C'était bien au-delà de leur sensibilité. En fait, c'est un accueil honteux selon leur évaluation.
Cela commence simplement en disant qu'il s'est levé et est venu vers son père. Le fils, le pécheur, est prêt à affronter la honte qu'il mérite. Il veut une restauration. Il veut un nouveau départ. Il a besoin de son père. Il a besoin des ressources de son père. Son père peut lui donner la vie au lieu de la mort. Il a de l'espoir dans la bonté, la gentillesse et le pardon de son père. Il est vraiment pénitent. Il ne veut même pas être un esclave. Il travaillera comme simple ouvrier pour être payé et gagner son chemin de retour. Il ne veut rien de ce qu'il ne mérite pas. Il travaillera pour le gagner.
C’est à peu près ce que les personnes ressentent. C’est ce que ressentaient les Juifs. Les pharisiens et les scribes écoutant Jésus, ainsi que toute autre personne à ce moment-là qui a entendu cette histoire aurait dit : « Oui, c'est vrai. » Et vous savez quoi? Ils attendent pour savoir ce que le père va faire.
Tout d'abord, le père ne serait pas disponible. Il avait été déshonoré. Son respect avait été terni dans la communauté. Il avait été humilié par un fils aussi scandaleux et rebelle, et il s'était fait humilié d'une certaine façon en lui permettant même de le faire. Voici le fils avec une autre demande scandaleuse après qu'il ait déjà dilapidé une grande partie de la fortune, l’honneur de la famille et de son père.
Les Juifs s'attendraient donc à cela. Ils s'attendraient - et ce serait ce qui se serait fait alors au Moyen-Orient, et peut-être même aujourd'hui dans certains endroits - que le père refuse de le rencontrer. Le père le ferait s'asseoir devant la porte de la maison quelque part dans ce village pendant des jours à la vue du public. Personne ne le prendrait pour que toute la ville puisse se moquer de lui, afin que toute la ville puisse lui porter le châtiment qu'il méritait pour la façon dont il avait déshonoré son père.
Le mépris, l’abus et la calomnie contre lui et les personnes se moquant de lui, et peut-être même lui crachant dessus. Le fils s'y attendait. Il savait que cela pourrait arriver et il resterait là et le subirait. Les pharisiens et les scribes s'attendraient à ce qu'il soit honteusement justifié devant tout le monde, qu’il soit châtié pour la honte qu'il avait apportée à son père.
Quand le père le laisserait entrer après un certain temps, ce ne serait pas un accueil très cool, et il serait obligé de se prosterner et d’embrasser les pieds du père. Ensuite, le père lui dirait avec une certaine indifférence quels travaux il aurait à faire et pendant combien de temps il lui faudrait travailler pour démontrer que son repentir était réel. S'il travaillait aussi longtemps qu'il le fallait, et faisait toutes les réparations, toutes les restitutions, et remboursait intégralement ce qu'il devait, alors il pourrait être réconcilié, et seulement alors.
Tous les rabbins l'ont enseigné. Tous les rabbins ont enseigné que le repentir était le travail qu’un homme fait pour gagner la faveur de Dieu quand il se sent désolé pour son péché. C’est cela le repentir. Vous vous sentez désolé pour votre péché, vous voulez être restauré par Dieu, alors vous travaillez. Par ce travail, vous gagnez la faveur de Dieu en faisant la restitution. Tout le monde savait que c'était ainsi. Le village, même après l’avoir suffisamment méprisé, le laisserait y travailler avec dignité.
Mais ce n'est pas ce qui s'est passé. En fait, ce qui s'est passé ne peut être décrit que comme honteux. Que s'est-il passé ? « Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa ». Maintenant, je dois juste détailler un peu cela. « Comme il était encore loin » - il n'avait pas atteint l'entrée du village. Sur une route poussiéreuse hors de la ville, très loin. « Son père le vit » - ce qui indique que le père le cherchait, n'est-ce pas ? Tout le monde le saurait. Le père regarde.
Ils supposeraient qu'il avait regardé beaucoup de fois, qu'il savait que le genre de vie vers lequel se dirigeait son fils finirait comme cela, et qu'il espérait qu'il y survivrait pour qu'il puisse revenir, le père portant une douleur intérieure et un amour souffrant dans son propre cœur.
Il fait jour. Il doit faire jour dans l'histoire parce qu'il le voit loin, ce qui signifie que la ville est pleine de monde. La ville est bondée. La ville est occupée. C’est un brouhaha. Elle grouille de femmes, d'enfants, de personnes âgées et de tous ceux qui ne sont pas sur le terrain. Cela signifie que c'est un endroit très fréquenté. Le père regarde et regarde.
Pourquoi ? C’est très simple. Il veut rejoindre son fils avant que son fils n'atteigne le village. Il veut non seulement initier la réconciliation comme le berger l'a fait quand il a trouvé le mouton et la femme quand elle a trouvé la pièce, mais il ne veut pas seulement initier la réconciliation - écoutez - il veut aller voir son fils avant que son fils n’arrive dans le village.
Pourquoi ? Il veut le protéger de la honte. Il veut le protéger du mépris, des abus et des calomnies. Il veut supporter la honte, prendre les abus. Il veut que les personnes disent : « Que fait-il ? Cet homme qui a été déshonoré se déshonore maintenant en embrassant ce misérable garçon. » Mais il veut protéger le fils du mépris, de la calomnie, de la raillerie qui était attendue, qui était juste, qui faisait partie de la culture, qui était attendue.
Comment fait-il ? Comment protège-t-il le garçon ? Il le voit, dit-il, « quand il est encore loin » - du village, - « il ressentait de la compassion ». Pas seulement de la compassion pour son péché passé, pas seulement de la compassion pour sa crasse actuelle - et il était en haillons et sentait comme un cochon - mais de la compassion pour ce qu'il allait vivre.
Le mot « compassion » est splagchnizomai, et le mot vient d'une racine qui signifie « vos intestins ou votre abdomen ». Il sentit une sensation de nausée dans son estomac quand il vit le garçon, et sut qu'il se dirigeait vers ce déchaînement de mépris. Donc il est écrit « il a couru ».
Maintenant, je dois vous dire quelque chose, les amis du Moyen-Orient ne courent pas. C’est une chose connue. Le mot « court » ici, littéralement, est dramōn, c'est le mot grec qui est un mot technique pour courir dans un stade comme dans une course. Il a sprinté, c’est ce qu'il a fait. C'est presque comme s'il était impatient. Il ne peut pas arriver assez vite. Ce mot n'indique pas une marche un peu rapide en trainant les pieds, ou une course de vieil homme. Il a sprinté.
Ce n’est pas digne, les amis. Si seulement vous saviez. Je vous le dirai. Kenneth Bailey a fait une étude de la vie au Moyen-Orient, y ayant vécu pendant de très nombreuses années, et il collecté des documents riches en compréhension du Moyen-Orient. Il écrit ceci : « L'une des principales raisons pour lesquelles les Moyen-Orientaux de rang ne courent pas est que traditionnellement, ils ont tous porté de longues robes. Cela vaut tant pour les hommes que pour les femmes. Personne ne peut courir dans une longue robe sans la prendre dans ses mains. Lorsque cela se produit, les jambes sont exposées, ce qui est considéré comme humiliant. De toute évidence » - écrit-il – « l'exposition des jambes était considérée comme honteuse. Les robes elles-mêmes ont atteint le sol pour s'assurer que cela ne se produise pas. Une décision pittoresque pour le sabbat déclare que si un oiseau rampe sous vos robes le jour du sabbat, vous ne pouvez pas l'attraper. » Maintenant, il y a un problème. « Parce que vous pourriez avoir à exposer votre jambe pour ce faire. »
Il est donc dit : « L'alternative suggérée est de s'asseoir très tranquillement et d'attendre le coucher du soleil pour que personne ne puisse voir, puis saisir l'oiseau. De plus, le jour du sabbat, vous pouviez lisser votre robe pour la rendre plus belle, mais vous ne pouviez pas la soulever. Si votre robe n’atteignait pas le sol et que vous n’en aviez pas de plus longue pour le Sabbat, vous deviez en retirer l’ourlet pour qu’il touche le sol.
« De plus, personne ne devait sauter ou faire de grands pas. Un pied doit toujours être au sol. La raison de cette dernière décision est de s'assurer qu'aucune partie de la jambe n'est jamais exposée. Le rabbin Hisda, marchant entre les épines et les chardons, soulevait ses vêtements pour les empêcher d'être déchirés, et il devait offrir à ses partisans une défense pour cette exposition inacceptable de ses jambes. »
Dans un autre traité, un ancien traité, Abba Hilkiah soulève sa robe pour éviter les épines en marchant dans le pays. On lui demande d'expliquer ces actes mystérieux qui nous déroutent. Les robes extérieures elles-mêmes sont appelées mekebeduth, ce qui signifie « ce qui me fait honneur ». L'honneur était lié à la robe. Les prêtres faisant les sacrifices n'étaient pas autorisés à soulever leurs longues robes pour les garder à l'abri du sang sur le trottoir, de peur que leurs jambes ne soient exposées.
Écoutez, cela fait tellement partie de la culture du Moyen-Orient que dans les versions arabes de la Bible, le Nouveau Testament, il y a juste une totale réticence à faire courir ce père. Dans certaines versions syriaques, des traductions, le père court. Mais en arabe, les anciennes traductions arabes disent «il est parti, il s'est présenté, il s'est empressé et il s'est dépêché ». Ils ne peuvent tout simplement pas écrire ce que le mot dit qui est « courir ».
Pendant mille ans de traductions arabe de ce récit, un large éventail de telles phrases a été employé, presque comme s'il y avait un complot pour éviter la vérité humiliante du texte que le père dirigeait. L'explication de tout cela est simple. La tradition elle-même a identifié le père comme Dieu et courir en public est trop humiliant pour être attribué à une personne qui symbolise Dieu.
Enfin, en 1860, dans ce qu'on appelle la Bible arabe Van Dyck, le père court. Cependant, les feuilles de travail des traducteurs sont toujours disponibles, et les premières feuilles indiquent qu'elles ont mis, « il s'est dépêché », et ce n’est seulement dans la dernière feuille de travail qu'ils l'ont mis, « il a couru ».
Pourquoi Dieu court-il ? Pourquoi porte-t-il honte et mépris sur lui-même pour avoir couru ? C'est juste choquant. La raison : le Père court en prenant la honte pour protéger le fils de la honte. Il prend le mépris, la moquerie et la calomnie pour que son fils n’ait pas à le subir. Puis quand il y est finalement arrivé, encore plus choquant, il l'a embrassé, littéralement « s’est jeté à son cou », s'est juste effondré dans une étreinte massive, a enfoui sa tête sur le cou de son fils, puant, sale et déchiré comme il l'était.
Maintenant, nous savons que le père a souffert en silence pendant tout le temps où son fils est parti. Il souffrait calmement, aimant ce garçon pendant son absence, et maintenant cet amour silencieux et souffrant s'est affiché publiquement alors qu'il courait dans la rue en s’humiliant pour embrasser son fils et l'épargner de la honte.
Tout le monde sait maintenant combien ce père aime son fils. À tel point qu'il prend sa honte, qu'il se vide de toute fierté, de tout droit, de tout honneur, et dans un étalage d'amour s’humilie, il se fait honte pour jeter ses bras autour de ce pécheur qui revient et le protéger contre les moqueries de quelqu'un d'autre. Au moment où le garçon est entré dans le village, il était un fils pleinement réconcilié.
Je ne peux pas vous dire quel choc traversa les auditeurs. Si cela ne suffisait pas, il dit : « Il l'a embrassé », kataphileō à plusieurs reprises sur le coin des lèvres, sur la joue, n'importe où. Ceci est incroyable. Vous voulez savoir à quel point Dieu est impatient de recevoir un pécheur ? Il courra à travers la saleté et supportera la honte. Il embrassera le pécheur de toutes ses forces et plantera des baisers sur toute la tête du pécheur.
Certaines personnes pensent que Dieu est un Sauveur réticent. Non il ne l'est pas. C'est le baiser d'affection répété et répété maintes fois. Il est prêt à embrasser les pieds de son père, mais son père embrasse sa tête. C'est un geste dans la culture de l'acceptation, de l'amitié, de l'amour, du pardon, de la restauration, de la réconciliation, tout cela. Tout cela avant que le fils ne dise un mot. Qu'a-t-il à dire ? Il est là. C’est suffisant pour indiquer sa foi dans le père et son repentir. Il est venu en sachant qu’il devait se mettre à la merci du père, et il est venu en sachant qu’il devait être prêt à supporter la honte. Et il est venu.
Ce sont des choses radicales, totalement non orthodoxes. Par conséquent, absolument inattendu, et c'est là que l'histoire nous montre sa grande surprise. Le père condescend, s'abaisse par cet amour profond pour ce fils, descend de sa maison à la saleté du village, parcourt le mépris et la honte, jette ses bras autour du pécheur croyant, pénitent qui vient à lui dans ses haillons impurs et sales. Ce père fait exactement ce que Jésus a fait, exactement ce qu'il a fait. Il est descendu dans notre village pour affronter, et porter la honte, la calomnie et la moquerie, pour jeter ses bras autour de nous, nous embrasser et se réconcilier avec nous.
Le choc est que tout cela s'est passé sans quoi ? Sans les œuvres ! C’est le choc. Tout était grâce, comme le montre le verset suivant, le fils l'a compris. « Le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel » ou « jusqu'au ciel » - « et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. » Fin du discours.
Mais il a oublié quelque chose. Qu'a-t-il omis ? Revenez au verset 19, il a laissé de côté la dernière partie : « traite-moi comme l'un de tes mercenaires. » Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas besoin d’œuvres. Il vient de recevoir la grâce. Ceci est la secousse. Le père est tellement impatient, il reçoit, embrasse et se réconcilie avec le fils avant que le fils ne puisse rien dire.
Mais quand il parle, il laisse de côté la partie œuvres. Un repentir entier, une pleine foi et aucune œuvre. Pourquoi ? Parce qu'il a déjà été reçu comme un fils. Il a déjà été pardonné. Il a déjà reçu la grâce. Il a déjà été réconcilié. Son repentir est réel. Sa foi est vraie. Son père répond par le pardon et la réconciliation complets. Maintenant, il montre que je n’ai pas besoin de travailler pour me racheter, il m'a embrassé, il a pris ma honte.
Une demande sans vergogne, une rébellion sans vergogne, une repentance honteuse et une réception honteuse de ce père dans leur esprit, ont conduit à une réconciliation sans vergogne. Venons-en au verset 22. Ceci est la dernière petite section sur le père. "Le père a dit à ses esclaves : « Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.» Nous nous arrêterons là une minute.
Là encore les yeux roulent. Le père n'a pas honte. Il a fait une course honteuse, et maintenant il bénit et se réconcilie sans vergogne avec ce fils. Les Juifs ne comprennent pas du tout cela, c’est juste absolument ahurissant qu'un père ne soit pas plus protecteur de son propre honneur. Il lui donne trois choses : une robe, une bague et des sandales.
Ils ont tous compris les implications de cela. Tous ! Ils se seraient attendus à ce que le père lui dise au mieux : « Écoute, d'accord. Je veux te pardonner. Peut-être que cela ne prendra pas toute une vie de travail, mais je veux t’observer pendant un an ou deux ans et voir ce qui se passe dans ta vie, et voir si tu t’es vraiment repenti, et si tu veux vraiment dire que tu veux une relation rétablie. »
Mais il n'y a rien de tout cela. Il y a cette immédiateté. Le père dit à ses esclaves - et l'image serait la suivante. Le père sort de la maison, court dans la rue poussiéreuse de la ville, et derrière lui se trouvent les domestiques qui courent pour comprendre où il va et pourquoi il court comme cela. Ils savent qu'il ne devrait pas faire cela, mais ils viennent parce qu'ils sont les serviteurs de sa maison.
Finalement, il atteint le fils. Il embrasse ses vêtements puants et l'embrasse partout. Il se tourne vers les domestiques qui, à ce moment-là, soufflent avec lui. Il dit : « Vite », - tachu, immédiatement, à la hâte, rapidement et sans retard, - « prenez la meilleure robe. »
Aucun père n'agirait ainsi parce que, vous savez, chaque noble avait une meilleure robe. Je veux dire, vous en avez un, vous savez, quand vous allez dans un endroit chic, peut-être que vous sortez l'ancien smoking, ou le super costume que vous portez pour des occasions spéciales, de grandes occasions. Vous avez tous un vêtement spécial que vous portez pour des occasions spéciales. Si vous n’en avez pas, vous allez en acheter un parce que l'occasion le demande.
À l'époque, les familles avaient une robe spéciale, et c'était la robe qui était la plus belle, la plus finement travaillée. En fait, cela le dit en fait que dans le grec. Je veux dire, il l'appelle même un stolēn tēn prōtēn, ce qui signifie le « meilleur vêtement, le « vêtement pour les grandes occasions ». Il la lui met.
Puis il met un anneau sur sa main. Ils comprendraient tous cela. Ce serait à nouveau ahurissant car la bague était une chevalière, et elle avait sur la bague la crête ou le sceau de la famille, de sorte que lorsque vous emboutissiez votre bague dans la cire fondue sur un document, c'était une authentification de ce document, et cela avait de l'autorité. Partout où vous tamponniez cela, vous étiez lié.
Les hommes embauchés étaient pieds nus, les serviteurs étaient pieds nus et seuls les maîtres et les fils portaient des chaussures, des sandales. Ils comprennent ce que cela veut dire. C'est tout l'honneur de la filiation. Il lui fait honneur en lui mettant cette robe.
À propos, la robe appartenait au père, c'était la robe qui appartenait au membre le plus éminent de la famille dans le cadre le plus en vue lors de l'événement le plus important. Le père est sur le point d'appeler à la plus grande célébration qui n’ait jamais eu lieu dans cette famille et dans ce village, et il donne le vêtement qu'il porterait normalement.
C'est une façon de dire au fils : « Tout ce que j'ai est à toi. » C'est un signe pour dire : « Le meilleur que j'ai est tien. Le meilleur de tout ce que j'ai t’appartient », comme le symbolise la robe. C'est encore plus que cela. Tu es maintenant complètement rétabli en tant que fils. C’est comme si le roi passait sa robe au prince. C’est un autre acte d’humilité par le père, habillant le fils dans son propre vêtement glorieux.
Aucun père ne ferait jamais cela. Encore une fois, ce père ne semble tout simplement pas du tout préoccupé par son propre honneur. Mais voyez, ils ne comprennent pas que l'honneur de Dieu vient de sa grâce aimante et de son pardon. Tout ce qu'ils connaissent, ce sont ses œuvres et sa loi. Le fils est arrivé en puant. Il est venu en haillons. Il est arrivé impur. Personne n'allait plus jamais le revoir de cette façon. Voilà l'image.
Il est venu avec rien. Il n'est pas venu avec une valise. Il est venu dans ses propres vêtements puants. Il est arrivé avec beaucoup de peine. Il n'avait rien. C’est comme cela que le pécheur vient. C'est ainsi que nous sommes tous venus parce que Dieu justifie les impies, dit Romains 4 : 5, ceux qui n'ont rien, ceux qui sont totalement méprisables et rien d'autre.
C'est précisément ce genre de chose que Jésus fait avec ces pécheurs. C'est la chose même que les pharisiens et les scribes refusent de voir comme venant de Dieu. Ils refusent de le voir comme l'œuvre de Dieu. Mais c'est l'œuvre de Dieu. C’est l’œuvre de Dieu de donner tout ce qu’il a au pécheur pénitent immédiatement - pas après un certain temps - mais immédiatement.
Puis le père, en faisant cela, pratique ce qu'on appelle historiquement, et c'est un vieux mot, l'usufruit. Vous l'avez peut-être entendu si vous avez déjà travaillé dans le monde financier. L'usufruit est un terme utilisé pour parler du droit d'exercer un contrôle sur les biens qui ont été irrévocablement accordés au fils aîné. Même si le père a déjà irrévocablement donné cette partie de la succession au fils aîné, qui est toujours à la maison, le père peut appliquer le droit d'usufruit et l'utiliser à sa discrétion puisqu'il est toujours le patriarche de la famille. Il a le pouvoir de le faire.
Donc essentiellement ce qu'il fait est de revendiquer tout ce qui appartient potentiellement au fils aîné et de dire : « Tout est à toi ». Ils diraient : « Comment pouvez-vous récompenser cet enfant ? Regardez comment il s'est comporté en partant avec une partie de l’héritage qui appartient plutôt à son frère qui est resté à la maison? » Encore une fois, cela dépasse leur compréhension. Mais c'est exactement ce que dit le père.
Ce fils aîné aurait porté cette robe. Ce fils aîné aurait probablement porté cette robe d'abord lors de son mariage, car c'est à ce moment-là qu’on sortait cette robe. C'était le plus grand événement qui puisse arriver dans une famille, le mariage du fils aîné. Il l'aurait portée, mais maintenant le frère cadet la porte. Ce fils aîné aurait dû pouvoir agir au nom de son père en ayant la bague, et donc pouvoir signer tous les documents authentiquement liés à la possession de la famille. Cela n'a aucun sens. Vous ne récompensez pas quelqu'un qui vous déshonore. Vous récompensez celui qui est resté à la maison, n’est-ce pas ? Faux !
Rapidement, sans hésitation, sans même un clin d'œil, le père dit de mettre la robe sur lui. Ainsi personne ne le reverra plus jamais en haillons. En passant, il ne dit pas au fils cadet : « Pourquoi ne rentres-tu pas chez toi pour prendre un bain ? Après t’avoir serré dans mes bras, je me rends compte que c'est d’une grande nécessité. » Il ne dit pas cela.
Il le traite comme un prince. Il dit, regardez ce qu'il dit à ses esclaves : « Vous prenez la robe et vous la mettez sur lui. Prenez-le. Lavez-le. Traitez-le comme un roi. Traitez-le comme un prince. Vous mettrez l'anneau sur son doigt. Vous mettrez des sandales à ses pieds. C’est comme la royauté. Bien sûr, encore une fois, cela dépasse l'imagination. Le message est clair. Une réconciliation totale, de pleins droits, des privilèges, l’autorité, l’honneur, le respect, la responsabilité en tant que fils.
Toute la foule serait stupéfaite d'incrédulité. C'est tout à fait à l'opposé de ce qu'ils pensaient. Puis non seulement vous lui donnez la robe, qui lui donne essentiellement l'honneur dans la famille, mais vous lui donnez la bague, qui lui donne le pouvoir d'agir en ce qui concerne tout ce que la famille possède, tous les atouts de la famille, tous les trésors de la famille. Tous les biens de la famille peuvent être déplacés par celui qui a le cachet. C’est sensationnel. Il a le pouvoir d'agir au nom de son père. Il a le pouvoir d'agir à la place de son père. Il a le pouvoir de distribuer toutes les ressources familiales.
Il n'y a pas de période d'attente ici. Il n'y a pas de période de test. Il n'y a pas de période d’essai. Il n'y a aucune limite sur les privilèges. C'est une filiation à part entière au plus haut niveau. Cela vient rapidement. Tout cela aurait dû aller au fils aîné. Des sandales aux pieds, signe qu'il est le maître maintenant. Ce n'est pas un simple ouvrier. Ce n'est même pas un esclave. Il est le maître. Il a l’autorité. Il a l'honneur. Il a la responsabilité. Il a du respect. C'est un fils pleinement investi qui peut agir à la place de son père et qui a le droit d'accéder à tous les trésors familiaux. C’est sensationnel.
Quel est le message ici ? La grâce triomphe sur le pire péché. L'histoire ne dit pas que chaque pécheur atteint le niveau qu'il a atteint, mais quand les pécheurs viennent, la grâce triomphe toujours. C'est une idée complètement nouvelle. Vous comprenez, n’est-ce pas ? C’est une idée complètement nouvelle. Le pardon immérité, la filiation imméritée, le salut immérité, l’honneur immérité, le respect, la responsabilité, le fils pleinement investi sans aucune restitution, sans aucune œuvre. Ce genre d'amour somptueux, ce genre de grâce accordée à un pécheur pénitent et confiant est une idée bizarre pour un esprit légaliste.
Puis l'attention se déplace du fils au père. Il y a une réjouissance impertinente, verset 23. Le père ne retient rien. Il ne connaît aucune honte. Il appelle à une fête qui dépasserait toutes les fêtes. « Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. »
Toutes les familles nobles qui avaient des animaux, comme celle-ci évidemment, et qui avaient des moyens, auraient un veau engraissé en prévision pour un jour de fête. Le mot « engraisser », soit dit en passant, en anglais - l'équivalent grec dans le texte original est le mot pour « maïs » ou « grain ». Il s'agit d’un veau nourri aux grains. C'est un veau de choix. Ils ont gardé ce veau pour une chose telle que le mariage du frère aîné, ou pour la visite d'un dignitaire très important, un événement monumental qui nécessiterait une méga fête.
C'était cela. C'est le plus grand événement qui ne soit jamais produit dans l'histoire de la famille ou du village du point de vue du père. Ça y est. Ici, nous avons l'image du ciel, n'est-ce pas, en nous réjouissant. Un seul pécheur perdu rentre à la maison et Dieu organise une méga fête. Apportez ce veau engraissé, ce veau de qualité, nourri au maïs, tuez-le. Tous ces préparatifs pour le dîner plus tard dans la soirée !
L'animal avait été longtemps sélectionné, nourri, soigné, gardé pour cette occasion spéciale. Soit dit en passant, la viande était rarement mangée au Moyen-Orient à l'époque de Jésus. Ce n'est qu'à des occasions spéciales que vous mangiez de la viande, et seulement à des occasions très, très spéciales, vous mangiez du veau engraissé. Mais c'était une grande célébration. « Mangeons et célébrons. Mangeons et soyons joyeux. » Souvenez-vous de l’histoire de l’imbécile au chapitre 12 de l'évangile de Luc, qui a dit qu'il voulait manger, boire et se réjouir, car il avait beaucoup de biens, et son âme a été requise cette nuit-là. C'était un imbécile. Il célébrait ses propres biens. Si vous allez célébrer, célébrez l'œuvre rédemptrice de Dieu, c’est une célébration légitime.
Soit dit en passant, un veau comme celui-ci pourrait nourrir jusqu'à 200 personnes. C’était nécessaire, parce que tout le monde dans le village serait là. Ce serait une insulte pour un villageois d'avoir un veau entier sans inviter tout le monde. Il fallait le manger en une seule séance. Ils ne pouvaient pas conserver ce genre de chose. Tout le monde devait rejoindre la fête. Cela nous rappelle le verset 6, lorsque la brebis a été ramenée à la maison sur les épaules du berger, il a appelé ses amis et voisins et a dit : « Réjouissez-vous avec moi, j'ai trouvé ma brebis. » Au verset 9, lorsque la dame a retrouvé sa pièce, elle a appelé ses amis et voisins : « Réjouissez-vous avec moi, j'ai retrouvé ma pièce. » Alors Le père quand il a retrouvé son fils, dit : « Réjouissez-vous avec moi, j'ai retrouvé mon fils. »
Au verset 24, il dit : « car mon fils que voici était mort. » Vous vous souvenez, je vous l'ai dit, quand le fils était parti, ils auraient eu quoi ? Un enterrement. C'était comme s'il était mort. Il avait souhaité la mort de son père et ils l'ont donc traité comme s'il était mort. Celui « qui était mort est revenu à la vie ». Qui l'a fait vivre ? Qui lui a rendu la vie ? L'a-t-il récupérée en travaillant ? Non ! Son père lui a rendu la vie avec tous les droits et les privilèges. Il était perdu, mais il a été retrouvé ? Qui l'a embrassé, qui l'a fait pleinement fils ? Son père l’a fait et ils ont donc commencé à célébrer.
Ce n'est pas tellement la célébration du fils. C'est la célébration du père. La fête honore le père. Il honore le père pour ce qu'il a fait. C'est le père qui lui a rendu sa vie. C'est le père qui a fait de lui un fils. C'est le père qui lui a rendu la bénédiction par le pardon miséricordieux et l'amour gracieux. Tout le village vient se réjouir avec ce père sans vergogne qui célèbre sa propre grâce et sa propre miséricorde.
Ce père a fait preuve d'une gentillesse inouïe, d'une bonté inouïe, d'un amour sacrificiel, d'une grâce sacrificielle. Le fils qui était mort, dit littéralement le Grec, « est debout et vivant ». Celui qui a été perdu est retrouvé. Le fils a une nouvelle vie, un nouveau statut et une nouvelle attitude. Il a, pour la première fois, une véritable relation avec un père aimant et indulgent, qui l'a fait héritier de tout ce qu'il possède, à qui il a été réconcilié, et à qui il donnera avec empressement son amour, son service en réponse.
Le fils confie sa vie au père et le père confie ses ressources au fils. Le fils est enfin à la maison. Il est dans la maison du père. Il est dans la famille. Il a pleinement accès à toutes les richesses du père. Il se joint à tout le monde pour célébrer la grandeur de cet événement.
J’aime beaucoup cela, car il est dit à la fin du verset 24, « Et ils commencèrent à se réjouir. » Parce que cette fête ne finit jamais. C’est cela le paradis. C’est la célébration sans fin de la grâce d’un Père aimant à des pécheurs pénitents et croyants. C’est cela l’éternité. La joie du ciel ne finira jamais lorsqu'un pécheur rentre à la maison.
En conclusion, quelles sont les leçons ? Je ne vous les explique pas toutes parce que je pense que vous pouvez les comprendre au fur et à mesure. Mais juste quelques rappels. Dieu reçoit le pécheur pénitent qui vient se repentir et croire. « Celui qui vient à moi, je ne le chasserai jamais. » Il y a de la miséricorde. Il y a un trône de grâce où nous pouvons aller chercher cette miséricorde. Dieu donne une grâce indulgente qui est somptueuse. Dieu remplace les haillons puants et sales du pécheur par sa propre robe de justice. Comme l'a dit le prophète Ésaïe, « Il nous couvre d'une robe de justice. »
Dieu donne à l'enfant de son amour, le pardon, l'honneur, l'autorité, le respect, la responsabilité, le plein accès à tous ses trésors et le plein droit de le représenter. Nous venons apporter aux personnes qui nous entourent les trésors de Dieu en tant qu'ambassadeurs. Dieu est presque impatient dans son désir de donner. Il court pour nous enlacer, pour nous embrasser. Il nous met rapidement la robe, nous donne hâtivement la bague, nous passe rapidement des chaussures. Il veut tout donner au pécheur repentant, afin de commencer la fête immédiatement, en appelant tous ceux qui vivent dans le ciel à venir célébrer, célébrer comme le père réconciliant qui accueille un fils pénitent.
Dieu traite le pécheur comme s'il était un roi, faisant de lui un héritier, un cohéritier avec Jésus-Christ. Dieu organise une célébration céleste pour chaque pauvre pécheur qui vient à lui et cela ne se termine jamais.
Écoutez, en conclusion, Dieu ne se réjouit pas parce que le problème mondial du péché a été résolu. Ceux qui sont déjà au paradis là-haut ne disent pas : « Nous aimerions faire la fête ici, mais tant de choses se passent dans le monde, que ce n’est pas le moment. Nous ne pouvons pas vraiment commencer la fête tant que les choses ne seront pas bien réglées. » Ils ne disent pas : « Il y a tellement de souffrances dans le monde. Il y a tellement de traumatismes. Il y a tellement de douleur. Il y a tellement de déception. C'est un monde tellement troublé. Eh bien, nous aimerions faire la fête, mais nous ne pouvons tout simplement pas la faire tant qu’autant de problèmes existent. »
Non ! Et Dieu n’attend pas pour organiser la fête ou un grand événement dans un stade quelque part lorsque 10 000 personnes seront sauvées. Non ! La fête commence quand combien de pécheurs se repentent ? Un seul ! À chaque fois ! Et la fête pour chaque pécheur ne finit jamais parce que c'est une fête à l'honneur de Dieu, pas du pécheur. De plus en plus, jour après jour, alors que le Seigneur sauve les personnes, la fête est étendue, enrichie, les anges et les saints rachetés louent Dieu pour avoir été un Père si aimable et réconciliant.
Je suppose que la question à nous poser est quelle contribution apportons-nous à la fête ? Tout d'abord, si vous n'êtes pas chrétien, c'est le moment de recevoir l'amour du Père qui attend votre retour. Mais pour ceux d'entre nous qui sommes chrétiens, poursuivons-nous la joie de Dieu en faisant tout notre possible pour apporter ce glorieux évangile de pardon aux personnes que nous rencontrons.
Certaines personnes ne comprennent jamais cela. Ce sont des religieux qui ne comprennent pas. Les pharisiens détestaient l'idée que le Père traitait un pécheur de cette façon. Nous allons voir leur réaction la prochaine fois. Prions ensemble.
Père, il y a une vérité si puissante intégrée dans cette grande histoire, et nous t’en remercions. Nous te remercions de l'enrichissement que cela nous apporte et de ce que cela nous apprend sur toi. Nous t'aimons. Nous t’aimons encore plus maintenant que nous savons ces choses. Nous te voyons d'une manière nouvelle. Cela nous aide à comprendre l’incarnation. C'est tellement réel. C'est la vie.
Merci de nous avoir raconté cette histoire non pas comme un fantasme, non pas comme faisant partie d’un monde mystique, non pas avec des choses que nous ne pouvons pas identifier, ce qui nous éloignerait doublement de la compréhension, mais de manière simple que nous pouvons saisir. Merci d'être le Dieu que tu es. Nous te louons. Nous te louerons pour toujours et toujours en ta présence dans le ciel. Nous serons là à la fête, célébrant un Dieu réconciliant qui est finalement honoré en étant prêt à subir la honte. N'est-ce pas toujours le cas ? Aucun de nous ne sera honoré par toi tant que nous n'aurons pas affronté la honte de notre péché.
Père, merci pour une excellente matinée et un merveilleux moment d'adoration. Nous sommes ravis en pensant au fait que ce fut la naissance du Christ lorsque tu as quitté ta maison pour la première fois et que tu es descendu sur la route poussiéreuse du village où nous vivons, dans ce monde, que tu as accepté la honte, tu t'es souillé, pour ainsi dire, avec la poussière de la souffrance de ce monde afin de pouvoir nous embrasser, et par ta croix prendre notre honte, et faire de nous tes fils. Tout a commencé pour nous ici à Bethléem. Pas étonnant que nous fêtions ta venue. Pas étonnant que nous nous réjouissions. Que notre joie soit vraie et réelle lorsque nous t’exprimons notre amour. Nous t’en remercions. Amen.
FIN

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