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Je voudrais retourner à notre thème de cette section. Comment devons-nous harmoniser la question de la souveraineté divine, la responsabilité humaine avec notre devoir d’évangélisation, notre devoir d’évangélisation ? Nous sommes, après tout ce que nous avons appris, des ambassadeurs de Christ. Nous avons reçu le ministère de la réconciliation. Nous avons reçu la Parole de la réconciliation, le message du Dieu réconciliateur qui a pourvu un moyen pour que les pécheurs se réconcilient avec Lui. Nous sommes pressés, contraints, obligés, motivés et dirigés par l’amour de Christ pour nous, Son amour pour tous ceux pour qui Il est mort. Nous devons aller dans le monde entier prêcher l’évangile à chaque créature. Nous sommes, comme le dit Paul dans 2 Corinthiens 5 :11, appelés à persuader les hommes parce que nous comprenons la terreur du Seigneur, le jugement divin, l’enfer éternel, tout cela. Nous savons donc qu’il est attendu de nous que nous soyons fidèles dans notre responsabilité d’évangélisation.

En même temps, nous avons souvent des difficultés à comprendre la souveraineté divine et ce que nous pouvons faire lorsque tout est prédéterminé par Dieu et exécuté par le Saint Esprit. Bien, la simple réponse à cette question est que Dieu n’a pas seulement déterminé qui Il sauvera, mais Il a aussi décidé que nous serions le moyen qu’Il utilisera pour sauver les siens, par notre fidélité à évangéliser. Lui être utile est le dessein de l’accomplissement de son plan souverain, être un instrument qu’Il peut utiliser, être un vase d’honneur, prêt pour l’usage du Maître ; être obéissant parce que cela entraîne, bien sûr la bénédiction, la récompense dans cette vie et la récompense éternelle aussi.

Mais en essayant d’harmoniser cette question de souveraineté divine et de responsabilité humaine, qui pour moi, semble être le sujet primordial auquel les étudiants de la Bible sont confrontés : essayer de l’harmoniser ; ma réponse à cela durant des années n’a consisté qu’à essayer de clarifier la question parce que la Bible ne nous donne pas de solution à ce sujet, parce que c’est au-dessus de nous. C’est une réalité transcendante parfaitement harmonisée dans la pensée de Dieu, mais qui est un dilemme pour nous. Notre responsabilité est de rendre gloire à Dieu pour le salut, et de consacrer nos vies à inviter les pécheurs à la repentance par le ministère de la réconciliation. Une excellente illustration de la juxtaposition de ces deux thèmes se trouve dans les chapitres neuf, dix et onze de Romains. J’ai reçu assez de moqueries cette semaine pour n’avoir touché que quelques versets. Voyons donc si nous pouvons finir trois chapitres en 45 minutes.

Et comme l’a dit Jonathan, une des choses que je prends plaisir à faire c’est vous montrer ce que dit la Bible. Et les Ecritures ont dans leur nature des preuves. C’est leur meilleure explication et quelques fois en lisant attentivement, elles deviennent claires, et je pense que nous allons le voir dans ce texte. Nous n’avons pas beaucoup de temps pour entrer dans chaque verset et chaque détail, nous allons juste dresser un grand tableau ici.

Aux chapitres 9 à 11, l’apôtre Paul dévoile son cœur concernant l’application de l’évangile, l’application de l’évangile aux pécheurs, et particulièrement à ceux qui lui sont chers, nommément les Juifs. Paul comprend-il l’évangile ? Absolument et nous l’avons vu. Comprend-il sa responsabilité ? Absolument. Nous le comprenons. Comprend-il que c’est une œuvre de la souveraineté de Dieu ? Il nous l’a clairement énoncé. Comprend-il que les pécheurs sont responsables et doivent se repentir et croire ? Il le comprend.

Nous ayant donné une présentation de l’évangile du chapitre 1 au chapitre 8, ces chapitres dévoilent complètement la compréhension qu’a Paul de l’évangile. Au chapitre 9, il fait une application, une application. C’est une excellente manière de conclure notre semaine, en étudiant l’évangile de Paul. Nous ferons quelque chose dimanche matin, mais pour ce qui est de cette partie, c’est une bonne occasion de bien conclure. Ici se trouve la préoccupation de l’apôtre Paul sur l’application de cet évangile glorieux, réconciliant et souverain. Chapitre 9 verset 1 : « Je dis la vérité en Christ, je ne mens pas, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit. » Tout cela vise à nous dire que nous ne pouvons pas remettre en cause les motivations de Paul. Nous ne devons pas questionner sa passion. Nous ne devons pas questionner son intégrité. C’est une section de l’Ecriture qui fait saigner le cœur. Il est tellement passionné par le salut des pécheurs ; il veut que tout le monde comprenne la vérité qui anime sa passion. Ce n’est pas frauduleux. Sa conscience sur la question est claire devant le Saint Esprit, et voici ce qu’il désire que vous sachiez. « J’ai une grande tristesse et un chagrin continuel dans le cœur. »

Vous savez, je n’ai que ceci à dire ; beaucoup de personnes qui embrassent la théologie réformée ne me semblent pas avoir cette passion. Où est le chagrin ? Où est le chagrin continuel ? Où est la tristesse ? Où est l’agonie ? Où est la douleur que l’on ressent pour les perdus ? Vous pouvez être tellement à l’aise et confortable avec la doctrine de la souveraineté que vous abandonnez complètement cette passion du cœur. Combien profonde est cette passion pour Paul ? Verset 3, « Car je souhaiterais être moi-même anathème ( séparé) du Christ pour mes frères, mes parents selon la chair. »

Je ne pense pas m’être déjà entendu le dire à Dieu. Condamne-moi s’il le faut pour sauver quelqu’un d’autre. Envoie-moi en enfer si cela envoit quelqu’un d’autre au ciel. C’est une passion qui dévore tellement la vie de Paul qu’il considère l’éventualité de sa condamnation pour le salut des personnes pour qui il a le cœur brisé. Il n’y aura certainement personne avec une meilleure compréhension de la doctrine de la souveraineté divine que l’apôtre Paul, n’est-ce pas ? Et en même temps il avait cette passion pour les perdus. Et en particulier, il dit au verset 3 « pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont les Israélites, à qui appartiennent l’adoption, la gloire, les alliances, la loi, le culte, les promesses, les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! »

Vous savez, voici un homme qui exécute à tout moment une doxologie. C’est une doxologie. Il prononce le nom Christ et il finit par une doxologie, « qui est au dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen. » Voici un homme qui connaissait la tristesse et le chagrin continuel à cause de la condition d’égarement des personnes qu’il aimait.

Regardez le chapitre 10, verset 1. « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. » Vous pourriez demander à Paul pour quelle raison il prie si ceux qui doivent être sauvés sont déjà prédéterminés. Pourquoi pries-tu ? Et il vous répondra en disant, « Ma passion motive mes prières parce que j’éprouve de la sollicitude, parce que je porte un lourd fardeau, parce que je suis très chagriné. Parce que je sais que j’ai reçu l’ordre et l’appel de prier. » Paul a lui même demandé à Timothée de prier pour le salut de tous les hommes. Paul était tellement passionné par le salut des pécheurs qu’il mettait tout ce qu’il avait dans ce travail aussi bien dans le ministère public que par l’intercession en leur faveur ; et il priait Dieu en vue de leur salut.

Regardez le chapitre 11, verset 1 « Je dis donc : » écrit-il «  Dieu a-t-Il rejeté son peuple ? Certes non ! Que cela ne se produise jamais, mē genoito, la forme de négation la plus ferme en Grec. Non, non, non, non, non. « Je me lamente » dit-il « pour la condition de mon peuple. Je prie pour leur salut, et je sais que Dieu ne les a pas rejetés. » Ce sont là toutes les attitudes qu’un évangéliste véritable doit avoir. La condition des perdus doit vous pousser à vous lamenter. Vous devez désirer leur salut au point de prier pour eux, et vous devez croire que Dieu pense à sauver certains d’entre eux.

Dans ces trois chapitres 9, 10 et 11, il révèle la passion qui le motivait, la passion pour le salut des pécheurs. Et ils étaient juifs et païens, comme nous le savons parce que bien qu’il avait ce fardeau pour les juifs, il était apôtre auprès des païens. Pendant que ces chapitres se déroulent, ils dévoilent, j’imagine que vous direz, quatre composantes essentielles, quatre réalités, quatre vérités au sujet de l’évangile. Elles sont toutes nécessaires, pourtant apparemment paradoxales. Elles mettent leur péché en position de tension. Parcourons donc ces composantes l’une après l’autre.

Le chapitre 9 met un accent sur la souveraineté divine. Le chapitre 9 met un accent sur la souveraineté divine. Vous le voyez au verset 6. Le fait qu’Israël n’ait pas cru, le fait qu’Israël ne soit pas sauvée, le fait qu’ils aient rejeté Christ, verset 6 « Ce n’est pas que la parole de Dieu soit devenue caduque. » Pourquoi ? Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël. Savez-vous ce que cela signifie ? Dieu n’a jamais destiné tous les juifs au salut. Voilà ce qu’il dit. L’explication établie la souveraineté divine. Verset 7 « Parce qu’ils sont la descendance d’Abraham, tous ne sont pas ses enfants. » C’est-à-dire les enfants de Dieu. « Mais en Isaac tu auras une descendance appelée de ton nom, c’est-à-dire : ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce sont les enfants de la promesse qui sont comptés comme descendance. Voici, en effet, la parole de la promesse : A cette même époque, Je viendrai et Sara aura un fils. Bien plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut seulement d’Isaac notre père ; car les enfants n’étaient pas encore nés et ils n’avaient fait ni bien ni mal, pourtant – afin que le dessein de Dieu demeure selon l’élection qui dépend non des œuvres, mais de celui qui appelle –il fut dit à Rébecca : L’aîné sera asservi au plus jeune ; selon qu’il est écrit : J’ai aimé Jacob Et J’ai -» quoi ?- «  haï Ésaü. »

Vous savez, les cinq premiers versets ici pourraient amener quelqu’un à penser que tout était allé de travers. Que Dieu avait prévu de sauver tous les Juifs au commencement mais que le plan avait échoué. La réponse de Paul est que « l’incrédulité d’Israël était en parfaite harmonie avec le dessein et la promesse souverains de Dieu. La promesse de Dieu n’avait pas failli. Dès le commencement, Dieu opérait des choix, comme on peut le voir avant la naissance de Jacob et d’Esaü »

Le verset 14 suppose donc qu’il y aura une critique immédiate, « Que dirons-nous donc ? Y a-t-il en Dieu de l’injustice ? Certes non ! Ça ne semble pas juste. Ce n’est pas juste que Dieu choisisse. Ce n’est pas juste. Dirons-nous donc qu’il y a de l’injustice ? Non, non, non. » Le Psaume 119 dit de Dieu : «Ta justice est une justice éternelle. » Le Psaume 7 verset 10 dit, « Tu es le juste. Tu es le juste » Dieu définit la justice.

Et il répond avec souveraineté. Verset 15, Il dit à Moïse «Je ferai miséricorde à qui Je ferai miséricorde, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion. » Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. Car l’Écriture dit à Pharaon : « Je t’ai suscité tout exprès pour montrer en toi ma puissance et pour que mon nom soit publié par toute la terre. Ainsi, Il fait miséricorde à qui Il veut, et Il endurcit qui Il veut. » Waou ! Ça ne peut pas être plus clair : Dieu fait des choix. Vous dites : « est-ce juste ? » Où est-ce que la justice enverrait tout le monde ? En enfer. Vous voulez ce qui est juste. Non, je ne pense pas. Il n’y a pas d’équivoque dans la compréhension qu’a Paul de la souveraineté de Dieu, pas du tout. Verset 19 et une autre critique sera levée, « Vous me direz alors, ‘Pourquoi trouve-t-Il encore des défauts ? Car qui peut résister à Sa volonté ?’ » Si c’est Dieu qui décide de ceci comment pouvez-vous me blâmer si je ne crois pas ? Comment ? Et voici la réponse au verset 20, « Toi plutôt, qui es-tu pour discuter avec Dieu ? » Tais-toi. Ne questionne pas la justice de Dieu. « Le vase modelé dira-t-il au modeleur : ‘Pourquoi m’as-tu fait ainsi ?’ Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même pâte un vase destiné à l’honneur et un vase destiné au mépris ? »

Le potier ne peut-il pas faire ce qu’il veut ? Dieu n’est-Il pas absolument souverain ? Pourquoi Lui posez-vous des questions ? Pourquoi discutez-vous avec Lui ? En fait, le verset 22 dit « Et si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition ? » C’est comme pour dire : et alors quoi ? En quoi cela vous pose-t-il un problème ? « Et s’Il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire à des vases de miséricorde qu’Il a d’avance préparés pour la gloire ? » Vous n’avez aucun droit de dire à Dieu ce qu’Il peut ou ne peut faire. Et si Dieu voulait démontrer sa colère ? N’a-t-Il pas le droit de manifester sa colère ? N’a-t-Il pas le droit de manifester sa sainte justice ?

Il y a ici un usage intéressant du verbe. « Il a supporté avec une grande patience des vases de colère. » Un verbe qui exprime la passivité, la passivité. Supporter les vases faits pour la destruction. Dieu n’est pas ici l’agent actif. Ce verbe est passif. Ce n’est pas une double prédestination. Ils sont préparés pour la destruction par leurs péchés. L’agent de destruction n’est pas cité. Il n’y a pas de sujet pour le verbe passif, mais de toute évidence, l’agent est la personne, l’agent est le péché qui habite la personne. Aux versets 23 et 24 par contre, les verbes sont actifs et c’est Dieu qui le fait. Il est celui qui a préparé à l’avance, la gloire pour ceux qu’Il a appelés du milieu des Juifs et des Païens. Ainsi, vous avez quelque chose de fort ici, une affirmation ferme selon laquelle le salut est une œuvre de Dieu, basée sur son choix, divin, souverain, objectif et éternel.

Paul veut nous le prouver à partir de l’Ancien Testament, aussi, emprunte-t-il le langage d’Osée et d’Esaïe au verset 25. Comme il est dit dans Osée : « Celui qui n’était pas mon peuple, Je l’appellerai mon peuple, et celle qui n’était pas la bien-aimée, Je l’appellerai bien-aimée ; et là même où on leur disait : vous n’êtes pas mon peuple ! Ils seront appelés fils du Dieu vivant. » Verset 27 Ésaïe, de son côté, s’écrie au sujet d’Israël : « Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, un reste seulement sera sauvé. Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sa parole sur la terre. Et, comme Ésaïe l’avait dit auparavant : Si le Seigneur des armées ne nous avait laissé un germe, nous serions devenus comme Sodome, nous aurions été semblables à Gomorrhe. »

Il cite les textes du prophète Osée et du prophète Ésaïe qui avaient vu l’incrédulité future d’Israël et le salut du reste, le salut du reste. Le verset 27 est clé, « Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, un reste seulement sera sauvé. » Dieu sauve un reste, rappel du sixième chapitre d’Ésaïe où Ésaïe a une vision et Dieu demande, « qui marchera pour nous ? » N’est-ce pas ? Et Ésaïe répond « Me voici, envoie-moi. » Il a été purifié quand l’ange, avec un charbon ardent a touché ses lèvres et maintenant il sera envoyé par Dieu vers la nation de Juda pour proclamer le jugement imminent de Babylone. La colère de Dieu va descendre et Dieu dit « qui ira dire à ce peuple ? » Et Il dit, « Me voici, Tu peux m’envoyer. » Ensuite Dieu lui dit « Leur oreilles vont devenir insensibles. Ils ne vont pas entendre. Leurs yeux vont être frappés de cécité. Ils ne verront pas. Ils ne vont pas se repentir. Ils ne vont pas se convertir. »

Et Esaïe pose la question que je poserai, « Jusqu’à quand le ferai-je? » Je veux dire, comment vous sentirez-vous si à votre ordination quelqu’un disait « Maintenant, tu es prêt à partir, et, en passant, personne n’écoutera ton message ? » Alors, jusqu’à quand le ferai-je ? Et le Seigneur dit à Esaïe dans ce sixième chapitre, « Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne pour le faire. Jusqu’à ce que tous soient partis. » Et il ferme le chapitre en disant « Il y aura un dixième. Il y aura une semence sainte. Il y aura une souche. » Voilà la doctrine du reste.

Il en a toujours été ainsi. Même dans l’avenir, au jour eschatologique quand Israël mettra sa foi en Christ, seul le tiers de la population juive le fera. Les deux tiers seront désignés, selon les prophètes de l’Ancien Testament comme des rebelles. Ils seront exterminés. Un tiers sera sauvé. Ils verront celui qu’ils ont percé. Ils seront rachetés. Une fontaine de purification leur sera ouverte, et ils recevront le Royaume promis dans l’ancien Testament.

Ce qu’il dit est indubitable. Israël n’avait-elle aucune responsabilité humaine sur cette question ? Ah, bien sûr que si. Regardez le verset 30, « Que dirons-nous donc ? Les païens, qui ne recherchaient pas la justice, ont obtenu la justice – la justice qui vient de la foi – tandis qu’Israël, qui recherchait une loi qui donne la justice, n’est pas parvenu à cette loi. Il aurait été encore préférable d’être païens »

Voici tous ces Juifs qui s’évertuaient à rechercher la justice par la loi, ils sont éliminés et les Païens, qui la cherchaient pas la foi, reçoivent le salut que les Juifs n’ont pu avoir par la loi. La raison c’est qu’ils ne la cherchaient pas par la foi, mais plutôt comme provenant des œuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d’achoppement qui était Christ, selon qu’il est écrit, retour encore dans Ésaïe, « Voici, Je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en Lui ne sera pas confus. » 

L’affirmation est ambiguë. Israël n’a pas obtenu la justice parce qu’il la recherchait par les œuvres. Ils la recherchaient par les œuvres. D’une part, c’est Dieu qui, dans sa souveraineté, décide qui sera sauvé. D’autre part, les hommes sont condamnés pour avoir cherché le salut de la mauvaise manière. Le comprenez-vous ? Israël n’a pas obtenu la justice qui est donnée par la foi parce qu’il n’est possible de l’obtenir que par la foi, non par la loi et cela est rendu possible par Christ mais ils s’étaient heurtés contre Christ. N’est-ce pas ? L’évangile selon 1 Corinthiens, nous le verrons dimanche matin, était folie pour les païens et une pierre d’achoppement pour les Juifs.

Dans Jean 8 :24, Jésus dit, « Si vous croyez que Moi Je suis, si vous croyez que Moi Je suis, tout change. Si vous ne croyez pas. » Il dit, « vous mourrez dans vos péchés. Vous devez croire. » Païens, Juifs, devaient tous croire. Le salut devait s’obtenir par la foi, toujours par la foi, et par la foi placée en Christ Jésus. Les Juifs avaient refusé de le faire. Ils se sont heurtés contre Christ. Ils sont donc perdus. Cela signifie-t-il que le plan de Dieu a échoué ? Non. L’intention de Dieu n’a jamais été que tout Israël soit la vraie Israël, mais plutôt qu’il y ait un reste. Et si Dieu décide de manifester sa gloire sur un reste, Il en a tous les droits. S’Il décide de manifester son jugement et sa colère, sa sainteté pour condamner les pécheurs, Il en a tout aussi bien le droit. Et là vous êtes face à la question de la souveraineté divine.

Suivez-moi au chapitre 10 et dans ce chapitre 10 il y a un changement drastique parce qu’il aborde le sujet de la responsabilité humaine. Nous en avons une indication à la fin du chapitre 9. « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. » Faire un vœu veut dire demander, supplier passionnément. La doctrine de la souveraineté au chapitre 9 ne le rend pas indifférent. Il venait de rédiger ce chapitre. Il ne devient pas indifférent à cause de la doctrine de l’élection, de la prédestination parce qu’il comprend la vérité parallèle de la responsabilité humaine. Elle se dévoile de façon magnifique au chapitre 10. Je trouve réellement choquant que les deux soient placés l’un à côté de l’autre et qu’elles ne se contredisent pas, qu’elles soient parallèles.

Quel est le problème ? Quel la difficulté ici ? Je veux qu’ils soient sauvés, dit-Il. Verset 1 je veux qu’ils soient sauvés. Le vœu de mon cœur c’est qu’ils soient sauvés au point où je pourrais souhaiter d’être condamné afin qu’ils soient sauvés. Quel est le problème ?

Bien, le verset 2 nous l’explique. Il ne dit pas « oh ils ne sont pas élus. » Il dit, « Ils ont du zèle pour Dieu, mais sans » quoi ? « Le premier problème est le manque de connaissance. » Oh il leur manque la connaissance. A quel sujet ?

Verset 3, «  En ignorant la justice de Dieu. » La première chose – c’est très important – qui leur manque c’est une compréhension adéquate de Dieu, et particulièrement de la justice, de la sainteté, de la perfection absolue de Dieu. Ils se disent que Dieu est moins juste qu’en réalité. Ils pensent que Dieu est moins juste que ce qu’Il est. Comment le savez-vous ? Comment le savez-vous ? Voici pourquoi, « ils cherchent à établir leur propre justice. » C’est un peu comme ceci ; ils pensent que Dieu est moins juste que la réalité et donc ils peuvent être aussi justes que ce que Dieu demande. L’avez-vous compris ? Ils pensent pouvoir rassembler suffisamment de justice pour atteindre le standard de justice de Dieu. Ils ont donc une connaissance inadéquate de Dieu dans sa justice, et ils ont une connaissance complètement inadéquate de leur nature pécheresse. Ils pensent que Dieu est moins juste qu’en réalité. Ils sont plus justes qu’ils ne le sont et par conséquent ils se disent qu’ils peuvent établir leur propre justice devant Dieu au lieu de se soumettre à la justice parfaite de Dieu et d’implorer sa miséricorde.

Il leur manquait la connaissance de Dieu. Il leur manquait la connaissance du péché. Il leur manquait la connaissance de Christ, verset 4. Ils ne comprennent pas que Christ est la fin de la loi. Christ est le seul qui accomplit la Loi pour la justice de tous ceux qui croient. En d’autres termes, nous revenons à la justice active de Christ, le caractère de Jésus Christ. Ils ne comprennent pas que le Seigneur Jésus Christ est le seul qui peut et qui a parfaitement accompli la loi, et c’est sa justice parfaite qui est imputée à celui qui croit en Lui. Ils ne le comprennent pas. Ils ne comprennent pas le caractère de Dieu. Ils ne comprennent pas la nature de leur propre chute. Ils ne comprennent pas la justice de Dieu qui s’obtient par Christ. Ils ne comprennent pas aussi que le salut est acquis par la foi, fin du verset 4, « tous ceux qui croient. »

Et ensuite il continue à en parler au verset 5. « En effet, Moïse écrit à propos de la justice qui vient de la loi l’homme qui la mettra en pratique vivra par elle. » Ok ? Vous voulez y parvenir par la loi ? Alors vous serez tenus responsables à la lettre et vous serez condamnés par elle. Mais, au verset 6, la justice basée sur la foi est ce que Paul veut communiquer. « Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi : Ne dis pas en ton cœur : ‘Qui montera au ciel ?’ C’est en faire descendre Christ ; ou : ‘Qui descendra dans l’abîme ?’ C’est faire remonter Christ d’entre les morts. » Qui pensez-vous être ? Pensez-vous pouvoir descendre Christ du ciel ? Pensez-vous pouvoir faire remonter Christ de l’abîme pour vous secourir et vous aider parce que vous vous êtes fabriqué une justice personnelle ? Vous ne comprenez pas. Vous ne pouvez pas aller au ciel pour faire descendre Christ. Vous ne pouvez pas aller dans le séjour des morts, pour l’en remonter. Ceci, c’est le langage de la justice personnelle.

La perversion de cette vue est que le pécheur pense que Dieu est moins juste qu’en réalité, il se croit lui-même plus juste qu’il ne l’est et par conséquent il croit qu’il peut faire descendre Dieu dans son monde afin que Dieu lui donne la justice. C’est l’odyssée impossible. C’est le Don Quichotte spirituel, « le Rêve Impossible. »

« Que prêchons-nous? » Il dit au verset 8  « La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. » Ce n’est pas un message nouveau. C’est tiré de Deutéronome 30. « La Parole de la foi, que nous prêchons. » Voici ce que nous prêchons. Voici notre message « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. » Maintenant il n’y a aucune souveraineté ici. C’est une invitation adressée au pécheur pour qu’il confesse de sa bouche Jésus comme Seigneur, et qu’il croit en son cœur que Dieu l’a ressuscité des morts. Alors, après la plus ferme et unique affirmation faite dans la Bible sur la doctrine de l’absolue souveraineté divine dans le processus du salut, chapitre 9, vous avez le chapitre 10 dans lequel l’apôtre affirme que le pécheur qui confesse Jésus comme Seigneur, qui croit que Dieu l’a ressuscité des morts, ce qui est une affirmation divine de la perfection de sa vie et de son œuvre, sera sauvé. « Car en croyant du cœur, » verset 10 « on parvient à la justice, et en confessant de la bouche on parvient au salut. » Vous voulez la justice. Vous ne pouvez pas l’atteindre. Vous ne pouvez pas l’attirer du ciel, ni la faire remonter du bas. C’est un don de Dieu à celui qui croit.

Et Il va même au-delà. Regardez le verset 11. « Quiconque croit, quiconque croit, quiconque croit en Lui ne sera pas confus. » Ce qui est un écho du verset 33 du chapitre précédent. « Quiconque invoquera le Seigneur sera sauvé. » Maintenant, chaque évangéliste doit le croire, n’est-ce pas ? Tout chrétien doit le croire. Nous ne pouvons pas nous retrouver à extrapoler une compréhension de la souveraineté de Dieu, à afficher de l’indifférence vis-à-vis des perdus. Voici l’homme dont le cœur saigne et fait mal, un homme qui pleure, qui est dans un trouble et une tristesse constantes à cause de la condition des pécheurs. Il ne s’arrête pas sur l’apparence des hommes. Nous l’avons vu hier, et il ne voit ni homme, ni femme uniquement selon l’apparence extérieure. Il les voit dans leur condition d’égarement. Son cœur en est attristé. Il a expérimenté l’amour de Christ. Il sait que Christ est mort pour tous ceux qui croiront en Lui. Il veut leur apporter le message. Voici le cœur d’un évangéliste passionné, et voici le quiconque, « quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. »

Ensuite, vient cette portion très importante de l’Ecriture, à partir du verset 14. Il nous conduit au troisième point que je veux vous montrer ce matin. Tout d’abord, Paul parle de la souveraineté divine ; puis il parle de la responsabilité qui revient à l’homme de croire, ensuite ici il parle du devoir de l’évangile, le devoir de l’évangile.

Regardez le verset 14. Dit-il, « Comment L’invoqueront-ils s’ils ne sont pas élus ? » Que dit-il ? « Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en Celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment entendront-ils parler de Lui, sans prédicateurs ? » Waou. Comment entendront-ils sans prédicateurs ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? Selon qu’il est écrit dans Ésaïe : « Qu’ils sont beaux, les pieds de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles. » N’éprouvez-vous pas ce sentiment pour celui qui vous a exposé à l’évangile ? Nous ne méritons pas le crédit. Toutefois, le cœur de celui qui est atteint est rempli de joie et d’amour pour celui qui l’a atteint.

Ils n’ont pas tous entendu la bonne nouvelle, dit le verset 16. Pas tout le monde. Que s’est-il passé ? Bien, certains étaient sceptiques, comme le dit Ésaïe. « Seigneur, qui a cru à ce que nous avons fait entendre ? » Mais le verset 17 le résume. Pourquoi n’ont-ils pas cru ? Je veux dire, pourquoi n’ont-ils pas reçu le salut ? Parce que la foi vient de ce que l’on entend et ce que l’on entend vient de la Parole de Christ. Nous ne parlons pas que de l’audio ; nous parlons d’entendre avec le cœur. Le problème c’est qu’ils n’ont pas attentivement écouté. Ils n’ont pas écouté attentivement. La foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la Parole de Christ.

Alors, ceci clarifie tout pour ce qui est du devoir de l’évangile. Oui, nous comprenons la souveraineté divine. Oui, nous comprenons la responsabilité humaine telle que nous l’avons vue au début du dixième chapitre. Et maintenant nous comprenons le devoir de l’évangile, ils ne peuvent pas invoquer celui en qui ils ne croient pas. Ils ne peuvent pas croire en celui qu’ils ne connaissent pas. Ils ne peuvent pas connaître sans prédicateur. Ils ne peuvent pas prêcher s’ils ne sont pas envoyés parce que la foi vient en entendant la vérité concernant Christ. Elle vient en entendant la vérité au sujet de Christ. « Mais je dis : » verset 18 « N’ont-ils pas entendu ? Au contraire ! Leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Mais je dis : Israël ne l’a-t-il pas su ? Le premier, Moïse dit : ‘Je vous rendrai jaloux de ce qui n’est pas une nation ; Par une nation sans intelligence, je provoquerai votre irritation. »

Et Esaïe pousse la hardiesse jusqu’à dire : « J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, Je me suis manifesté à ceux qui ne m’interrogeaient pas. » Il dit : « Tout le jour j’ai tendu mes mains vers un peuple rebelle et contredisant. »

De quoi retourne tout cela? Il s’agit de ce que Paul dit, « Vous tous juifs refusez d’entendre, vous rejetez le message de Christ, le message qui a été annoncé partout dans le monde, et les païens l’écoutent et croient. Vous étiez les premiers à l’entendre et vous l’avez rejeté. » Alors, Paul nous a introduit ce devoir d’évangéliser, cette responsabilité d’évangéliser au milieu de ces grandes vérités concernant la souveraineté divine et de la responsabilité humaine.

Alors que nous arrivons au chapitre 11, juste brièvement, je vais faire quelques commentaires. Retournons à la question de la providence divine. Je ne peux pas finir ce chapitre. Nous n’en avons pas le temps, si ce n’est de le survoler globalement. Je dis donc : « Dieu a-t-Il rejeté son peuple ? Certes non ! » Et nous retournons ici à la souveraineté divine. « Car moi aussi, je suis Israélite. » C’est la preuve que Dieu n’a pas rejeté son peuple, parce que des juifs individuels sont sauvés durant l’ère de l’église. « Je suis de la descendance d’Abraham, de la tribu de Benjamin. Dieu n’a pas rejeté son peuple qu’Il a connu d’avance. Ne savez-vous pas ce que dit l’Écriture dans le passage où Élie adresse à Dieu cette plainte contre Israël : Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes autels ; je suis resté moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie ? » Mais quelle est la réponse divine ? « Tu rigoles ? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal. De même aussi, dans le temps présent, il y a un reste selon l’élection de la grâce. »

Alors, voici la réponse. Finalement, nous voyons l’incrédulité d’Israël, mais ce n’est pas la fin de l’histoire. Et je pense que nous pouvons énoncer un quatrième point ici, celui de la promesse divine. Il y aura un salut futur pour Israël et c’est la promesse faite au chapitre 11. Elle est indubitable. Elle est sans équivoque. Vous ne pouvez ne pas le voir. Vous ne pouvez ne pas le constater. C’est le verset 5 : « Un reste selon l’élection de la grâce. »

Il doit répondre à la question, « Qu’en est-il d’Israël ? » Vous venez de clôturer le chapitre 10 en affirmant que les juifs ont rejeté l’évangile et les païens, entrés en scène en dernier, comme c’est le cas, ont cru. Et l’église grandit et s’épanouie, et les juifs demeurent hostiles et rejettent toujours l’évangile.

Qu’en est-il d’Israël ? Est-ce la fin d’Israël ? Est-ce la fin ? Bien, il y a des gens qui nous diront que l’église est l’Israël de Dieu et qu’il n’y a aucun avenir pour Israël. Il est un peu difficile d’expliquer ce qui se passe en Israël de nos jours. Si Dieu ne fait rien pour l’avenir d’Israël, que font-ils donc dans le monde ? Avez-vous jamais rencontré un Hivien, un Jébusien, un Amoréen, un Hittien. Moi, pas. Il y a un millénaire qu’ils ont fusionné et se sont mélangés. Les Juifs sont aussi purs qu’ils l’étaient dans les temps bibliques et même à l’ère de l’Ancien Testament. Que fait Dieu ?

Il viendra un temps. Il y a un reste maintenant. En passant, notre église compte beaucoup de Juifs, le reste, une partie du reste pour lesquels nous sommes très reconnaissants. Mais un jour arrivera où le salut reviendra au peuple d’Israël.

Descendez au verset 11, « Je dis donc : ont-ils trébuché afin de tomber ? Certes non ! Mais, par leur chute, le salut a été donné aux païens. » Alors face au rejet d’Israël, Dieu se tourne vers les païens. Il poursuit en expliquant que le salut des païens visait à provoquer la jalousie des juifs et que par cette jalousie, les juifs reviendraient à Dieu pour recevoir la promesse qui leur avait été faite.  Si leur mise à l’écart, verset 15, « a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d’entre les morts ? » Vous savez, si le rejet d’Israël, le rejet de Christ par Israël a abouti à l’expansion de l’évangile dans tout le monde païen ; si leur refus a si massivement influencé l’évangélisation des païens, qu’en sera-t-il de leur acceptation ? Je vais vous dire ce qu’il en sera. Lisez le livre d’Apocalypse. Premièrement cent quarante quatre mille d’entre eux, soit douze mille de chaque tribu deviendront évangélistes. Ils parcourront le globe entier et ils prêcheront l’évangile partout. Et il y aura beaucoup de personnes qui seront sauvées et ce sera le plus grand réveil jamais enregistré dans toute l’histoire du monde. Ensuite, le Seigneur retournera pour établir le Royaume qu’Il leur avait promis. Ils avaient été juste momentanément retranchés, n’est-ce pas ?

Verset 17: « Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, olivier sauvage, tu as été greffé à leur place, et si tu as participé à la racine et à la sève de l’olivier, ne te glorifie pas aux dépens des branches. Si tu te glorifies, (sache que) ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. Des branches ont été retranchées, » dit le verset 19 « afin que moi, je sois greffé. » Fort bien ; elles ont été retranchées à cause de leur manque de foi. « Et toi, tu subsistes par la foi. N’aie pas de pensées hautaines, mais de la crainte ; car si Dieu n’a pas épargné les branches naturelles, Il ne t’épargnera pas non plus. » 

Vous savez, l’église peut avoir une fin triste. Nous voyons ici une référence à une fausse église. « Tu pourrais être retranché, » dit-il au verset 22. Mais un jour vient où Israël sera sauvée. Verset 25 : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez pas comme sages : il y a endurcissement partiel d’Israël. » Ce n’est que partiel parce qu’il y a un reste. « Jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. » Ce qui signifie jusqu’à ce que l’église soit complète. « Et ainsi tout Israël sera » -quoi ?- « sauvé. » Selon qu’il est écrit : le libérateur viendra de Sion, Il détournera de Jacob les impiétés ; et telle sera mon alliance avec eux, lorsque J’ôterai leurs péchés. »

Pourquoi ceci arrivera-t-il ? Verset 29, « Car les dons gratuits et l’appel de Dieu sont » - quoi ? – « irrévocables ». Les promesses de Dieu ne peuvent pas être annulées, ne peuvent pas être annulées. Dieu finira par sauver son peuple Israël.

Alors, tout retombe sur la promesse de Dieu. Maintenant, tout revient à la puissance de Dieu, et à la fin tout cela revient pour sa gloire. Lorsque tout sera dit et fait, voici la conclusion « O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que Ses jugements sont insondables et Ses voies incompréhensibles ! »

Savez-vous maintenant ce que cela signifie ? C’est au-delà de notre capacité à tout comprendre. « Qui a connu la pensée du Seigneur ? » Vous ne pensez pas que vous en êtes capable, quand même ? Qui est devenu son conseiller ? Il n’a pas de conseiller. Ou qui lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour ? Il ne vous doit aucune explication sur quoi que ce soit. « Tout est de Lui, par Lui et pour Lui ! A Lui la gloire dans tous les siècles. » Et que tout le monde dise ? Amen. Amen.

FIN

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